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SaiGo

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Messages posté(e)s par SaiGo

  1. Bonjour,

     

    Je suis Jordan mais vous devenez surement me connaitre sous le speudo de SaiGoZorus. J'ai 21ans et cela fait maintenant plus de 2ans que je joue sur minefield (plus précisément 2ans et 5mois). Pour en savoir plus sur moi, je ne peux que vous conseillé de discuté avec des anciens joueurs et allez faire un tour sur le forum ;)

     

    Irl: Actuellement étant en alternance dans une grosse multinationale je n'ai pas forcément des horaires définis mais j'essaie de passez tous les soirs.

     

    Sinon, mes autres sens d’intérêts sont les jeux vidéos (STR, FPS, RPG) tel que Starcraft2, Counter Strike et plus récemment j'ai bien accroché à Cube World que je trouve encore un peu vide mais ayant un bon game play, un petit conseil avec un saucisson et des bières vous pouvez devenir mon meilleur amis! :D

     

    Bref.

     

    Je suis SaiGoZorus et j'approuve ce message !

  2. Bonjour,

     

    Bon, je voulais pas mais on m'a forcé la main !

     

    Shqnks est chiant, obstiné et pas très malin mais il est courageux (il a reussi à me faire re-post sur le forum).

     

    Donc je le plussoie ! En plus, il doit être l'un des joueurs les plus présent du refuge en ce moment xD

     

    Cordialement.

     

    Je suis SaiGoZorus et j'approuve ce message!

  3. Re Bonjour Minefield !

     

    Je suis SaiGoZorus et je reviens postuler aujourd'hui au rang de chevalier, donc je vais faire une présentation pour ceux qui me connaissent pas encore ...

     

    Les liens vers mes candidatures précédentes :

     

    Candidature Paysan

     

    Candidature Voyageur 1ere

     

    Candidature Voyageur 2eme

     

    Candidature Citoyen

     

    Candidature Noble

     

    -Présentation Irl:

     

    Je vous invite tout d'abord à allez voir les photos de l'irl à Strasbourg (le mec à l'iroquois) :D

     

    Sinan je m'appelle Jordan, je viens d'avoir 20 ans.

     

    Je suis un gros consommateur de jeu vidéo, on peut dire que c'est l'une des mes passions, avant de découvrir Minecraft j'étais plutôt un adepte des fps (First-person shooter).

    Sans Oublié les RPG (WoW et bien d'autre) et les STR (stratégie en temps réel) tel que warcraft 3 et starcraft 1 et 2

     

    En ce moment pas un manque de motivation à jouer sur Minefield je recommence à m’intéresser au Warhammer 40000 qui trainait au fond de mes placards (Assaut sur Black Reach).

     

    Comme tous personne normalement constitué je m'interesse forcement au scan (One Piece , ... )

     

    Sinon dans la vie je suis étudiant en dernière année de BTS électrotechnique en région Parisienne (Essonnes)

     

    - Montrer ce que vous avez fait sur le serveur depuis votre arrivée en tant que paysan .

     

    Pour avoir une vrai évolution des constructions sur la durée (depuis que je joue sur Minefield), je ne peux que vous conseiller de lire mes candidatures précédentes.

     

     

    Dominion :

    Je suis un des constructeurs principaux de la citadelle du dominion

    http://www.minefield.fr/forum/archives-f269/partie-t23934.html?hilit=Dominion

    De plus, j’ai aidé à mettre en place le réseau crash intradominien.

     

    Guilde de minuit :

    http://www.minefield.fr/forum/post185931.html?hilit=b%C3%A2timent%20commun%20du%20dominion#p185931

     

    Nevah :

    Construction complète du premier rond de muraille de Nevah

    Nombreux travaux de terrassement autour de la cité

    Construction du bastion

    Terraforming + début de construction de Minerah, la zone minière

    Arene de Nevah v1.2

    Construction de quelques maisons dans la zone prolétaire

    Refonte de la façade du château ducal

    Aménagement de la zone agricole

    Mise en place de la zone industrielle

    Construction de 3 Scieries à Nevah

    Construction du pont vers le saint trident

    Refonte de la gare avant l’ouverture du crash

    Construction des fondations, puis d’une aile « énigme » dans le donjon perdu de Nevah : le fort kass’ pied

    Farm du materiel de construction pour le donjon de piedplat, l'amphi de Forgant et bien d'autre ...

    Aide à la construction du donjon de PiedPlat et amphi Forgant

    Tunnel sous Terrain reliant une grande partie de Nevah pour esquivé les murailles

    Travail sur déméteros

    Travail sur Phos

    Reconstruction des murailles internes de Nevah

    Création de l'ilot principal (Fortifie de Nevah)

    Terraforming pour le bateau construit par le Saint Trident

    Consule de la défense de Nevah (contrôle des griefs et des autres villes)

    Gardien d'un tour à Nevah

     

    Les tréfonds :

    Je suis l'un des créateurs des tréfonds avec iWeeDooZ et Loymaster

    http://imageshack.us/photo/my-images/101/20110523134126.png

    Pour les screens de la partie 1 des tréfonds voir la candidature de iWeeDooZ

     

    Amaterasu :

    Terraforming de la zone + creusage des canaux

    Réalisation des montagnes

    Construction d’une maison :P

     

    Baie Dryade

    Construction de ma Maison

    Terraforming de la zone du donjon de Socolin et super pingouin

    Région de Hell

    Construction de ma Maison

    Terraforming de la zone de Hell

    Construction Scierie

    Navis

    Métro aquatique avec Bosssk8teur

     

    Sans Oublie mon Réseau de Tunnel partout sous New Stendel de Torcuba jusqu’à Baie Dryade en passant par Sedannah, Amateratsu, Nevah (mon point de départ) -> Il fallait palier au bug du métro :D

     

    Je pense en avoir oublié mais dans l’ensemble tous ce que j'ai fais sur Minefield depuis le début est là

     

    - Exposer vos motivations à devenir chevalier.

     

    Encore aujourd'hui j'en parlais avec Louvinette et avec d'autre gens qui me connaissent bien. Ils ont réussi a me motivés a finir mon RP et poster ma candidature.

    Je ne pense pas la mérite pour mon caractère mais par le travail que j'ai fournis et le temps que j'ai investis sur le serveur.

     

    - Voici mon RP (merci à Nalaf pour la correction et le petit rajout :D )

     

     

    L'astre solaire assaillit Dokimia, et j'observe une ville qui se dessèche. Sur le donjon, l'oriflamme des impériaux se devine, tout au plus. Même les blanches demeures citoyennes, juchées au sommet de la colline principale, se fondent dans l'éclat aveuglant du maitre des cieux.

     

    Le siège de la cité dure depuis de longues semaines. Les impériaux et leurs alliés névains opposent une résistance farouche à mes incessants assauts. Mais nous avons déjà verrouillé tout le nord de Stendel, pendant que Nivem s'occupe du sud, et la victoire n'est plus qu'une question dejours. Ils le savent, ils ont la rage des désespérés.

     

    Dokimia va tomber, ouvrant la voie vers Stendel.

     

    Dans l'éclat aveuglant d'un éclair lointain, probablement déclenché par l'un de ces bâtons de foudre popularisé par les officines magiques, je sens qu'il est temps d'agir.

     

    Sans jeter un regard en arrière, je porte ma flasque à mes lèvres et enfonce son goulot d'étain entre mes lèvres craquelées par le soleil. Le poids du récipient métallique ne me dérange guère, et je le sens s'alléger à mesure que j'en vide le contenu dans ma gorge assoiffée, calmant la suée qui rend inconfortable le port de mon lourd haubert en diamant. Les deux cent guerriers derrière moi, tout aussi lourdement caparaçonnés, m'imitent et boivent une dernière fois, avalent une ultime lanière de viande séchée. Les bruits de mastications et de déglutition qui en résultent remontent jusqu'à moi et aiguisent ma soif, de sang, de tripes, de vies.

     

    Je déglutis et mon chant monte vers les cieux. Mes compagnons le reprennent et l'amplifient, s'interrompant parfois pour lancer mon cri de guerre. Vae Victis. Malheur aux vaincus. Malheur à l'empire et à ses sbires.

     

    Des clameurs ferventes s'élèvent derrière moi lorsque je range ma flasque. Buky, mon écuyer, m'aide à enfourcher mon destrier qui piaffe devant cette foule d'hommes en armure, debouts depuis des heures sous un soleil de plomb. Parfaitement synchrones, ils m'imitentn formant l'ost le plus redoutable qu'il m'ait été donné de contempler. Une fois calé dans la selle de cuir, le troussequin épousant le bas de mon armure, je porte ma main vers ma lame et, la défouraillant d'un geste plein d'assurance, la pointe vers la tour principale. Je la sens vibrer dans ma main.

     

    " Pour Rhédon et la liberté !" je hurle en m'élançant vers les murs de Dokimia, tandis que de l'autre

     

    côté de la plaine se dévoile la masse des cavaliers ennemis qui s'élancent à notre rencontre, fendant

     

    les quelques centaines de cubes qui nous séparent à bride abattue.

     

    Les deux forces entrent au contact l'une de l'autre dans une tonitruance d'acier, d'os et de cuir, et comme à chaque assaut, je sens l'exaltation prendre le dessus. Une telle violence, et une absence de dégoût pour celle-ci, pourrait sembler contradictoire à un jeune disciple du Troll, lui qui répugne tant à commettre le moindre acte de violence, et qui s'est même engoncé dans un strict régime végétarien, bannissant la mort des êtres vivants - du moins animaux - de toute son existence. Il n'en est rien, et heureusement, ce ne sont pas ses élèves qui protègent les assemblées et conquièrent les forteresses impériales.

     

    Autour de moi, le sang ruisselle sur les flancs des chevaux. Leurs hennissement annoncent les cris des damnés. Déjà les premiers effets de la boisson énergisante enrichie en redstone se font ressentir, et mes sens gagnent, renforçant ma détermination. L'absence totale de doute me permet de frapper de plus en plus fort. A aucun moment, je ne crains la mort, car je suis l'enseignement de Nalaf le Juste. Le guerrier impérial, sur ma gauche, se fend vers mon aisselle, vers cette infime imperfection de mon armure, mais son bras s'emmêle dans sa cape de pourpre et sa lame dévie.

     

    Un gouverneur.

     

    D'un geste sûr, je tranche net la gorge de l'oppresseur de la pointe de ma lame. Il tombe en arrière, vide les étriers et disparait dans la boue. Il paye le prix de son fol orgueil, bien plus grave ici que le plus mineur des griefs. Néanmoins, il échappera au ban car les rebelles n'aiment pas ces méthodes douteuses et les exécutions hâtives. Le sang, quel que soit le statut de celui qui le verse, est fils de la Redstone, et par là même respectable. Tout Veilleur rhédonien apprend cela lors de son adoubement. Il est faux de croire que les Assemblées Rhédoniennes ont peur du sang.

     

    Celui-ci, au contraire, doit être versé fréquemment mais avec respect pour rappeler son origine rhêdonienne.Impavide, je fais participer ma lame au mâle concert, et lorsqu'elle goûte à nouveau aux muscles, aux os, et aux tendons de l'ennemi, chantant et résonnant, je ressens la même allégresse qu'en assistant à une partie du Jeu du Nexus.

     

    Les yeux mi-clos, les lèvres découvertes en un effroyable rictus, je fouraille l'ost impérial.

     

    Je frappe, sans ressentir de lassitude, sans voir les coulées écarlates empoisser la fusée de mon arme, sans la sentir glisser imperceptiblement. Mon cri de guerre, un cri de rage, un cri de terreur, poussé par des centaines de gorges, rebelles ou loyalistes, tous unis dans une fraternité fatale par ces quelques instants volés. Des corps démembrés soubresautent, libérant des gerbes de sang bues avec avidité par le sable de la plaine. Partout des chairs déchirées, écrasées, émincées. Partout, des os brisées, de la moelle répandue, des viscères éclatées. Dokimia se voit noyée dans un maelström de sang.

     

    En ce jour même ou le prophète rougeoyant fut enterré vif dans sa forteresse souterraine du Haut-Château, ce jour où un tapis de projectiles magiques fit pâlir ses prouesses technologiques, ce jour où la Haine et la Jalousie des thaumaturges fit s'effacer son souvenir de toutes les mémoires, Dokimia vit ses murailles céder sous les assauts des rebelles rhédoniens, et se rouvrir toutes les blessures que son fondateur avait infligé à son frère ennemi, à Otton von Biberkopf. Les murailles ruinées sont les assemblées spoliées et ses ingénieurs lynchés. Les places noires des guerriers en sang sont les foules de paysans subjuguées par la magie illusoire d'Eleriel, les flots de sang qui repeignent les murs de la cité sont l'infamie et les mensonges répandus par les thaumaturges.

     

    A travers le rideau de mes larmes et de ma sueur, alors que mon rire rendu dément par l'horreur m'empêche d'y voir à cinq cubes, je me demande si je ne suis pas perdu à l'entrée de Nimps. J'avale plus de sang que d'air, et ce qui crisse entre mes dents, par Rhédon, n'est pas que du sable. Buky est là, à côté de moi. Du moins l'était-il jusqu'à peu et je n'entends plus les jurons qu'il profère continuellement en repoussant la marée humaine qui tente de protéger le palais impérial, édifiée sur les ruines d'une ancienne assemblée rhédonienne, avec ses pierres comme fondation, le sang de ses ingénieurs comme mortier.

     

    Je me sens comme emporté par la puissance de la science rhédonienne, et la justesse de ses idéaux rend mes gestes plus sûrs, plus précis, plus mortels. La férocité que je manifeste alors, me rappelle mes exploits d'antan, soldat d'élite des légions névaines, bandit impitoyable dans les banlieues de Stendel, capitaine victorieux des hordes d'Aelfyr, et je me mets à apprécier en connaisseur les coups que je porte, qu'ils soient vicieux ou non, comme si j'assistais à la prestation d'un autre depuis une perspective extérieure. A chaque coup, l'ennemi, mortellement blessé, recule et retombe, perdant espoir tandis que sa position se fait plus précaire.

     

    Le flot incessant de la marée impériale ne semble jamais s'essouffler, soutenue il est vraie par la fausse vigueur et la peur de la sanction des Gouverneurs. En dépit de l'ampleur des forces conjuguées, et malgré la trahison surprise de quelques régiments - secrètement ralliés aux rebelles rhédoniens - malgré l'excellence des machines de guerre rhédoniennes et la pugnacité des soldats formés dans ses assemblées, ils se font de plus en plus pressants, de plus en plus hardis. Nous reculons, inexorablement. Les renforts du Nivem ne sont pas arrivés, et peut être nous attendent ils à Pyriksa, l'avant poste qu'ils devaient conquérir pour renforcer notre flanc droit, attendant de voir comment la situation évoluera pour savoir si leur intervention leur apportera quelque profit. Peu me chaut désormais, car même si ces Nivemois prudents avaient été là, leur nombre n'aurait pu changer l'issue de la bataille. Je crois même que, dans la danse de fort qui s'est emparée de moi, je les aurais peut être pris pour de mortels adversaires et combattus avec la même détermination que les impériaux. Même mes esquives sont des attaques, je ne frappe plus pour blesser ou décourager, mais pour tuer ou mettre à terre. L'important est que ma lame s'enfonce dans la chair y creuse son sillon de néant, et en ressorte chaude du sang adverse, son âme piquée sur la pointe.

     

    " Pour Dok et l'empire !"

     

    Le cri jaillit à ma gauche. Je pivote dans sa direction, un officier impérial, le regard enfiévré, tenant une lance à deux mains, se rue sur moi. Ma cotte de maille en diamant n'arrêtera pas ce coup-là. Puis un souffle d'air me fouette le visage et je vois la mâchoire du défenseur se décrocher et planer un bref instant. L'homme tombe à genoux et, incrédule, commence à chercher ses dents éparpillées sur le sol, sa langue mélangée aux autres morceaux sanguinolents. Il n'a pas le temps de finir que ce qui reste de son crâne explose sous le choc d'une épée au tranchant émoussée. Buky la dégage d'une secousse rageuse.

     

    "Avec moi Saigo !" crie celui qui vient de me sauver la vie.

     

    Nous nous positionnons dos à dos pour mieux couvrir la retraite de ceux qui ont pu survivre.

     

    Les rebelles se font tous saigner comme des porcs à l'abattoir, et même quelques civils à la loyauté douteuse n'échappent pas aux exactions des défenseurs.

     

    A l'entrée du palais, il me semble à présent reconnaître le maître des lieux, le plus puissant des quatre empereurs. Il jauge les lieux et, soudain, nos regards s'accrochent. J'y lis plus de déception que de colère à mon encontre, et j'ignore ce qu'il put lire dans le mien. Rage et inhumanité, détermination et concentration, peur ou regret, voire la conviction d'être un martyr de la cause rhédonienne. L'empereur de Stendel fait un signe en me désignant et, activant son tapis volant, monte à ma rencontre en repoussant les derniers rebelles qui grouillent comme des fourmis affolées. Il vient m'exécuter. Au fond, je le comprends, ma rédemption doit être son obsession.

     

    Derrière lui, des chevaliers le rejoignent et s'élancent vers moi. Je m'avance vers eux, prêt à en découdre, détaché de tout ce qui a pu compter pour moi dans ma trop courte - et trop sanglante - existence. Un bruit énorme déchire l'air. C'est comme si le Nether venait de se rouvrir pour cracher d'un seul coup, toutes les hordes démoniaques qu'il recèle. Je suis soulevé du sol, tel un fétu de paille, malgré le lourd haubert dans lequel je suis engoncé. Je tourne dans l'air et retombe, quelques dix cubes plus loin, le souffle coupé.

     

    J'essaie de me relever, n'y parviens pas. Tout tourne autour de moi, je ne comprends pas ce qui m'arrive et lève la tête. L'espace d'un instant, mon esprit s'éclaircit, je distingue au loin la vapeur des machines infernales que les Ingénieurs rhédoniens avaient décidé d'emmener avec eux, malgré leur encombrement et le fardeau qu'ils représentaient pour notre armée. Ils m'avaient pourtant prévenu que ces armes étaient plus meurtrières que dix blocs de tnt, plus rapides qu'un dispenser plus efficace qu'un régiment de chevaliers. Je vois leurs servants s'affairer autour d'elles, puis s'en écarter précipitamment. Une nouvelle détonation, monstrueuse, déchire mes tympans, et une main invisible semble balayer les derniers impériaux encore debouts. Je ne vois plus rien, pas même l'empereur, qui a peut être réussi à fuir, à moins qu'il n'ait péri, incapable de se protéger des prouesses d'inventions aussi terrifiantes. Je n'entends plus rien, le sang englue mes paupières, emplit ma bouche, tout se brouille.Buky me lance un avertissement. Trop tard. Une forme sombre me percute de côté et la force de son coup résonne en moi comme les grandes orgues de la cathédrale du saint trident. Je m'évanouis. Saigozorus a failli.

     

    Deux redtorches déclinantes finissent de se consumer de part et d'autre de ma couche. Je me crois capturé, soigné et mis à l'écart dans une des cellules des geôles impériales, en attente d'un interrogatoire ou d'une exécution publique et infamante. J'entends des pas au loin, probablement ceux du bourreau. Mon regard s'acclimate lentement à la faible lueur, me dévoilant un environnement qui n'a rien de carcéral. De lourdes tentures d'un bleu céruléen piqueté de taches rouges me rappelle au présent. Sous ma tête, un coussin soutient ma tête, démentant les premières impressions de mon réveil. Un ennemi n'aurait jamais été aussi prévenant envers son prisonnier.

     

    Dans un coin de la pièce, une forme sombre, qui se détache du mur quand je pose mon regard dessus, approche une chaise de mon chevet et s'y assied. Je reconnais l'épaisse crinière étincelante, le regard perçant et les traits burinés par une vie de souffrance et de vexations, mais malgré tout éclairés par la sagesse et la conviction. Nathaniel est là, il tire un instrument oblong d'une poche et s'en sert pour m'ausculter rapidement. Ses murmures m'apaisent.

     

    " Ne crains rien Saigo, ce n'était qu'un rêve que j'ai suscité pour te montrer que les anciennes méthodes sont révolues. Oui nous aurons besoin de soldats comme toi pour réduire à l'impuissance les quelques fanatiques qui ont mis le peuple à genou pour assouvir leur soif de domination, mais il est inutile de s'en prendre aux masses laborieuses subjuguées par des rets qu'ils ne peuvent briser d'eux même. Nous sommes des libérateurs, pas de nouveaux tyrans."

     

    Me reviennent d'un coup les sensations de cette étrange rêve. Ce combat onirique ne m'a semblé que trop réel, et je remémore le goût acre du sang sur mes lèvres. Le sang impérial ne diffère en rien du goût de celui des milliers de personne que j'ai assassinées de par le passé, sur ordre de mes chefs, par avidité ou par plaisir, mais toujours sans regret. Pourtant aujourd'hui, alors même que ces morts étaient fictives, je me sens honteux, comme si j'avais su en mon for intérieur que la violence et l'oppression sont les armes des incompétents, des tyrans.

     

    Mon regard cherche celui de Nathaniel, comme tantôt celui de l'empereur. Et ce que j'y lis apaise mes tensions intérieures, comble mes failles et me redonne la force de regarder vers l'avenir.

     

    Mon ami est serein. Il m'a appris la voie de la Justice et du Bien, m'a aidé à expier mes péchés et à obtenir le pardon de mes victimes. Il a confiance en moi, il sait que je ne le décevrai pas, que la leçon a porté ses fruits car, oui, la perspective de devoir faire couler le sang à nouveau ne me remplit plus de joie. Je le ferais encore, car ce doit être faire, mais à chaque fois avec le sentiment d'impuissance qui doit caractériser celui qui ôte la vie à défaut d'autre solution.

     

    Je suis Saigozorus, le premier chevalier rhédonien de Nathaniel. Il m'adoubera non pas pour le servir aveuglément, mais pour servir le peuple qui depuis trop longtemps déjà attend l'homme qui

     

    viendra le libérer.

     

    Cordialement.

     

    Je suis SaiGoZorus et j'approuve ce message!

  4. Encore un troll dont tu aurais pu te passer... Le projet n'a pas de lien avec Nevah ou la Baie, c'est un projet entre deux communautés et merci Nevah se porte comme un charme contrairement à d'autres...

     

    Troll ?

     

    - J'aimerais bien mais quand le seul projet qu'on l'on possède est un terraforming de montagne depuis des mois je pense pas que mon commentaire soit considéré comme du troll !

     

    - Tu marque le projet n'as pas de lien entre Nevah et la Baie mais tu fini par dire que c'est un projet de ces deux communautés ... Bon Voila, je répondrais même pas tu te contredis dans ta phrase.

     

    Choup je savais que tu m’aimais mais au point de suivre l'avancement du refuge de Pan tu me fais rougir ;)

     

    Ps: Je peux re utilisé l'idée des chiottes magiques ou c'est une idée déposée ?

     

    Cordialement

     

    Je suis SaiGoZorus et j'approuve ce message!

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