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[Accepté]Postulation à la citoyenneté : Yugaye

Yugaye

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Yugaye

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Bien le bonjour, cher Modérateur !

 

Je viens aujourd’hui à toi pour demander la citoyenneté. Rien d’original jusque là vu le nom de la section. Mais pour moi c’est différent, je suis content de poster maintenant car mon expérience Minefieldienne devient de plus en plus attrayante ! Alors pourquoi ne pas la prolonger !

Donc, on passe aux présentations :

 

La IRL

 

Je m’appelle Matthieu et j’ai 15 ans. J’habite en banlieue Parisienne, avec un chien et un chat, et des parents… (\o/). Je fais du Tennis et de la Boxe Française. Mon bahut se trouve dans Paris, et je vais passer en 2nde. Je passe une partie de mon temps libre sur Minefield. Cette semaine de vacances (héhé) ne sera apparemment, je dis bien apparemment consacrée qu’à ça. Et même si cela fait beaucoup, c’est pas grave, car ce serveur me plait ! Je pense qu’on a fait le tour, on va parler de mon personnage maintenant !

 

 

Logiquement, la IG

 

Mon avatar se nomme Yugaye, abréviation de noms divers et variés, cela dépend du contexte. C’est pour l’instant un voyageur, ambitieux, mais malheureusement pas prêt à tout pour réussir. Ce qui ne l’empêche pas de voir loin et de faire des sacrifices pour avancer. Facilement frustré, il déteste qu’on ne l’apprécie pas à sa juste valeur. Il s’investit dans de nombreux projets, et c’est peut-être la cause du fait qu’on ne l’apprécie pas comme on le devrait. Il a bien voyagé, pas partout, mais ses principaux trajets étant longs. Yugaye habite Miklagärd, sur New Stendel, et Nivalis, à Navis. Il possède un manoir et une maison plus simple. Niveau travail, il s’est essayé à l’ingénierie, qui s’est révélée peu intéressante et difficile.

 

Les projets

 

Actuellement, plusieurs projets sont en cours. Il y a évidemment ceux de Miklagärd, mais aussi Synergie, et le Manoir. Il y a aussi l'Héraldique et enfin les Titres Honorifiques.

 

 

Maintenant, vous l’attendez tous, le Rp !

 

 

Dans un vaste monde, habitait un jeune homme nommé Yugaye, plusieurs fois nous avions parlé de lui. D’abord pour le voir passer paysan, puis ensuite voyageur. Aujourd’hui, il revient, l’espoir en mains, dans le but de devenir citoyen.

 

Le cœur palpitant, il s’avançait vers le centre Stendelien le pas lent. Tout autour de lui semblait lent. Mais les badauds s’étonnaient au passage de cet animal qui, à cent pas de sa destination, courait de plus en plus vite, sans respirer, et s’arrêtant essoufflé devant une grande porte, regardait d’un air curieux la grande bannière : « Établissement De Demande De Grade Et De Statut Social ». De leur côtés, les gardes ne furent pas le moins du monde étonnés par ce jeune homme qui venait de surgir de nulle part, rattrapant ses documents du mieux qu’il le pouvait. Lorsqu’il s’approcha de la porte, les deux hommes armés balancèrent leur épée devant sa tête.

 

« -Qui va là ! s’écrièrent-ils

 

-Yuyuyu…Yugaye… Répondit-il tremblant, se sentant à la limite de l’évanouissement.

 

-Mais c’est qu’il est drôle ce p’tit gars ! Et tu crois que pour ton beau nom, on va t’ouvrir !

Les deux gardes se jetèrent un regard complice.

 

Un cris réveilla alors la place de Stendel encore toute endormie de cet après-midi de chaleur.

 

-Au pas ! Décliiineeez identité ! Nom Prénom Age, fonction, et justification pour venir déranger le gouverneur !

 

-Mais mais… Nom et Prénom, je vous l’ai dit ! Et puis Age cela ne vous re…

 

-Donc tu t’appelles Yugaye Yugaye ! Bien… Bien… Appelez le gouverneur ! On a un petit malin qui veut lui parler !

 

Alors, Yugaye qui ne voulait pas mal paraître devant le gouverneur se ressaisit.

 

-Taisez-vous ! Je ne vous autorise pas à parler de moi comme cela ! Laissez moi passer ! »

 

Il franchit alors le pas de la porte, l’ouvrant de toutes ses forces sous les yeux ébahis des gardes.

Il arriva alors dans un hall énorme, froid et sombre. Quelques lanternes de Glowstone pendaient ici et là, rendant encore plus sinistre l’ambiance. Yugaye était fasciné par la pièce lugubre. Mais dans les dix secondes qui suivirent, il revint à la réalité : il était seul. Avant, il avait toujours trouvé des personnes pouvant l’aider pour parvenir à son but. Seul, ce mot résonna dans son crâne. Il sentait qu’il allait encore défaillir. Une idée le rappela : il avait réussi à passer les gardes, il n’était plus loin du bureau du Gouverneur. Il ouvrit les yeux, et avança. Droit, jusqu’à ce que la secrétaire qui revenait à son bureau l’interroge sur sa présence et sur le raffut qui venait de se passer.

 

« -Et bien jeune homme ! Allez-vous m’expliquer ?

 

-Euh, oui… oui, excusez-moi je suis perdu. Le bruit c’est…

 

-Perdu vous dites ! s’écria la secrétaire que Yugaye trouvait bizarre. Et vous cherchez ? Dites dites, je suis pressée !

 

-Je viens voir le Gouverneur.

 

-Le Gouverneur… Je pense que je peux vous aider… Suivez-moi »

 

Yugaye suivait en pensant à cette étrange femme qui l’amenait au bureau où tout devait se jouer.

 

« -Attendez ici, je demande si la place est libre. »

 

Mais bien sûr qu’elle l’est ! pensa-t-il. Si le gouverneur m’a convoqué à cette heure, c’est qu’il n’a pas pris rendez-vous avec un autre .

 

« -Il est occupé. Il parle avec un Empereur . Revenez plus tard . Dans un ou deux jours !»

 

Yugaye en fut démoli. Il avait parcouru le pays, bravé les gardes et manqué de s’évanouir pour apprendre qu’il devait revenir le lendemain ou le surlendemain. Il déambula vers la sortie, lentement, laissant tomber ses documents. Même un pas vif qui se faisait entendre derrière lui ne lui rendit pas un regain d’honneur. Ce pas vif se rapprochait, et passa à ôté de lui. Yugaye était vautré sur un pilier.

 

« -Et bien jeune homme ! En voilà une façon de se tenir ! La voix était calme, charismatique.

Relevez-vous que je vous vois. »

 

Yugaye releva la tête et reconnu l’empereur qui devait certainement parler avec le gouverneur.

 

« Mais vous êtes Yugaye ! J’ai reçu vôtre lettre, mais je n’y ai pas répondu, veuillez m’en excuser. Que se passe-t-il pour que vous soyez accoutré de la sorte, avachi sur ce pilier sale ?

 

-Oh rien ! Dit Yugaye qui sentit la honte monter en lui, de s’être montré de la sorte devant un empereur. Un nouveau souffle d’énergie qui se fit sentir le revigora. Rien, ne vous inquiétez pas !

 

-Bien ! Bien ! Alors il n’y a plus de raison pour que je vous croise dans cet état là ! Je crois que vous étiez venu voir le Gouverneur, il est libre maintenant. »

 

Yugaye était paralysé de honte et de fierté. Il se rendit dans le bureau du Gouverneur, sans savoir ce qui c’était passé entre le moment où il avait rencontré dokMixer et celui où il était entré dans le bureau. Il s’était passé plus d’une demi-heure où il avait erré dans les couloirs.

Lorsqu’il entra dans le bureau, le Gouverneur fumait. Un nuage de tabac flottait au dessus de sa tête.

La voix rauque, il invitât Yugaye à s’asseoir sur le fauteuil en face du bureau. Sa première réaction fut l’étonnement face au fouillis sur le bureau. Des papiers étaient empilés, tassés, la poubelle était remplie. Ce négligemment témoignait de l’ennui du Gouverneur, ou peut-être des propos qu’il avait tenus avec l’Empereur.

Il ne bougeait pas, et regardait fixement le jeune homme d’un regard qui en aurait frigorifié des centaines. Yugaye faisait parti de ces centaines. En effet, il ne pouvait plus bouger. Ses doigts laissèrent glisser le peu de documents qu’il lui restaient sur lui. Intrigué, le Gouverneur siffla, et un laquais vint les récupérer. Il les déposa sur le tas de feuilles déjà présentes. Le silence persévérait, permettant à l’hôte d’évaluer le voyageur. Le silence fut rompu par une question.

 

«-Je vois à vos quelques papiers que vous habitez loin. Dans un territoire que nous n’administrons que légèrement… Je peux vous dire que pour moi vous n’êtes que paysan, voire vagabond. Mais vôtre attestation m’affirme que vous êtes au moins paysan. Vous pouvez donc bien postuler ici. Mais c’est un peu juste. Vous dites être voyageur ? Je n’ai aucun papier confirmant ça… »

 

Yugaye devint livide. Il se rappela les papiers perdus dans les couloirs. Et comme pour confirmer sa bêtise, le Gouverneur fit un signe de tête à son laquais. Yugaye entendit le claquement de la serrure.

 

«-J’aime que nous ne soyons pas dérangés lors d’un entretiens , dit le maître des lieux. Bradley, le laquais répondit à ce nom, sortez, mais avant fermez les rideaux. Nous resterons en tête-à-tête avec Monsieur. Merci. »

 

Les rideaux filtraient une lumière basanée renforçant une atmosphère déjà bien lugubre. La face du Gouverneur, cubique ( :lol: ), en était complètement inondée. Une grande ombre se détachait sur le sol en bois ciré.

 

« -J’attends vôtre réponse !

 

-Bi …bien… En fait, je les ai perdus dans le couloir tout à l’heure…

 

Le Gouverneur sentit à ce moment là qu’il avait tout le pouvoir sur ce jeune voyageur.

 

-Réponse non valable ! Je pense que vous pouvez sortir dès maintenant. Il fit sonner un clochette.

 

-Attendez ! Je peux vous parler un peu de moi !

 

L’hôte vit que l’espoir du jeune homme n’était pas entièrement détruit. Il lui offrit une dernière chance.

 

-Eh bien, allez-y ! Je n’attends que ça depuis tout à l’heure.

 

Yugaye ne comprenait plus où il était. La psychologie aristocratique lui échappait totalement.

 

-Donc, sur moi… Je m’appelle Yugaye…

 

-Passez donc cela, venez-en au fait !

 

-J’habite depuis longtemps maintenant Miklagärd. C’est là-bas que je vis et …

 

-Nous avons donc un point de départ ! Continuez.

 

-Et là-bas donc, que naît ma décision de devenir citoyen. Dans toute la ville, les citoyens gagnent des postez que j’envie, mais que je ne pense pas mériter, tel que Warkor en tant que Chef de l’armée, ou VKA chancelier. Toute cette agitation me rend nerveux, j’ai alors l’impression d’avancer plus lentement, ou d’être moins favorisé. Je me trompe évidemment, car les deux personnes que je viens de citer sont méritantes, bien plus que moi… Je me mets à réfléchir longuement, lors de la construction du manoir, sur comment monter en grade dans la société. La réponse était aussi la cause de ma jalousie : VKA . En discutant avec le chancelier j’appris qu’il était citoyen. Le déclic arriva. Il fallait ensuite que je trouve quelque chose pour me faire remarquer, quelque chose en ma faveur.

 

J’eus l’idée en lisant pour ma culture. J’arrivais dans la bibliothèque du Duc, qui me laissait exceptionnellement parcourir ses ouvrages, quand un livre tomba à mes pieds. Son titre à moitié effacé m’intriguait. Sachant le Duc non loin, et le livre tombant de son étagère personnelle et privée, je le dépoussiérais avec le plus grand soin. Le titre m’apparaissait peu à peu sous cette forme : « Gra.d L.vre de l’Hér.ald…. », mais le déchiffrage n’était pas difficile : « Grand Livre de l’Héraldique ». Je l’ouvris avec autant de précaution que l’on pouvait ouvrir un livre religieux. Dedans se trouvait tout ce que je voulais savoir »

 

L’œil du Gouverneur se remplit d’intérêt. Sa pupille se dilata, et il se redressa lentement, en écrasant sa cigarette (*voyez là que je ne vous considère pas comme fumeur, NDLA*) contre le bureau, ajoutant une marque noirâtre aux précédentes déjà nombreuses.

 

« -Est-ce de vous les deux intitulés dans la Taverne ? Oui, oui, il me semble avoir vu vôtre signature… Si je comprends bien par vos parchemins, vous cherchez de une à instaurer des héraldiques dans nôtre beau monde, de deux des titres honorifiques comme auparavant. Oui, oui, c’est vrai que jusqu’à présent peu de personne y ont pensé… Et puis je vous ai entendu parler avec dokMixer tout à l’heure, au sujet de la gazette. Apparemment , et comme vous me l’avez dit, vous cherchez à devenir connu. Mais pourquoi ne pas passer d’abord par des métiers ?

 

-Voilà pourquoi je n’ai pas postulé au rang de commerçant. Tout de suite après être passé voyageur, j’ai choisis la spécialisation d’Ingénieur. Malheureusement, mes connaissances en Redstone piteuses, et la concurrence impressionnante des autres ingénieurs, m’ont poussé à faire des alliances. Le problème est que malgré ces alliances, un ingénieur compétent seul gagne plus que trois ingénieurs qui se complètent et qui doivent partager les revenus… Et ce poste où je me suis proposé avec Enkanel pour la gazette du « Creeper Déchainé » pourrait tant apporter dans ma carrière que j’ai cédé la place aux concurrents... D’ailleurs si je pouvais vous recommander un ingénieur, je vous…

 

-Nous parlons bien de vous, Monsieur Yugaye, et pas de commerçants…

 

-Oui… oui c’est exacte.

 

-Donc, je récapitule les informations. Vous êtes voyageur, en quête d’un rang de citoyen. Par vos parchemins dans la taverne, et par vos actions, vous cherchez à vous créer une place importante. Vous êtes ambitieux, et avez plein de projets. Je vais méditer sur la question. Vous recevrez une lettre chez vous vous annonçant mon verdict. Sur ce, je me permets de fumer une autre

cigarette.»

 

Le ton utilisé par le Gouverneur était intrigant. Il cachait quelque chose, et Yugaye n’aimait pas cela. Le désintérêt de son hôte pour l’avenir, et c’est ce que Yugaye ressentait, avait pétrifié le voyageur. Sur le moment, le Gouverneur sentit que le jeune homme perdait son sang froid. Il pouvait, s’il le voulait, détruire tous ses rêves. Mais il ne le fit point. L’hôte congédia l’invité, et tout deux se regardèrent avec respect. Le loquet de la porte s’ouvrit enfin, et Yugaye pu respirer l’air -non pollué par le tabac- de l’antichambre. Là attendait un gamin, qui entra tout peureux dans le bureau. Yugaye alla voir la secrétaire, donna son adresse pour le verdict. Avant de partir, le même gamin sortit du bureau, le front livide.

 

La voix rauque du gouverneur se fit entendre : « Combien de fois faudra-t-il répéter que nous n’acceptons pas les vagabonds ! Miss Flann ! Virez moi cet abrutis !

 

-Tout de suite Monseigneur, tout de suite, répondit la secrétaire »

 

Et c’est décontracté , sur cette note d’humour que Yugaye s’en alla. Il jeta ses documents, peu soucieux de l’avenir, dans le water-drop, avant de sauter à son tour, de les récupérer, et de prendre son train trempé, direction Azur puis Sedannah.

 

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