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[Accepté]Devenir Voyageur - Candidature Showbass


Showbass
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IRL

 

Pour la partie IRL, je vous renvoie à ma candidature paysan, dans la mesure où rien n’a changé depuis.

 

Pourquoi devenir voyageur ?

 

Tout simplement car je m'investi de plus en plus sur le serveur, bien que je ne suis pas bien bavard sur Mumble et sur le chat in game.

 

Devenir voyageur me permettrait principalement d’exercer un métier et de pouvoir crafter des objets uniques. A plus long termes, devenir commerçant et ouvrir une boutique à Schwärmerei (et ensuite – qui sait - exporter mon commerce).

 

Mon choix de métier est arrêté, ce sera l’ingénierie comme vous allez le constater dans mon RP. Soit dit en passant, RP dont je suis assez fier. Je me suis amusé à travailler la psychologie de mon personnage, le Vizegraf. J’ai laissé planer le doute sur la personnalité de la Fürstin (princesse) car cette partie du RP ne m’appartient pas, elle sera déterminée par notre Cadillaq (inter ?)national.

 

 

Réalisations / Projets

 

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1) Petite île aménagée, car auparavant collée aux actuelles falaises de Schwärmerei. J'ai rendu ça un peu plus jolie.

 

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2) Frontières avec les terres de Kalanos. Il s'agissait de repousser les limites et d'aménager tout ça en une belle plage. Le fond marin est encore en cours de réalisation.

 

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3) Ile principale de Schwärmerei. J'ai réalisé les falaises tout autour, et fait deux trois petits aménagements naturels (grotte, trou marin, cascades, stalactites/mites, récifs, et une arche). Un début de donjon en jumpcraft.

 

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4) L'observatoire astronomique sur son pic.

 

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5) Ile des habitations et des commerces. Toujours les falaises, avec des petites nuances comme une faille qui est à venir. Réalisation du relief et remplissage du plateau avec la dirt.

 

 

A noter que le projet implique beaucoup de terraforming avant de lancer les construction de bâtiments...

 

 

Role Play – Graf von Schwärmerei

 

 

I

Le bruit au dehors,

Rugissement d’âmes perdues.

Sonne le glas de la permanence,

Et l’insécurité en est accrue.

 

 

Les rues de Scwhärmerei ne désemplissait qu’en fin d’après midi quand tout le beau monde regagnait son logis et s’installait au coin du feu. C’est à ce moment là que Showbass aimait à sortir de sa demeure pour vagabonder le long des allés grises et épurés. A ce moment là il régnait un calme rendu bruyant par les marchands, repliant leurs étals dans les boutiques. Quelquefois, une fine averse de neige se mêlait à cette ambiance.

 

Noël approchait à grands pas.

 

La joie d'offrir disait-on. Lui préférait la joie de recevoir.

 

Certes, le protocole et plus précisément l'opportunisme le poussait à offrir un présent à la Fürstin, la princesse de Schwärmerei.

 

Showbass, en temps que Graf, aimait à assoir sa position de privilégié, de bras droit. Une partie du pouvoir lui était réservé sur la surface, c'est à dire sur les gens les plus aisés de Schwärmerei, le beau monde. En revanche, il avait en horreur le bas peuple, se complaisant dans la boue et les déchets de l'existence, déjà enterrés six pieds sous terre. D'ailleurs, il devrait peut être penser à un cadeau pour le Baron, cet étrange personnage élevé dans le luxe et les commodités, mais préférant aider les bouseux et se rabaisser à leur niveau. Sa demeure était elle même enterrée aux cotés de leurs pitoyables bicoques. Il lui offrirait un bibelot brillant sans doute... Mais pour l'heure, il cherchait en priorité un cadeau d'envergure pour la Fürstin, quelque chose de distingué lui prouvant son attachement et sa ferveur.

 

Le Graf s'était énervé en pensant aux paysans qui croupissaient au dessous. Il n'aimait pas grand monde à vrai dire, à part ceux qui pouvait matériellement lui apporter quoi que ce soit d'utile et de valorisant. De nature misanthrope, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il ne baladait pas le jour dans les grandes rues grises de Schwärmerei. Au détour d'un étal populaire, et dans un bain de foule, un coup de couteau à la volée était bien vite donné. Ce devait être un des derniers enseignements que lui avait prodigué son père, ex-Graf. Mort dans l'exercice de ses fonctions, voila ce que l'on lisait sur sa stèle. Peut être passerait il sur sa tombe si le crépuscule s'attardait. Car la nuit noire, bien que paisible et solennelle, n'était pas sure pour un personnage de son envergure.

 

Ce qu'il fit, après avoir longé les rues commerçantes, puis le quartier d'habitation bourgeois. Il s'accroupit devant la tombe de marbre délavée par le givre et gratta l'inscription pour rendre lisible le nom qui fut jadis celui de son père. Les étoiles dansaient avec les flocons qui se déversaient encore sur l'archipel. Il entendait le bourdonnement discret et étouffé de l'agitation de la populace au dessous. Se relevant et tournant les talons, il décida de regagner sa demeure.

 

 

II

L'impression vaste mais contenue,

Enfermée dans un dédale

Muet et incomplet

Je me meut sans émouvoir.

 

 

Lloyd, son domestique, vint le décharger de son lourd manteau de fourrure. Le Graf, satisfait de son escapade quotidienne, se dirigea vers son bureau. Il trouva déposé dans un plateau d'argent le courrier du jour, surement apporté par un coursier tardif. Il dégagea du tas une lettre froissée dont la présentation lui était familière.

 

L'armurier de la ville forgeait en secret une épée dans un composé nouveau, un mélange du diamant le plus pur et d'obsidienne. C'était le cadeau potentiel de sa Fürstin, si la qualité de l'ouvrage une fois livrée lui paraissait suffisant. Car bien qu'étonnant, derrière l'apparence féminine de sa supérieure, cette dernière savait manier parfaitement l'épée. Sa fabrication lui coutait une petite fortune. La lettre en question lui annonçait que la lame était dès à présent finie et que le travail de sertissage sur la poignée interviendrait dans les temps pour que le cadeau soit disponible un peu avant noël. Il se félicita et jeta la missive au feu. Les autres lettres ne l'intéressait gère, elles ne constituaient qu'en de simples invitations à des soirées bon chic bon genre. On le prenait pour un dandy à la mode, sans doute.

 

 

III

La portée est à mon souhait,

L'exécution en est la clef .

Triste pécule de vie involontaire,

Je suis ici sans en être fier.

 

 

Le réveil fut lourd le lendemain, quand Lloyd lui apporta un mot griffonné de la main de la Früstin en personne.

 

Rendez vous au manoir, à l'occasion d'un banquet avec les gouverneurs de la nation mère.

 

Le Graf sursauta. Ses domestiques l'aidèrent à prendre le bain dès que l'eau fut chauffé au charbon dans les soubassements du château. Il fut prêt en l'espace d'une heure. Coiffé et parfumé, arborant l'uniforme et la cape aux couleurs de Schwärmerei. Il passa son manteau et partit prestement en direction du manoir. Il fit signe à un wagon de tramway de s'arrêter sur son passage pour qu'il monte à son bord. A son arrivée, les passagers libérèrent une banquette et l'obligèrent à prendre place. Les avantages du métier.

 

 

Le trajet ne fut pas long mais il eu le temps de cogiter sur la nature de cette étrange et matinale missive. Une simple rencontre ? Un pour-parler à l’occasion d’un incident diplomatique ? Avaient-ils découvert son petit trafic de contrebande ?! Le Graf fulminait.

 

"Ah, ce n’était que quelques lingots et des pierreries par ci par là. Rien d’illégal en somme. Les taxes prennent tellement plus d’importance de nos jours, il faut bien faire passer quelques caisses de marchandises par-dessous le manteau. La Früstin comprendra, ça ne nuit pas d’avantage aux échanges entre les grandes nations de Frowin."

 

Soudain, un tremblement le parcouru. Alors que le tramway passait sur le pont reliant le centre ville au manoir, il aperçu un galion impérial amarré non loin des côtes, arborant fièrement le pavillon de Fingelberg. Et ce n’était pas le seul, quelques autres embarcations mouillaient au large. Les pavillons se perdaient dans la brume du matin, il était donc difficile de discerner quelles en étaient les couleurs.

 

- C’est la fin, c’est la fin, murmurait-il. La potence ou le cachot ? Que vais-je devenir ? Tout Frowin est ici…

 

Le tramway s’arrêta et il se précipita pour sortir.

 

- Longue vie à notre Früstin, Camarade ! Entendit-il derrière lui.

Il se retourna, aussi pâle et effrayant que jamais.

- Longue vie ! S’exclama il, reprenant ses esprits et son calme.

 

Ce n’était que cet excentrique de Baron.

 

- Qu’avez-vous là mon cher ? Demanda-il, désignant une bouteille que le Baron tenait enserré dans son poing grossier.

- Une bouteille de cet excellent vin tardif que l’on trouve nulle part ailleurs qu’à Nevah. Vous savez, le gel passe sur les raisins, et on en tire un très bon cépage, voyez vous ?

Il agitait la bouteille devant lui à la lumière du jour pour lui en montrer les couleurs sombres.

 

- Mais pensez vous qu’une bouteille suffira pour étancher notre soif ? Plaisanta le Graf, passant un bras autour du coup de son interlocuteur et reprenant la marche.

- C’est un présent pour le gouvernement de Frowin, j’ai ouïe dire qu’il était amateur de bon vin.

- Ah, tiens donc ! On m’a avertit en retard de cet évènement ! Pourquoi diable tout Frowin se réunit ici mon ami ?

- Eh bien ! Il s’agit d’une de nos réunions biennales mon très cher. Avez-vous bu hier soir ?

 

Le Graf resta interloqué puis l’artifice du mensonge le dépassa :

- Haha ! Vous êtes si charmant, bien évidement... Je plaisantais mon ami, je plaisantais ! Allons, ne perdons pas plus de temps. Les paysans ont-ils des préoccupations quand à la hausse du cour du charbon ? Dites moi mon ami !

 

 

IV

Ainsi fini le crépuscule,

L'aube se lève sans préambule,

Oscillant, virevoltant, tournoyant,

Étonnant.

 

 

Fatigue. Lassitude.

 

Un trop plein de contact social l’avait affaiblit. Il avait fait mine d’être l’archétype de la courtoisie, de l’intégrité et de la compréhension tout au long du conseil. Dieu, s’il existe, sait à quel point c’est épuisant. Toute une journée à jouer et surjouer. Le temps jusqu’au prochain conseil ne semblait même pas assez suffisant pour le reposer d’une seule journée.

 

C’était son heure, même fatigué il avait le droit à son échappatoire crépusculaire. Il rentrerait à pied le long des trottoirs de briques.

 

En passant par les rues commerçantes, il fut distrait par une boutique encore éclairée et de laquelle s’échappait des bruits mécaniques. Il se présenta sur le seuil, à l’ombre de l’encadrement pour regarder à l’intérieur. Un homme d’un certain âge s’affairait à la tâche sur un système complexe. Il reconnu certains composant, de la redstone, des interrupteurs et des pistons.

 

Il frappa discrètement à la porte, restée entrouverte. L’homme se retourna.

 

Il vint ouvrir la porte et tendre une main souillée. Quand il eu reconnu le Graf, il marqua un étonnement puis rabaissa sa main.

 

- Longue… vie ! Fit-il, un tantinet hésitant. Que me vaut votre visite Monsieur ?Je peux me rendre utile, proposer mes services ?

- Non mon brave, je remarquais votre boutique pour la première fois. Vous travaillez tard et vous avez attiré mon attention. Qu’est ce tout cela ?

 

L’ingénieur se jeta sur sa machinerie et l’air jovial, commença ses explications :

- Eh bien, il s’agit d’un mécanisme de trappe. Une sécurité que notre Früstrin m’a confié l’élaboration pour la banque nationale. Je travaille dur pour satisfaire ses exigences. J’ose espérer être à la hauteur.

- C’est intéressant, quel savoir faire ! Voila un art noble.

 

Il s’approcha du système et caressa un des interrupteurs.

- Pourriez vous enseigner ce que vous faites ?

- Je… C’est pour vous Monsieur ou bien…

- Oui, mais j’aimerais, voyez vous… Il marqua une pause tout en se redressant de son observation minutieuse de la machine …que si vous veniez à m’enseigner votre art, cela resterait… secret. Qu’en pensez vous ?

- J’en serais très honoré Monsieur, répondit-il gravement, comme s’il signait un pacte dont dépendait l’avenir de toute une nation.

 

Ainsi, le Graf devenait apprenti de ce certain Kallien Gruk, ingénieur de père en fils depuis plus de six générations.

 

L’opportunisme. Toujours…

 

Peut être mettrait-il un termes à l’entreprise Gruk père et fils, ingénieurs depuis plus de six générations grâce à l’échafaud ou le pal. Il n’y a de la place que pour un ingénieur à Schwärmerei, ce serait lui.

 

Il s’était attardé. La nuit noire était révolue, et quelques rayons épars d’une claire obscurité se profilait à l’horizon. Il était donc déjà le matin.

 

Plutôt que de rentrer directement en sa demeure, où il imaginait déjà les serviteurs s’affairer à la préparation de la collation du matin, il s’assit sur un rocher au sommet des falaises.

 

Il regarderait l’aube se lever.

 

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Je ne peux que plussoyer mon Graf, travailleur comme pas deux, terraformeur exceptionnel ! (le meilleur que je n'ai jamais vu, les falaises, mais quelles falaises !!! Et puis les fond marin, cette attention au détail.)

Jamais rechignant, toujours agréable.

De bonnes idées, bon gestionnaire, cordial, diplomate.

Un élément indispensable, le deuxième homme de Schwärmerei !

 

(Sans compter que c'est un guitariste de talent, bien plus qu'il n'en faut, et mon guitariste solo !)

 

Enfin bref, tout ça pour dire, Showbass, je t'aime !!!

 

+1 +1 +1

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J'ai déjà eu l'occasion de discuter avec cet étrange personnage à l'âme bien sale de toutes les sombres pensées qu'il peut avoir.

 

Il a aussi un léger passé de pirate ce qui explique largement son goût prononcé pour la boisson et la contrebande.

 

Je plussoie cet énergumène fort sympathique.

 

Cordialement Kureha_zero Grande Conseillère de Torcuba la Belle.

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Showbass est assurément l'un des meilleurs terraformeurs si ce n'est LE meilleur de minefield !

Il s'investit énormément et le travail qu'il fournit (subit ?) et colossal, il mérite amplement ce grade, de plus j'ai ouïe dire que il animera bientôt des concert mumble ;)

 

Je plussoie donc Showbass ! +1

Croah-dialement Vimill. :cookie:

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J'ai eu maintes fois l'occasion de rencontrer ce joueur sur le chantier de Schwärmerei,un vrais travaillant qui mérite ce grade,un terraformeur de fou (il faisait toujours le travail que je voulais pas faire a Schwärmerei :mrgreen: ).

 

Bref,un personnage très travaillant qui n'a pas peur de se salir les mains,donc pour ma part,je n'ai qu'une chose a dire:

 

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+1

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