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Mutsuomi

Minefieldien
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Messages posté(e)s par Mutsuomi

    • Pseudo de partout : Mutsuomi

     

    • Ex dirigeant de Stonecross

    Citoyen de Minefield. 

    Roliste, écrivain de Fic'

    A l'instar de DomDom, moi aussi j'ai un long Rp, mais je l'ai retiré de Minefield. 

    Totalement timbré, fait des calembours dignes de Arthur.  

    Membre du mouvement This is Minefield

    Galant, serviable. 

    Grand fan d'Harry Potter, Conan (faut je termine les livres...), DBZ, X-files, Buffy, Star wars. 

    Chasseur de vampires pendant la pause : outils nécessaire : lunettes de soleil. 

    Grand gagnant des Olympiques de Koronaure dans la Bordure extérieur avec un score de 9/10 au lancé de poulet. 

    On m'appelle aussi Chasse-poulet

    Tueur de dragon à la pelle. 

    Aime les pizzas et les sunday à la fraise.

    A vu la lumière de notre vénéré Raptor Gizmo.  

    Let's Rock. 

     

    PS : I've got Baaaaaaallls of Steel ! 

     

    PS2  : J'ai vu avec Dom pour être son colloc ! 

     

    PS3 : Si vous retrouvez un jour un sous-vêtement bleu à paillettes, merci de me le rapporter discrètement

     

    PS4 : Non, j'irais pas jusqu'à PS5. 

     

  1. Durant la nuit sombre du trente-et-un octobre, des âmes errantes parsemaient les rues de la magnifique Stonecross, sous un froid hivernal et une chute de flocons de neige. Hommes et femmes avaient rabattu leurs capuches, comme s’ils se préservaient de quelque chose qui les effrayait, quelque chose qui habitait à Stonecross.

    La ville demeurait silencieuse, aucun oiseau ne chantait, aucune voix ne s’élevait à travers les rues de la ville, aucun bruit, aucun son… uniquement des personnes, des personnes qui marchaient.

     

    ils sont là !

     

    La lune était magnifique ce soir là, rondelette et lumineuse, blanche telle la pâleur gagnant la peau d’un Homme expirant un soupir.

    Le vent s’était levé, dans la grâce et sa volupté, fort et puissant, pouvant balayer n’importe quoi.

    Les épines des sapins s’envolèrent, les mettant à nus.

     

    Cache toi et ne fait aucun bruit !

     

    Le froid qui s’abattait depuis des années sur les provinces enneigées de Stonecross avait mystérieusement gagné en fraîcheur. La glace des maisons avait commencé à se geler, la maladie, elle, à se propager.

    Au début, s’était la Dysenterie, puis vint le Collera. Les enfants avaient commencé à mourir, ils étaient bien plus sensible à ces maladies que les adultes, certains sont morts au bout de quelques heures…

     

    Qu’est-ce qui me prouve que tu viendras me sauver ?

     

    La ville fut mise en quarantaine, interdiction à quiconque de sortir ou de rentrer en ville. Le roi était dépassé, il ne savait pas comment gérer cette maladie, aucun remède n'existait en ce temps…

    Ce fut un hiver sombre pour Stonecross, un hiver de mort. Tasterix, le roi, avait juré de ne plus se laisser reproduire une telle chose, il tenu sa promesse…

    D’aucuns diront qu’il n’a rien fait pour Stonecross, que ce n’était que des paroles en l’air, mais d’autres, ceux qui savaient, vous diront que ces paroles, bien que peu plausibles, sont vrais.

     

    Ce qui le prouve ? C’est parce que je suis toujours à l’heure.

     

    Plus d’une dizaine d’années se sont écoulées depuis la mort de Tastérix, Bitroulix est à la tête de Stonecross, il l’a à ses côtés, ses compagnons : Balmir et Mutsuomi. Mais il n’y a pas qu’eux, chaque Stonecrians aident, chaque Stonecrians agissent pour le bien de Stonecross. Mais ce jour-là, cette nuit-là…

    En ce trente-et-un octobre, la nuit fut bien sombre, la mort s’était abattue sur Stonecross de nouveau, la maladie avait frappé. Elle emporta les enfants, les nouveau-nés, les femmes et les hommes. Les Stonecrians ne sont plus qu’une poignée, un simple et unique poignée. Bitroulix avait agit comme Tastérix, il avait fermé les frontières et il avait prié.

    Balmir souffrait d’un mal étrange, inconnu de nos jours. Les soins que lui avait apporté Mutsuomi avait réussi à arrêter la progression de la maladie, mais aucun d’entre eux ne savaient si cela durera longtemps ou non.

    Un homme marchait à travers les rues, comme s’il était immunisé contre la maladie inconnue qui frappait Stonecross.

    Frappant à une porte de bois, une femme qui toussait lui ouvrit. l’homme avait été dépêché sur place pour venir en aide à l’enfant de cette dame

     

    “Qui est-ce ? demanda la femme dans la confusion de la maladie.

     

    -Bonsoir, fit l’homme. Je suis le docteur.”

     

    Entrant dans la pièce, les lumières des bougies illuminaient ses habits : un pantalon, des bottes et des gants et un haut d’un noir profond, deux bretelles de cuir où était placé des couteaux, des cheveux noirs de jais et des yeux bleus électriques. Son nom était Mutsuomi, Stonecross n’avait pas encore de médecin attitré et grâce à ses dons de l’Odae, il avait la faculté de soigner plusieurs maladies.

     

    “Bien, dit-il. Où est le corps ?

     

    -Pardon !? s’étouffa la vieille dame qui était habillé de plusieurs laines. Mais enfin, mon fils n’est pas mort !

     

    -Je le sais ça, je demande juste où est-ce qu’il est. Sa chambre est à l’étage ? demanda Mutsuomi en montant les escaliers.

     

    -Dernière porte à droite ! fit la dame en le rejoignant.”

     

    Ils rentrèrent dans une chambre sombre, éclairé par une seule et simple bougie. Le Einherjar s’assit au chevet de l’enfant à peine âgé d’une douzaine d’années. Regardant ses yeux, touchant sa peau gelée, il scruta chaque signes, chaque indices.

     

    “Alors, docteur ?

     

    -Hum… il a exactement les mêmes symptômes que les dernières victimes. Je ne connais pas cette maladie. J’ai beau avoir cherché dans mes livres, aucune maladie ayant ces symptômes n’y figure… (il toucha le front de l’enfant) il est totalement gelé, je dirais que la température de son corps avoisine les vingt-sept degrés. Chose impossible pour un humain…

     

    -Pour un humain ? demanda la dame. Vous supposez ne pas être humain ?

     

    -Si… si bien sûr ! Allons, vous n’allez pas croire que je sois différent de vous ! dit Mutsuomi en souriant alors que la neige commençait à tomber à l’extérieur. J’ai bien peur de ne mettre déplacer pour rien… je suis désolé, je ne peux rien faire pour le sauver. (il se leva)

     

    -Oh pitié ! implora la femme. Sauvez-le ! Sauvez mon fils ! Je vous en supplies.

     

    -Impossible. Je ne peux guérir ce que je ne connais pas…”

     

    Il sortit, marchant en direction de la caserne, seul dans la rue. Il s’arrêta au détour d’une autre rue, regardant derrière lui, il avait cru entendre quelque chose. Quelques secondes plus tard, un chat sortit d’un fourré, courant rapidement vers un arbre qu’il escalada rapidement. Continuant son chemin, il sentit le vent se lever, plusieurs flocons de neiges s’envolèrent dans une grâce indescriptible. Machinalement, Mutsuomi se retourna pour voir à nouveau le chat qui avait escaladé l’arbre centenaire, il n’était plus là.

    Pénétrant dans la caserne de Vapaa, Mutsuomi s’assit à la table où trônait Bitroulix.

     

    “Alors, cette commission pour laquelle tu es parti ? demanda Bitroulix.

     

    -Un enfant de douze ans, condamné.

     

    -Misère… tu ne peux rien faire ?

     

    -Je ne peux pas guérir ce que je ne connais pas. J’ai déjà rencontré ce cas-là sur divers autres personnes, bien que j’eusse essayé par tout les moyens possibles de les soigner, il n’y a rien a faire, Stonecross est frappé d’une maladie que nous ne pouvons combattre. Une maladie bien étrange car elle n’est pas contagieuse. L’enfant que je viens de voir avait une température corporelle qui égalait les vingt-sept degrés, une chose impossible pour un humain, il devrait être mort. C’est la première personne qui arrive à survivre aussi longtemps, les autres sont morts bien avant que leur corps ne refroidisse autant.

     

    -Tu as une idée ? Normalement, à cette température, son sang devrait être dur, non ?

     

    -Non, pas forcément. Il est juste plus compact… je ne sais pas comment cela se fait, mais je compte retourner le voir demain, histoire de voir si son état n’a pas empiré. Je ne supporte pas l’idée d’être impuissant face à ça, je n’aime pas ça. Cette maladie n’est pas le signe du hasard, il n’y a jamais de hasard…

     

    -Tu penses à une malédiction ?

     

    -Haha, c’est tellement humain de toujours tout cacher derrière une malédiction dès qu’une chose est inexplicable. Non, ce n’est pas une malédiction. (Mutsuomi se frappa le front) Raaah ! Je ne comprend rien ! Cette maladie n’a jamais été répertoriée et surtout, rien n’indique que c’est une ancienne maladie qui a muté. Aucune maladie ne refroidie le corps à des températures aussi extrêmes. C’est une nouvelle maladie, mais elle est apparue comme par magie, comme si elle avait décidé d’elle-même depuis deux semaines de se montrer au grand jour… Nous ne pouvons pas compter sur l’aide extérieur, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes.

     

    -Tu devrais te reposer… dit Bitroulix alors qu’un cri d’effroi retentit à l’extérieur. Qu’est-ce que c’était !?

     

    -Je vais aller voir ! s’exclama Mutsuomi en sortant de la caserne et en se dirigeant vers la ruelle d’où venait le cri.”

     

    Il ne trouva personne dans la ruelle, uniquement une écharpe pourpre au sol, blanchit à certains endroits par la neige qui continuée de tomber. Il ramassa l’effet personnel et le regarda, il était encore chaud.

    Un silence monotone c’était posé sur la ville, lui donnant des airs de ville fantôme. Un vent glacial s’était emparé de la ruelle, gelant les vitres des maisons avoisinantes. Mutsuomi fit volte-face, croyant avoir entendu quelque chose, mais il n’en était rien.

    Un cri brisa le silence, le cri d’un homme, le cri d’un roi. Mutsuomi avait entendu son nom.

    Sans réfléchir, il se précipita en direction de la caserne, où il avait laissé Bitroulix. Voyant le corps inerte du roi au sol, il se laissa glisser à ses côtés.

     

    “Bitroulix !? Qu’est-ce qu’il s’est passé !?

     

    -Ils… ils arrivent ! Je crois que… je suis blessé, j’ai si froid…

     

    -Laisse-moi regarder, dit Mutsuomi en soulevant le haut de Bitroulix, mettant à nu une marque de givre au niveau du foie. Qui t’a fait ça ? demanda Mutsuomi, le visage consterné.

     

    -Un homme… froid… froid…

     

    -Je vais te ramener à la caserne, tu y seras au chaud, dit Mutsuomi en portant le corps de Bitroulix qui commençait à se refroidir rapidement.”

     

    Il posa le roi dans sa chambre, où il enflamma chaque torches afin de générer le plus de chaleur possible pour ralentir le processus.

     

    “Je suis condamné, n’est-ce pas Mutsuomi ? dit Bitroulix.

     

    -Pas si je trouve le remède…

     

    -Tu t’y es pris au moins douze fois, tu n’as rien pu faire…

     

    -J’ai trouvé ceci, dit Mutsuomi en montrant l’écharpe rouge. Elle était encore chaude, regarde la marque qu’il y a sur l’écharpe, exactement la même que sur ton ventre. Je commence à penser que ce n’est pas une simple maladie…

    -Dit-moi, combien de temps me reste-t-il ? demanda Bitroulix avec peine.

     

    -Quelques heures… à l’aube du premier Novembre, tu seras mort.

     

    -Je ne sais pas ce qui m’a attaqué, mais si cette chose est lié à cette maladie, retrouve la, et détruit la !

     

    -Mais, tu m’as pourtant dit que c’était un homme, non ?

     

    -Un homme ? De quoi parles tu Mutsuomi ? Nous venons à peine de terminer la construction du hall des marchands !

     

    -Nous l’avons fini il y a plusieurs semaines déjà… tu ne te rappels donc pas ? Tu as été attaqué !

     

    -Attaqué !? Mais de quoi parles tu bon sang ? Nous venons à peine de signer la trêve, on ne peut pas être attaqués !

     

    -Non… la trêve a été signée il y a plusieurs mois déjà…

     

    -Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous faîtes dans mes quartiers ! Comment osez vous pénétrer dans mes appartements sale chien !?

     

    -Hum… calmez vous mon roi, vous êtes souffrant, je suis ici pour vous aidez. Vous devriez rester au lit !

     

    -Qui êtes-vous pour me dire ce que je dois faire !?

     

    -Je suis… le docteur.”

     

    Laissant Bitroulix dans son délire, il quitta la chambre du roi et se rendit à la maison du jeune garçon. Il venait de constater un nouveau symptôme, la maladie gelait peu à peu les capacités neuronales de ses victimes, empêchant les liaisons synaptiques des complexes mémoriels, les patients oubliaient peu à peu leur vie, qui ils sont et qui ils ont été. Si cela continué, alors le refroidissement corporelle ne serait pas la seule cause de mort, si les liaisons synaptiques ne pouvaient êtres assurées par l'entièreté du cortex cérébral, les capacités motrices et cognitives de chacune des victimes seraient touchées, amenant à une mort cérébrale.

    Entrant sans frapper dans la maison de l’enfant, Mutsuomi constata que la vieille dame reposait sur un fauteuil devant la cheminée, en paix. Le Einherjar monta les marches menant à la chambre du jeune garçon.

    Ouvrant la porte de la chambre, il tomba nez à nez avec le garçon, le visage à moitié bleu.

     

    “Que m’arrive-t-il ? demanda le garçon paniqué.

    -Te souviens tu qui tu es ?

     

    -Je m’appelle Duncan McMillan, j’ai douze ans et je réside à Stonecross depuis mes huit ans.

     

    -Te souviens tu de ce qu’il s’est passé il y a quelques semaines ?

     

    -La maladie… elle a touché beaucoup d’entre-nous, ma mère est malade je crois… et moi aussi, je crois…

     

    -Intéressant, tu te souviens parfaitement de ce qu’il s’est passé…

     

    -Vous ne devriez pas m’approcher, je suis contagieux, je crois…

     

    -La maladie n’est pas contagieuse, puis-je voir ton torse ?

     

    -Oui, dit le garçon en relevant son pyjama. Qui êtes-vous ?

     

    -Je suis le docteur, tu n’as rien a craindre de moi. Je suis ici pour te soigner. C’est bien ce que je pensais, tu as la marque.

     

    -La marque ?

     

    -Vois-tu, chez chacune des victimes de cette maladie, il y a une marque, marque que je ne voyais pas auparavant. Je pense être capable de la voir du fait que je l’ai vu sur une écharpe. Elle n’est pas visible sinon… si tu ne l’as jamais vu, j’entends. Normalement, et c’est quelque chose de nouveau, les patients perdent la mémoire, mais tu ne sembles pas avoir été infecté…

     

    -J’ai froid…

     

    -Ton corps est à dix degrés inférieur à sa température normale. Une personne normale ne survivrait pas à une telle température.

     

    -Alors pourquoi je suis vivant ?

     

    -Parce que tu n’es pas une personne normale, acheva Mutsuomi avant d’entendre un grand fracas dans le hall d’entrée. Tu attendais du monde ?

     

    -Non… je viens à peine de me réveiller ! s’exclama Duncan.

     

    -Alors, je crois que nous avons de la visite. Ne bouge pas d’ici ! lui ordonna Mutsuomi avant de sortir et de se placer devant la cage d’escalier. Mais qu’est-ce que… dit-il en voyant trois humanoïdes entièrement fait de glace en bas des escaliers. Vous n’êtes pas humain, vous… dit-il avant de lancer un pique de glace sur une des créatures qui tomba à la renverse avant de se relever en absorbant le pic de glace. Ça, c’est pas cool ! s’exclama Mutsuomi avant de rentrée dans la chambre de Duncan et de la verrouiller. Y’a-t-il un moyen de sortir d’ici ?

     

    -Par la porte…

     

    -Elle est condamnée.

     

    -Pourquoi ?

     

    -Longue histoire, homme de glace, méchant, tuer nous. Ouvre la fenêtre, je vais créer un toboggan.”

     

    Duncan s'exécuta, Mutsuomi en fit de même et tous deux sortirent de la chambre et se retrouvèrent en plein Innéria.

     

    “Suis-moi, lui ordonna Mutsuomi.

     

    -Où on va ?

     

    -A Griffonia, tu seras en lieu sûr ! dit Mutsuomi avant de se retourner et de faire face à un homme de glace. Dis-moi, dit Mutsuomi à Duncan, tu sais où est Griffonia, n’est-ce pas ?

     

    -Oui, c’est par-là.

     

    -Alors si j’ai une chose à te conseiller… COUR !”

     

    Ils ne se firent pas prier, tous deux se mirent à fuirent en direction de Griffonia. Mutsuomi avait rapidement réfléchit, si ses attaques magiques n’étaient d’aucun effet sur ces hommes de glace, son sabre n’allait pas l’aider non plus. Le katana se briserait sur la glace.

    Duncan, affaiblit par la maladie, commençait à tituber. Mutsuomi le prit sur son épaule et accéléra.

    Ils pénétrèrent en Griffonia et Mutsuomi ouvrit une alcôve cachée pour y placer Duncan.

     

    “Cache toi et ne fait aucun bruit !

     

    -Qu’est-ce qui me prouve que tu viendras me sauver ?

     

    -Ce qui le prouve ? C’est parce que je suis toujours à l’heure, acheva Mutsuomi en fermant l’alcôve après y avoir allumé une torche. Bien… maintenant je dois trouver un moyen d’arrêter ce massacre… et cela avant que Duncan et Bitroulix ne deviennent des hommes de glace…”

     

    Ils les avaient vu, les marques sur le corps de ces monstres. En réalité, chacun de ces êtres étaient des villageois qui avaient contracté la maladie. Si Mutsuomi se serait rendu au cimetière, il aurait parier trouver des tombes fraîches, vides.

    Quittant Griffonia, il se retrouva seul, seul contre une ville de monstre. Qui était derrière tout cela ? Ce n’était pas de la magie, c’était bien plus…

    Se dirigeant vers la caserne, il ne rencontra aucune résistance, du moins jusqu’à se retrouver sur la place centrale de Vapaa. Une fois en son centre, ils sortirent de chaque recoins, tous identiques, tous l’entourèrent…

     

    “Alors c’est comme ça que ce termine l’histoire, dit Mutsuomi. Je vais mourir… comme vous êtes morts, dit Mutsuomi en regardant plusieurs monstres. Balmir… Barbaresque… Enferis… Lou… et toi, Bitroulix.”

     

    Les monstres lui tombèrent dessus, il ne pouvait plus s’échapper, il était condamné.

    ce fut la fin de tout espoir, la fin de l’humanité. Si ces monstres ne pouvaient être battus, il n’y avait plus aucun espoir. Stonecross était tombée, Stonecross gisait aux pieds de Griffonia, Stonecross gisait aux pieds du Griffon, Stonecross gisait aux pieds du Strigidae. Mais était-ce vraiment la fin ? N’y a-t-il pas toujours de l’espoir ?

    Dans une alcôve, en Griffonia, se cachait un jeune garçon résistant à la transformation, un garçon plein d’espoirs.

    Si nous voulions voir l’alcôve en cette heure, nous ne trouverons que gravats et pierres brisés, une alcôve vide de contenu et un garçon faisant face à une centaine de monstre de givre, aux portes de Griffonia.

    Le jeune garçon n’était habillé que d’un simple pyjama en haillons, il n’était ni armé ni fort, il n’avait comme arme, que de l’espoir.

    Les monstres ne semblaient pas vouloir l’attaquer, après tout, il était comme eux. Il cherchait un monstre du regard, un monstre portant une écharpe blanche. Il le trouva et couru vers lui, s’arrêtant pour lui faire face.

    Tout allait très vite, il ne savait pas comment, mais il savait comment sauver le peuple de Stonecross. Plongeant sa main dans la marque du monstre, la glace semblait commencée à fondre.

    Mutsuomi refit surface, il était de nouveau incarné.

     

    “Oua ! C’est la deuxième ou troisième fois que je meurs ! Faudrait que je pense à écrire un testament.

     

    -Je sais ce que…

     

    -Pas la peine de parler, ils sont en train de dormir n’est-ce pas ?

     

    -Comment…

     

    -J’ai été transformé comme eux, ne l’oublie pas. Et comme tu l’as compris, tu deviens peu à peu comme eux, mais ton organisme semble résister… on dirait qu’il n’est pas assez fort…

     

    -Il ?

     

    -Ah, c’est vrai, du fait que tu ne sois pas totalement transformé, tu ne peux pas l’écouter. Il y a une voix qui dicte à chacun de ces monstres ce qu’ils doivent faire et je sais où elle est.

     

    -Comment ? Tu veux dire que, tu avais tout prévu ?

     

    -Prévu ? J’avais tout planifié oui ! Le fait que tu résistes à la maladie, que tu gagnes une super force, que je me transforme en monstre et que je m’assure d’être sauvé par toi pour savoir comment combattre cette maladie, tout était prévu.

     

    -Mais comment pouvais tu savoir ce qui allait arriver ?

     

    -Pour la première fois de ma vie… j’ai fais acte de foi. Mais ne tardons pas ! Nous avons un rendez-vous avec quelqu’un qui se trouve au hall du Jarl de Capcold !”

     

    Mutsuomi prit la main de Duncan et tous deux se mirent à courir en direction de Capcold.

    Arrivant sur les lieux, Mutsuomi et Duncan entrèrent prudemment. Le hall était calme et sombre, il semblait avoir été abandonné depuis des mois, mais il n’avait était construit qu’il y a quelques semaines.

    Mutsuomi se plaça au centre de la pièce, regardant le sol de manière fixe. Duncan se demandait ce que Mutsuomi cherchait, la salle lui faisait froid dans le dos. Bien que totalement fermée, le vent résonnait dans le hall du Jarl de Capcold, un souffle continu et sans vie, un souffle de terreur, un souffle qui hérissait même les poils les plus courts de la nuque du jeune garçon dont le visage était à moitié gelé.

    les ombres des arbres se reflétaient sur les murs, comme des monstres voulant les dévorer. Cette nuit d’halloween était glaciale, bien plus froide que les plus froides nuits d’hiver.

    Un bruit sourd retentit dans le hall, Mutsuomi venait de soulever plusieurs dalles, révélant un passage menant dans les profondeurs de la terre.

     

    “Qui a-t-il sous le hall du Jarl, Mutsuomi ?

     

    -Normalement, c’est la mine, mais on dirait que… ce passage même autre part, comme s’il traversait la mine… Je l’aurais remarqué si la mine avait un passage qui descendait comme celui-ci, il ne semble pas récent du tout… en tant que Einherjar, je t’ordonne de ne pas t’éloigner de moi, te laisser ici serait bien trop dangereux… dit Mutsuomi en entament la descente de ce “puits” par une échelle qui se trouvait sur le côté.”

     

    Une fois arrivé en bas, tous deux se suivirent le chemin d’une caverne illuminé uniquement par des champignons bleus.

     

    “Tu as vu les champignons ? demanda Duncan.

     

    -Ils ne sont pas de notre monde…

     

    -Comment tu le sais ?

     

    -Je connais toutes les ressources que possède ce monde et ce champignon n’en fait pas parti.

     

    -Ça veut dire quoi alors ?

     

    -On est dans la merde… vite, suis moi !”

     

    Mutsuomi se mit à courir en direction du fond de la caverne, suivit de près par Duncan. Ils se retrouvèrent rapidement devant une porte de métal noir, inébranlable.

     

    “Elle ne semble pas répondre à ma présence… ce n’est pas une porte ordinaire… peut-être que… étant donné que tu es partiellement transformé, il se peut que tu puisses l’ouvrir, essai.

     

    -D’accord, dit Duncan en posant sa main sur le métal noir.”

     

    Un fine lumière jaillit du lieu où Duncan avait posé sa main, se rependant en ramification de manière très rapide sur le reste de la porte. Cette dernière, une fois totalement illuminait pas la lumière blanche, se désintégra et laissa place à une gigantesque salle ovale, en son centre se trouvait un bloc de glace, un homme à l’intérieur.

    Mutsuomi s’approcha du cube de glace, pensif. Duncan, lui, était terrifié.

     

    “Qu’est-ce que c’est… demanda Duncan en tremblant.

     

    -La source du mal… dit Mutsuomi en posant sa main sur le bloc de glace. C’est un organisme qui a survécu depuis des millénaires, il est parvenu à copier l’ADN humain…

     

    -L’ADN ? demanda Duncan.

     

    -C’est pas l’heure, dit Mutsuomi en souriant. Très peu de personnes peuvent comprendre ce que je dis… bien qu’aujourd’hui, je ne sois que le dernier à comprendre plusieurs mots inconnus de votre temps…

     

    -Que veux-tu dire ?

     

    -Je suis un demi-dieu, mon savoir ne s’étant pas uniquement sur le présent, mais aussi sur le passé et le future, il s’étant dans des domaines qui n’existe pas encore aujourd’hui. Tasterix le savait lui-aussi… la soit disant source de Collera d’antan… c’était cette organisme, n’est-ce pas Tastérix ? Et tu es parvenu à l’enfermer…

     

    -Enfermer quoi !? s’emporta Duncan.

    -Le corps originel, le corps où l’organisme est parvenu à se dupliquer, à prospérer et survivre, le corps du plus grand compagnon de Tastérix… celui dont la famille avait fondé Aerugo : Ivan Spencer. Je ne peux croire que ce soit lui…

     

    -Spencer… ça me dit quelque chose !

     

    -C’était le compagnon d’arme de Tastérix. Il faut te dire qu’avant, Tastérix appelait les Stonecrians : les Spencers. Je n’ai jamais totalement compris pourquoi… je pense qu’il croyait que les Spencers étaient quelque peu originaire d’ici… je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai jamais compris cette trame de l’histoire, comme si quelque chose était lié à Ivan, comme si quelque chose devait être caché… c’est le sentiment que je ressens…

    Regarde, dit Mutsuomi. C’est la brèche d’où est sorti l’organisme, ajouta-t-il en montra une fissure dans le bloc de glace. Mais il est encore faible, il ne doit pas avoir terminé son extraction. Je vais devoir détruire le bloc de glace, tu sais ce que tu dois faire, n’est-ce pas Duncan ?

     

    -Oui… je l’avais compris depuis longtemps…

     

    -Je n’ai rien pu faire, je suis navré…

     

    -Ce n’est rien, je sais que tu as fait tout ton possible. Tu ne voulais pas me le dire, mais je l’avais compris depuis longtemps, le corps plus froid que la normal, la non perte de mémoire… cela fait combien de temps que je suis mort ?

     

    -Trois jours. J’étais à tes côtés, tu es mort dans mes bras. Il n’y a qu’une seule explication pour que tu sois encore en vie, l’organisme essai d’avoir ton corps comme nouveau réceptacle. Il faut que tu te détruises, en même temps que le corps de Spencer.

     

    -Tu sais ce qu’il est ?

     

    -Il n’est pas de notre monde, il est d’un autre temps, d’un temps ancien… et d’un temps future. Il agit comme une sorte de distorsion, si on ne met pas un terme à ses agissements, je ne garantis pas la survie de notre peuple. Et toi, Duncan, tu sais qui est dans ce bloc ? Je vois mal Ivan Spencer être prisonnier de la glace depuis des millénaires…

     

    -C’est pourtant bel et bien Ivan Spencer. Je le ressens… dit Duncan en touchant la glace, une larme coulant sur sa joue. C’est lui, sans être lui.

     

    -Je vois… qu’est-ce qu’Ivan voulait cacher ? Qu’a-t-il fait pour se retrouver prisonnier d’un bloc de glace vieux de deux millénaires.

     

    -Il est là, sans être là, un écho dans le vide, un écho dans l’histoire…”

     

    Une lumière jaillit de la glace ainsi que de la main de Duncan. Le bloc commençait à se désintégrer, ainsi que Duncan.

     

    “Ma mère c’est donné la mort il y a quelques heures, dit Duncan. Je l’ai ressenti… ajouta-t-il avec un sourire. Elle ne supportait pas de me savoir mort… continua-t-il alors que la caverne commencé à s’écrouler. Tu ferais mieux de partir, Mutsuomi. Le bloc de glace est totalement désintègré et je ne vais pas tarder à disparaître. Cette caverne ne fait pas partie de ce monde, la preuve est dans les champignons bleus. Si tu restes ici, tu seras prisonnier d’une boucle temporelle sans fin. Fuis, fuis sans te retourner. Adieu…”

     

    Mutsuomi posa un dernier regard sur Duncan et s’enfuit en remontant l’échelle. Une fois de retour dans le hall du Jarl, le passage disparu pour faire place à un amas de terre sombre, Duncan n’était plus. Il s’était sacrifié et avait sauvé Stonecross de la destruction.

    En quelques heures, tous ceux qui avaient été transformés en monstre de glace retrouvèrent leurs apparences normales. Les morts redevinrent morts et furent enterrés de nouveau avec tous les honneurs.

    Mutsuomi retrouva Bitroulix, Balmir, Barbaresque, Lou et Enferis et il leur raconta l’histoire qu’il venait de vivre.

     

    Deux jours s’étaient écoulés depuis cette histoire, un homme frappa à la porte de la maison du Einherjar. Mutsuomi alla lui ouvrir, cet homme était un messager qui portait un message pour le viking.

     

    “Nous avons eu du mal à la conserver, mais nous y sommes parvenus. C’est qu’elle est très vieille, cette lettre. Adieu ! dit le messager en partant.

     

    -Qu’est-ce qu’elle dit…”

     

    Mission accomplis

    Ivan Spencer

  2. “Père Mutsuomi ! s’’écria un jeunot à peine âgé de son huitième printemps. Tu nous racontes une histoire ?

     

    -Laquelle veux tu entendre ? demanda Mutsuomi, un homme assit sur un coussin surélevé qui faisait parti d’un cercle d’autres coussins où les autres enfants étaient assis.

     

    -Je sais pas…

     

    -Et si je vous racontais l’histoire d’un jeune garçon de votre âge ?

     

    -Comment il s’appelle ? demanda une jeune fille.

     

    -Il s’appelle… commença Mutsuomi en levant la tête. Il s’appelait Gabriel…

     

    -Pourquoi tu as l’air triste ? demanda une autre fillette.”

     

    Il y a 3 ans, je venais à peine de rentrer de Libay. J’étais encore jeune à l’époque, fougueux et qui aimais prendre des risques. A peine étais-je rentré au pays que je le voyais encore brûler d’une flamme vieille d’une décennies… la flamme de la guerre. Ebuthon venait d’avoir lieu, les pertes avaient été très importantes… Bitroulix me fit demandé, il m’avait chargé de transmettre la mauvaise nouvelle aux familles détruites… J’ai frappé à plusieurs portes, tous pleuraient… je sentais cette peine, ce sentiment qui te transperce le coeur, t’arrachant chaque envies, chaque sentiments, chaque sourires… une dague glacée qui s’enfonce au plus profond de ton âme, la morcelant, la déchirant… seul demeurais la souffrance, inéluctablement enfanté de cette blessure… achevant les derniers sentiments qui se trouvaient dans ton coeur… achevant ton âme. La guerre a prit un très grand nombre de nos hommes, de nos femmes, de nos enfants…

    Enfin, je suis arrivé devant sa porte… frappant à cette dernière, j’ai attendu, pensant trouver la femme du soldat. Il n’en était rien… ce fut un jeune garçon de votre âge qui m’ouvrit la porte, espérant sans doute que je sois son père…

    Il m’a regardé, il avait compris. Je me suis agenouillé devant lui et je l’ai regardé… je n’avais pas besoin de parler, des larmes coulaient sur ses joues, il savait ce que j’allais dire, il ressentait cette compression au niveau de son coeur, il ressentait cette dague glacé qui lui traversait le coeur, ouvrant son âme en deux, détruisant le semblant de sentiments qui restait en lui…

    Je l’ai vu me regarder, pleurant les larmes de son corps en silence. Il ne semblait pas me blâmer, il semblait… regretter.

    Il me tourna le dos et rentra chez lui, dans un silence morose.

    Je n’avais pas bougé, je l’avait regarder rentrer chez lui, me tourner le dos, pleurer…

    C’était une dure réalité, la liberté avait un prix : la mort.

     

    “Il lui est arrivé quoi à l’enfant ? demanda une fillette, les larmes aux yeux.

     

    -Je l’ai accueilli chez moi…”

     

    Oui, je l’ai accueilli chez moi. Il ne parlait pas, il refusait d'émettre le moindre son. Il développa un intérêt certain pour les armes, en particulier l’épée.

    J’ai rapidement compris qu’il voulait devenir mon disciple…

    Pour quelqu’un d’autre j’aurai refusé, la vengeance est à bannir du coeur des hommes, mais je le comprenais, mieux que quiconque… mes parents avaient aussi été tués à la guerre. Je voyais cette flamme, cette flamme destructrice dans ses yeux, la flamme du combat. Durant un an je l’ai entraîné, seulement un an…

     

    “Il est où maintenant ?

     

    -Sur la colline de blés, sous un soleil ancestral illuminant les plaines froides d’un plateau d’herbes vertes… la colline d’or… dit Mutsuomi, une larme coulant sur sa joue.

  3. Pour comprendre un tant soit peu cette histoire, je vous invite à vous référer aux anciens Rp de Tastérix et donc de Stonecross, ainsi qu'à ces Rp : http://www.minefield.fr/forum/taverne-minecraft/chronique-stonecross-avenement-final-t62170.html

     

    Merci et bonne lecture !

     

     

     

    “Mutsuomi ! s’écria un homme à l’entrée de la pièce aux histoires. Nous sommes attaqués !

     

    -Comment !? Par qui ? Stendel ? Ils ont enfreins la trêve ? s’exclama Mutsuomi en se levant, entendant les cris d’hommes et de femmes au coeur d’un combat inattendu.

     

    -Non, ce n’est pas Stendel, c’est une guilde indépendante ! Ils ont déjà tué bon nombre de nos hommes, ils se font appeler Templis !

     

    -Les chiens ! s’exclama Mutsuomi. Les enfants, fuyez dans les montagnes avec les femmes qui ne sont pas en état de se battre, dit Mutsuomi en attrapant le katana qui était posé sur des pieds, derrière lui. Si nous mourrons aujourd’hui, les enfants, sachez que vous serez l’espoir de Stonecross, n’oubliez pas nos histoires, nos récits, n’oubliez jamais ceux qui vous ont vu naître, n’oubliez jamais ce pour quoi un Stonecrian se bat, souvenez-vous, alors, de l’histoire de Barbaresque, ce pour quoi il se bat, ce pour quoi il peut être fier d’être Stonecrian.

     

    -Mais…

     

    -Fuyez ! s’écria Mutsuomi”

     

    Les enfants partirent, Mutsuomi rejoignit Bitroulix à la caserne, lieu de stratège pour une éventuelle réponse à cette attaque.

     

    “Qu’elles sont les nouvelles ? demanda Mutsuomi.

     

    -Deux cents morts, on a rien pu faire, ils nous ont pris de court. Ils sont une bonne dizaine à diriger les opérations, les guerriers qui les accompagnent sont des mercenaires, certains viennent d’autres continents, certains viennent même de Stendel. Ils ont attaqué du côté de Minas Alagös, nos hommes sont en train de mourir au combat, nous n’en avons plus pour protéger la ville…

     

    -En clair, on est vraiment dans la merde, souligna Mutsuomi. Je vais me battre, dit-il en réajustant son écharpe. Ils vont payer leur crime, je vais les dépecer…”

     

    Mutsuomi sortit de la caserne, se dirigeant droit vers le champ de bataille. Sortant son katana du fourreau, il fit face au combat qui opposait deux armées.

     

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    “Tu sais, dit une voix, si tu veux te battre, c’est sur le champ de bataille que cela se passe…

     

    -Je sais, mais je ne viens pas pour ces mercenaires, dit Mutsuomi à la voix. Je viens pour leur leader…

     

    -Depuis quand es-tu si sombre Mutsuomi ?

     

    -Depuis que j’ai découvert que ce monde ne valait plus la peine d’être sauvé…

     

    -Tu es incorrigible... même dans l'obscurité la plus totale, il y a toujours une lumière qui brille, un espoir. Cela fait des années aujourd’hui, que je ne me suis pas battu…

     

    -Oui, tu ne devrais pas y aller, Bitroulix. Tu mourras si tu y vas.

     

    -Je le sais, mais que vaut la vie si nous ne pouvons pas en profiter jusque dans ses extrèmes limites ?”

     

    Bitroulix couru vers le champ de bataille, l’épée levé. Mutsuomi regarda le roi courir comme si il avait vingt ans. Serrant son épée, repensant à ses parents, Mutsuomi se mit à courir lui-aussi, droit vers une lumière inatteignable, droit vers un combat sans pitié, droit vers la mort.

    Le sang coula cette après-midi, les morts occupaient désormais les plaines. Les Stonecrians étaient ressortis vainqueurs, il ne restait que les cinq véritables chefs de cette guilde, cinq hommes.

     

    “Bitroulix… fit Mutsuomi. Recule…

     

    -Pourquoi ?

     

    -Ils sont comme moi… ils ne sont pas de ton niveau… je ressens en eux un pouvoir magique qui dépasse l’entendement… tu ne survivras pas à une seule de leurs attaques….”

     

    Sans se faire prier, Bitroulix recula et rejoignit les blessés.

     

    “Ohhh… fit un homme aux cheveux rouges. Tu protèges ton roi ? C’est émouvant ! Tu dois être Mutsuomi ? Le Einherjar, ou devrais-je dire… le Niercime.

     

    -Qui êtes-vous ?

     

    -Nous sommes les Templis, fit un homme aux cheveux noirs. Tu pensais vraiment qu’Abadon agissait seule ? Nous sommes ses compagnons !

     

    -Étiez… vous étiez ses compagnons… Abadon s’est lamentablement écrasée au sol… y’avait du sang de partout !

     

    -Comment oses-tu !? s’exclama un homme aux cheveux bruns et aux yeux gris. Comment oses-tu lui manquer de respect !?

     

    -Abadon était comme ma soeur, dit Mutsuomi. Après tout, les enfants des Chouettes sont tous similaires, tous sont frères et soeurs divins. J’ai juré de combattre le mal, dit Mutsuomi en levant son katana ensanglanté. Si vous suivez les pas d’Abadon, je serais dans l’obligation de vous tuer…

     

    -Tu pense vraiment pouvoir y arriver ? fit l’homme aux cheveux rouges. Nous sommes….

     

    -Morts ? demanda Mutsuomi après que l’homme aux cheveux rouges ne se soit écroulé au sol, le dos transpercé par des piques de glaces qui étaient sortis du sol.

     

    -Quand a-t-il ..? s’écria, surpris, l’homme aux cheveux bruns et aux yeux gris.”

     

    Un froid étrange se rependit… les plaines étaient déjà enneigées, la température avoisinait les moins huit degrés, mais cette fraîcheur semblait bien plus froid, beaucoup plus froid. Ce n’était pas naturel…

     

    “Abadon… commença Mutsuomi. A tué celle que j’aime… jamais je ne lui pardonnerai… même morte… je ne peux lui pardonner… dit Mutsuomi alors que ses vêtements flottaient dans un vent de fraîcheur magique. JAMAIS !!”

     

    La terre autour de Mutsuomi explosa et se dernier se retrouva au niveau de l’homme aux cheveux bruns et aux yeux gris. Le Einherjar frappa de toutes ses forces dans le ventre de ce dernier et créa une gigantesque branche de glace à partir de son bras. Cette dernière transperça le corps de l’homme, Mutsuomi le laissa tomber au sol telle une vulgaire marionnette à laquelle on aurait couper les fils. La branche de glace que Mutsuomi avait à son bras gauche se transforma en une lame pointue, de couleur rouge. En transperçant l’homme, sa glace s’était abreuvée du sang de sa victime.

    L’homme noir chargea Mutsuomi. Ce dernier se décala sur la droite et trancha le corps de son adversaire en deux, avec sa lame de glace.

     

    “Aujourd’hui… je suis en colère… dit Mutsuomi, le regard noir.”

     

    Il fit explosé sa lame de glace et fixa les deux derniers membres des Templis, un homme aux cheveux gris et un autre aux cheveux blonds.

    L’homme aux cheveux blonds chargea Mutsuomi, l’épée en main. Le Einherjar para chacune des estocs de son adversaire avec une facilité déconcertante.

     

    “Vous êtes encore plus faible que de simple voleur ! s’exclama Mutsuomi et tranchant le ventre de l’homme, laissant ses tripes se rependre sur le sol. J’ai combattu bien plus fort que ça…

     

    -Bravo, dit le dernier homme encore debout en applaudissant. Tu as mis à mal mes hommes, mais si tu t’agenouilles devant moi et que tu implores mon pardon, je te laisserai peut-être en vie…

     

    -Pourquoi devrais-je m’agenouiller devant un homme qui va mourir ?”

     

    Tout d’un coup, l’homme aux cheveux gris se retrouva face à Mutsuomi, qu’il frappa en plein ventre. Se vrillant, l’homme mit un violent coup de talon dans la mâchoire du Einherjar qui quitta le sol. Saisissant sa cheville, l’homme écrasa le corps du Einherjar au sol.

     

    “Je te le répète, dit l’homme en soulevant Mutsuomi, le tenant par la cheville. Si tu implores mon pardon, que tu me fais serment d'allégeance et que tu acceptes d'éradiquer les dernières forces de Stonecross, je te laisserai peut-être en vie.

     

    “Qui… commença Mutsuomi, le sang coulant de ses lèvres. Qui es-tu ?

     

    -Je suis Chronos, maître de Templis, maître d’Abadon…

     

    -Maître d’Abadon !? Qu’entends-tu par là !?

     

    -J’ai formé Abadon, j’ai libéré son pouvoir avec le mien… J’ai utiliser sa pauvre carcasse pour causer un maximum de dégâts aux fils des Chouettes.

     

    -Attend… ne me dit pas que…

     

    -Oui, Mutsuomi. Je... suis... Abadon !

     

    -Im… impossible !

     

    -Lis dans ton coeur, tu sauras que c’est la vérité.”

     

    Musique d'ambiance :

     

    Abadon le frappa d’une bonne centaine de coups. Mutsuomi avait la vu qui vacillait, il n’était pas de taille face à Abadon. Repensant à ses amis, un sentiment amer le submergea. Un sentiment, une vision… il les vit mourir devant lui, terrassés par Abadon en personne, un démon de flamme aux yeux noirs et portant des cornes d'ivoires sur le crâne, un monstre né.

    Il vit la mort d’Hewen, la mort de sa soeur, la mort de ses parents… et si tous étaient liés ?

    Si en fin de compte Abadon avait, depuis longtemps, bien avant le cataclysme, préparé sa vengeance… si il était en réalité l’investigateur de ces guerres intestines au sein de ce continent, si il était celui qui avait provoqué la toute première bataille entre Stonecross et Stendel. Et si c’était lui qui avait amené les deux nations à se battre, le Nivem à se former, Stendel à attaquer… il ne peut être la cause du cataclysme, il s’en serait servi ? Aurait-il guidé Hartmod à Winteria ? Aurait-il provoqué ce combat contre Verving Torix ? Aurait-il provoqué la naissance du Einherjar !?

    La naissance de Tastérix… aurait-il lui-même placé le livre dans la bibliothèque de Stendel lorsque Tastérix est devenu un noble pour éviter une guerre contre Winteria ? Aurait-il poussé notre roi, sans qu’il le sache, à reformer le Nivem et repartir en guerre contre Stendel ? Aurait-il provoqué Auster Litz ? Aurait-il par le même biais amené l’Ouest à s’entre-déchirer pour que le descendant de L’Odae rejoigne la bataille qu’Abadon avait lui-même provoqué ? Abadon serait-il la cause de la mort des parents de Mutsuomi, de sa soeur… Tastérix est tombé, Abadon a-t-il eu le temps de voler son âme ou alors, n’a-t-il pas eu le temps ? Avait-il prévu que Mutsuomi parte à Libay, qu’il se lie à Belian ? Que ce dernier, en fin de compte, invoque Ragnarök dans le seul but de réveiller le pouvoir cacher qui sommeillait dans le coeur de Mutsuomi ? Abadon serait-il la cause de la création de Stonecross ? Serait-il la cause de toute les pérégrinations qui ont touché cette magnifique cité ?

    Abadon, cause de la chute des Babyloniens, Winteriens d’antan, Stonecrians d’antan, Kastal… Et si Abadon était le vrai visage de l’ennemi de Stonecross et du Nivem, qu’il a lui-même créé ? Et si, la tunique aux couleurs rougeâtres qu'il portait, avait une signification quelconque ?

     

    “Oui, fit Abadon. Je suis celui qui était derrière tout cela… vous êtes le fruit d’un plan qui a été depuis longtemps élaboré, depuis plus de deux milles ans… vous êtes, en réalité, mes enfants…

     

    -Tes enfants ? Laisse-moi rire ! Tu as provoqué tant de chaos pour atteindre un but inepte ! Tu es la cause de la souffrance de ce monde ! Tu es la cause de la mort de Hewen… de ma soeur… de mes parents… dit Mutsuomi, les larmes coulant de ses yeux. Tastérix nous a appris une chose importante… dans la solitude… dans le désespoir… dans la mort et l’horreur… il faut toujours garder espoir ! C’est ce qui fait notre force, nous n’abandonnons jamais !

     

    -Tu as tout faux Mutsuomi, ces sentiments de justice, j’en suis l’investigateur… votre guerre n’a aucun sens… vous n’êtes que des larves, des pions… je suis l’investigateur de vos émotions, l’investigateur de votre courage. JE SUIS LE SEUL ET VÉRITABLE DIEU ICI !! Vous n’êtes rien. Aujourd’hui est le jour de ma naissance, le jour où je deviens enfin Abadon, le démon exterminateur ! Je viens détruire ce que j’ai créé !!

     

    -Je ne te laisserai pas faire… tu as peut-être créé nos émotions envers notre cause, notre cause à proprement parler, mais jamais tu ne pourras être l’investigateur… DE L’AMOUR QUI COULE DANS NOS COEURS !!!! s’écria Mutsuomi en frappant Abadon d’un mouvement de bras.”

     

    Musique d'ambiance : http://www.youtube.com/watch?v=VXedWYVsIfM

     

    Ce dernier recula de quelque pas en lâchant Mutsuomi qui se rattrapa aisément., une nouvelle énergie l’ayant envahie.

     

    “Jamais tu ne pourras te dire investigateur de l’amour que nous a offert Tastérix lorsqu’il était roi… nous, Stonecrian, nous allons te faire regretter d’avoir éveillé la fureur du Griffon…

     

    -Mutsuomi !! s’écria un homme en courant dans la neige. Utilise toute ta puissance !!!”

     

    Bitroulix courait dans la neige, il semblait tenir un cristal dans la main, cristal qu’il lança au visage d’Abadon.

     

    “Tss, toujours aussi fougueux celui-là, dit Mutsuomi en sautant sur Abadon pour attraper le cristal.

     

    -Qu’est-ce que… fit Abadon en se repositionnant face à Mutsuomi qui venait d'atterrir derrière lui, Bitroulix à ses côtés.

     

    -Je vais te montrer pourquoi Stonecross est plus forte que ta soit disant création… fit Mutsuomi en levant, devant lui, ses mains qui tenait l’une et l’autre l’Oeil de la Chouette, symbole du Strigidae, et l’Oeil du Serpent, symbole de l’Odae. Je vous invoque, Chouettes… donnait nous la force de battre notre ennemi… j’invoque notre roi !!!

     

    -Comment !? s’écria Abadon.”

     

    Une silhouette apparu aux côtés de Mutsuomi, ses cheveux et sa moustache étaient blonds, il portait fièrement un casque orné d’ailes de Griffon. La Silhouette leva les mains pour qu’elles se placent aux côtés de celle de Mutsuomi. Bitroulix, préparé depuis longtemps à cela, fit de même.

     

    “J’ai attendu ce moment depuis longtemps, fit Mutsuomi. Je savais qu’Anastasia ne pouvait pas être Abadon, elle n’avait pas l'entièreté de ton aura céleste… j’ai préparé Bitroulix à ce jour, aujourd’hui, tu mourras !!

     

    -Tu pense m’impressionner !? Ne me fais pas rire ! Tu ne vaux rien Mutsuomi !!

     

    -C’est là que tu te trompes !! Nous allons utiliser une magie qui n’existe pas, une magie qui nous a été transmise par notre regretté Tastérix ! L’amour d’une nation… l’amour d’un peuple… le courage d’un homme… prépare toi à mourir Abadon !! Tu ne pourras l’arrêter !!

    Je vous invoque, Ô divines… (les iris de Mutsuomi devinrent argentée) Que la puissance de notre cause soit canalisée dans cette ultime attaque ! (une lumière argentée se forma au niveau des mains de nos héros).

    Le dernier souhait de la Chouette : Le Crépuscule Argenté !

     

    -Impossible… fit Abadon. Cette puissance… comment peuvent-ils… je… je ne peux plus bouger, comme si cette énergie formait un nouveau centre de gravité… je suis… bloqué !? Comment une nation… comment un seul homme a-t-il pu donner tant de force à mon enfant ! Tastérix… l'avait-il deviné ?? Je… vais… mourir ??”

     

    Un gigantesque rayon argenté se déchaîna des mains de nos héros, balayant tout sur son passage. Abadon fut balayé par la puissance de Stonecross, il fut balayé par l’amour de cette nation, balayé par l’amour d’un homme pour son peuple, balayé par le courage de trois hommes face au mal incarné, face à leur vrai ennemi. Abadon n’était plus...

    Il ne restait plus que Bitroulix et Mutsuomi, tous deux allongés au sol, évanouie dans les plaines enneigées, un soleil radieux éclairant leurs visages. Une paix mérité venait enfin d'envahir ces contrées, une paix qui allait durée, une véritable paix. Les guerres étaient finis, aujourd'hui Stonecross se lève tel que le voulait Tastérix, aujourd'hui Stonecross renaît !

     

    Trois jour se sont écoulés…

     

    Musique d'ambiance : http://www.youtube.com/watch?v=I0WqXRkjWyQ

     

    “Vous vous sentez mieux, mon roi ? fit un guérisseur, au chevet d’un lit où était allongé Bitroulix.

     

    -J’ai l’impression que mon énergie a été totalement vidée… je… je me rappelle ! Abadon, Abadon est-il mort ? Est-ce que Mutsuomi est parvenu à utiliser le cristal du Strigidae et de l’Odae en même temps ? Le pouvoir canalisé des deux fils des Chouettes de Stonecross…

     

    -Oui, fit Mutsuomi, à la porte de la chambre de Bitroulix. Abadon, n’est plus.

     

    -Tu veux dire que… le Strigidae a…

     

    -Oui. Tu ferais mieux de te reposer pour demain, les soldats ne veulent pas attendre pour fêter l’événement. Demain est un nouveau jour pour Stonecross. Demain, nous pourrons vraiment dire, que désormais, nous sommes libres…

  4. “Père Mutsumomie !!! s’écria un enfant en entrant dans la salle des histoires

     

    -C’est Mutsuomi, rectifia le Einherjar. Qu’y a-t-il ? Tu as encore fait tombé ton goûté dans les égouts et l’as mangé après l’avoir récupéré ?

     

    -Non !! Mais il est l’heure !

     

    -L’heure ? L’heure de quoi ?? demanda Mutsuomi avant qu’une dizaine d’enfant entrent dans la pièce.

     

    -Raconte-nous une histoire ! s’exclamèrent tous les enfants en même temps.”

     

    Il était fort, il était beau, il sentait bon la litière chaude ! De sa vertu et de sa gloire, il captive les auditoires. La lumière sur son poil brillant, aveuglait tous les déments. Buveur de lait et lécheur de poils, il terrassait toutes les cailles. Mangeur de pomme et de sourie, il festoyait toutes les nuits. Son nom faisait trembler la terre, son ombre apeurait les grand-mères. Quand il se présentait devant ces dernières, elles finissaient six pieds sous terre. Devant le roi se tenait Barbaresque, le guerrier romanesque.

    L’homme n’en était plus un, par un deus ex machina incompréhensible dans son histoire, cet ancien viking fut changé en chat noir au ventre et aux pattes blanches. Adepte de l’épée et de l’escalade, il était un grimpeur et un coureur hors pairs ! Je m’en vais vous racontez l’histoire d’un homme-chat, l’histoire d’un homme qui changea le destin d’un village, le héros d’Adonis !

     

    Quittant Stonecross, Barbaresque marcha en direction d’un petit village perdu dans les montagnes verdoyantes du Nord : Adonis. Bitroulix avait reçu une demande d’aide de la part du maire, des monstres attaquaient les pauvres villageois.

    Barbaresque avait sauté sur la quête que lui proposait le roi.

    Depuis un ou deux mois, Stonecross avait accepté d’implanter un panneau d’affichage dans la caserne, où des villageois pourraient afficher des demandes contre de l’argent et où les Ulfsarks ou guerriers Stonecrians pourraient les remplir pour le plus grand bonheur des habitants.

    Courant à travers monts et forêts, Barbaresque, habillé de simples bottes de cuir et de son épée se hâtait de rejoindre Adonis. Le voyage avait été calme, sans aucune escarmouche. Le village d’Adonis se dressait, tel un fleuve paisible, entre deux montagnes, en son centre se trouvait la mairie de la ville, surplombé d’un cloché où sonnait des matines.

    Entrant dans la ville, Barbaresque se rendit directement à la taverne et s’assit au bar.

     

    “Un verre de lait… dit-il

     

    -Un chat qui parle… fit le barman.

     

    -Ne cherchez pas, servez moi s’il vous plaît.”

     

    Le barman sortit un grand verre qu’il remplit de lait. Prenant l’argent de Barbaresque, il continua son travail et prit les commandes d’autres personnes.

    Barbaresque bu son verre cul-sec.

     

    “je hais les lundis…”

     

    Sortant de la taverne, il se dirigea vers la place centrale, où le client tenait une échoppe de poisson. Sur son chemin, il croisa un homme au détour d’une ruelle lui tendant un sachet remplit d’herbes vertes.

    “Herbe à chat ?

     

    -J’ai arrêté, dit Barbaresque en tendant des pièces d’Argent.”

     

    Sentant l’arôme fin et délicat de la morue qui était toute droit péché dans la mer qui se trouvait à deux kilomètres, Barbaresque fut comme transporté par un bonheur exquis et absolu. Atterrissant devant son client qui fut surpris de voir un chat-humain avoir accepté sa requête, il demanda où se trouvait le groupe de bandit qui harcelait la ville sans que les gardes ne puissent faire quelque chose.

    Le client lui expliqua que la plupart des gardes avaient été corrompus par ces bandits, que tous les lundi ces derniers venait saccager les échoppes et voler les marchandises, que les dieux les avait abandonné dans leur misère et qu’ils ne se tournaient plus vers les pauvres gens, que son poisson coûtait bien trop chère pour les habitants et qu’il n’arrivait pas à en vendre ne serait-ce que plus de quatre par jour.

    Se retournant, Barbaresque avait disparu, ayant pris l’argent de la requête et ayant laissé un petit mot expliquant qu’il venait de voir les bandits dans une rue adjacente.

     

    “Un homme-chat qui vient répondre à ma requête, fit le client. J’aurais tout vu… c’est étrange, j’étais sûr d’avoir une cagette de poisson à cette endroit…”

     

    Ayant grimpé sur les toits, Barbaresque observa la ville, il suivit les bandits dont lui avait parlé son client. Ils étaient une vingtaine, habillés de tunique rouge, ils se pavanaient dans les rues d’Adonis.

    Barbaresque les regardait avec pitié, la pitié qu’un homme offre aux victimes qu’il fait.

    Sautant du toit, Barbaresque atterrit juste devant les bandits. ces derniers furent tous surpris de voir un homme-chat se présenter devant eux de la sorte.

    En se relevant, Barbaresque sortit son épée, la pointant vers le chef de la bande.

     

    “Qui es-tu ? fit le chef de la bande.

     

    -Je suis ici pour vous mettre hors d’état de nuire, répondit Barbaresque avant que les Brigands ne se fiche de sa figure.

     

    -Et tu crois qu’un chat, peut nous vaincre ? Nous sommes une vingtaine et toi tu es seul ! dit le chef des bandits alors que plusieurs personnes se regroupèrent autour de cette scène.

     

    -Un jour, un ami à moi a dit : quitte à mourir, autant causer le plus dégât possible à mon adversaire, pour le voir agoniser à mes côtés…”

     

    Sans se faire prier, Barbaresque sauta en avant avec une agilité sans égale. Il se retrouva au coeur du groupe de bandits, à qui le chef venait de se faire trancher la tête. Tous les bandits tentèrent d’abattre leurs armes sur Barbaresque, mais ce dernier se recroquevilla sur lui-même et fit une roulade sur le côté pour sortir de la mêlé. Les coups perdus de la part de certains brigands entaillèrent les bras et les jambes de leurs alliés.

    Barbaresque avait sauté sur le dos d’un bandits, plantant ses griffes dans ses épaules. Le hurlement d’horreur de l’homme glaça le sang des villageois qui regardaient la scène. Deux des compagnons d’armes du brigand plantèrent leurs épées dans le corps de ce dernier, le croyant possédé. Barbaresque avait sauté au dessus de ces derniers, tournant sur lui-même, les épées sorties, il les trancha de toutes parts. Atterrissant sur ses pieds, il regarda le reste du groupe, seize brigands étaient encore debout.

     

    “Je vais vous offrir le désespoir… dit Barbaresque, le regard noir, la joue saignant.”

     

    Il se propulsa en avant, tranchant tout ceux qui se trouvait sur son passage, cinq hommes et femmes tombèrent. Barbaresque était face à une femme brune d’une vingtaine d’années, sans aucune pitié, il planta son épée à travers sa poitrine et la retira en propulsant le corps inerte de la femme d’un violent coup de pied. Les brigands tentèrent une nouvelle fois un assaut groupé sur Barbaresque, mais ce dernier leva son épée et tous furent aveuglés par la lumière du soleil qui se réfléchissait sur cette dernière. L’homme-chat sauta en avant, posant ses pattes sur les épaules d’un homme à forte carrure, il plante son épée en travers de sa jugulaire. Apeuré, les Brigands hésitèrent à l’attaquer, il n’avait pas son agilité ni sa force.

    Faisant face à neuf bandits, Barbaresque sourit. Il était Stonecrian, un homme né avec une épée dans les mains, un homme ayant vu le sang dès son plus jeune âge, un homme ayant tué avant même d’être adulte, un homme ayant vu les abominations de notre monde, un homme se battant pour la justice et l’honneur, un homme ayant le courage de faire face à l’invincible, un homme ayant le pouvoir de retourner un monde corrompu… Barbaresque, le Stonecrian, avança lentement vers ses ennemis, l’épée en main. Les premiers brigands chargèrent les uns après les autres, tous fut tranché par la lame de Barbaresque, ce dernier n’avait pas cessé de marcher. Le dernier bandit s’agenouilla face à la supériorité de l’homme-chat, à la supériorité d’un Stonecrian. Avançant jusqu'à être aux côtés du bandit, Barbaresque regardait au loin.

     

    “Pourquoi ? demanda-t-il.

     

    -Je n’ai pas de maison, je vie dans la rue, avec eux je pouvais enfin avoir un toit ! dit le bandit en détournant le regard.

     

    -Tu mens… à en voir ton odeur, tu t’adonnes à des plaisirs pervers, tu sens le parfum de femmes, de plusieurs femmes. Cela coûte chère… si tu n’avais pas de toit, tu n’aurais pas cette odeur, tu n’aurais pas dépensé ton argent pour ça, dit Barbaresque en levant son épée. Meurs tel un chien… dit-il en abattant son épée sur le cou du bandit.”

     

    -Trop swaaaaaaag, dit un enfant de sept ans.

     

    -Trop quoi ? demanda Mutsuomi.

     

    -Il est arrivé quoi ensuite ? demanda une petite fille.

     

    -Ensuite, Barbaresque rentra à Stonecross, fier d'avoir déglingué une vingtaine de bandits à lui seul. Je crois que Bitroulix l'a autorisé à consommer autant d'herbe à chat qu'il pourra.

  5. A la base : <> c'est une "formulation très recherché" pour expliquer un truc totalement WTF de la part du Mj quand tu joues à Donjon et dragon sur table par exemple, ou à Oeil noir (le donjon et dragon Allemand). En clair, quand le Mj disait un truc, qu'il avait plus d'idée et qu'il te sort une sorte de deus ex machina ou d'explication tiré par les cheveux, et que TOI pauvre petit joueur de Rp sur table, qui est en réalité un chieur de détails tu dis : mais c'est n'importe quoi ce truc !

     

    le Mj te répond avec toute la politesse du monde, son savoir vivre et sa franchise : TA GUEULE C'EST MAGIQUE !

     

     

    maintenant, je vous invite à rejoindre la TAVERNE de stonecross pour parler de cela, ou d'autres sujets à Quiproquo, car ce Topic est avant tout un Topic à Rp, pas un topic à flood, merci de votre compréhension !

     

    en espérant que vous soyez pas assez idiot pour répondre à ce message directement ici.... ET JE TE VOIS VENIR AVEC TES GROS SABOTS BITROULIX !!!

  6. “Mutsuomi !! s’exclama un jeune garçon accompagné de ses amis. Je voulais te demander quelque chose !! C’est quoi le rôle d’un Einherjar ?

     

    -Haha ! Et bien, vois-tu, un Einherjar a pour rôle de connaître les histoires d’antan, celle de Winteria et de Stonecross. Il a aussi un rôle dans la stratégie de guerre et il se doit d’être un bon conseiller.

     

    -Tu connais beaucoup d’histoire ? demanda une petite fille derrière le bambin qui avait abordé le Einherjar.

     

    -Des tonnes ! Une sur chaque habitant ! Enfin, ceux qui sont encore en vie ! Les nouveaux, je ne connais pas encore leurs histoires.

     

    -Tu en as une sur le roi ?

     

    -Hum… J’ai ce qu’il faut pour toi alors jeune fille !! Asseyez vous, je vais vous raconter une aventure de Bitroulix, le viking.

     

    -Oh oui !! Raconte nous une histoire !”

     

    Dans une terrible nuit d’orage, Bitroulix marchait seul sur les sentiers enneigés de l’Est. Il revenait de moult périples, et moult tuerie. Ses cheveux bruns retombaient quelque peu sur son visage, mettant en valeur ses yeux bleus. Sa moustache habillait élégamment sa bouche, lui donnant un air sérieux aux reflets pourprés.

    Sur son chemin, il rencontra des brigands… moches, puants, ressemblant quelque peu à des taupes montés sur deux pieds et avec comme pire ennemi, un savon venant du Sud.

    Bitroulix s’arrêta et se demanda qui étaient ces hommes, il les interpela…

     

    -Qui êtes-vous ? dit Bitroulix

     

    -Nous sommes des percepteurs de taxes, tu es sur notre domaine, tu dois donc payer ! dit un homme mesurant deux bon mètres, les dents noirs et jaunis.

     

    -Et si je refuse ? répliqua Bitroulix.

     

    -On te coupe en rondelle comme un saucisson et on te vend au premier bouché stendelien du coin ! Certains osent mettre du cheval dans nos plats en y faisant passer pour du boeuf, nous on fera comme ce célèbre barbier d’une île de la grande mer, on servira de l’humain ! Parait que ça a un goût de poulet.

     

    -Et combien s’élève la taxe ? demanda Bitroulix.

     

    -Disons… Cinq cents pièces d’argent !

     

    -Geehee… fit Bitroulix en souriant et en regardant ses interlocuteurs d’un regard sombre et froid, tel une nuit d’hiver, emportant la mort d’un village…

     

    “Elle fait peur ton histoire ! fit la fille qui n’était pas rassurée.

     

    -Ah bah, tu es viking ou tu ne l’es pas ! Vivre ou mourir, il faut choisir ! Et si vous croyez que la vie est rose à l’extérieur de Stonecross, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil ! Le monde est noir à l’extérieur, corrompu et chlinguent la trahison… je continue mon histoire !”

     

    -Qu’est-ce qui t’fais rire blanc-bec ? demanda un des brigands.

     

    Sortant son épée, Bitroulix fit face au neuf brigands qui se présentaient devant lui. Fier de son arme en acier trempé, il se rua sur ses victimes. A cette époque, il n’était pas encore roi, il savait se déplacer aisément en combat, très aisément.

    Les bandits sortirent leurs sabres, prêt à recevoir Bitroulix, le viking.

    Tournant sur lui même, il désarma deux bandit et mit un violent coup de tête à un troisième. Parant une estoc meurtrière, il décrocha un coup de pied dans la rotule de son attaquant, lui brisant cette dernière. Écartant le bras portant son épée, il trancha la gorge d’un des bandits qu’il avait désarmé.

    Faut dire qu’il y allait pas de main morte le Bitroulix de l’époque, c’était le bon temps…

    Sans réfléchir, il jeta son épée en l’air et sortie deux couteaux. Il se jeta en avant, tranchant la gorge de ceux qui avaient osé lever la tête. Cinq bandits tombèrent, en comptant celui qui avait la gorge tranché, cela faisait six bandits qui mangeaient les pissenlits par la racine. Il n’y avait plus qu’un seul bandit debout, l’un étant assommé au sol et le dernier ayant la rotule de brisé, ne pouvant donc plus se lever.

    Plantant son épée dans le coeur de celui qui était assommé, Bitroulix avançait vers le dernier bandit encore debout, chaque pas résonnaient dans un échos funeste, son ombre recouvrait le corps du bandit, tel la mort voulant prendre son dû !

     

    -Attend, dit un enfant de huit ans. Tu es en train de nous dire, que le roi, sniffant de la Redstone tout le temps, buvant de la bière comme un trou, à peine capable de faire des pirouettes comme un homme de vingt ans durant un combat, juste capable de lever sa hache et de se faire massacrer par ses propres Ulfsarks, était capable de ça ?

     

    -Bah d’après toi, comment il a fait pour survivre a Ebuthon ? C’est que Bitroulix, c’était pas un rigolo ! Avant les saucisses, c’était lui qui les coupait ! J’ai même entendu dire que certaines personnes l’appelaient “Neon Knight” ! Je peux continuer mon histoire ?

     

    -Oui !! s’exclamèrent plusieurs enfants en même temps, captivé, à défaut de l’auditoire, par l’histoire de Bitroulix.

     

    Après avoir achever le dernier bandit encore debout, il se dirigea vers celui qui avait la rotule de brisé.

     

    -Tu es chanceux… je vais te laisser en vie. Avec de la chance les loups ne te dévoreront pas. Et puis, qui voudrait d’un homme puant la charogne… Tu vas rependre ma légende, celle du guerrier viking, du guerrier Stonecrian, tu verras trembler de peur les peuples inférieurs… tu citeras la prouesse de Stonecross et du roi Tasterix !

    Mais n’oublie jamais celui qui a massacré ta pauvre petite bande, je suis Bitroulix, le Neon Knight !

     

    -Mais… je croyais que c’était une rumeur que tu avais écouté ! s’exclama la fille qui avait soudainement était captivée par l’histoire.

     

    -Ta gueule, c’est magique !

     

    Bonus : musique du Neon Knight !

  7. J'ai eu l'idée de vous raconter des histoires, un peu comme père Kastrator... pardon, père Castor !

     

    Je ferais suite dans ce topic des histoires tentô délire, tentô sérieuse de père Mutsuomi.

     

    Enjoy !

     

     

    Je suis père Mutsuomi et vous écouterez mes histoires, mes fils !

     

    Alors Amen ta bière pendent que tu lis !

  8. Duncan avait la tête dans un sceau, vomissant ses tripes.

     

    “Tu as trois cent mille ans et tu supportes pas les voyages spatiaux ? demanda Alister en riant.

     

    -J’ai vomi des carottes… j’ai pourtant pas mangé de carottes !!!

     

    -Allons ! fit John en le frappa d’une grande tape dans le dos, ce qui fit comme effet de refaire plonger la tête de Duncan dans le sceau pour qu’il vomisse de nouveau. Soit un homme ! Nous tous, hommes, vomissons avec le sourire !

     

    -Je crois pas que c’est une bonne idée de t’écouter… fit Alister. Nous arrivons !”

     

    La petite planète Narka était en vue, similaire à celle de Minefield, elle avait pour voisine Ysma, une planète rocheuse. Dans l’espace, nous pouvions voir des centaines de vaisseaux spatiaux partant de Ysma pour rejoindre Narka, la guerre avait commencé.

     

    “Nous arrivons trop tard ! s’exclama John. Nous devons nous dépêcher ! Le roi de Narka nous attend !”

     

    Le vaisseau pénétra dans l'atmosphère de la planète, se dirigeant vers la capitale, la dernière ville encore debout après l’attaque de Ysma. Atterrissant au niveau de l’aire d'amarrage, les trois hommes sortirent du vaisseau et se hâtèrent de rejoindre le palais royal.

    Arrivant au porte d’or du palais, ils expliquèrent la raison de leur présence ici. Sans plus attendre, ils furent autorisés à avoir une séance avec le roi de Narka.

     

    “Mon roi ! s’exclama Alister, nous avons réussi !

     

    -Je sais, dit le roi, un homme blond, portant la moustache et dont le casque était orné de deux ailes. J’ai vu le faisceau lumineux…

     

    -Vous ressemblez beaucoup à un homme de jadis, dit Duncan, comment vous appellez-vous ?

     

    -Je me nomme Tasterisme, le Narkois.

     

    o839.jpg (Tasterisme)

     

    -D’accord… moi c’est Duncan

     

    -Bienvenue dans notre nouveau monde Duncan, les Narkois représentent aujourd’hui ce pour quoi nos ancêtres se sont battus, un espoir de paix… nous avons besoin de toi, tu dois t’infiltrer chez les Ysmiriens et détruire le Zeus… fait le pour ton rêve… nous connaissons ton histoire Duncan… fait le pour nous, nous les Cross of Stone… (le roi se mit à pleurer)

     

    -Je peux me débrouiller seul, donnez-moi juste de quoi respirer dans l’espace…

     

    -Je fais appeler Balmora, il te fournira tout ce dont tu as besoin. Syfrot te donnera à manger avant de partir et Louis t’expliquera un plan qu’il a mis en place.

     

    -Je suivrais mon propre plan, un vaisseau et un matériel d’oxygène.

     

    -Sais-tu ce que tu vas rencontrer là-bas ?

     

    -Au fil du temps, j’ai appris à reconnaître les différents niveaux de magie. Aujourd’hui, la magie a quitté notre monde, mais j’ai ressèment ressentis un niveau puissant, presque autant que le mien… il vient de Ysma… il est peut-être temps pour moi, d’accomplir ma destiné…”

     

    Quelques heures plus tard, Duncan montait à bord de son vaisseau, le plus rapide de la flotte. Il savait que s’il échouait, Narka était condamné et avec elle, tous ses espoires de paix. Vaincre Ysma prouvera que le lacra ne suffit pas pour vaincre, que le monde a subit depuis bien trop longtemps les guerres intestines qui ne font que dévorer le cœur des hommes, le noircir au point qu’aucun remède ne puisse guérir ce mal, cette corruption… les êtres purs étaient presque tous éteints…

     

    omwb.jpg

     

    “Es-tu sur de ce que fait ? demanda Alister. Tu as de grande chance de mourir dans cette opération !

     

    -Quand tu seras aussi vieux que moi, tu sauras ce que le terme : “vouloir mourir”, signifie. Vous devez prendre ma relève, je sais que vous y arriverez, vous devez y arriver ! Une fois le Zeus détruit, envoyez toute la puissance nécessaire avec ceci, dit Duncan en tendant un cristal jaune. Je sais qui est derrière tout ça, ce cristal appartient à une de ses soeurs, utilisez-la pour purifier Ysma, annihiler toutes formes de technologie, une fois cela fait, arrêtez-les… vos deux planètes ne pourront plus utiliser d’énergie durant plusieurs jours, mais c’est le prix à payer pour la paix. Je vais arrêter leur général, sans lui, les Ysmiriens redeviendront comme avant. Dès que le Zeus est détruit, utilisez votre plus puissant canon pour tirer avec cette amulette. Non seulement les Ysmiriens ne seront plus sous le contrôle du général, mais en plus de cela, ils ne pourront plus se battre…

     

    -Comment sais-tu tout ça !? Comment sais-tu que c’est un général qui contrôle les Ysmiriens ?

     

    -Je peux le sentir… ce général… est comme mon frère.”

     

    Le cockpit se ferma et Duncan décolla, volant vers Ysma. Il enclencha le champ d’invisibilité pour ne pas être remarqué des ennemis. Volant à son maximum de puissance, il quitta l’atmosphère de Narka pour foncer directement sur Ysma. Tous semblait s’être enchaîné rapidement, les Narkois savaient que Ysma avait un Zeus, mais pourquoi les Ysmiriens ne l’avaient-ils pas utilisé ? Pourquoi…

    Une lumière aveuglante quitta le sol de Ysma, un gigantesque rayon d’énergie frôla le vaisseau de Duncan, s’écrasant sur Narka, la traversant de tout son long.

    Sous une vision d’horreur, Duncan fut l’un des témoins du Zeus, Ysma l’avait utilisé… Narka se disloqua en plusieurs morceaux de pierre, dérivant dans l’espace.

     

    42g2.jpg

     

    La vie avait quitté la planète, Ysma venait non seulement de tuer les derniers Narkois, mais aussi les trois quarts de leur effectifs, le général ne reculait devant rien pour obtenir son pouvoir… la rage commençait à monter en Duncan, faisant bouillir son sang. Ils n’avaient jamais ressentit une telle rage, la dernière fois qu’il avait ressentit une si grande puissance couler dans ses veines, c’était lorsqu'il sauva le monde de sa sœur céleste…

    Regardant en direction de Ysma, il n’eut pas le temps de réagir, plusieurs vaisseau l’avaient repéré et avaient tiré.

    Ce fut au tour de la navette de Duncan, elle se disloqua en plusieurs morceaux de métal qui partaient à la dérive. Le corps de Duncan flottait sans vie dans l’espace infini et froid, les derniers espoirs de paix pour l’humanité était mort avec leur investigateur, il ne pouvait pas laisser une telle chose de produire, Duncan ne pouvait pas mourir… il devait l’appeler…

    Dans un dernier espoir, Duncan, sans oxygène, bougea ses lèvres pour une dernière et ultime fois, il mobilisa toute les forces qui lui restaient pour cette ultime combat, ce combat contre son pire ennemi. Son masque avait été brisé, laissant à découvert la partie gauche de son visage.

     

    18rx.jpg

     

    Ses yeux bleus changeaient peu à peu, leurs iris devenant argentées. Un fluide magique sortie du corps de cette homme, éblouissant tous ses ennemis. Criant sans bruit, il laissait déverser sa rage hors de son corps. Des ailes de glaces poussèrent alors dans son dos, lui permettant de se stabiliser. Il écarta les bras et laissant se déverser un fluide magique meurtrier. Chaque vaisseau qui entraient en contacte avec ce fluide explosèrent sans réticence. La flotte n’était bientôt plus qu’un cimetière d’épaves, un cimetière de métal. Plaçant ses bras derrière lui, Duncan laissa échapper un jet de givre puissant qui le propulsa en avant, droit vers Ysma.

    La rage avait emplis ses yeux, pénétrant dans l’atmosphère, il généra un champ rafraîchissant autour de lui pour ne pas subir les dommages dû à la violente pénétration dans l’atmosphère.

     

    fnbe.jpg

     

    Une fois totalement dans l’atmosphère de Ysma, Duncan créa un gigantesque dragon en claquant dans ses mains. Sur le dos de ce dernier, il se dirigea vers la tour du général, pour un combat final.

     

    ascry.jpg

     

    Sautant du dragon pour atterrir sur le balcon le plus haut d’une tour noir, Duncan rentra dans cette dernière pour faire face à un homme aux cheveux bruns, une moustache habillant son nez.

     

    “Te voilà enfin Duncan… cela faisait des millénaires que nous nous sommes combattus… du moins, tu as battus ma dernière forme…

     

    -Abadon…

     

    -S’il te plaît, appelle-moi Tritroulix !!

     

    uyeh.gif (Tritroulix)

     

    -Ordure ! Tu as réduit Stonecross en cendre, tu m’as obligé à m’exiler, tu as baiser ma femme, tuer mon fils et t’as mangé mon chien !! Et maintenant tu exploses des planètes !? Mais t’es totalement cinglé !!

     

    -Ça suffit !! s’exclama Tritroulix en se propulsant sur Duncan, lui collant son genou en pleine mâchoire.

     

    -Enfoiré !! répliqua Duncan en frappant Tritroulix d’une centaine de coups d’une manière si rapide qu’un individu normal ne l’aurait pas vu. Tu vas payer !!”

     

    Le combat faisait rage, magie, poings, pieds, têtes, les deux protagonistes utilisaient tous ce qu’ils avaient pour tuer l’autre.

    D'un coup, Tritroulix sortit une guitare électrique de sa poche et baissa sa braguette, il joua une musique de l'enfer avec son glaive turgescent.

    Profitant d’une ouverture malheureuse, Tritroulix éjecta Duncan d’un coup de talon dans le ventre, ce dernier glissa au sol jusqu’au balcon où il bascula dans le vide. Se rattrapant d’une main, il regardait Tritroulix qui se trouvait au-dessus de lui, le glaive à l'air.

     

    “Alors Duncan, on veut passer son baptême de l’air ?

     

    -Oh arrête de te foutre de moi ! Je sais ce que tu as fais, tu as voulu détruire Stonecross sur Minefield, pour empêcher que je te mettes des bâtons dans les roues aujourd’hui ! Tu as tué beaucoup de Stonecrian à Austère Litz ! Tu as tué mon père !

     

    -Non Duncan. Je, suis, ton Père !

     

    -Noooooooon !!!”

     

    Duncan se laissa tomber, portant ses deux mains prêt de son buste, il s'apprêtait à canaliser toute sa force vitale pour annihiler d’un coup Abadon, d’un coup son père.

     

    “Ka… mé...ha….mé…….”

     

     

     

    “STOP !!!! s’écria un jeune garçon dans l’école d’une ville éloignée de Stendel. Ton histoire part à vau-l’eau ! C’est n’importe quoi ! Et puis c’est quoi un vaisseau spatial !?

     

    -Aaaaah, dit Mutsuomi. La jeunesse… moi qui essai de vous raconter une histoire… enfin, on va faire une dictée pour passer le temps !!

     

    -Nooooon !! s’exclamèrent tous les enfants en choeur.”

     

     

    Bonus : Tasterix après qu'on lui ait fait la blague de lui couper sa moustache : exkm.jpg

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