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[Refusé]La fin d'un exil


nalaf
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le rp ci-dessous se réfère en grande partie à mon RP sur l'histoire de la science rhêdonienne disponible ici ainsi qu'à divers projets, certains achevés, d'autres en cours, et même un que je n'ai même pas encore révélé. Bref, le lecteur attentif y découvrira un programme des festivités à venir.

 

I] L'exil des justes

 

Il y a de cela une trentaine d'année, à l'issue des événements pudiquement baptisés « le cataclysme » mes ancêtres ont été exilés, mon héritage spolié, mon nom honni. Et pourtant, je suis revenu. Vous, mages d'Eleriel, direz que mon aïeul a provoqué la catastrophe magique. D'autres diront encore qu'elle était inévitable et qu'en la faisant éclater précocement, ses effets ont été atténués, cherchant par là même à justifier son geste tout en le conservant comme bouc émissaire. Mais je connais la vérité, le cataclysme n'est dû qu'à l'ambition de quatre personnes : les empereurs mages et personne d'autre. Pourtant, je tairai cette vérité, car nul n'y gagnerai à ce qu'elle soit divulguée sinon les sectateurs de l'anarchie et du chaos. Les sciences rhêdoniennes ont été vaincues, ses assemblées réduites en poussières, ses élèves et mentors balayés, et elles ne sauront jamais succéder à l'ordre thaumaturgique qui s'est mis en place.

 

Mon grand père et mon père, Otton et Maximilian von Biberkopf, ont été tués en tentant de contrecarrer leurs sinistre desseins, et personne ne le saura jamais. Stendel a survécu à leur accession au pouvoir et à la désagrégation des technologies rhêdoniennes. La reconstruction a été longue mais, à ce qu'on m'en a dit, a été faite avec un enthousiasme et une célérité auxquels la sorcellerie n'est pas étrangère. Et moi, je suis parti vers l'Orient, j'ai traversé des montagnes et des déserts, évité les patrouilles, tremblé de chaud et crevé de froid (ou l'inverse) tandis que j'étais emporté loin des adversaires de ma famille. Je partais en exil pour le seul crime de mon existence, car de par mon hérédité, je représentais un danger mortel pour les usurpateurs.

 

II] grandir sans son père

 

J'ai grandi dans une roulotte, et mon âge se comptait quasiment en lieues parcourues. La gestation d'un bébé durait 300 lieues, un enfant allait à l'école à partir de 2000 lieues parcourues et atteignait l'âge adulte à 5000 lieues parcourues. Tout ceci est approximatif car, non seulement la valeur des unités de mesure de la distance variaient selon les régions traversées, mais en plus la durée du voyage variait en fonction des saisons, du terrain et du travail à pourvoir sur place. Car, vous l'aurez deviné, ce chariot était itinérant et appartenait à un convoi plus vaste d'un peuple qui se nomme lui même « crinoziste » en l'honneur d'un lointain fondateur – Crino – qui après avoir fondé une secte religieuse, aurait entraîné ses fidèles dans une errance infinie en direction d'un Eden lointain et caché.

 

C'est donc bercé par le grincement des roues, le claquement des rênes et le hennissement des animaux de trait que j'ai grandi, contemplant dans les trous de la toile cirée les paysages colorés et sans cesse renouvelés qui défilaient sous mes yeux ébahis. J'y ai beaucoup appris, même si je ne comprenais pas toujours ce que je voyais. Élevé en pleine nature, à la dure, et loin du confort des villes ou même des villages les plus rustiques, j'ai pu développer une sorte de force intérieure qui m'a longtemps poussé en avant, et qui, à l'instar du « conatus » cher à mes coreligionnaires, prenait la forme d'une flamme qui animait mon corps de son ardeur sans jamais le consumer.

 

Ainsi, toutes les expériences du long voyage de mon enfance se sont accumulées, formant une pile de bûches sur laquelle brûlait la flamme de mon esprit, qui était cependant menacé par le fardeau étouffant du chagrin. Car sur ma roulotte pesait l'ombre de la douleur et de la perte. J'étais élevé par ma mère et un homme qui ne fut jamais mon père, même si je le crus dans mes jeunes années. Il s'agissait en fait d'un serviteur, Izgor, dont la famille servait la mienne depuis des générations, bien qu'il me fallut du temps pour comprendre, car ça faisait belle lurette qu'il ne touchait plus aucun émolument vu l'état de misère auquel notre exil avait réduit ma mère. Il restait par loyauté, pour respecter la promesse qu'il avait faite à mon aïeul et à mon père alors qu'ils s'apprêtaient à affronter leur terrible destin, et aussi parce que lui aussi appartenait au cercle des rhêdoniens, ce qui signifiait que sa tête était mise à prix. Sa seule chance de survivre était de fuir sans se retourner, en espérant que jamais les démons lancés à ses trousses ne retrouveraient sa trace.

 

Ce en quoi il échoua hélas quand, alors que j'approchais de l'âge adulte, notre convoi fut surpris par des bandits de grand chemin. Habituellement, ceux-ci nous laissaient en paix, car outre qu'ils ne possédaient aucune richesse sinon leurs véhicules et les montures, et qu'ils avaient toujours des récits et des nouvelles de l'étranger à rapporter, les chinozistes étaient considérés comme intouchable par tous. Leur statut social était très bas, de sorte qu'on les laissait vivre leur vie à part, et qu'ils accueillaient qui souhait les accompagner sans chercher à faire de prosélytisme, et ignoraient les frontières et les interdictions. Pourtant, ce soir-là, quelques brigands décidèrent d'ignorer les règles tacites qui entouraient ce peuple nomade depuis des générations. Appâtés par la promesse d'un mage, ils assaillirent notre campement à la faveur de la nuit. Mon chariot était visé, ils convergeaient tous vers lui, mais encore une fois ils échouèrent. Car, dans sa grande prévoyance, mon tuteur avait usé de ses connaissances des sciences rhêdoniennes pour entourer notre véhicule d'un lacis de défenses qui, lorsqu'elles s'activèrent, mirent aussitôt hors d'état de nuire les assaillants, quelques survivants réussissant à s'échapper pour prévenir qui de droit de leur échec.

 

Leur but était clair, ils voulaient éliminer les dernier rescapés de l'assemblée des ingénieurs rhêdoniens de Stendel, et ainsi compléter l’œuvre d'oubli entreprise des années plus tôt, lorsque les mages avaient lancé un sort d'amnésie sur tout Stendel, afin que le souvenir des assemblées rhêdoniennes, de leurs accomplissements et de leur lutte contre les mages d'Eleriel s'évanouisse. Une mesure complétée par un impitoyable autodafé des œuvres rhêdoniennes et une traque des derniers survivants. D'ailleurs, en plaçant des troupes aux frontières et en contrôlant strictement les allées et venues de tous, les mages avaient même réussi à écarter tous ceux qui auraient pu rappeler ce qui s'était passé, voire avait éliminé les trublions qui voulaient absolument apporter des connaissances relatives aux sciences rhêdoniennes.

 

Hélas, en activant les défenses du chariot, Izgor avait reçu un carreau d'arbalète dans la cuisse. Malgré tous mes efforts et ceux de ma mère, la plaie s'infecta et il mourut quelques jours plus tard, après avoir longtemps déliré sur son passé à Stendel. Si nous avions eu une pépite de redstone, nous aurions peut être pu le sauver, mais Izgor avait toujours refusé de partager ses connaissances, les jugeant trop dangereuses pour ma sécurité. C'est paradoxalement son obstination à me celer mon héritage qui allait sceller l'échec de ses efforts.

 

III] Les promesses du passé

 

Peu de temps après son enterrement, je fouillai les quelques effets qu'il avait laissé derrière lui. Jusque là, le respect qu'il m'inspirait m'avait empêché de le faire, même si ma soif de connaissance m'avait fait souffrir mille maux. J'y découvris un carnet, dans lequel il relatait sa vie au service de mon grand père et de mon père, Otton et Maximilian von Biberkopf. Il avait été le fidèle assistant de mon aïeul, partageant avec lui nombre d'aventures toutes plus insensée les unes que les autres et grâce auxquelles la renommée des Biberkopf s'était accrue au point que ma famille se retrouve à la tête de l'assemblée stendelienne. Pour mon père, il avait d'abord été un mentor, jouant le rôle d'intermédiaire auprès d'un père inaccessible, car plongé dans ses expériences. Il me fallut attendre les dernières pages pour y trouver quelque chose de vraiment intéressant. Izgor y racontait que Otton avait lancé un vaste programme d'eugénisme rhêdonien, en faisant ingérer de la poudre de redstone à des femmes enceintes soigneusement sélectionnées, afin que leurs enfants portent en eux des traces de redstone. Il avait poussé l'expérience jusqu'à faire se marier entre eux les enfants ainsi modifiés, espérant que le résultat de ces expériences serait une génération de manipulateur rhêdonien de premier ordre. Mon père appartenait à la première génération, et moi...à la seconde.

 

Je sombrai alors dans un vertige introspectif. Je revécus avec angoisse divers moments de mon enfance, durant lesquels j'avais réalisé des choses à priori impossible. Un jour, j'avais dérobé un peu de la poudre de redstone qu'Izgor détenait, et j'en avais aspergé les débris d'un jouet que je venais de casser. Et il s'était réparé tout seul, sous mes yeux ébahis. Je n'en avais jamais pipé mot, pensant qu'on me prendrait pour un fou. Je compris aussi pourquoi, quand j'avais un bleu ou une dent cariée, un simple massage suffisait à dissiper la douleur, voire à détruire l'origine du mal. La Redstone vivait en moi, j'étais né pour être ingénieur, et mon destin lui était inextricablement lié.

 

Quand j'interrogeai ma mère, elle ne put que corroborer mes hypothèses. Elle aussi avait quelques talents mineur dans la manipulation de la matière, des talents qui s'était accru lors des quelques années passées au manoir Biberkopf, où la pierre rougeoyante était omniprésente. Que j'en fus aussi capable, voire que mes talents dépassent la simple illusion ne l'étonnait guère. Elle avait plus ou moins saisi les desseins de son beau-père et compris que, sous leurs dehors éthiquement discutables,

ils étaient nécessaire à l'équilibre du monde. La science devait retrouver sa place, et contrebalancer la domination de la magie.

 

Je retrouvai aussi divers outils d'ingénieur, notamment un jeu complet de clefs et de pinces, ainsi qu'un mystérieux instrument que j'avais souvent vu dans les mains de mon tuteur. C'était une sorte de long bâton dont une extrémité ressemblait à un sceptre avec son joyau vaguement rougeâtre serti dans un écrin d'acier, et qui s'illuminait par intermittence, comme un feu en train de s'éteindre. L'autre bout s'ornait d'une lame tarabiscotée, qui ressemblait plus à une clé qu'à une arme. La première fois que je l'empoignai, la pierre s'éclaira brusquement d'une lueur si vive qu'elle brûla ma rétine. Il me fallut plusieurs minutes pour recouvrer la vue, et quand je portai à nouveau mon regard vers la hampe, celui-ci avait adopté un éclat plus doux, qui pulsait calmement au cœur de la gemme, jetant un vague halo rougeoyant aux alentours qui, à défaut d'éclairer vraiment, apaisait mon âme tourmentée. Les rois avaient leurs sceptres, les prêtres leurs crosses, les mages leurs bourdons. Les ingénieurs avaient leurs redtorches, avec lesquelles ils faisaient rayonner la science là où la magie répandait obscurité et ignorance.

 

Je la brandis vers les cieux et, métaphoriquement parlant, tout me fut révélé. Je fis la promesse à mes ancêtres de revenir en Stendel, de restaurer leurs domaines et de reprendre l'héritage qui était le mien. Ma mère savait depuis longtemps ce que j'allais faire, et c'est sans un mot qu'elle me tendit un havresac dans lequel elle avait placé un peu de nourriture, quelques piécettes et une tenue de rechange. Je tombai dans ses bras, elle me murmura d'être prudent, ce que je lui promis, bien qu'elle susse que j'en tiendrais pas compte, et je partis, laissant derrière moi les reliefs de mon enfance nomade et la toile d'ignorance qu'on avait soigneusement tissée autour de moi.

 

IV] Pénétrer en Stendel

 

Passer la frontière de l'empire Stendelien ne fut pas facile. Les gardes ne laissaient passer que quelques personnes dûment accréditées, généralement des dignitaires étrangers ou des marchands bien connus. Les simples voyageurs, errants apatrides ou jeunes en mal d'exotisme n'étaient guère les bienvenus. De hautes et longues murailles ceignaient ses limites, et des gardes faisaient des rondes incessantes, décourageant les plus téméraires des voyageurs à tenter de passer. Il me fallait ruser, et c'est ce que je fis. Je creusai une ornière dans une des routes qui menait à un poste de douane et guettai ma proie. Au bout de quelques heures, un convoi de marchandises passa et l'un des véhicules se prit dans l'ornière, ce qui brisa son essieu. Je fis un léger détour et réapparus un peu plus loin sur la route, avant de me diriger nonchalamment vers le lieu de l'accident. Là, les conducteurs du convoi se lamentaient autour du chariot accidenté, se demandant comment ils allaient faire. Je les interpellai et me présentai comme compagnon en mécanique, ce qui n'était pas tout à fait faux puisque Izgor m'avait initié aux bases de la mécanique rhêdonienne, et que j'avais souvent participé à l'entretien de la roulotte familiale. Le soulagement se peignit aussitôt sur les visages de mes interlocuteurs, qui me supplièrent de les aider, ce que j'acceptai avec empressement. En quelques heures, j'avais taillé un nouvel essieu qui, bien que sommaire, leur permettra de rejoindre Stendel et de trouver un véritable charron. Pour me remercier, ils me proposèrent de les accompagner jusqu'à leur destination, la lointaine et mystérieuse cité de New Stendel, capitale de l'empire éponyme. Je pus ainsi passer la frontière sans problème, ayant préalablement grimé ma redtorche en un bâton de marche, afin de ne pas éveiller la suspicion des douaniers.

 

Arrivé à destination, je quittai mes nouveaux amis, pressé de découvrir mon nouveau pays. Mais je fus vite déconfit, car il était vaste, encore peuplé de menaçantes créatures et j'étais trop pauvre et ignorant pour partir ainsi à l'aventure. Je me lançai à la recherche de mes compagnons de route, que je retrouvai dans une taverne, où ils dépensaient les bénéfices qu'ils avaient fait avec leurs marchandises. Nous trinquâmes ensemble, et avant la fin de la nuit, je faisais vraiment partie de leur équipage, au moins jusqu'à la prochaine halte, qui se révéla être la cité de Valmont, où nous devions livrer du fer acheter de la soupe aux champignons, la grande spécialité de cette cité rurale. Si le voyage se passa sans encombres, je dus néanmoins exercer plusieurs fois mes talents de mécanicien, en profitant au passage pour soutirer des renseignements sur les lieux que je traversais et sur l'empire en général.

 

En arrivant au Comté de Valmont, je fus surpris par le charme rustique qui se dégageait de la petite cité enclose dans ses murailles de pierre. Les hautes maisons empêchaient le soleil de pénétrer dans les étroites et sinueuses rues dans lesquelles je marchai, un ballot sur le dos. Les pierres recuites par les années et le soleil dessinait un étrange lacis, qui n'était pas sans charme à moi qui jusque là n'avait contemplé que majestueux édifices sans aspérités ni défauts. La cité était une vieille dame vénérable, qui savait prendre soin d'elle et ne se laissait pas aller, offrant abri et prospérité à ses habitants. Je fus immédiatement séduit, et lorsque le prévôt me proposa un emploi de technicien dans la manufacture comtale, j'acceptai sans hésiter. Le boulot était dur, je devais entretenir les engrenages des forges, veiller à ce qu'elles ne cessent jamais de fonctionner, mais j'appris beaucoup de choses au contact des autres techniciens. C'est là que je découvris que le legs de mes ancêtres n'avait pas totalement été oublié.

 

V] A la conquête de Valmont

 

Le chef des techniciens me convoqua un jour dans son bureau et testa mes connaissances à propos de la mécanique, se doutant depuis quelques temps que je n'étais pas, comme je l'avais d'abord prétendu, vraiment un mécanicien. Il fut surpris de découvrir que j'avais de graves lacunes dans les théories de base, ce que je compensais par une connaissance empirique, mais que j'en savais plus sur la redstone que lui même. J'étais réticent à lui révéler mon secret quand il sortit de son bureau un objet soigneusement emballé. C'était une redtorche, en bien plus mauvais état que la mienne, et dont l'éclat était quasiment éteint, mais qui reprit de la vigueur quand je la pris en main. Stupéfait, mon supérieur comprit aussitôt plus ou moins ce que j'étais. Son père était élève à l'assemblée stendelienne des études rhêdoniennes quand le cataclysme avait eu lieu. Par chance, il se trouvait à ce moment là en déplacement, et n'avait pas subi le sort de ses condisciples, qui avaient tous été tués par les mages pour les empêcher de répandre leur savoir hérétique. Il avait alors changé de nom et avait abandonné les sciences rhêdoniennes pour se concentrer uniquement sur la mécanique, sa discipline favorite à l'assemblée. Il avait ensuite transmis son savoir à son fils, afin que le flambeau de Rhêdon ne s'éteigne pas.

 

Nous passâmes de longues heures ensemble à partager nos connaissances et nos expériences. Nous nous dîmes ce que nous savions respectivement de chaque aspect des sciences rhêdoniennes et purent ainsi combler nos lacunes. Il me montra les livres de son père, et je le laissai lire le carnet d'Izgor, nous étions heureux comme des enfants. A son contact, je devins vite l'un des meilleurs techniciens du Comté, au point que nul ne fut surpris quand je devins son adjoint. Ensemble, nous triions les déchets des mines pour y trouver des pépites de redstone, avec lesquelles nous faisions des expériences et reconstituions les bribes de savoir que nous devinions dans les écrits de nos ancêtres. C'est ainsi que je fis une découverte bouleversante en fouillant dans les archives du Comté, où je travaillai après avoir suggéré au prévôt que s'y trouvaient sans doute les plans d'une machine dessinée par un ancien ingénieur, et que nous avions perdus depuis longtemps.

 

Dans les plans cadastraux, je dénichai une référence à un ancien manoir, situé aux marches sud du Comté, dont la configuration rappelait celle d'un laboratoire. Il était d'ailleurs fait mention d'importants gisements de redstone, ce qui éveilla ma curiosité. Sans en faire part à mon maître, je m'y rendis, malgré le temps pluvieux qui sévissait à Valmont depuis plusieurs jours. Alors, quand je découvris ces fameuses ruines, je m'y précipitai, pressé de trouver un abri où me sécher. Le feu que j'allumai dans un recoin d'une tour en ruine y contribua d'ailleurs grandement. Cependant, il me permit aussi de distinguer une étroite fissure dans un mur qui, lorsque j'y passai la main, se révéla abriter un levier que j'abaissai sans réfléchir. Un grondement sourd se fit entendre aussitôt et, après force grincement, une trappe s'ouvrit sous mes pieds, révélant l'entrée d'un passage secret. Revigoré par le repos que m'avait offert cet abri providentiel, je m'y engouffrai aussitôt et descendit la volée de marches qui s'offrait à ma curiosité. Muni de ma seule redtorche, je traversai l'obscurité et me retrouvai bientôt dans une pièce plongée dans une lourde pénombre que vint bousculer l'éclat de ma gemme rougeoyante. Sans que je m'en rende compte, je l'enfonçai dans une anfractuosité du sol qui semblait prévu à cet effet, déclenchant l'éclairage de toute la pièce, ainsi que des couloirs adjacents. La torche n'avait pas qu'un simple rôle d'éclairage, elle était aussi une source d'énergie qui activait les mécanismes endormis et ressuscitait les vestiges rhêdoniens.

 

Poussant plus loin mes investigations, je découvris bientôt une salle ressemblant un peu à nos salles de contrôles actuelles. Celle-ci était bien plus belle, paradoxalement plus moderne avec ses nombreux pupitres ornés de leviers, cadrans et divers boutons commandant des mécanismes inconnus. Après un rapide examen, je compris ce qu'il fallait faire et réussit à rétablir l'alimentation en énergie rhêdonienne dans le complexe souterrain. Je passai les jours suivants à en explorer les moindres recoins, ouvrant les portes de toutes les salles et de tous les placards, cherchant dans les moindre recoin un levier ou un bouton déclenchant une porte dérobée, réparant et graissant les mécanismes encrassés par le manque d'entretien et le passage des années. Je perdis très vite toute notion du temps, et je ne me rendis compte que beaucoup plus tard que seule la redstone m'avait maintenu en vie, ayant oublié depuis longtemps des besoins aussi essentiels que l'alimentation ou le sommeil. L'énergie des pierres rougeoyante coulait dans mes veines, et je transmettais cette énergie aux machines environnantes. J'étais le maître du Haut-Château rhêdonien.

 

Lorsque je revins à la civilisation après deux semaines passées là-bas, tout avait changé à Valmont. Personne ne s'était vraiment rendu compte de ma disparition, car une mystérieuse explosion avait rasé le palais des Comtes, déclenchant un gigantesque incendie qui avait embrasé la ville pendant toute une nuit. La population avait combattu le brasier jusqu'à son extinction puis, en dépit de son épuisement, s'était lancé à corps perdu dans le déblaiement des ruines et la reconstruction. C'est dans ce contexte que mon retour, hâve et dépenaillé, passe inaperçu, car la plupart des gens n'étaient pas dans un meilleur état que moi. Mais je n'eus guère le temps de m'occuper du regard des autres, puisqu'en voulant rentrer dans la maison que je partageai avec mon maître, je découvris qu'elle n'existai plus, ayant été calcinée par l'incendie. Mon maître avait d'ailleurs perdu la vie lors de cette funeste nuit, étouffé par les vapeurs toxiques qu'il avait combattu au péril de sa vie. J'avais en même temps perdu un ami et trouvé le moyen de tenir la promesse faite à mes ancêtres, comme si le destin – pour peu qu'il existe – ne pouvait supporter que j'ai tout en même temps.

 

Cela-dit, je n'eus guère le temps de pleurer sur la cruauté du sort qui s'abattait sur moi, un garde à l'air épuisé surgissant soudain pour me dire que le connétable du Comté, monseigneur Ethan Acera, me demandait. Il m'informa que le prévôt était mort, et qu'il avait pensé à moi pour occuper le poste. Je restai stupéfait, je n'avais jamais pensé qu'on penserait à moi pour occuper un jour une telle charge. Le prévôt était l'un des hommes les plus puissants du Comté. A la fois maire de la Cité de Valmont, responsable des finances locales, architecte en chef et juge, il ne rendait compte qu'auprès du Connétable, qui dirigeait lui-même le Comté depuis la disparition du dernier Comte légitime. Je me rendis soudain compte que tous les successeurs potentiels étaient soit morts, soit trop grièvement blessés pour occuper la charge. Bien que jeune, j'avais fait forte impression au connétable par mon assurance, ma capacité à gérer mon équipe de techniciens et mes grandes capacités de travail. Honnêtement, j'ai hésité à accepter son offre, car les perspectives que m'offrait la découverte du complexe rhêdonien surpassait ce que pouvait m'offrir le pouvoir sur la cité.

 

Mais, quand mes lèvres se rouvrirent pour délivrer leur réponse, ce fut un oui qui en sortit. En l'espace d'un battement de cœur, j'avais su qu'une vie double était possible. Prévôt le jour, Ingénieur la nuit. Gardien de l'ordre établi et de la tradition en public, héraut du changement et de la révolution scientifique en secret. L'un et l'autre ne s'excluaient pas, ils pouvaient se nourrir et s'entraider. Les pièces du mécanismes se remettaient en place.

 

VI] Pouvoir et Savoir

 

Les années défilèrent sans que je m'en rende vraiment compte. La cité fut reconstruite et je fus maintenu dans mes fonctions, chacun estimant que je ne déméritais pas à ce poste. Peu à peu, Valmont retrouva sa prospérité de jadis et les marchands revinrent, tandis que les coffres du comté se remplissaient. J'étais un prévôt heureux, car ma cité et mon comté se portaient bien, mais en silence mon cœur saignait, car je n'avais en réalité que peu de temps à consacrer à mes activités rhêdoniennes.

 

J'avais certes amassé en secret la plus grande collection privée d'ouvrages scientifiques disponible en Stendel. Une collection telle, que si la rumeur de son existence était parvenue aux oreilles des autorités impériales, elle aurait été détruite sur le champ, et moi mis à mort, car la possession de manuels de mécanique rhêdonienne ou de tout ce qui se rapportait à leur existence était punie de mort. Mais moi, plus que tout autre, je ne pouvais renoncer malgré les risques. Certes certains gouverneurs se doutait de quelque chose, mais ils ne purent jamais trouver qui était le mystérieux ingénieur tapi à Valmont. En accroissant mes compétences, j'avais aussi appris le moyen de protéger mes secrets, et même leurs meilleurs sorts étaient incapables de percer les barrières que j'avais érigées autour de ma bibliothèque.

 

Ainsi, après plusieurs années de mandat, quand j'estimai que j'avais accompli ma part et que le connétable n'aurait rien à me reprocher, je démissionnai. L'incompréhension et la perplexité furent de mise parmi mes concitoyens, mais je restai inflexible. D'autres tâches m'attendaient ailleurs, et j'avais d'ailleurs désigné en la personne du sieur Modroncube un successeur des plus compétents, susceptible de me remplacer avec brio, voire de me dépasser.

 

Un énorme labeur m'attendait, j'en avais pleinement conscience. Mais l'ampleur de la tâche, loin de me décourager, me donnait encore plus envie de me lancer à l'assaut des derniers secrets de ma famille. Il me fallait vaincre l'obstacle que constituait la langue secrète des ingénieurs, qui leur permettait de coder leurs livres pour empêcher les profanes et leurs adversaires de pénétrer leurs secrets. Or, j'avais cru dénicher dans certains manuscrits des références à des lieux soigneusement dissimulés qui constituait des étapes dans l'initiation de l'ingénieur. Je me lançai donc à leur recherche.

 

Je trouvai le premier lieu loin au Nord, aux marches de l'Empire, dans une grotte prise par les glaces où se dressait la silhouette menaçante, bien que morte depuis des éons, d'une créature mythique. Par le plus grand des hasards, il se trouvait que cette caverne avait été découverte par mon aïeul, qui avait profité de son éloignement, ainsi que de la silencieuse vigilance de cette sentinelle d'outre-tombe, pour y dissimuler les premiers indices.

 

La seconde cachette était un lieu encore plus lugubre, puisqu'il s'agissait de la tombe de Lanis, l'un des pionniers de l'ingénierie rhêdonienne, venu répandre au crépuscule de sa vie ses connaissances scientifiques dans les terres septentrionales. La population autochtone avait été plutôt sceptique face à ces soi-disant progrès scientifiques, et l'ingénieur avait péri dans la misère, incapable de revenir chez lui. Bien des années plus tard, une expédition de l'assemblée stendelienne avait érigé un tombeau en son honneur, avec ce qui était sans doute les restes d'un quelconque barbare, mais qu'on avait fait passer pour la dépouille du grand pionnier.

 

Le troisième repaire était un lieu de savoir et d'études, un observatoire niché au sommet d'une montagne, dissimulé aux yeux du monde par un amoncellement hétéroclites de rochers et auquel on ne pouvait accéder que par un sentier si étroit, que même les chèvres avaient du mal à l'emprunter. Pourtant, aux yeux d'un ingénieur, le passage était évident, voire aisé, de sorte que j'y parvins sans mal. Là, je découvris une immense bibliothèque, dans laquelle étaient compilés des siècles d'expériences et de découvertes sur la vie, l'univers et le reste. Je choisis de n'y passer que quelques heures, le temps de recopier ce que je cherchais, car j'aurais aussi bien pu y rester jusqu'à ma mort tant le contenu des livres était passionnant. Mais, aujourd'hui déserté par les étudiants et les chercheurs qui autrefois y nichaient, telles des abeilles dans leur ruche, ce n'était plus qu'une coquille vide de sens, un piège pour l'érudit trop détaché du monde. Je ne pouvais me permettre ce luxe, j'avais une mission à remplir.

 

Je retournai à Valmont après plusieurs mois d'errance, car c'est là que se trouvait le quatrième et dernier sanctuaire. Quand j'en découvris l'emplacement, je ne manquais pas de rester stupéfait par l'ingéniosité qu'avait du déployer ses concepteurs pour le dissimuler, puisqu'il ne se dressait qu'à quelques lieues du manoir des ingénieurs. C'était une centrale énergétique, un lieu où les théories scientifiques étaient mises en application. l'empirisme y était de mise, et mes connaissances y furent mises à rude épreuve, car les années avaient si bien détérioré ses mécanismes, que certaines parties de la centrale étaient des pièges mortels pour qui n'y prêtaient pas attention. Je survécus cependant, et réussit même à trouver ce que je cherchais.

 

Je revins donc dans le manoir qui, je le savais depuis peu, était celui de ma famille, donc le mien aussi. A l'aide des différents indices glanés à travers l'empire, je pus venir à bout des derniers secrets et pénétrer dans les ultimes salles du complexe souterrain. Les sciences de la vie et de l'inerte étaient miennes, les sciences humaines et industrielles étaient des amies de longues dates désormais. Unissant le savoir de ces quatre domaines sous l'étendard étincelant de la science rhêdonienne, je me proclamai Ingénieur de Stendel, le premier depuis bien trop longtemps, le premier d'une nouvelle génération.

 

Dans la salle la plus secrète et la plus profondément enfouie du complexe souterrain, des lumières venues d'un autre âge se réveillèrent d'un sommeil qui se chiffrait en dizaines d'années, et les pupitres de commandes des armes rhêdoniennes se dressèrent autour de moi. Je n'avais plus qu'à appuyer sur un bouton pour déclencher les hostilités, pour déclarer le retour des Ingénieurs. La tentation fut forte, je faillis le faire, mais pourtant, au dernier instant, je sursautai et repris mes esprits. Je renonçai au pouvoir qui m'était offert et, grimpant quatre à quatre les marches, ressortis à l'air libre. L'heure n'était plus à la guerre, mais à la paix. Je ne voulais pas d'un nouveau conflit avec les mages d'Eleriel. Trop de gens avaient souffert de notre rivalité, et toutes les plaies n'étaient pas encore pansées. J'avais déjà fait bien plus que ce à quoi on pouvait s'attendre, je n'étais pas encore prêt à franchir certaines limites. Le glaive ne devait pas être tiré tant que les mots n'avaient pas encore échoués.

 

VII] Sortir de l'ombre

 

Et aujourd'hui, je suis là, devant vous, et je vous le répète. Oui, nous sommes revenus. Non, nous ne sommes plus vos adversaires. Hier nous étions légions, aujourd'hui nous ne sommes plus que ruines, mais pour autant, nous n'avons aucun désir de vengeance. Car nous savons, oui nous savons qu'un jour, la semaine prochaine, l'an prochain, dans une décade peut être, vous viendrez, vous nous demanderez de l'aide, et nous serons là.

 

Dans le reste du monde, les ingénieurs rhêdoniens diffusent leurs savoirs, éclairent les villes et les campagnes de l'éclat réconfortant de la science. Unissant les connaissances jadis disparates sous l'étendard des sciences rhêdoniennes, ils apportent prospérité et sécurité à tous. Ici, à Stendel, dernier bastion de la thaumaturgie, vous avez choisi de vous couper de nous. Mais nous sommes quand même revenus, nous ne vous forcerons pas la main, c'est inutile. Un jour, quand il sera trop tard, vous comprendrez que vous aviez besoin de nous.

 

En attendant, nous ne vous nuirons pas. Silencieux, discrets, nous étudierons dans l'ombre de nos alcôves et de nos laboratoires, initiant ceux qui le désirent et qui en sont dignes, sans pour autant chercher à accroître nos effectifs. L'ingénierie se mérite, elle n'est accessible qu'après de longues et laborieuses études, et si la science se veut universelle, rares sont ceux qui réunissent à la fois la discipline, le courage et l'intelligence nécessaire à sa compréhension pleine et entière, de sorte que jamais nous ne discuterons votre suprématie ni ne chercherons à renverser votre pouvoir, aussi illégitime soit-il à nos yeux.

 

En attendant, je suis là, et moi, Nathaniel Lamis von Biberkopf, dernier des Biberkopf, maître du Haut-Château de Valmont, Ingénieur Rhêdonien, je vous réclame l'héritage dont vous m'avez spolié. Rendez moi la baronnie qui m'est due, rendez moi l'honneur et la gloire de la famille von Biberkopf, la première parmi celles qui ont forgé l'Assemblée Stendelienne des Etudes Rhêdoniennes. Sur mes terres j'accueillerai ceux qui croient en la science, et tout sera bien.

 

Après tout, mages et ingénieurs ne sont-ils pas, dans un sens, un peu cousins ?

 

Si jusqu'ici la noblesse était essentiellement destinée aux gens qui aident concrètement le serveur (argent, aide technique) je considère pour ma part qu'elle devrait sanctionner des joueurs qui, par leur implication, leur présence, leurs projets, sont en quelque sorte - et sans vantardise aucune de ma part - des moteurs du jeu. C'est en ce sens que je dépose ma candidature pour devenir noble, afin de me faire l'intermédiaire entre la communauté de minefield et les gouverneurs/empereurs, afin que le commun des joueurs aient une personne accessible à qui s'adresser, à qui confier leurs états d'âmes ou poser une question en toute sérénité. La valeur du sang ne vient pas de la manière dont on l'a reçu, mais dont on le donne.
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Nalaf un joueur sympathique, marrant, Mature et qui s’investit beaucoup dans ce qu’il fait.

C’est un joueur actif. Il mérite ça place de noble au sein de Minefield, il participe à des projets et s'y investie.

 

Mais seul les Empereur pourront décider de cela

+1 pour Nalaf

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Que dire, que dire, que dire ? Je n'aurais pas assez de temps cette nuit pour écrire tout le bien que je pense de Nalaf. Je préfère condenser, beaucoup condenser :

 

Ce type est génial.

 

 

PS : petit lapsus à la fin :

 

La valeur du sang ne vient pas de la manière dont on l'a reçu, mais dont on le donne.

 

Volontaire ?

 

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Un nouveau nalaf , un nalaf sympa , un nalaf qui troll un peu , un nalaf que je plussoie !

 

Plus sérieusement c'est l'un des grands de Minefield , l'un des seuls qui pour le moment mérite ce grade .

 

 

Rp bien pensée et réflechi , très lisible et bien écrit !

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Yop ;)

 

Il y a la noblesse telle qu'on la conçoit et la noblesse telle qu'elle est dans le jeu, telle qu'elle est conçue par les autres aussi... Nalaf nous présente aujourd'hui une candidature entièrement RP. Et le RP proposé est fort joli bien que pas forcément toujours fluide et simple à lire (je n'ai pour ma part pas eu de souci). Les fautes ne sont que des erreurs dues à inattention et sont extrêmement rares. Le récit est bien articulé et se base sur un parcours Minefieldien réaliste bien que romancé.

Si l'on conçoit la noblesse d'un point de vue RP, je dis oui à nalaf.

Il y a ensuite la noblesse telle qu'elle est dans le jeu... Et la je pense qu'effectivement si on se place de ce point de vue la nalaf mérite également la noblesse. Je n'en dirai pas plus pour ne pas troller ni lancer un débat inutile et qui pourrirait cette candidature...

 

Pour finir il y a la noblesse telle que je la conçois. Et pour cette dernière je n'apporterai pas mon soutien à nalaf. Pourquoi ? Pas parce que je suis contre mais tout simplement parce que je ne le connais pas assez. Je suis tout récent ici et j'avoue ne pas avoir suivi son parcours et son histoire. Je sais néanmoins que c'est un joueur très présent et assez investi, mais je ne connais pas réellement ses réalisations. Et puis je n'aime pas trop ce qui vient de se passer... Deux candids sont validées et hop directement derrière on a deux nouveaux prétendants. Ça fait un peu opportuniste (mais ce n'est peut être qu'une coïncidence) bien que je comprenne que vous vous en sentiez capables du coup... ;)

 

Tout est donc une question de conception... a chacun de voir midi à sa porte, pour ma part en ouvrant la mienne il y a peu je me suis aperçu que le grade de noble ne correspondait pas à l'image de marque que j'en avais... A moins qu'une fois de plus nombre de choses m'échappent, après tout je ne suis pas en possession de tous les tenants et aboutissants des évènements récents... Quand à ceux qui plussoient sans lire le RP... no comment !

 

Bon jeu !

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Cela fait déjà un moment que je connais Nalaf, et je peux dire que si un joueur mérite ce grade, c'est bien lui!

C'est quelqu'un de motivé, toujours partant pour s'investir dans de grands projets. Le serveur entier peut être témoin de ses réalisations, et personne ne peut contester ses qualités en tant que constructeur.

 

Il est également un très bon roleplayer, regardez le niveau du RP qu'il a rédigé rien que pour cette candidature!

 

Je penses qu'il possède toutes les qualités nécessaires pour rejoindre les rangs des grands de ce serveur.

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Salut à vous Empereurs !

 

Je suis Tasterix, Jarl de Winteria, Conquérant des Terres du Sud, Guerrier de la Table Cubonde, Allié du Comté de Valmont, Détenteur de l'Oeil Magique du Grand Kamera Maan, Protecteur des Secrets de Khérinops, Elu du Strigidae, et Tout ce Qui s'en Suit. Je vous parle en ce jour pour vous apporter ma voix, aussi forte qu'elle le peut-être, afin de vous annoncer que Nathaniel Lamis von Biberkopf, plus connu sous le nom de Nalaf, Scientifique de la Vie, de l'Inerte, des Sciences Humaines et Industrielles, mérite plus que quiconque le rang de Noble sur votre éminent Empire !

 

C'est une personne qui a de loin les valeurs les plus Nobles de ce que j'ai pu rencontrer sur les nombreuses Terres de Minefield. C'est quelqu'un, quant on le connait, qui sait être généreux et user de modestie. Plus que sa vaillance éhontée face à votre règne qui lui vaut l'appellation de Troll des Cavernes, il faut y voir là une opportunité de faire entrer dans les Légendes de Minefield une personne remarquablement unique qui sait guider, conseiller et discuter lorsque l'on prend la peine de le connaître.

 

C'est l'un des rares membres des Terres de Minefield à connaître la véritable notion de communauté. Au nom de Winteria, de Windmill, ainsi que de tous les territoires alliés et voisins de notre domaine, j'approuve entièrement la candidature de Nalaf au Rand de Noble !

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