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[Accepté][Candidature - Voyageur] eltarion13


eltarion13
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Cela fait maintenant un peu plus d’une semaine que j’ai été nommé paysan, et je profite de cette occasion pour proposer ma candidature au grade de Voyageur au sein de Minefield.

 

Pour rappel, voici un lien vers ma candidature Paysan.

 

Pourquoi Voyageur ?

 

 

Comme certains l’ont remarqué, j’ai posté il y a quelques jours dans la section taverne (Non RP) du forum, un topic (dont voici le lien), présentant brièvement une idée de coopérative que j’aimerais mettre sur pied.

 

Cette association consiste à envoyer des joueurs de chantiers en chantiers. Vu que je ne compte pas uniquement me limiter à la partie administrative de ce projet (gestion, mise à jour de la base de données des projets, recherche de nouveaux paysans,…), je serai également amené à voyager de projet en projet, la où ma pelle et ma pioche seront le plus utiles.

 

Il est donc plus plausible de prétendre au titre de voyageur, qu’à celui de citoyen.

 

 

Mes contributions au serveur :

 

 

Actuellement, j’ai principalement œuvré sur la map de New Stendel, et plus particulièrement dans la région du Delta. C’est en effet les joueurs y habitant qui m’ont les premiers accueilli. Il m’est alors paru logique de les aider à développer leurs villes. Je leur ai tout d’abord rapporté/récolté des ressources qui m’étaient accessibles durant ma période de Vagabond (cobbel, sable, sandstone,…). Une fois paysan, j’ai pu participer plus activement à leurs chantiers.

 

Voici ce à quoi j’ai déjà participé dans chacune d’entre-elles.

 

- Kelaïre :

 

J’ai aidé à l’élaboration de la plaque en stone, laquelle a ensuite été travaillée par Raidentiger, puis nous l’avons recouverte d’une couche de dirt de deux d’épaisseur.

 

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Ma contribution à la terraformation sous Kelaïre : Un parallélépipède de 110*20*5. Malheureusement une goutte d’eau par rapport à ce qui reste à creuser.

 

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- Ysera :

 

La construction de l’entrepôt était en cours, et son rendu extérieur était déjà achevé à mon arrivée. J’ai prêté main forte à Freddy en terminant de reproduire les colonnes de coffres et en construisant les deux étages intérieur du bâtiment.

 

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- Heliopolis :

 

La construction du colisée venait de débuter, il m’a été demandé de changer la sandstone d’un des sols par des planches en bois classiques. J’ai également réalisé les têtes des piliers en stonebrick placés à chaque étage, et ai aidé Castor et Yernono à terminer les poteaux placés sur le toit du colisée.

 

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En parallèle de ce chantier, la construction d’un port a été lancée, j’ai donc participé au creusement du canal reliant le port à la mer. Une mise à niveau de l’eau dans le port était également nécessaire, il a donc fallu recouvrir la zone d’une couche de dirt et ensuite d’une couche d’eau.

 

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En ce moment, je travaille sur le chantier de la salle de concert, sur lequel il a fallu démonter les 3 piliers car ils rentraient en conflit avec la fresque au plafond. Nous les avons ensuite reconstruits dans des endroits plus adaptés.

 

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RP :

 

 

Après quelques jours passés à New Stendel, l’enthousiasme suscité par cette nouvelle vie a vite fait place au désarroi le plus complet.

 

Durant mon enfance, les commerçants qui traversaient notre village avaient toujours vanté le mérite de la capitale. Ils la décrivaient comme une cité majestueuse, berceau de l’espoir, où chacun était libre de créer sa propre fortune.

 

Certes, majestueuse elle l’était. Elle semble défier la nature elle-même en surplombant les plaines avoisinantes, et siégeant sur son trône flottant. Mais en ce qui concerne tout le reste, il semble que la réalité soit bien moins édulcorée que ce que ces voyageurs voulaient bien nous faire entendre. En effet, tout n’était que lutte incessante pour grappiller la moindre parcelle de richesse. Autant vous dire que pour quelqu’un comme moi, qui n’a jamais été capable de se vendre, le combat était perdu d’avance.

 

Le livre que j’ai terminé a bien été un franc succès auprès de la population, mais mon éditeur, que son âme rejoigne son maître Satan, s’est joué de moi et m’empêche de toucher le moindre droit d’auteur. Heureusement j’ai toujours été de nature débrouillarde, du coup, je fais vivre ma femme et mon chien en rendant des coups de mains par-ci par-là. Mais le fait de m’être fait rouler de cette manière, et de ne pas pouvoir profiter de mon travail, génèrent en moi une colère insoutenable C’est pourquoi je me suis fait la promesse qu’un jour je me vengerai de cet affront et lui ferai manger la stupide perruque qui lui sert de cheveux. Je n’ai pas encore la moindre idée de la manière dont je m’y prendrai, mais jamais encore on ne m’a vu rompre une promesse, et ce n’est pas aujourd’hui que je compte commencer.

 

C’est dans cet état d’esprit qu’un soir, après une journée éprouvante passée courir à d’un bout à l’autre de la ville, je rentrais chez moi, impatient de pouvoir m’assoir au coin du feu. Je me rappelle m’être dit, en ne voyant pas de fumée sortir de l’âtre, que ma femme était sûrement partie vaquer à ses propres occupations. En tout cas c’est ce que j’aurais préféré…

En rentrant, j’ai découvert ma femme allongée, un plat renversé à ses côtés. Pensant qu’elle était morte, des larmes ont commencés à couler le long de mes joues. Je me suis agenouillé à ses côtés, et ai alors pu constater avec soulagement qu’elle respirait encore, mais très faiblement. En urgence, j’ai appelé nos voisins pour qu’il m’aide à la transporter chez le médecin le plus proche.

 

L’homme rondouillard qui nous ouvrit semblait plus préoccupé par le verre de vin qu’il avait laissé sur la table que de sa patiente car il n’avait de cesse de nous rappeler qu’à cette heure tardive, il était bien bon de nous avoir reçu, et que ma femme aurait mieux fait d’attendre le lendemain matin, cela lui aurait éviter tout ce dérangement.

 

Après l’avoir auscultée, il se retourna vers moi et me dit:

 

- Il s’agit simplement d’une insuffisance respiratoire. Pas besoin de s’inquiéter outre mesure.

 

Me forçant à garder mon calme, j’ai eu la maîtrise de lui demander en retour :

 

- Une insuffisance respiratoire dites-vous? Pourtant elle n’était pas malade quand je l’ai laissée ce matin. Comment est-ce possible qu’elle ait développé ces symptômes en si peu de temps ?

 

- Voyez-vous, vous autres émigrants de la campagne, n’êtes accoutumés qu’aux tâches subalternes à l’extérieur, au milieu de vos champs et de vos arbres. Donc forcément, lorsque vous vous retrouvez en présence d’une cité développée comme notre belle capitale, il ne faut pas vous étonner que vos poumons ne puissent supporter son air plus lourd.

 

Il est vrai que l’air en ville est très différent de celui de la campagne. Mais « lourd » n’est pas exactement le mot que j’aurais utilisé. Nauséabond peut-être, ou du moins vicié. En effet, les fours constamment allumés du quartier des mineurs emplissent l’air d’une odeur d’industrie, et chargent l’air de fines particules. Il n’était donc par rare de voir certaines personnes toussoter à proximité de ce quartier. Mais il est vrai que j’avais entendu que les mineurs avaient reçu un important chargement de minerais qu’ils devaient les raffiner dans les plus brefs délais, et au vu du vent qui avait soufflé tout le long de la journée, la fumée avait dû se répandre sur l’entièreté de la ville et de ses environs.

 

Je ne pouvais cependant pas laisser cet homme insulter ma famille et mes origines. C’est pourquoi, sans autre forme de procès, je lui collais mon poing à la figure, dans le nez de préférence. Sur quoi je lui signalais gentiment que si je le reprenais encore une fois à tenir des propos de la sorte, il n’y a pas que son nez qui serait cassé.

 

Je me suis ensuite dirigé vers ma femme, qui entre temps avait repris connaissance, je pris son bras et le passait autour de mon coup afin de la transporter et la ramener chez nous. Je laissais donc l’homme, hagard, ses yeux globuleux fixés sur ma silhouette s’en allant au loin.

 

Si j’hésitais encore quelques heures plus tôt, les événements récents m’avaient décidé : il était grand temps de partir. Je m’étais déjà renseigné et j’avais déjà repéré une petite ville en plein expansion du nom d’Heliopolis, la ville gréco-romaine. On disait des gens qui y résidaient qu’ils étaient très accueillants, d’autant que la ville n’avait pas encore sombré dans l’industrie. C’était donc l’opportunité de nous offrir un second départ, et en l’occurrence, un second souffle.

 

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