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[Refusé] Candidature Citoyen - Verdey


Verdey
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Bonjour, je suis Verdey.

J'aimerais être citoyen pour avoir une maison sur le Firmhameau.

 

 

Vraie candidature

 

Le moment est venu pour moi de candidater au titre de citoyen.

Plusieurs raisons :

 

- Tout d'abord, je veux m'installer sur le Firmhameau.

- Ensuite, par pur ego. Et j'aimerais bien changer de couleur de pseudo.

- Et finalement, pour être plus au fait des affaires de la capitale et en faire partie intégrante

 

Depuis que je suis passé voyago, j'ai fait plusieurs trucs funky. Notamment, j'ai fondé Synergie. Synergie, c'est une guilde de créateurs de jeux avec une ambiance de oufo et un bon nombre de créations au compteur. Stade de quidditch, 110mêtre herses, Ozone, Le Légendaire, et puis bientot le golf de Winteria, ce n'est pas l'inspiration qui manque.

 

Dernièrement, cette petite communauté s'essoufle, et j'ai derrière le rainbow une petite idée pour lui redonner une seconde jeunesse. Mais ne spoilons pas trop !

Je travaille également actuellement sur un projet secret (Bouh, ca fait peur !) qui en ravira plus d'un !

 

(J'écris cette candidature alors que je viens de rentrer de chez le chirurgien, j'ai la chair du pied a vif, je souffre, j'ai mal, pardonnez moi les possibles incohérences. )

 

Le départ récent d'éléments valeureux de Minefield m'attriste durement. Une ère se termine, une autre arrive. Laquelle sera la meilleure ? J'espère que nous avançons vers le progrès et vers toujours plus de choses colossales !

 

Je souffre vraiment la, donc je vais tout de suite vous balancer le RP, vous êtes seuls juges !

 

Lorsqu'il s'était brisé la cheville, Verdey avait cru que tout était fini pour lui. Que sa vie s'achevèrait là, qu'il ne pourrait plus jamais rien faire. S'il ne bougeait plus, s'il ne faisait plus jouer ses musles dans des exercices aussi périlleux qu'exaltants, il mourrait. Il se trompait, évidemment.

 

Il lui avait suffi de se rendre à cette fête, de se laisser entraîner par ses amis et hôtes à boire plus que de raison. Par jeu, par provocation mais aussi par fierté, il avait ensuite accepté le défi qui lui avait été lancé. Il avait perdu, naturellement, car c'est aussi ce qu'on attendait de lui, afin qu'on puisse par la suite lui donner un gage qui lui permette de montrer ses talents. C'est ainsi que, ses sens anéantis par l'alcool, son équilibre si précieux tournoyant tout autour de lui, il s'était lancé dans une démonstration de base-jumping sans s'être préalablement échauffé, trop rempli de certitudes éthyliques pour accomplir des gestes qui, en temps normal, lui semblaient presque plus naturels que ceux de respirer ou déféquer. Quelques tours et mouvements normaux, puis une montée progressive en puissance jusqu'à l'instant crucial où il rata l'une de ses figures et chuta – durement – sur le sol. S'il avait été sobre, il aurait pu amortir sa chute par une roulade. Non, en cet instant précis, l'esprit trop embrumé par les vapeurs de l'alcool, il avait tout oublié et était retombé sur ses pieds. Un sinistre craquement avait aussitôt sanctionné son imprudence, et c'est dans une civière qu'il avait fini la soirée, la douleur le rendant trop lucide pour ne pas comprendre quelle monstrueuse erreur il venait de commettre.

Puis avait commencé la macabre ronde des guérisseurs. Ils avaient palpé sa chevillé, ausculté la zone, et lui en retour avait frémi et hurlé des insanités à leur égard, avant de sangloter, prostré sur lui même. On lui avait fait boire un remède qui avait atténué la douleur, le plongeant dans une douce torpeur durant laquelle les attelles avaient été posées, sa jambe engoncée dans une coquille de plâtre et le diagnostic rendu. Le médecin avait l'air sincèrement attristé, et son sourire compassé semblait dénué d'hypocrisie. C'était le meilleur, ses agents savaient la valeur de leur poulain et voulaient qu'il se rétablisse rapidement. Pourtant, cette fois-là, l'argent avait échoué. Il lui faudrait au moins trois mois pour que les os se ressoudent, plus encore pour qu'il retrouve une certaine aisance dans la marche. Quant à la compétition, sportive, il était presque certain qu'il pouvait prendre sa retraite. Sa carrière était définitivement fichue.

L'abîme s'ouvrit ses pieds, et c'est en hurlant dans son for intérieur qu'il s'y engouffra, tandis que des infirmiers, perplexes, se demandaient pourquoi on les avait fait venir. Quelqu'un avait probablement cru qu'il s'énerverait, qu'il devrait être maîtrisé. Pourtant, en apparence, il était resté de glace. Les sentiments les plus intenses ne devraient jamais être partagés, et le chagrin était de ceux là.

 

Quelques mois plus tard, installé dans un centre de repos pour sportifs, Verdey se remémora une dernière fois son existence passée. Aujourd'hui, il l'enterrerait, car il avait enfin fait son deuil des jours passés et à jamais enfuis. Entre-temps, il avait usé de toutes les ressources à sa disposition pour infirmer le diagnostic initial. Rebouteux, mages, sorciers et autres charlatans s'étaient succédés à son chevet, lui promettant tous guérison totale et rapide moyennant forte rémunération. Et il les avait crus, leur donnant ce qu'ils voulaient sans que lui-même obtinsse jamais ce à quoi il aspirait.

Finalement, était arrivé le jour où ses crédits s'épuisèrent. Il n'avait plus de quoi les payer et – tels une bande de rapaces – quittèrent sa carcasse vide de chair à ronger. Par chance, l'hospice avait été payé d'avance, et il pouvait y rester jusqu'au terme de sa convalescence. Pas plus, l'hospice ne faisait pas la charité, il soignait et c'était déjà pas mal.

Alors, quand un docteur – un jeunot, qui sortait à peine de l'académie et faisait ses premières armes ici – vint lui délivrer son bon de sortie, l'invitant implicitement à foutre le camp rapidement s'il ne voulait pas qu'un infirmier s'en charge, l'ancien athlète prit sa résolution. Il s'empara de la béquille qu'on lui tendait, prit son élan, et se remit debout. Là, boitant et traînant la patte, il quitta l'établissement médical sans un regard en arrière. Ne pas supplier, ne pas se plaindre, ne pas faire de manières. Le nouveau Verdey était un autre homme. Il s'était fait connaître dans les stades et les arènes grâce à ses performances sportives, avant de lui même concevoir de nouvelles épreuves d'agilité qui avaient encore accru sa renommée et grâce auxquelles il s'était enrichi. Fortuné et célèbre, il était de ceux que l'on ne pouvait manquer d'inviter pour assurer le succès de sa soirée. Et il le savait, de sorte qu'il usait et abusait de son statut, ne retenant aucun caprice, sûr que personne n'oserait lui opposer un refus. Il était Verdey le Vif et ses succès faisaient de lui l'un des plus grands champions de tout l'Empire de Stendel. Quand il s'inscrivait à un concours, ses adversaires pâlissaient, certains déclaraient forfait, et les médailles s'ornaient instantanément de son nom, car nul ne doutait qu'il serait vainqueur. Maintenant, il n'était plus que Verdey le boiteux, et s'il s'offusqua la première fois qu'il se fit bousculer dans la rue, il perdit vite le compte à mesure qu'il tombait dans l'oubli et la déchéance. Diverses expériences se succédèrent. Il connut la faim et le froid, mais aussi l'amitié et l'amour. S'il avait bâti son bonheur passé sur sa force et la faveur du public, il fondait désormais son existence sur ce qu'il était vraiment, sur ce qu'il pouvait apporter aux autres.

 

Finalement, après avoir soldé ses derniers avoirs et récupéré les primes qu'on lui devait, il se retrouva à la tête d'un petit pécule. Pas de quoi vivre dans l'opulence, mais suffisamment pour s'acheter une petite bicoque dans une cité, s'y installer et vivre chichement. Il n'était plus que l'ombre de l'homme qu'il était avant, mais il pouvait encore servir. Certains amis d'avant ne l'avaient pas oublié, et à défaut de courir, il pouvait toujours donner des conseils voire former ses héritiers.

Alors, levant la tête, il aperçut la masse de la capitale impériale, New Stendel, dans le ciel. Il était au bas de la pente, mais il pouvait rebondir et remonter la pente, revenir au sommet et s'y installer. Il avait une seconde chance et n'entendait pas la gaspiller. L'avenir n'était pas aussi sombre qu'il aurait pu le croire. Il se lança à l'assaut de sa nouvelle vie, le cœur lourds d'espoirs mais léger de regrets. Citoyen de New-Stendel, c'était un beau dessein non ?

 

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Candidature MAGNIFIQUE

+1

 

Non plus sérieusement je me suis dit en ouvrant cette candidature "Encore un pavé" mais non enfaite en y pensant verdey n'as pas besoin de mette un pavé car il est un joueur sympa et surtout impliqué donc je plussoie cette candidature!

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