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  1. [Hrp: Voici enfin, le rp tant attendu d'après-candidature villageoise :3 Oui, j'ai mis énormément de temps à la poster... Je m'en excuse >w< Mais d'autres morceaux choisis de l'histoire du petit Mioussy viendront ensuite plus tard s'ajouter ici. Un peu à la manière d'un autre "célèbre" rpiste :P *Pointe du doigt une fourmis*. Et qui suivrons scrupuleusement celle d'un autre personnage tout aussi connu et qui s'entrecroisera régulièrement avec celle de Trisha que je développe dans un autre topic et qui sera fait en parallèle. Sur ce, trêve de bla bla, je vous laisse profiter de mon texte, qui ma foi est bien moins bon que celui de Trisha :3] Chat-pitre 01 : L'ange et l'enfant ~ Une rencontre inattendue À peine la porte fermée derrière lui que l'odeur de l'aventure titillait son nez mutin. C'était une grande première pour le jeune félidé, et il comptait bien savourer chaque secondes en dehors du foyer familiale. C'est sans aucune hésitation qu'il posa une autre patte déterminée sur le sol humidifié par la rosée du matin. La brume était encore bien épaisse en ce début de journée. Et le nombre toujours grandissant de zombies n'étaient plus une surprise pour l'animal. C'est avec sa légendaire agilité que le Moussy se frayât un chemin plus au moins sûr dans les arbres. Coup de griffe après coup de griffe, écorces mutilées pour la survie du Moussy. Dans les arbres, il se sentait un peu chez lui. Loin du doute et des pensées qui pouvaient le tirailler. Pour seuls amis, le vent frais du matin et les rayons du soleil naissants. La route n'était pas des plus longue, mais Pimoussy souffrait d'un vrai manque du sens de l'orientation. Et c'est avec un mal fou qu'il trouva un tout petit village non loin de son point de départ. S'il se souvenait bien, il devait rejoindre la capitale de stendel avant de pouvoir avoir accès a new stendel. Il était curieux de pouvoir enfin voir de ses propres yeux a quoi pouvais bien ressembler ces fameux portails dont Saguya lui parlait tant. Ils étaient d'après elle, des cercles magiques pouvant relier deux mondes entre eux. Pour Pimoussy, cette notion d'autre monde était bien trop abstrait. Il avait encore un peu de mal à comprendre le sens et l'utilité de la chose. Tout en étant perdu dans ses pensées, il chercha d'un air endormi le fameux oiseau qui pouvait l'emmener vers la capitale. Un oiseau ? Pimoussy ne put retenir un grondement qui venait droit de son estomac. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas goûté la chaire d'un volatile. Son régime étant exclusivement à base de poisson. Il se demanda un moment qu'elle fût la saveur de ce met, puis se ravisa en ce disant qu'il ne devait pas être apprécié de la part d'un simple étranger de dévorer ainsi un moyen de locomotion plus que pratique. Il se perdit plus d'une fois dans les méandres de Balhaiz. La ville la plus proche de Al'maagik. Et ce, malgré le fait que l'endroit était plutôt peu habité. Il trouva tout de même la grande tour qui devait à coup sûr abrité le fameux moyen de transport en vogue. Il leva la tête peu sûre de lui. L'idée même de monter sur un autre animal lui donnait des sueurs froides. Il monta non sans peine l'échelle qui menait jusqu'en haut de la tour. Il nota que l'animal en face de lui semblait bien plus noble qu'il ne l'imaginait. Et le maître de celui-ci le toisait d'un air autoritaire. C'est avec une voix ferme que celui-ci lui demanda : - Bonjour ! Où voulez-vous allez jeune fille ? Pimoussy ne tiqua pas sur les propos de l'homme. Il avait pris l'habitude qu'on le prenne pour une femme. Et ne s'en souciait guère. Il lui répondit donc avec son habituel accent félin et sa manière quelque peut déroutante de parler. - Mionjour ! Je siouhaiterais aller à la chatpitale s'il vious plait. L'homme se mit a rire en entendant Pimoussy. Ce qui ne déconcentra pas d'un poil le petit Moussy. - Vious pouvez nyah ? Quand il eut fini de rire, l'homme pourtant si rude, se laissa aller à sourire à l'enfant. - Mais bien sûr ! Sur ces mots, il l'invita à monter sur l'oiseau après, bien sûr, avoir payé le prix du voyage. Mais Pimoussy n'étant pas bien grand, il eut un mal fou à simplement essayer de monter sur la selle. L'homme prit donc Moussy par la taille et le souleva d'un mouvement brusque pour le poser sur le dos de l'oiseau. Encore sous le choc, Moussy n'entendit pas les paroles de l'homme qui venait de l'aider. Se focalisant sur sa peur de tomber. Tout le monde sait qu'un chat retombe sur ses pattes, mais pas de cette hauteur ! Les pattes agrippées aux plumages et la tête enfouie dans la nuque de l'oiseau, Pimoussy passa un mauvais moment en la compagnie de son compagnon de fortune. _____________________________________ Le voyage fut trop long au goût de Pimoussy. Beaucoup trop longs. Il était couvert de sueurs froides et les joues humides de larmes. Rapidement, les pattes enfin sur un sol qui ne tanguait plus. Il tenta plusieurs fois de se convaincre d'arrêter de trembler. Il ne faisait pourtant pas froid, mais la peur était encore présente dans son cœur. Il se jura de ne plus jamais prendre ce moyen de transport. Même au prix de quelques cloques ou écorchures. Il réajusta rapidement sa robe, remonta ses chaussettes et s'épousseta du mieux qu'il put. Il fallait qu'il ait l'air présentable. D'un air plus rassuré, il se lécha la patte avant de la passer sur sa frange. Regardant par une fenêtre le dehors, il évalua le périmètre d'un air curieux. La ville était très dense et pour Moussy, toutes les maisons se ressemblaient. Il ressenti un léger malaise quant à manière, ou il allait encore une fois se perdre bêtement. Il essaya de retenir où était placée la sphère violine qui semblait être le portail. Il n'était pourtant pas bien loin, mais Moussy réussit à se perdre d'une manière plus que lamentable. Il tourna plusieurs fois a droite, puis à gauche, sans vraiment se poser la question du pourquoi le chemin s'allongeait et qu'il n'était toujours pas arrivé devant le dit lieux. C'est avec un mal fou qu'il parvint en face de l'endroit convoité. Le portail se tenait devant lui immuable et lui semblait presque infranchissable. Il se ressaisit, la peur tout doucement commençait à prendre le pas sur son maigre sens du courage. Tout le monde prenait cette voie et personne n'en était mort. Enfin, c'est ce que pensait Moussy. Il avança une timide patte vers le tourbillon violet. Une sensation de froideur le prit, juste sur le bout du coussinet, comme le pincement que l'on ressent lorsque que l'on met ses doigts dans la neige fraîche du matin. Comme pour essayer de se donner du courage. Pimoussy aspira une énorme quantité d'air dans ses poumons, gonfla ses joues, puis avant qu'elles ne deviennent rouges, expira lourdement. Puis, avec un air pas rassuré, il franchit le dit portail. Ce qu'il vit fut une surprise pour lui. Dans un long couloir, un pianiste jouait tranquillement une musique apaisante, les oiseaux dans le ciel étaient occupés a voleté ici et là, d'autre être de différentes races ou origines affluaient dans le bâtiment en face de lui. Il le traversa les yeux pleins d'émerveillement. Tout était nouveau pour lui, même s'il avait encore bien du mal avec la notion qu'avaient les humains a vivre autour d'une hiérarchie établie d'une manière qu'il ne comprenait que trop mal. Non loin, se tenait une fontaine, Pimoussy prit le temps de s'assoir sur l'une des pierres pour souffler un peu. Il réfléchit et se demanda comment sa candidature villageoise allait être prise. S'il fallait avoir une orthographe parfaite ou non. Car si cela était le cas, Pimoussy pouvait bien retourner d'oû il venait, car c'était bien cela qui lui faisait défaut. Se souvenant des conseils de Saguya, il prit sa plus jolie plume qu'il avait dans sa besace et la piqua dans sa chevelure. Non loin du nœud qu'il portait quasiment en permanence. Il prit encore une fois une bouffée d'air et se leva. Le bâtiment imposait de par sa grandeur et son impressionnante architecture. Pimoussy poussa la porte le plus silencieusement possible. Une femme à l'entrée lui fit signe de prendre un des documents posés devant elle. Il s'exécuta sans poser de questions. La page ne semblait pas bien dure à remplir et certaines questions étaient plutôt évidentes. Il prit sa plume et s'assit sur la chaise non loin du bureau de l'accueil. Se penchant sur la page, il se mit à se gratter la tête en quête d'inspiration. On lui demandait son âge, son genre, sa taille, sa motivation.. Pimoussy n'eut nul mal a coucher sur le papier ses pensées. Et bien sûr, à être le plus honnête possible. Il fit même une fantaisie à la question de son genre, en écrivant qu'il était masculin d’apparence féminine. Ce trait présent l'amusait plus qu'il ne l'inquiétait. L'animal était encore bien jeune pour penser à ce que pourrait être l'handicape de paraitre fille quand on veux côtoyer la gent féminine. Il signa brièvement la feuille d'une trace de coussinet trempé dans l'encre, puis souffla sur la feuille en quête de faire sécher celle-ci plus rapidement. Il relut avec peine les mots qu'il avait lui-même inscrit, essayant de vérifier s'il n'avait oublié quelques détails. Quand tout lui sembla parfait. Il se leva avec hâte vers le comptoir en face de lui. Tenant entre ses deux pattes la feuille qu'il venait de passablement remplir. La dame ne dit aucun mot et prit la feuille avant de faire signe à Pimoussy de débarrasser les lieux avec un air de dégoût non dissimulé. Il se hâta donc, repoussa encore une fois la porte pour faire de nouveau face à la fontaine. Il poussa un long soupir avant de se donner un léger coup de patte sur le crâne. Tout se mélangeait dans sa tête et ils ne savaient plus que faire à présent. Continuer a errer dans le coin, dans l'espoir de rencontrer du monde avec qui parler ? La timidité de Pimoussy reprit d'un seul coup le contrôle de l'animal. Flou, tout était encore plus flou. Plus le temps passait et plus Pimoussy était perdu. Trop de gens autour de lui, trop de visages inconnus...Un instant, la panique prit la place de la timidité, se mélangeant à la peur et au doute. Il n'avait qu'une seule envie. Retourner dans sa maison. Dans les bras accueillant de sa nouvelle maman. Sa fourrure douce... La douceur de son odeur... Pendant un moment, Pimoussy fût pris d'une immense crise angoisse au plus profond de son être. L'inconnu... L'inquiétait au plus haut point. Au loin, des bruits métalliques se faisaient entendre. Mais Pimoussy enfermé dans sa bulle de douleur n'entendit rien. Dans un mouvement de panique, il fit volte-face et rentra dans un osbtable doux, chaud et a l'odeur frais d'un matin d'été fleurit. La panique céda enfin sa place à l'étonnement. Levant la tête, vers l'être qui venait de percuter. Il eut un instant cru à faire à un ange tout droit venu du paradis. Une longue chevelure ondulée, mi-blonde, mi-châtain. Qui lui semblait plus douce encore que les plus belles et riches soies. Un visage doux et souriant semblait peu à peu apaiser son cœur meurtri. Des grands yeux d'une couleur ambrée se posaient sur lui sans aucune once de méchanceté. Pimoussy se mit à rougir en voyant si élégante demoiselle. Il balbutia quelques mots, sans vraiment hausser le ton. -Pee..Peee...Parrrrrr....Diesolé... Il frissonna, avait-il froissé la jeune femme ? Il avait si honte. Mais osant une dernière fois regarder l'ange devant lui, il esquiva un sourire. Montrant sa bonne foi à la jeune demoiselle. Les bruits métalliques étaient, d'un seul coup, bien plus présents. Et une voix rauque se fit entendre parmi les sons assourdissants des amures. - Dame Seïra ? Que ce passe-t'il ?
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