Le refuge de l'explorateur [Disques]

[Aera]

Le refuge de l'explorateur

Musiques rares et récits épiques

 

Introduction

 

Ne rangez plus jamais vos coffres sans une musique entraînante ! Accueillez vos invités comme il se doit ! Commerçants, pensez à mettre une ambiance musicale dans vos magasins !

 

Explication du plugin

 

Lorsqu'un contenant un est dans un cubo auquel vous n'avez pas accès, voici comment il réagit :

• 
  [*:21afzdk6] La musique démarre lorsque vous faites un clic droit sur le
  [*:21afzdk6] Elle s'arrête automatiquement à la fin du morceau
  [*:21afzdk6] Si vous cliquez sur un autre contenant lui aussi un , la musique change automatiquement, il n'y a pas de superposition !
  [*:21afzdk6] Il vous est impossible de retirer le cd du

 

Description des morceaux

 

11

Le disque 11 est un disque brisé qui a été retrouvé enfoui sous des décombres. L'enregistrement laisse à penser qu'il s'agit du bruit d'un aventurier parcourant une caverne. Le son se coupe brutalement après une minute et 11 secondes, l'aventurier s'étant probablement fait rattraper par un loup, un enderman ou peut-être même par Herobrine. Son corps n'a jamais été retrouvé.

 

Ward

Le morceau commence avec un extrait de la

jouée en musique synthétique. Il continue avec une musique plus électronique d'aventure et exploration. Cette musique est inspirée par Heavy Rain.

 

Strad

Musique synthétique tropicale.

 

Stal

Musique jazzy.

 

Mellohi

Ce morceau, lent et effrayant, est joué à la guitare et est inspiré du Requiem de Mozart

 

Mall

Musique calme et sereine.

 

Far

Musique calme et relaxante qui évoque la nature.

 

Chirp

Ce morceau, rythmé et entraînant, est fortement inspiré du thème de LittleBigPlanet.

 

Blocks

Musique rythmée.

 

Cat

Musique synthétique.

 

13

Musique d'ambiance.

 

Emplacement du magasin

 

2, Place Ventura

Quartier aventurier

Stendel

[-739/82/1526]

 

Prix

 

32 PA :

 

50 PA :

 

175PA :

 

Role Play originel

 

Petite mais bien remplie, la salle de lecture de la vingt-quatrième noix du magnifique Hypérion accueillait ce soir un évènement tout particulier. Le propriétaire, l'aventurier Aera, avait rassemblé toutes ces personnes dans un seul but : leur conter son histoire. Sans plus tarder, il prit la parole.

 

Bienvenue mes chers amis. J'ai rencontré la plupart d'entre vous sur les routes et je suis rempli d'émotion à la simple vue de vous voir tous réunis. Je vous ai invité dans le but d'inaugurer cet endroit. J'ai en effet décidé d'offrir en récit mes aventures à qui veut les entendre.

 

C'est pourquoi cette noix a été aménagée de la sorte. La partie inférieure - dans laquelle vous vous trouvez actuellement - est une salle de lecture pourvue d'une collection de livre relatant mes péripéties, de manuscrits récupérés dans les endroits les plus reculés et oubliés de ce monde, ainsi que des guides & cours à l'usage du routard, de l'explorateur ou du chasseur de trésor. Elle permettra également, à tout ceux qui le souhaitent, de venir conter leurs aventures dans un cadre adapté. La partie supérieure, sous forme de mezzanine, vous offre la possibilité d'acquérir des objets rares que j'ai ramené de voyage, mais aussi quelques pièces d'équipement utiles à celui qui souhaiterait se lancer dans l'aventure.

 

L'histoire que je vais vous narrer ce soir est celle qui m'a conduit à ouvrir cet établissement.

 

Aera éteignit la plupart des bougies, plongeant la pièce dans la pénombre. Seules deux d'entre elles, posées sur la table devant lui, étaient encore allumées. Toute l'attention de l'auditoire lui était acquise.

 

Durant mes nombreux voyages, je n'ai eu de cesse de consigner mes observations. J'ai ainsi étudié certaines peuplades méconnues. Cela faisait deux semaines que je vivais avec une tribut nomade, la suivant dans ses déplacements incessants. J'ai mis quelques temps avant de réussir à communiquer avec eux. Ils acceptaient ma présence et me nourrissaient volontiers. Cependant, tous les deux ou trois jours, un petit groupe partait à la chasse pendant que d'autres me surveillaient, m'empêchant de l'accompagner. Du moins c'est ce que je pensais. Un soir, alors que je m'étais résigné à les observer dans leur chasse, ils vinrent vers moi et me firent comprendre de les suivre. Ils m’emmenèrent dans une clairière au beau milieu d'une dense forêt. L'un d'entre eux activa un mécanisme, ce qui fit littéralement descendre le sol de la clairière toute entière. J'ignore encore si c'est cette tribut qui a bâti cet endroit ou s'ils l'ont découvert. Quoi qu'il en soit, les parois nouvellement apparues révélèrent des peintures très détaillées. On y voyait toute sortes d'animaux, dont certains m'étaient totalement inconnus. Sont-ils éteint ? Vivent-ils dans d'autres contrées encore inexplorées ? Le groupe d'indigène m’arracha de mes réflexions en me tendant un objet de cuir assez particulier. Il s'agissait d'une selle. Je le devina tout de suite bien qu'elle n'était pas tout à fait semblable à celles que l'on peut trouver chez un fermier. J'ai prit la selle. Quatre indigènes en avaient eux aussi. D'autres tenaient fermement des poules sauvages entre leurs mains. Les quatre possesseurs de selles s’installèrent à dos de poule. Je n'en croyais pas mes yeux ! Ils avaient réussi à dompter ces créatures, et à l'aide d'un simple bâton de bois, ils étaient capables de se faire transporter sur leurs dos. C'est ainsi qu'ils remontèrent au niveau du sol de la forêt et se posèrent au bord de la paroi. Les indigènes qui étaient encore autour de moi poussèrent une poule devant moi et me firent signe d'y monter...

 

Il fit une courte pause, se laissant submerger par l'émotion. L'auditoire était pendu à ses lèvres. Il reprit.

 

Je suis resté trois semaines de plus dans cette tribut. Il m'a fallut deux semaines pour apprendre à maîtriser l'art du déplacement aérien. Ils m'apprirent aussi à confectionner leurs selles.

 

Bien qu'heureux parmi eux, il me fallait rejoindre la civilisation pour enseigner cet art. Je parti alors, chargé de notes sur cette étonnante tribut. C'est ainsi que j'ai décidé de mettre en place cet établissement. Dans ces bibliothèques se trouvent tous les récits de mes aventures. Pour financer mes prochains voyages, j'ai décidé également de vendre les objets rares que j'ai pu amasser jusqu'ici, sans oublier l'équipement de base de l'aventurier, y comprit des selles de ma fabrication - réalisées suivant le modèle que j'ai appris avec cette étonnante tribut - pour permettre à chacun de s'enivrer du plaisir de l'altitude et des vues aériennes surprenantes des merveilles qu'a engendré notre civilisation.

 

C'est la fin de mon récit et je vous invite à présent à rester discuter autour d'un verre.

 

Il ralluma les bougies. La soirée se termina en discussion à propos du vol à dos de poule. Chacun parti avec l'envie de s'y essayer. Aera promit qu'il ouvrira un jour une école où il enseignerait les finesses de ce gracieux moyen de déplacement.

 

 

Les heures d’escalades qui avaient fait souffrir mes jambes ne furent pas veines. M’appuyant sur ma cane, les cheveux au vent, je grimpais les quelques mètres qu’il me restait pour atteindre le sommet.

 

Le rocher sur lequel j’étais monté s’effrita et le silence de ce lieu fut troublé par les rebondissements des pierres qui s’enfonçaient dans la profondeur du gouffre. Un oiseau monta de l’abîme et vint se poser près de moi, majestueusement, puis s’envola et disparu dans l’opacité des vents.

 

Ayant bien prit pied, je m’autorisais enfin à regarder le paysage dont j’avais tant rêvé.

 

Je découvris une mer de nuages déchaînée. D’immenses vagues venaient se fracasser sur les récifs dans un silence harmonieux. Des arbres étaient ballottés en tout sens tels des coraux se battant pour rester accrochés aux rochers. Au loin, l’écume montait si haut dans le ciel qu’on eu dit qu’elle embrassait les dieux.

 

Un grand troupeau de moutons avançait au gré des courants. Leur laine s’effilochait rapidement dans la tempête et ils disparaissaient pour engendrer une nouvelle génération des leurs. Un pic faisait office de phare pour ces doux voyageurs en suspension.

 

Le spectacle de colère qui s’offrait à moi me paru comme un pouvoir grandiose. Je me sentais dominer ce paysage et j’eus l’impression qu’un geste de la main suffirait à fendre ces flots brumeux comme un seigneur qui écarte la foule.

 

Le silence disparu peu à peu pour laisser place à une douce musique. D'abord incertaine, il était presque impossible de déterminer son origine. Était-ce un tour de mon imagination ?

 

Quelques instant plus tard, alors que je m'étais confortablement niché sur une souche pour mieux recueillir les vibrations de ces lieux, la musique devint claire dans mon esprit. Sans pouvoir l'identifier, elle me parut familière.

 

Un effort de concentration me permit de repérer la légère brise qui m'apportait ces notes. Je décida de m'aventurer vers son origine.

 

Grimper sur une montagne n'était pas chose facile, mais la redescendre était une opération laborieuse qu'il ne fallait pas précipiter. Arrivé à une centaine de mettre de la couche tumultueuse de nuage, l'envoûtante musique était plus claire que jamais. Elle provenait de toute évidence de cette grotte, dont je pouvais apercevoir l'entrée.

 

Je m'empressais de suivre la mélodie en m'enfonçant dans le boyaux lorsque, au détour d'un angle, la vue d'une immense caverne s'imposa. Un peuple primitif semblait s'être réfugié dans les ruines d'une civilisation avancée, visiblement disparue.

 

Je découvris plus tard que ces ruines s'étendait à travers toute la montagne, mais que les habitants actuels s'étaient cantonnés à vivre dans de petites habitations sur le flanc de la cavité principale. Au centre de celle-ci, se trouvait un dispositif inconnu duquel sortait cette mélodie attractive.

 

Les autochtones me firent un accueil digne d'un ambassadeur. Ils ne paraissaient nullement effrayé par mon accoutrement. Rieurs et joyeux, il partagèrent leur repas, ce que j'acceptais bien volontiers.

 

Après ce qui me semblait être une nuit de sommeil - c'était difficile à dire sans point de repère - je leur fit part de mon intérêt pour le dispositif musical. Il fallut quelques temps pour que je réussisse à me faire comprendre car ils furent très étonnés que la musique puisse m'intéresser. Ils m'apprirent que leurs ancêtres avaient laissés de nombreuses autres musiques et que celles-ci étaient dupliquées sur des centaines d'objets ronds et plats. Je fus stupéfié par la diversité de ces musiques.

 

Ils m'offrirent généreusement plusieurs exemplaires de chacun de ses disques. Je découvris également dans les ruines de vieux parchemins dont certains ressemblaient à des plans concernant la fabrication du lecteur de musique. Je n'y comprenais rien mais décida de les emporter pour les faire analyser par un ingénieur.

 

Peut-être qu'un jour, je pourrai faire profiter le monde civilisé de cette découverte, qui sait ?