Fingelback is berg !

[Lucasbauert]

Les cavaliers chevauchent à travers l'Empire et les terres du monde connu, porteurs d'une missive :

 

Vous qui lisez ses lignes, il faut que je vous raconte une histoire, celle d'un glorieux Royaume des glaciales terres de Frowin, celle de Fingelberg. Il fût un temps ou le Royaume était prospère, l'hydromel y coulait à flots, et l'industrie était florissante. A cette époque quiconque ignorait le nom de notre Royaume était un parfait ignard, un cul terreux n'étant jamais sorti de la grotte embrumée de l'ignorance. La nation de Frowin, dont notre beau pays était l'instigateur, et qui nous rassemblait, nous et nos amis du Sud de la province, dans l'amitié, la joie et la fraternité, était une nation puissante et adulée.

 

Et puis vint ce jour, lorsque les mages impériaux ouvrirent un portail vers les terres d'antan. Nous y trouvèrent des ruines de nos aïeux à nous, Froërns de Frowin, et certains d'entre nous restèrent sur ces terres pour fonder la Puissante Protection, ou Enrik d'Almarïs. Les autres rentrèrent sur nos terres, dans les contrées de l'Est, porteurs d'un mal sans nom. Ce que nous ne pûmes pas voir à notre retour, c'est que la maladie s'était instiguée au sein du peuple, ramenée par quelque membre du cortège expéditionnaire, de par delà le portail. Le mal frappa vite, au coeur du Royaume, au point que nous dûmes chercher en toute hâte des remèdes, mandatant des émissaires auprès de nos alliés. Mais l'impossibilité de guérir le mal nous condamna. Décision fût alors prise de nous exiler, loin, vers les terres amis, en attente d'un retour potentiel, après que le mal ne s'en soit allé. Seuls les rares Fingelbergeois qui étaient sains purent s'en tirer, et nous laissâmes derrière nous une cité et ses terres, désertes et livrées aux ravages de la maladie.

 

Celà s'est passé, il y a de longues années, et nous, Fingelbergeois, nous retrouvèrent il y a de cela peu de temps. Nous partageâmes nos éruditions, glanées à travers le monde, et nous revinrent enfin sur nos terres, le coeur porteur d'espoir.

 

Aujourd'hui est un jour nouveau. Nous, Fingelbergeois, annonçons à la face du monde, à nos alliés de toujours, et à ceux qui ne nous connaissent peut-être pas, notre résurrection.

 

Un homme sage a dit un jour : « Notre résurrection n'est pas tout entière dans le futur, elle est aussi en nous, elle commence, elle a déjà commencé. » (HRP : Paul Claudel). Nous croyons de tout notre âme en cet adage. Nous nous regroupons fièrement sous le drapeau bleu et blanc du Royaume, lui qui par le passé a été porteur de nos valeurs, de nos réussites, de nos échecs, de notre vie. Nous retrouvons et arborons avec honneur l'unitus Frowin, drapeau de notre nation. Notre passé est derrière nous, il est de notre tâche de restaurer la grandeur de notre Royaume.

 

Aussi, vous qui lisez ces lignes, sachez que vous êtes les bienvenus en nos terres, que vous ayez côtoyé notre peuple par le passé, ou que vous partagiez nos valeurs.

 

Longue vie au Royaume de Fingelberg, que flotte l'Unitus Frowin, et que Lothar bénisse le Vent Nordique.

 

 

Lucas Bauert

[Ctrofun]

Alors que je me triturais les méninges dans les bureaux du Vagabond Enchaîné afin de trouver un foutu thème pour l'édito de l'édition de novembre, je regardai par la fenêtre. Je vis alors un morse décérébré habillé d'une grosse doudoune courant dans la rue tout en beuglant le retour de Fingelberg.

Quelle joie me dis-je, la renaissance d'une ville que j'ai toujours admiré, la plus belle de New-Stendel pensais-je même.

C'est avec grand plaisir que, comme d'antan, j'irai surveiller très régulièrement les modifications apportées à la cité.

Oooh... Et si cela relançait la ligue de spleef, imaginais-je avec utopie...

[Kehnte]

Gloire à Fingleberg!

[pipoup]

Et si cela relançait la ligue de spleef, imaginais-je avec utopie...

 

De même, j'ai des bons souvenirs de cette ligue de spleef!