Aller au contenu

[candidature] Legillian, John le masqué


Legillian
 Partager

Messages recommandés

- Dis ?

- Quoi ?

- Il faudrait penser à aller les voir, non ?

- Aller voir qui ? on est en prison, je te rappelle ! Pour quelques semaines, encore...

- ...Par ma faute ? Certes, abrégeons, veux tu ? Moi, je veux aller les voir, j'ai quand même un fort lien avec eux.

- Bah vas-y. Mais je te ferais remarquer que moi, j'ai un lien, hein, toi, t'es juste un objet magique.

- Je suis une partie de toi.

- Ouais, bah je la regrette pas !

- En attendant, j'y vais !

 

Je me laissais glisser du rebord de l'étroite fenêtre. Legillian se détourna, boudeur, comme d'habitude quand nous sommes en désaccord.

Le vent (et ma magie) me portait vers vous. J’aperçus, au bout de quelques jours le Manoir qui m'avait émerveillé dans mes souvenirs.

Vos sens surhumains me remarquaient alors que j'entrais dans la propriété. Un homme vint me voir et ne me posa qu'une question :

 

- Legillian ?

- Oui, enfin, son masque.

- Je t'attendais. Nous t'attendions.

 

Il me tendit la main et je m'y laissait prendre.

Installé sur une table, en face de moi, quelques vampires et l'homme, apparemment majordome de la maison, alla une fois de plus au but :

 

- Nous t'écoutons.

 

Je rassemblais mes esprits et commençait.

 

Au début, Legillian et moi n'étions qu'un. Une seule et même personne : John.

Je pale de cela, c'était il y a des années. Bien avant que je.. Nous ne venions en Minefield.

John était studieux. Un jeune noble élevé par une famille distraite, mais voulant pour lui le meilleur avenir possible.

il analysa plus tard, que c'est ce mélange de désintéressement et d'attentions lors de son développement qui créèrent chez lui des troubles comportementaux.

Il grandit cependant heureux, inconscient de son humeur lunatique grandissante.

C'est drôle, la lune était justement son astre préféré. Il devait s'y reconnaître.

Malgré son détachement aux choses de plus en plus constant, il était doué en presque tout : Musique, escrime, poésie, philosophie, stratégie... Mais il n'était pas bon pour autant : ses facilités lui empêchaient de prendre le retard dus à son inattention. Ce n'est que dans ses matières préférées qu'il développait son génie (les matières précitées, bien entendu).

 

Aucun rapport avec les vampires pour le moment, ne faites pas ces yeux là.

J'aime planter le décor.

 

Comme on pouvait s'y attendre, il était aussi fainéant. C'est à cause de cela qu'il cessa de travailler quoi que ce soit dès qu'il en eu l'occasion. Se contentant de ses acquis déjà importants pour briller en société... Enfin, surtout auprès de la gente féminine, même si elles finissaient toutes par se lasser de son caractère distant et hautain (avais-je précisé qu'il n'est qu'un vantard snob ?).

C'est justement là que nous venons au fait, à comment il perdit tout : alors qu'il courtisait pour la énième fois une de ces charmantes filles de cour, à base d'un humour galant, comme il aime à le nommer, vint à eux un autre jeune homme, au visage pâle et anguleux. La demoiselle délaissa John dès qu'elle le vit et vint, tout comme d'autres papillonner autour du nouveau venu.

A ce moment du récit, vous devez savoir plusieurs choses :

D'abord, John est jaloux à en mourir. Comme touts les jeunes hommes, je vous l'accorde.

Ensuite, il était armé de sa rapière préférée, et ce, pour deux raisons : Fanfaronner auprès des gentes dames, et surtout parce que la réception à laquelle il se présentait était organisée par une famille ennemie à la sienne.

Pour finir, il se trouvait en face d'un, vous l'aviez, je pense, deviné, vampire. Mais pas n’importe lequel, un vampire errant de la seconde génération, son maître ayant été chassé et tué pour diablerie, il se trouva contraint à la stase pendant des siècles. Il en sortait justement, et avait besoin de sang.

John vint s'assoir sur le garde-corps du balcon sur lequel l'homme se trouvait appuyé.

 

- Je ne t'ai jamais vu ici.

 

Pas de réponse. John étant lui même distrait, comprenait ce comportement, mais n'avait pas envie de le montrer.

 

- Hé ! Monsieur blanc-comme-un-cul ! je te parle !

 

L'inconnu se tourna vers lui. Toutes les filles se figèrent. John aurait eu l'impression que le temps s'était arrêté, mais le bruissement des feuilles des arbres, en bas du balcon, lui prouvait le contraire.

 

- Le temps peut-il s'arrêter et les feuilles continuer de bruisser ?

 

Le vampire, qui s'avançait lentement vers lui, se figea. Une expression amusée apparut sur son visage jusque là impassible.

Il vint s'assoir à côté de John qui regardait maintenant les feuillages en contre-bas.

 

- Il y a longtemps que je n'avais eu une discussion du genre, parlons donc.

 

John vit ici un moyen de se rapprocher de cet homme, et ainsi, peut être pouvoir avoir sa part dans le lot de filles qu'il semblait contrôler.

Il commença alors à parler avec l'inconnu, d'abord prudent, ne voulant pas aborder des sujets trop compliqués qui perdaient et éloignaient en général les gens, puis il vint avec ce personnage à une discussion vraiment intéressante et construite sur le temps, les perceptions humaines... Ils abordèrent même le thème de la religion.

Au matin, bien sûr, le vampire partis, suggérant à John de rentrer aussi, si il ne voulait pas être découvert en territoire ennemi (ils avaient aussi parlés de cela). Il lui laissa trois des plus jolies filles après leur avoir chuchoté quelques mots.

John passa une matinée formidable.

Ils étaient rentrés avant le levé du soleil dans sa garçonnière, bâtiment sur les terres de son père, qui le lui avait offert pour sa majorité, pour que le jeune homme soit "tranquille".

 

L'après midi, quand il se réveilla, les filles étaient parties.

John déjeuna et s'aperçut qu'il lui manquait quelque chose : sa rapière. Un mot était sur le râtelier.

"retrouve ton arme préférée au manoir où nous nous sommes rencontrés. Aludar."

Aludar était le nom de ce voleur d'épée.

Le jeune homme en pris une aure sur son râtelier, et retourna par la forêt au manoir. Il arriva au pied du balcon où ils s'étaient rencontrés.

Les pieds dans le vide, Aludar était là. Il le regarda d'en haut et lança :

 

- Tu as passé une bonne matinée, mon jeune ami ?

- Nous avons le même âge ! Où est mon épée ? Laça en retour John.

 

Le vampire fit alors une action qui lui semblait impossible : il se laissa tomber de la rambarde, une hauteur de dix mètres le séparant du sol

 

- Je ne pense pas, non, et tu vas venir avec moi. Je ne te force pas.

 

John ne comprenait pas, vu les circonstances, il semblait le menacer implicitement, donc le forcer. Et comment avait-il pu...

 

- Avec de bonnes jambes, allons y.

 

John suivit Aludar dans la forêt.

Au bout d'un moment, ils s'arrêtèrent devant un endroit que le jeune noble connaissait bien : une caverne où il avait emmené déjà plusieurs filles. Mais elle n'était plus profonde de quelques mètres, comme dans ses souvenirs. L'ouverture s'enfonçait dans une obscurité presque opaque.

 

- J'aimerais que tu sois mon compagon.

- je ne m'intéresse qu'aux femmes.

 

Aludar sourit.

 

- Tu n'a pas compris : je suis un Vampire, oui, comme dans les légendes. Et j'aime ton esprit, tu es différent. Viens avec moi et tu découvrira un autre monde !

- Je n'ai jamais voyagé que par les livres, pourquoi pas ?

 

John n'était pas surprit. A vrais dire, il était heureux d'avoir un ami si original. Et s'éloigner des principes familiaux et conservateurs ne lui ferait pas de mal.

 

Il se passa alors quelque chose, Aludar fondit sur John et enfonça des crocs que ce dernier n'avait pas remarqué dans son épaule. John se senti mal. Il tomba à genoux, puis commença à fermer les yeux, en fait, il était fatigué. Il allait dormir, oui, c'est ça, dor...

 

- Non, t'auras l'éternité pour ça, grand. Bois plutôt.

 

John n'ouvrit pas les yeux, il senti l'odeur du sang et un liquide tiède à sa bouche. Il goûta.

Il ne put alors plus s'empêcher de boire, se sentant revivre, il bu, bu... Agrippa le poignet qu'on lui tendait et bu tout ce qu'il pu avant qu'Aludar ne le retire.

 

- Ça suffit ! Maintenant, avant que tu ne meurs, tu dois choisir un objet, que tu gardera avec toi, quoi ?

 

John n'arrivait plus à réfléchir, il essayait, mais une douleur le prenait soudain au cœur. Il avait du mal à respirer...

 

- JE VEUX UN OBJET ! JOHN !

- Un... Un masque...

 

Il y avait pensé, comme ça, d'un coup, avant de sombrer dans l'inconscient le plus douloureux qu'il ne connaisse.

Il rouvrit les yeux. Aludar se tenait debout, au dessus de lui. Une brume noire semblait l'entourer.

 

- Bienvenue. Attends...

 

Il se pencha et posa un bout de bois tâché de sang sur le visage de John.

 

- Dis quelque chose.

- Non.

 

Et, je naquit. De cette réponse ironique, drôle, du moins tentant de l'être, et surtout provocante, je me senti arraché à John pour entrer dans ce bout de bois. Étrange sensation que de naître après être mort...

- Bordel.

- Qui a parlé ?

- Hum, voila, tu as maintenant un masque doué de la parole. Moi, j'ai une alliance, ça parle pas, les alliances. Ça sait faire comprendre quand c'est en désaccord avec toi, mais ça parle pas.

- Le masque ?

- Je t'emmerde

 

Je reconnais que c'est pas super démagogique, mais a peine créé, on me faisait chier parce que je pouvais parler.

 

- Tu t'appelle comment ?

- Tu m'as appelé le masque, ça me va.

- Maintenant, tu sera John Le Masqué.

 

John et moi levâmes les yeux vers Aludar. Il semblait satisfait de son baptême.

 

- C'est nul à chier.

- y'a pire... Mais le masque a raison.

 

Aludar fit une grimace menaçante.

 

- Je remet pas tes talents de baptiseur en question, c'est juste que j'aime pas... Je m'y ferais, pas toi, John ?

- Hein ? Ah ! Si, si ! Tout à fait, John le masqué, John le taré, John ce que tu veux, pour moi ! Je suis immortel ? Il sert à quoi, ce masque ?

- Tu... Oui, tu es immortel, et tu devra garder ce masque toute ta vie avec toi pour pas finir cramé.

- Je refuse...

- Trop tard, tu fais partie intégrante de John, maintenant, avec un peux de maîtrise du sang, vous pourrez devenir puissants, à vous deux...

 

Et nous partîmes à travers le monde pour "voir ce qui avait changé". Aludar nous expliqua l'origine de son aura noire, les pouvoirs des vampires et tout le touintouin.

Nous voyageâmes des décennies durant et grandîmes en pouvoirs. Aussi bien au niveau qualitatif que quantitatif.

- Voila comment je suis devenu Vampire, avec John. Mais maintenant, nous sommes Legillian.

Voyez ceci (je matérialisai une liasses de feuilles sur la table : Mon histoire) pour plus d'infos sur nous !

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

intéressant ... donc vous êtes nés de la technique du fragment d’âmes...

Je pense que le Comte aura grand plaisir à s'entretenir de vive voix avec vous.

Je serais votre émissaire entre lui et vous pour l'heure et si il souhaite être plus direct la volonté des Scarlet me fera directement parler en son nom.

La décision final viendra du maitre, je vous invite cependant à vous reposer en attendant celle-ci. Notre auberge de même que le manoir des courtisanes devraient être à votre convenance...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

inintéressant ...

 

En quoi cela est il inintéressant ? J'ai pourtant fait des efforts dans mon résumé, non ? Oh, il est vrais qu'un gros pâter comme ça pour en arriver là...

 

Je pense que le Comte aura grand plaisir à s'entretenir de vive voix avec vous.

Je serais votre émissaire entre lui et vous pour l'heure et si il souhaite être plus direct la volonté des Scarlet me fera directement parler en son nom.

Oui, mais comme cité plus haut, Legillian est en geôle à l'heure qu'il est : attendons sa libération, ou son évasion... Je peux bien sûr parler pour lui, mais il va râler qu'il a raté plein de tucs !

 

La décision final viendra du maitre, je vous invite cependant à vous reposer en attendant celle-ci. Notre auberge de même que le manoir des courtisanes devraient être à votre convenance...

 

Vous savez, je suis un masque... Laissez moi sur la table, hein. Sinon, je peux aussi retourner voir Legillian. Il doit soigneusement éviter la lumière du soleil depuis que je suis partis, admettez que c'est pas pratique...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mes excuses j'ai parfois des problèmes a maitriser mes pouvoirs temporelles, vous avez malheureusement perçus un échos de ma première syllabe.

 

pour le cas de votre ... hum ... comment dire de votre autre moi l'on pourrais je pense trouver moyen de s'arranger, nous sommes une nation neutre mais qui sais parfaitement agir discrètement

 

et enfin , masque ou tout autre entité que vous êtes vous avez une conscience d'une part et d'une autre part pouvez parfaitement vous entretenir avec le meister et je n'ai jamais , au grand jamais laissé un invité sur une table

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oh, je me vois alors flatté de votre précédent commentaire !

Legillian se ferait un plaisir de s'évader, mais le problème étant la profusion de chasseurs de prime... Voyez vous, sortir avant l'heure d'un cachot a tendance à déclencher les foudres des propriétaires des lieux. Et l'on risque alors de se voir traqué de toutes parts.

Mais si vous proposez un asile, il est vrais que le confort que vous me... nous proposez est bien plus attirant que cette froide cellule !

Nous pourrions vous raconter nos aventures vampiriques, et la manière unique que nous eûmes de contrôler le sang !

(mais il faudra prendre une décision, parce que je sent que l'autre c... Qu'il s'impatiente.

 

Et posez moi sur le manteau de la cheminée, si vous voulez, j'aime bien les cheminées... Cela me permet d'ajouter des effets pyrotechniques quand je parle.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

×
×
  • Créer...