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RP de TeddyTi


TeddyTi
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En attendant que mon Rp soit assez bon, je poste ici le début afin que vous puissiez me jeter des cailloux.

 

:brick: Chapitre 1 :brick:

 

La taverne des oubliés est l'endroit où se réunissent tous ceux dont l'existence s'est arrêtés brutalement. Cet immense auberge aux senteurs d'alcool frelaté et de bois anciens est constamment remplis par toute les âmes n'ayant pas pu profité assez longtemps de leur faible vie. C'est ici que se trouvait maintenant, installé à une table au centre de la taverne, un jeune homme brun au yeux noir comme la nuit et à la carrure fluette. Il discutait avec un nain à l'armure de cuivre, portant fièrement sur son visage une grande barbe rousse taché de vin.

 

_Voila l'histoire de ma vie, termine Karno le nain. Comme tu peux le voir, je suis loin d'être n'importe qui. Et toi, ta vie a-t-elle été aussi palpitante ? A tu vaincu un seigneur liche ou un puissant dragon ? J'en doute fort, a en voir ta nature chétive.

_Rassure toi mon ami. Mon histoire n'a pas à rougir de tes aventures. Connais-tu au moins mon nom ? Je suis TeddyTi.

 

A ces mots toute la salle se retourna. En effet qui n'avait jamais entendu parler de TeddyTi, ce célèbre héros dont l'histoire était à jamais écrite dans « La 1ere prophétie ». Seul le nain, dans toute son ignorance, resta de marbre face à cette révélation.

 

_Je suis bien désolé de l'admettre, mais je n'ai jamais entendu parler d'un TeddyTi de toute mon ancienne vie. Es-tu donc si célèbre ?

_Je pense que la réaction de la taverne parle d'elle-même.

 

En effet le chahut constant s'était arrêté lorsqu'il avait prononcé son nom. Plus aucune parole ne sortait de cette assemblée, excepté celle de TeddyTi et du nain. Tous écoutaient attentivement cette discussion, étonné de voir quelqu'un tel que lui à cet endroit.

 

_Je suis bien obligé d'admettre que ta célébrité te précède jusqu'ici. Mais peut-être peus-tu m'en dire un peu plus sur ton histoire.

_Puisque tu me le demande, je vais corriger ton ignorance.

 

 

Mon histoire commence dans la petite ville de Saint Turne, près de Lyon, sur l'une des nombreuses planètes que l'homme à appeler Terre. Nous étions en 2512, j'avais 35 ans et la France venait de gagner la coupe du monde de football pour la 7é fois. À l'époque, je travaillais en tant que technicien de surface chez S.A.M., la Société Aérospatial Mondial. Cet immense complexe international gérait les transport spatiaux dans toute la galaxie, depuis la crise financière de 2042 qui avait coulé la NASA. Mon rêve avait toujours été de partir dans l'espace à bord de l'une de ses navettes que je côtoyais chaque jour. Mais mon caractère lunatique a eu raison de mes études et j'ai fini ma scolarité à 19 ans sans aucun diplôme en poche.

 

C'était une journée de boulot comme les autres, à récurer et nettoyer les grandes salles de l'agence, dans mon costume bleu ciel d'agent d'entretien. Je l'aimais bien cet uniforme. Il n'était pas spécialement agréable à porter, mais il y avait dessus le logos de S.A.M, brodé avec un tissu épais et doux. Lorsque je déprimais j'aimais bien caresser ce bout de tissu, ça me réconfortait. Ce jour ci je nettoyais le hangar, la plus grande salle de l'agence. Elle s'étendait sur des kilomètres face à moi et les murs extrêmement haut s'élevait jusqu'à un beau ciel bleu par lequel arrivait de petits vaisseaux. Sous mes pieds le sol était recouvert d'une fine couche de poussière, qui masquait le sol blanc et métallique. Sur les murs, se trouvaient de multiples affiches représentant des cosmonautes, bras dessus bras dessous avec des extra-terrestres digne des plus mauvais navet hollywoodien. Des publicités mal pensées pour l'agence. Je crois que le commercial qui les à créer a été congédié, mais les affiches sont resté ici. Comme toujours il régnait dans la salle une fraîcheur étrange, perpétuelle et anormal. Il faisait toujours très frais ici, même en plein été. Mes collègues disaient que les navettes ramenaient le froid de l'espace dans leur soute, je n'y croyais pas trop. Comme toujours la pièce était rempli de petites navettes, destiné au voyage de routine. Elles avaient des formes et des couleurs très variées. L'une ressemblait à une théière (ou à une botte, en tout cas c'était une forme bizarre), une autre était rouge sang à en t'éclater la rétine, une autre encore avait une porte ouverte ...

 

Normalement les mesure de sécurité n'aurait jamais pu accepter la moindre porte ouverte. Mais l'équipe d'entretien des navettes devait-être ce jour ci un peu négligeant. Et cette navette avait l'une de ses portes grande ouverte. Pas la porte d'entré, une petite porte en fer à l'arrière. En voyant cette entrée ouverte, l'envie m'est venue d'un coup. Après tout c'est mon rêve d'enfant de voyager dans l'espace. La tentation était trop forte. Mais j'ai longuement hésité. Je n'osais pas tenter ma chance. J'ai pensé que c'était stupide de croire qu'il me suffirait de rentrer dans ce véhicule pour réaliser mon rêve. N'importe qui pourrait rentrer et me voir, et je pourrais dire « adieux » à mon poste chez S.A.M. J'ai tourné le dos à la porte et me suis remis à balayer.

 

Trente secondes plus tard j'étais caché dans un placard à balais dans la navette.

 

L'intérieur du placard était très étroit, et je me pris à plusieurs reprises les pieds dans des fils d'aspirateur ou dans des balais mal rangés. J'étais surexcité, mais en même temps j'avais extrêmement peur. Si quelqu'un ouvrait cette porte, je pouvais dire adieux à mon poste chez S.A.M, le rêve de toute ma vie. De toute façon dé mon retour (je ne suis jamais revenue) je serais obligé de démissionner. Aller dans l'espace sans autorisation, chez S.A.M. c'est comme … Je sais pas ! Un acte aussi honteux était impensable. Mon choix était fait et je ne suis jamais revenu dessus.

 

J'entendis des pas. Quelques pas qui entrait dans la navette. Peut-être l'équipage ? Il n'y avait que 2-3 personnes, mais c’était une petite navette, pas plus grosse qu'une petite maison et je pense qu'elle possédait un navigateur automatique. 2 personnes suffisait pour la piloter. Le 3é pouvait bien être un homme de mains. Je ne voyais rien, il faisait très sombre dans le placard. Il chuchote maintenant, je ne comprenais pas leurs paroles. L'un d'eux s'en va. Les deux autres se dirige vers l'avant du vaisseau. Il passe très Un vrombissement parcours tout le vaisseau. Le sol se met à trembler et le hangars disparaît derrière le hublot.

 

Le plus dur, c'était de rester caché dans le petit placard à balais. A peine la place de rester debout entre les balais et les produits ménagers. Impossible de lever le bras ou de bouger la jambe. La porte pouvait s'ouvrir de l'intérieur et c'était une bonne chose. J'étais rentré un peu vite et j'ai eu peur à un moment de rester coincer dedans. Mais elle s'ouvrait, grâce à un bouton en plus. Je n'aurais peut-être pas réussi à tourner la poignée. C'était très difficile de sortir de ma cachette sans faire de bruit. Lorsque l'on ouvrait la porte, les balais et les produits cherchait à s'échapper. Le premier jour je n'ai même pas osé sortir. Puis j'ai pris de l'assurance. Même si c'est surtout la faim qui m'a poussé dehors. La cuisine était à quelques pas. On passait par un couloir humide et c'était bon. Il n'y avait qu’une petite cuisine en fer assez austère. Un immense frigo, une plaque chauffante, une table, quelque couverts et une forte odeur de fromage qui remplissait toute la pièce. J'aimais le fromage avant, mais cet odeur m'en à dégoûté. Plus les jours passait et plus je détestais le fromage. Et lorsque j'ouvrais le frigo, l'odeur encore plus violente encore agressait mes sens. Au début je prenais un peu de camembert ou d’emmental sans trop de problème. Très vite la simple pensé du fromage me rappelait cet horrible odeur. Saloperie d'odeur ! Je n'ai plus jamais touché à un fromage depuis. Je me suis nourri avec les restes de jambon-beurre et quelque pommes. Il y avait à boire aussi. De l'eau, mais surtout de la bière. Je ne pourrait pas m'en passer. Il y en avait a foison. C'était bien.

 

Il était assez facile de parcourir discrètement le vaisseau. Le capitaine était toujours concentré sur le tableau de bord. C'est le rôle du capitaine. Son second était souvent dans la chambre à écouter de la musique. Au moins il ne faisait pas de bêtise. C'était Flen. Il était connue pour déclencher des désastres. Tout les soldat craignait de tomber sur lui comme second. Sur toute ses mission, il y a eu des dizaine de mort. Je n'était pas soldat mais sa réputation était connue dans tout l'agence. J'aurais su qu'il serait là, j'aurai fui cet navette. Du moments qu'il écoute de la musique, on est tranquille. J'ai eu le temps de visiter toute la navette, sauf le poste de commande. Il n'y avait qu'une petite dizaine de pièce. Un couloir, qui menait à la cuisine et au chambres. Une salle des machines, une salle de bain … Une petite navette.

 

Le 7é jours le baladeur de Flen est tombé en panne. Il a passé la matinée a essayer de le réparer. Mais il n'a réussi qu'a détruire son appareil. Alors il s'est mis à parcourir le vaisseau. Il s'ennuyait. C'est là qu'il a fait la bourde.

 

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