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[RP] eyes-of-fire


Maximus360
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Mon heure est bientôt venue, et je ne peut me résigner à laisser ces écrits dans l’oubli. c'est pourquoi je vous fait parvenir tous les parchemins écrits par mon arrière grand-père auprès de celui-dont-on-ne-peut-pas-écrire-le-nom avant la Guerre de Sang.

 

Puissent-ils demeurer entre de bonne mains.

 

L'histoire d'un homme

 

Traduction du Dwemeri par Splendide

 

Publié en l'an de grâce 5E12

Cette œuvre et toutes les copies manuscrites dont elle pourrait faire l'objet sont la propriété

exclusive de la Grande Bibliothèque d'Yséra.

 

Que mes erreurs servent de leçon à l'humanité.

 

 

Prologue : La Création

 

Un monde de solitude. Tel fut celui de ma première vie.

 

Au commencement, il n’y avait rien. Puis comme le temps passait, l’ennui me gagnait. C’est ainsi que j’eus l’idée de créer le monde.

 

Le premier jour il n’y avait que des blocs de bedrock, formant une couche informe et disparate.

 

Le deuxième jour, la tristesse du résultat m’encouragea à approfondir le monde, lui donner plus d’épaisseur autant au sens propre qu’au figuré. C’est ainsi que j’eus l’idée de créer la pierre.

 

Le troisième jour, je sentais que quelque chose prenait forme, mais ce n’était pas encore assez. Je m’attelai à modeler la surface du monde, créant creux, pics, collines, crevasses et galeries.

 

Le quatrième jour, le monde avait enfin une personnalité. Parfois tumultueuse, parfois calme, parfois dénuée de toute émotion. Mais il manquait un ingrédient essentiel : la vie. Cependant, elle n’apparut pas tout de suite, il fallût que je recouvre le monde de terre et d’eau pour qu’elle s’y développe.

 

Le cinquième jour, la magie opéra enfin, et des arbres poussèrent un peu de partout, des fleurs et de l’herbe recouvrirent la surface du monde.

 

Le sixième jour des animaux commencèrent à apparaître. Des cochons, puis des poules, des poulpes, des poissons, …

 

La nuit du sixième jour, le monde lui-même se mit en colère, trouvant que les forces n’étaient pas équilibrées. Il remplit les sous-sols de lave, les grottes de monstres et de champignons, et dispersa des minerais dans la pierre pour faire en fluctuer sa valeur.

 

Le septième jour, le monde était monde. Mais il se suffisait à lui-même, je n’en faisais pas partie. Je l’observais sans pouvoir lui parler, interagir avec lui.

 

J’étais de nouveau seul.

 

 

Chapitre I : Naissance

 

Un jour, alors que je posais mes yeux sur un village se développant, il me vint une idée : au lieu de rester passif devant ce monde, j’allais m’y intégrer comme simple Steve. Mais un problème persistait. J’avais façonné ce monde et le connaissais aussi bien qu’une mère connaît son enfant. Il me fallait oublier ma déité pour l’explorer avec un œil nouveau.

 

L’opération semblait sans retour et la réussite incertaine, et je m’efforçais de mesurer tous les risques que cela impliquait, ou du moins je le pensais. Mais une fois ancrée en moi, impossible de me défaire de cette idée.

 

Un jour d’orage -- était-ce un signe ? Même moi je ne saurais le dire -- je franchis le pas sans savoir toutes les aventures qui m’attendaient.

 

Avec le recul, je n’aurais jamais cru qu’avoir faim soit aussi insupportable, que sauter d’une falaise fasse aussi mal, que couper du bois ou creuser la roche soit si long … Mais je ne me posais pas ce genre de questions à l’époque. Les premiers jours, je cherchais juste à comprendre ce que je faisais dans ce monde, et qui j’étais, si j’étais le seul de mon espèce.

 

Plus les jours passaient, plus ma soif inconsciente de construction effaçait mon désir de réponses, et bientôt plus rien d’autre n’avait d’importance à mes yeux.

 

 

Chapitre II : La rencontre

 

Miner, encore et encore. Je ne pensais plus qu’à ça.

À la surface, des bâtiments s’étalaient à perte de vue, et je m’appropriais maintenant le sous-sol quand j’entendis une série de bruits sourds se rapprochant. Tout à coup, tous les blocs autour de moi se volatilisèrent dans un vacarme assourdissant et l’instant d’après je perdis connaissance.

A mon réveil, je reconnu que j’étais allongé sur un lit, dans une pièce de bois, mais de couleur claire, semblable au Bouleau. Je découvris plus tard que l'artisanat sur ce monde était bien plus développé que ce que j'avais moi-même réalisé, mais sur le moment, ce simple détail me mis mal à l’aise.

Ce que je découvris au second regard au fond de la pièce n’arrangea rien à mon état : un Steve de grande taille et aux cheveux grisonnants et aux oreilles pointues faisais rôtir un poulet. Je ne suis pas fier de ma réaction face à ce premier contact avec un congénère, mais c’est la peur de l’inconnu qui m’ordonna de rester immobile sans bouger du lit ou je gisais. Très judicieux au demeurant car je n’avais pas encore remarqué les bandages recouvrant tous mes membres.

C’est le moment où m’apparut le souvenir de l’explosion que le vieil homme choisit pour s’adresser à moi:

 

- Un petit creux? Cela fait deux lunes que vous dormez. Le poulet sera bientôt cuit.

- Qui êtes-vous? Ou suis-je? Comment je suis arrivé là?

- Du calme! Du calme! Chaque chose en son temps. L‘appel du ventre ne prévôt-il pas sur l’appel des mots? Nous aurons tout le temps de parler le ventre plein. Venez vous asseoir.

 

Sa sagesse inondait la pièce, et la prudence avec laquelle je m’avançai vers l’endroit qu’il désignait relevait plus de la douleur encore présente dans mes membres endoloris que de la crainte, qu’il ne m’inspirait nullement à présent.

« Qu’est-ce que ceci?

- Cette chaise? Hum… intéressant… c’est un meuble, on s’assoit dessus pour, disons… plus de confort. »

Le fossé de mon ignorance se creusait sous mes pieds à chaque regard que je posais autour de moi.

« Il n’y a pas de menuisiers par chez vous? Ni de bûcherons? Nos contrées maîtrisent le bois depuis aussi loin que je m’en souvienne.

-Menuisiers? Bûcherons?… Vos contrées? Vous voulez dire que vous n’êtes pas seul ?

-Je crois que j’ai beaucoup de choses à vous dire, mais la bienséance et la curiosité me dictent de vous laisser la parole pour ce soir. »

Malgré la frustration que je ressentais à l’idée de devoir attendre le lendemain pour avoir de plus amples informations sur ces contrées et ses habitants, la présence d’un auditoire plus attentif et expressif qu’un villageois me suffit à occuper la journée par la narration de mes récits. Aussi bien que la nuit tomba avant que j’eusse pu parler de mon voyage dans les enfers.

 

La lune était déjà haute quand je pris congé de mon hôte, abandonnant son lit pour un fauteuil près des bûches rougeoyantes de la cheminée.

 

 

Chapitre III : Plus qu‘un ami

 

Je fus réveillé aux aurores par les bruits de la basse-cour que je n’avais pas remarqués la veille, trop absorbé par mon récit et par cet hôte mystérieux pendu à mes paroles.

Je profitai d’un répit des gallinacés pour me diriger vers la porte d’entrée. Ce que je vis me laissa sans voix.

Une vallée verdoyante parsemée de montagnes érodées se déroulait devant mes yeux à perte de vue.

La cabane était érigée à flanc de montagne, près d’une dépression rocheuse faiblement éclairée.

 

« Belle vue n’est-ce pas? »

 

Le vieil homme s’était glissé hors de la cahute et se tenait à quelques mètres à peine de mon point d’observation. Sa pipe à la main, il regardait lui aussi l’horizon d’un œil rêveur.

 

« Je suppose que c’est à moi de me dévoiler n’est-il pas? Mais je ne sais toujours pas à qui je m’adresse.

– Max. Juste Max.

– Très bien Max, mes congénères me nommaient Kagrénac. Je ne réponds plus à ce nom aujourd’hui, mais cela n’a plus beaucoup d’importance. Commençons par le commencement si vous le voulez bien Max. Ou plutôt par la fin : ce qui nous a amené à nous rencontrer.

 

Je suis, depuis que j’ai quitté le confort d'Yséra, à la recherche d’une relique, plus précisément d’un cœur, celui de Lorkhan. La légende dit qu’il est enfoui au plus profond du Mont écarlate, un volcan capricieux aux propriétés magiques inégalables. Je creusais vers ce qui me semblait être sa meilleure et surtout sa dernière position probable quand les explosifs que j’utilisais ont fait s’écrouler une partie de la galerie. Vous connaissez la suite…

Kagrénac continua de me parler de ses recherches, de sa ville natale, de ses congénères dwemers, et surtout de Minefield, royaume qui regroupe les mondes de Stendel et New-Stendel, ainsi que Nubes, Navis, et enfin Nimps, le monde des fous.

 

 

Chapitre VI : Au revoir

 

Les jours défilaient, et la santé de Kagrénac se dégradait à vue d’œil. M’étant très vite lié à lui, son état me touchait d’autant plus que c’était la première personne que j’avais rencontrée, et il s’était montré tellement bienveillant envers moi sans rien demander en retour.

Je creusai les derniers blocs de la galerie à la pioche, et dûs attendre de l’avoir sécurisée avec des rondins avant d’y emmener Kagrénac. Il n’avait en rien minimisé la majestuosité du Mont Écarlate. Des fontaines de lave jaillissaient de toute part, se jetant dans un lac rougeoyant bordant le volcan tumultueux. Le plafond de cette gigantesque grotte était recouvert de cristaux dont la présence ne pouvait être que le fruit de la magie.

 

«Max, mon voyage touche à sa fin. Je t’ai mentis sur la nature de mon voyage et l’avancée de mes recherches sur le cœur de Lorkhan. Je souhaitais juste revoir une dernière fois ce lieu ou jadis de grands événements se déroulèrent à cause de moi. Tout est relaté dans les livres que je stocke au sous-sol. La trappe d’accès est sous ton lit. Tu comprendras pourquoi j’ai fait tout ça le moment venu. Mon heure est proche Max, et je te demanderai de me faire confiance comme tu le fais depuis notre rencontre, et d’exaucer mon dernier souhait. »

 

Je ne me serais jamais attendu à sa demande, mais mon dévouement était tel que je me mis à sculpter selon sa requête une barque de pierre massive. Chaque coup de burin était un coup porté à mon cœur.

Mon œuvre finie, je laissais Kagrénac prendre place pour un voyage sans retour vers le cœur du volcan.

« Je t’aime mon fils » était encore lisible sur ses lèvres quand son embarcation sombra dans les abîmes du volcan. Je suis resté des jours durant assis à l’endroit où j’avais taillé le cercueil de Kagrénac avant de reprendre le tunnel menant à notre chaumière.

 

Je passais les semaines suivantes enfermé dans la bibliothèque secrète de Kagrénac à essayer de déchiffrer les livres qu’il m’avait légués, sans succès. Les pages de ces manuscrits restaient aussi obscures que les volutes de fumées que dégageait la cheminé les soirs de pluie.

Décidé à percer les mystères de ces étranges écritures, je rassemblai toutes les affaires qui me semblaient indispensables à un long périple, et empaquetai tous les livres consciencieusement.

Une fois fait, je disposai des charges d’explosifs tout le long de la galerie, empêchant quiconque de profaner ce tombeau. Une fois fait, je gravis sur une stèle de marbre des inscriptions qui m’émeuvent encore

aujourd’hui:

 

[centrer]ci-gît celui qui m'a vu renaître.

puisse-t-il reposer en paix

en attendant mon retour.

moi aussi je t'aime papa.[/centrer]

 

 

Chapitre V : sur les traces de son père

 

N'étant pas encore prêt à côtoyer la civilisation, je me résignai à traverser les différentes bourgades qui me séparaient de ma destination, capuchon relevé et cape au poing. Je m'en veux encore de ne pas être passé par la porte des Rois, ne pas avoir foulé les marches du temple de Soïlah, ni mis le pied sur le pont du bateau de Demeteros, ou poser mes yeux sur le Lotus, mais mes pensées étaient ailleurs.

 

Ma destination, je l'avais découverte grâce à une carte usée par son emploi répété : Ysera. Cette ville et son histoire m'était encore inconnues et je ne me doutais pas du tout de tout ce que j'allais y vivre. Pour moi, cette ville était encore une ville elfique, et j'avais supposé que son illustration croisée avec celles présentes dans le livre “métaphysique divine” correspondaient à la race des dwemers.

 

Je me souviens d'un panneau sur lequel était écrit “Yséra – chantier en cours”

Le panneau surplombait un gigantesque cratère d'où sortait une citadelle en ruine, le tout entouré de crevasses monstrueusement profondes.

 

Ce lieu ne ressemblait ni aux illustrations, ni aux descriptions faites par Kagrénac, mais les inscriptions présentes sur quelques pierres avoisinantes trahissaient les vestiges d'une civilisation dwemer depuis longtemps déchue.

 

Alors que je parcourais ces ruines aux escaliers incertains et aux maisons délabrées, j’entendis un bruit au loin.

Un bruit qui m'était familier car c'était celui d'une pioche choquant violemment contre la pierre.

 

Un homme torse-nu, une pioche en obsidienne à la main, creusait inlassablement au fond de la faille.

Une veste d'apparat et une couronne étaient posées sur un établi non loin de lui. Cette âme solitaire piqua ma curiosité.

 

- Bonjour! Savez-vous si je suis bien à Yséra ?

Sans se détourner de sa tâche, il me répondit d'un air las.

- Pas de doute, vous êtes dans la grande, la magnifique, la décrépite Yséra...

 

Voyant son désarroi je me proposai de l'aider. Les heures passèrent et le silence s'était installé depuis déjà plusieurs heures quand je me décidai à le briser.

 

 

- Qu'est-il arrivé à la cité dwemer?

- Une cité dwemer? Yséra? Mais d’où viens-tu? Cela fait bien longtemps que ces légendes n'emplissent plus l'air de ces failles ...

- Mais c'est bien ici qu'a vécu ce peuple?

- Oui... c'est ce que les légendes racontent... elles t'intéressent vraiment ces légendes, hein? La nuit va tomber, allons nous mettre à l’abri.

 

Il me conduisit à travers une tour à la hauteur aussi vertigineuse que son délabrement, jusqu'à des quartiers de façon très spartiates mais semblants encore entretenus, ce qui n'était pas le cas du reste de la tour.

 

- Assied-toi.... hum...

- Max, appelez-moi Max.

- Assied-toi Max, ça risque d’être long. Une légende raconte qu'une race de géants amicaux vivait autrefois en ce monde. La première espèce humanoïde qu'ils auraient connue aurait été celle des Dwemers, d'où leur surnom de "Petit Peuple".

C'est à cause de ce surnom que les humains les nomment souvent "Nains". C'est une interprétation erronée du terme "Dwemer", puisque ceux-ci étaient en réalité légèrement plus grands que les Hommes.

Selon les sources, la cause de leur disparition serait l'éruption d'un volcan, l'extermination par les ancêtres des Elfes Noirs, ou encore une malédiction magique impliquant un artefact appelé Cœur de Lorkhan. Les Dwemers maîtrisaient en effet comme aucune autre race les mystères de la technologie. Leur présomption aurait ainsi été punie par les dieux.

A l'évocation du cœur de Lorkhan, le mien ne fit qu'un bon. J'avais donc trouvé ce que je cherchais, ou du moins étais-je sur la bonne piste.

 

(RP général d'Yséra par lolo)

 

- Le Roi Larak mena son peuple, les Alduins, suite à des exploits nombreux, à une prospérité certaine.

Ils vivaient paisiblement dans les contrées de l’Ouest. Seulement, cette prospérité ne fût que de courte durée.

Les Thallmors, un peuple qui dominait une grande partie du territoire, était encore avide de pouvoir.

De plus, ils voyaient en ce Roi une possibilité d’adversaire, car le Roi Larak avait un charisme incomparable,

et pouvait à lui seul unifier plusieurs peuples afin de combattre ce peuple avide de pouvoir.

A la base, les Alduins étaient un peuple pacifique, ils ne cherchaient pas s’emparer de terres, et donc, avaient

très peu de défense. Les Thallmors en profitèrent et tentèrent de les exterminer durant la nuit lors du premier

raid, qui annoncera une guerre entre ces deux peuples de plusieurs milliers d’années. Les Thallmors causèrent énormément de dégâts et s’emparèrent des terres, en tuant, égorgeant et brûlant tout ce qui se trouvait sur leur passage.

Seulement, le Roi Larak avait réussi à s’enfuir avec une partie de son peuple. Pendant son enfance, l’Archimage de son père, lui racontait des légendes et histoires sur la magie. Et il se rappelait encore particulièrement d’une histoire à propos d’une ancienne ville elfique où se trouvait une énorme quantité de magie. Il se rendit donc à l’endroit où se trouvait cette ville dans les temps anciens, la ville n’existait plus, mais il sentait encore la magie qui se dégageait de cet endroit si spécial. Il décida de fonder la cité d'Yséra.

 

La cité fut fondée sur les restes de cette ancienne cité elfique qui se trouvait sur un rocher. Une grande partie des constructions était gravée dans la roche, car la roche était très solide, et protégée de la neige, des pluies déferlantes et des orages. La cité commença à grandir.

Les mages de la cour avaient fait des expériences à propos de la magie qui se trouvait dans cette roche si pure et les terres alentours. Ils découvrirent quelque chose d’exceptionnel. Cette magie permettait de soigner n’importe quelle maladie. Le Roi et ses mages tentèrent de retrouver certains vestiges de l’ancienne cité, et découvrir un tombeau, avec de nombreuses inscriptions magiques, et des livres concernant cette magie si spéciale. Ils découvrirent comment enchanter les armes, en contrôlant une certaine partie de cette magie si instable.

Mais la capitale n’était pas seulement connue pour sa magie, mais pour ses nombreuses institutions. La ville avait de nombreuses guildes, qui permettaient à la ville de rayonner à travers les terres de l’ancien Minefield.

Et tout le monde connaissait la célèbre Hydromel d’Ysera qui était capable de faire chavirer le cœur de n’importe quel ivrogne. De plus, cette ville était citée dans de nombreuses ouvrages, et légendes et poèmes grâce aux bardes. Ils racontaient aussi l’histoire de ce peuple, qui réussit à survivre à travers les âges. La beauté de cette ville fut magnifique, une cité gravée dans la pierre, avec de nombreux monuments, la pierre blanche qui rayonnait avec le soleil et les différentes chutes d’eau qui permettaient de rafraichir la ville lorsqu’il faisait très chaud.

La cité survécut pendant des millénaires, elle prospéra de jour en jour, le Roi Larak était inscrit dans la légende. Mais toute bonne chose a une fin, y compris pour Yséra.

 

Seulement, les Thallmors ne les avaient pas oubliés. Les Thallmors étaient devenus encore plus puissants et continuaient à prendre des terres dans les contrées très lointaines. En ayant appris l’expansion dangereuse de cette cité, ils étaient prêts à attaquer afin d’éviter tout risque. Mais cette fois-ci, les Alduins étaient armés et bien décidés à prendre leur revanche en cas d’attaque. C’est pour cela que les Thallmors décidèrent de mobiliser presque toute leur armée afin d’être sûr d’obtenir la victoire. Ils se préparèrent à attaquer durant la fête du Solstice d’été,

qui était aussi un des événements majeurs de la cité.

Alors que l’hydromel coulait à flot, que la musique retentissait dans toute la cité, des lueurs rougeâtres apparurent dans le ciel, et descendaient très rapidement. Il s’agissait de projectiles explosifs. A ce moment-là, un mouvement de panique se propagea dans la ville, et les Alduins comprirent aussitôt ce qui était en train de

leur arriver : ils étaient attaqués par les Thallmors. Heureusement qu’un bouclier magique avait été installé, car il permettait aux Alduins de se préparer à la bataille et de faire fuir une certaine partie de la population civile via les anciennes ruines et passages elfique. Les soldats se postèrent sur les remparts et découvrirent l’armée ennemie, c’était peine perdue. Ils n’avaient aucune chance contre une armée aussi imposante, malgré leurs armures, armes et leur envie de se venger.

 

 

Dès que la barrière magique céda, les projectiles explosèrent dans la cité, les volées de flèches ne s’arrêtèrent pas. Les Alduins tentèrent de combattre, mais ils subirent de nombreuses pertes. Ils se replièrent avec le Roi dans le seul bastion sous la roche. Les murs tremblèrent, et les cris de rages des Thallmors résonnaient dans toute la cité. Ils s’engouffrèrent dans les nombreux tunnels afin d’achever le reste des soldats, ils détruisirent les portes du bastion, et rentrèrent en tuant une grande partie des derniers survivant. Le Roi, qui était à l’époque le Roi Jlkorik, se réfugia dans le temple où se trouvait le cœur de l’énergie magique. Il avait donné son seul fils à une femme qui s’était enfuie, afin de lui donner une chance de faire renaître les Alduins comme le Roi Larak l’a fait il y a bien longtemps.

 

Il prit ensuite un morceau de lin, imprégné de magie blanche, où était inscrit des mots que seules quelques rares personnes pouvaient lire, dont le roi. Ce morceau qui peut paraître insignifiant, a été transmis de génération en génération de la part du Roi Larak. Il permettait selon les elfes, de libérer une grande partie de la magie, ce qui causerait la disparition de la cité. Le Roi, se sachant condamné, prononça avec sa voix grave, les paroles inscrites. Une larme coula de sa joue. A ce moment-là, le sol trembla, et une énorme lumière blanche s’éleva dans le ciel, détruisant toute la cité et ses alentours, tuant ainsi l’armée des Thallmors. Yséra ne fut plus.

 

Il ne restait plus rien. La cité était réduite en cendres. Il ne restait plus qu’un cratère entouré d’une aura, et de poussières blanches et bleu azur suspendues dans le ciel, tournoyant grâce au vent.

Le reste des Alduins qui ont survécu, se sont divisés en deux parties. Le premier groupe souhaite s’enfuir, habiter ailleurs, afin de vivre en paix. L’autre groupe souhaite revenir et rebâtir la cité, suite à l’explosion de magie. De plus les Thallmors ont été très affaiblis. Ils sont donc revenus, et on reconstruit la cité dans ce cratère, surplombé par des énormes rochers et chutes d’eau. Ils ont construit de nombreux bâtiments gravés dans la pierre, en essayant de récupérer la gloire d’en temps. La cité brillait à nouveau, elle avait ressuscité

de ses cendres. Seulement, la magie était encore dangereuse, et tuait encore. De génération en génération, les Alduins disparurent de jour en jour. Et la cité fut habitée par la nature, et tomba en ruines.

Des Alduins, il ne restait plus que ce groupe de survivants qui avaient choisi de vivre en paix. Mais eux aussi sont maudits. Ils sont encore traqués, chassés et tués. Il ne reste plus que le descendant du Roi et une poignée d’homme, qui réussirent à s’enfuir, encore une fois. Ils décidèrent de retourner à leur capitale, pour se regrouper au reste de la population. Seulement, quand ils arrivèrent, il n’y avait personne, la cité était en ruines. Ils décidèrent de la reconstruire, pour retrouver leur gloire ainsi que leur honneur, et se venger.

 

(fin du RP général d'Yséra)

 

 

- Je suis le dernier d'entre eux. Aurélien de Reval, tous mes compatriotes ayant été décimés par les fardeaux qu'ils portaient. Je crois que tu sais tout de cette cité, mais parle-moi un peu de toi à présent. Comment es-tu arrivé ici?

 

Je pense avoir fait le bon choix en gardant pour moi mes mésaventures avec Kargénac, et m’être présenté comme un vagabond, ayant écumé les terres de New-Stendel à la recherche d'une cité prête à m’accueillir.

Aurélien n'était pas d'aussi bonne compagnie que Kagrénac, mais je me devais de rester pour en apprendre plus sur les dwemers, et sur la cité d'Yséra. La soirée se termina par l'attribution de mes quartiers par Aurélien, qui se réduisait à un lit dans la garnison d'Yséra des temps jadis.

 

 

Chapitre VI : Dornesta

 

Le lendemain aux aurores, je fus réveillé par ce même bruit qui m'avait attiré la veille au fond de la faille.

Aurélien était déjà au travail.

 

- Les dernières traces de la bataille sont encore visibles, si tu veux te rendre utile, tu n'as qu'à prendre les pioches qui sont dans ce coffre et déblayer avec moi.

 

En soi, casser de la pierre ne me dérangeait pas, et même me rappelait les moments que j'avais passé avec Kargénac à construire le tunnel vers le mont écarlate. Je m’attelai à la tache sans rechigner.

Plus les jours passaient, plus mon corps supportait les coups répétés sur la pierre, et plus je la brisais avec aise. Aurélien me faisait de plus en plus confiance, me laissant accéder à l'entrepôt ou étaient stockées toutes les ressources de la ville, et finit par me laisser prendre la liberté de m’installer dans une des maisons les plus épargnées par le temps.

 

Un soir ou nous contemplions les ombres remonter doucement le long des parois de la faille, Aurélien se tourna vers moi et me dit d'un air solennel:

 

- Même si cela n'a plus vraiment de sens, ta contribution à Yséra se doit d'être récompensée. Acceptes-tu le grade de Dornesta? Villageois d'Yséra et sujet de son roi Aurélien de Reval?

 

- Oui. Je ne répondis qu'après quelques minutes à réfléchir à ce que j'avais déjà trouvé dans les décombres, des tablettes gravées en langage dwemer, des pièces semblant provenir de machines décrites par Kagrénac, et le grade de villageois me permettrait d’errer à ma guise dans les zones les plus anciennes de la ville, ce qui s'avérait à présent indispensable.

 

- Qu'il en soit ainsi. J'enverrai un courrier aux gouverneurs dès demain pour leur demander ton admission au rang de villageois.

 

Et le soleil finit sa course derrière les collines sans que l'un de nous ne prononce un mot de plus.

 

À suivre...

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La lecture rend vraiment bien avec du alan parsons project !

 

C'est sympa, mais tu es vagabond, non ? Comment t'as pu terraformer Ysera ?

 

- J'irai voir si il y a un truc à récupérer dans la tombe du vieux...

- Mais non ! On est gentils ! On est sage, et pour le moment, on peux pas y aller, de toute façon !

- Mouais, soit, on verra si j'y pense...

 

En bref en résumé, c'était très cool, j'aime et je m'abonne !

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