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Legillian raconte sa mort.


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Ah ! Noël ! La fin d'année ! Magique et fragile instant de fragile magie qui se fragilise magiquement tel le phénomène de cristallisation de l'eau dans les hautes strates de l'atmosphère de notre belle planète sur laquelle l'eau se cristallise fragilement par magie dans ses hautes strates atmosphériques ! C'est fou le pouvoir d'une liaison covalente faible ! Tout ces magiques et fragiles cristaux résultants de simples liaisons hydrogène ! Ah ! La fragile condensation qui, à peine crée à la sortie de nos lèvres s'égare dans l'air froid et magique de noël ! Les mammifères hétérotrophes à ont les poils de leur fourrure qui poussent plus longs ! C'est la magie de noël ! Les chocolats abreuvent nos fragiles enzymes solitaires qui dansent entre cytoplasme, mucus et matrice extra-cellulaire ! Ah ! Les fragiles chaines polypeptidiques réduites et soigneusement filtrées pour la synthèse de l'atp, molécule moléculaire fragilement magique et dont la pompe se situe dans la membrane interne de nos charmantes mitochondries !

 

Partiels, partiels, quand vous nous tenez...

 

Pardon, petite crise passagère de paraphrase scientifique et fantastique (PSF). Syndrome post-partiels. J'en ai pour une semaine de désintox au pentium III...

Abrège...

Oui, voila ! Comme je ne peux pas jouer sur minefield, mais que j'ai plus trop à réviser en ce moment, et que je me fait chier aux repas de famille, j'ai le temps pour écrire un peut de Roleplay portant sur mon passé... Bah vampirique. Roleplay qui s'ajoute à ceux ci.

 

Donc, dans ce message d'intro, je mettrai un lien vers chaque chapitre pour que mes lecteurs hypothétiques (Qui le sont surement devenu encore plus après ton paragraphe d'accroche...) n'ai pas de mal à s'y retrouver. Je ne vous prend pas pour des abrutis, c'est juste plus sympa comme ça, voila tout.

 

Ma mort.

- Candidature au Vamire Bund - Comment je devins Vampire.

- Mes débuts.

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J'ai raconté, déjà, comment, de jeune noble prétentieux, je devins vampire.

Il est temps que je raconte comment, de faible vampire masqué, je devins voyageur sans maître.

 

Il y a longtemps, bien sur, après ma transformation en vampire, cependant, ne remontons pas dans mon passé décadent, quoiqu'il ne soit pas limité au jour de ma transformation...

arrête de te la péter, je te prie.

Quoi ? Je conte, et je conte bien !

Ça, je l'affirmerai pas...

Il suffit ! Que disais-je ? Ah oui ! Je voulais conter mes débuts vampiriques ! Quand j'étais John le masqué.

 

Aludar et moi étions partis dès mon réveil. Et il tint à m'expliquer l'origine de son aura.

 

- John, je tiens à t'expliquer l'origine de mon aura

- C'est parce que je peux voir ta nature vampirique, non ?

- Non. Vois tu, nous buveurs de sang, sommes des êtres magiques. Car nous sommes des morts vivants, comme les zombies que tu croises la nuit.

- Super, je suis un zombie.

- Trop cool ! Je suis un masque de zombie!

- Sarcasme inutile, car c'est une bénédiction. Nous sommes immortel ! Nous sommes bien meilleurs que les faibles humains ! Nous sommes...

- Pigé, on est cool, on est beau, on est froids, on est pâles, oh ! John ! Notre amour est impossible ! Tu ressemble trop à la statue de mon père !

- Bon, soit, dis-je, coupant l'allusion du masque à une éconduite de mon temps humain. Soit, nous sommes supérieurs à l'homme, et nous buvons son sang, jusque là, ça me va. J'aime considérer les humains comme mes proies. Et le masque...

- L'aura d'abord. Je veux t'en parler.

 

Aludar semblait pressé, je le laissais donc m'expliquer.

 

- J'ai tué mon maître, un autre vampire, et ai absorbé sa force, c'est pourquoi tu vois autour de moi cette masse noire. C'est aussi pourquoi je me suis endormi des siècles durant pour échapper à ses frères, de la seconde lignée, bien plus puissants que moi.

- La seconde lignée ?

- Les fils et filles du vampire originel, le premier vampire. Ils sont puissants et dangereux pour moi. Enfin, l'étaient. Ce long sommeil m'a fait prendre corps avec ma nouvelle puissance. Je ne pensais pas que dormir pouvait être aussi utile !

- C'est bien, mais pourquoi veux tu m'en parler à tout prix ?

- Maintenant que je suis de retour, certains vampires ont peut être senti ma présence dans le monde. En tout cas, ceux qui en ont les capacités, et donc les plus puissants. Et comme tuer un congénère est un crime, je suis maintenant en danger. Et touts les buveurs de sang sont mes ennemis. Et donc les tiens.

- Tu m'a montré un nouveau monde. Tu es la première personne avec qui je peux parler librement de ces sujets qui endorment les abrutis paresseux qu'on nome comtes ou barons mais qui ont la conversation d'une huître ! Je reste avec toi !

 

J'étais stupide. Et sous le charme de ce délicieux personnage. Non pas qu'il fut mon genre. Mais ce charisme, cette classe unique, je ne sais pas, il était mon idéal.

Abruti...

La ramène pas, tu te rappelle ce que tu as dis ensuite ?

 

- Ouais, Aludar, t'es ma star!

 

Alors la ramène pas !

J'étais jeune...

Il suffit ! Aludar fut ravi de ma fidélité à son égard (que je trouvais naturelle de ma part, il était mon créateur, après tout). Il m'expliqua les « bases » comme il aimait les appeler. Je découvrit que mon masque n'avait pas besoin d'être en contact avec ma peau pour m'apporter ses effets bénéfiques (et maléfiques aussi, bien que je n'ai jamais douté de cette réciprocité), tant qu'il était à proximité, je ressentait sa puissance, et la brûlante lumière du soleil ne faisait que chatouiller ma peau.

Mon maître (car c'était ce qu'il était) m'apprit à chasser. Je tuai beaucoup, l'écarlate du sang me ravissant au plus haut point.

C'est terrible comme j'ai du mal avec ce style pincé et pompeux!

Au bout de quelques semaines, nous arrivâmes en ville. Il était temps, les vêtements que nous portions étaient usés jusqu'à la corde et il était inadmissible pour nous de rester paré de pareils haillons.

Je m'attendais d'ailleurs à ce que les gens se retournent au passage de deux nobles aux vêtements troués mais ils n'en firent rien.

Devant mon étonnement, Aludar, le sourire aux lèvres, me confia une autre de nos particularités.

 

- Les vampires passent inaperçus, sauf bien sûr si ils désirent le contraire. Je me demande si ton masque, de part sa nature pourrait montrer quelque talent social.

 

Ce que je fit.

Ce qu'il fit. C'est en entrant chez le tailleur que le bout de bois ensanglanté (qui n'avait choqué personne jusque là) prit une intéressante initiative.

 

- Patron ! Deux costumes sur mesure ! Et que ça saute !

 

Aludar et moi étions tétanisés à l'idée de devoir tuer une ville entière pour ne pas être brûlés pour sorcellerie (la voix du masque étant un peux.... particulière).

Il est vrais que ma voix est des plus ténébreuses.

 

- Tout de suite maître.

 

Et le frêle vieillard qui tenait la boutique appela trois de ses assistants qui prirent nos mesures le plus prestement du monde sous sa direction. Ce fut fait en une minute à peine.

 

- Dans quelques heures tout au plus, vos costumes seront terminés, maîtres. J'ai justement reçu une soie de la meilleure qualité ! Avez vous, si je puis me permettre, une directive quelconque sur la taille ou la couleur ?

- Noir.

- Écarlate.

- Rose.

 

Nous sortîmes de la boutique pour entrer dans l'auberge juste de l'autre côté de la rue sans dire d'autre mots.

Aludar et moi n'étions pas au bout de nos surprises...

Quelle fin cliché ! T'as la flemme d'écrire plus ?

Absolument pas, mais il se fait tard, et le texte est assez long comme cela.

Mais espèce de faignasse !

Si tu le souhaite, certes, mais maintenant, je vais me pieuter que tu le veuille ou non.

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« Rest in peace. »

Mais la paix dans la mort est elle seulement possible ?

Je m’explique : Quand on n’est plus comment se sentir soulagé ? Comment se sentir quoi que ce soit d’ailleurs ?

C’est, dans ce cas, la paix JUSTE AVANT la mort que nous recherchons, non ?

Evidement, si l’on s’appuie sur l’existence de l’âme, c’est un souhait qui ne peux qu’être bienveillant.

Dommage qu’il ne soit plus maintenant qu’une formule de politesse à graver sur du marbre lors d’un manque d’inspiration …

 

Mais pourquoi je raconte ça, moi ?

 

‘’Rest in Peace’’

 

Les mots étaient gravés sur la pierre froide et lisse.

Comment savais-je qu’elle était froide ?

Ah oui : Une grosse brute venait de m’y jeter.

Un cimetière, excellent choix pour y dépouiller les faibles. On trouve un côté menaçant et le silence est des plus aptes à la panique en ces lieux, rajoutez une dose de gros bras qui vous rossent, et le tour est joué !

 

Je pensais vraiment que j’allais y rester ! Je l’avais pas, leur bourse d’argent ! Où pouvais-je trouver deux cent pièces d’argent en deux heures ? Cela n’était pas de leur ressort, manifestement. Ils voulaient se divertir, ils n’auraient pas d’argent, donc démembrer un peintre faiblard devrait faire l’affaire. J’étais donc foutu.

 

Cela était mon point de vue à l’instant où Grusson (Charmant patronyme, n’est-ce pas ?) s’avançait entre les stèles de ce cimetière quasiment à l’abandon dans ce patelin de pécores (bien trop loin de Stendel et de ses gardes à mon goût).

« T’as pas de quoi payer ? Tu vois la tombe ? T’en aura une pareille ! »

Il marqua une pause, satisfait de sa phrase. Ce n’était pas la plus subtile des proses, mais elle suffisait à me faire paniquer. Incapable que j’étais, je tentais de bredouiller quelque chose, tout en me relevant et échouais dans mes deux entreprises. J’étais foutu.

« Je vais tellement t’arracher les membres, que t’en aura plus ! » Je n’ai pu à cet instant réprimer un éclat de rire. Mes nerfs à vif ont plongé sur la logique absurde de la phrase pour se soulager. Bruce n’a pas compris tout de suite que je me fichais de lui. Ses acolytes non plus. Je les avais juste d’avantage énervés. Si j’avais eu une chance, elle avait été anéantie à cet instant. « Tu te fous de moi ? Tu te fous de ma gueule ?

- Je m’en occupe, Bruce, dit un de ses subordonnés en s’avançant vers moi.

- Nan, laisse. »

C’est sûr qu’il n’allait pas laisser quelqu’un d’autre me punir pour avoir ri de lui. Il franchit les quelques mètres qui nous séparaient pour m’attraper au col et me soulever comme un ballot de paille (C’est lourd, un ballot de paille ? Surement pour moi…). Nous y étions, il allait sans doute m’enfoncer une lame dans le flanc dont je ne…

Un bruissement à peine audible à la lisière du bois qui bordait le cimetière lui fit tourner nerveusement le chef. Il desserra sa poigne et j’en profitais pour m’en défaire et partir à toutes jambes et sans réfléchir dans la forêt.

Ce fut, je crois, la plus grosse erreur de ma soirée.

Sans comprendre comment, je quittais en un instant l’orée de la forêt pour me retrouver devant une ouverture à flanc de falaise, à je ne sais combien de lieues de là. Un homme et un enfant se tenaient devant moi. Le premier dans un large fauteuil sur l’accoudoir duquel était assit le petit.

« Et maintenant, on le tue ? » La curiosité impatiente de cet enfant prononçant ces mots me glaça. Il pencha la tête de côté puis ajouta : « J’aime bien quand ils se mettent à crier en courant dans la forêt et que tu les fais tourner en rond. »

Je tentais de reculer et me rendis compte, alors que je m’affalais, que le sol était caillouteux et pentu. Je tombais donc sans grâce sur le derrière, face à deux prédateurs.

« Non. Celui là est spécial. » Je cherchais le sens de cela pendant une seconde avant de me rendre compte que, tout en se levant, l’homme avait répondu au petit. « Sire Duchâle, permettez moi de me présenter, je suis votre sauveur. » Il s’inclina ensuite en une gracieuse révérence et je m’aperçu qu’il était paré comme un des plus beaux nobles de la cours de Stendel.

Mais il y avait un problème.

« Je ne suis pas sire Duchâle. On nous confond souvent, je sais mais…

- Êtes-vous marchand ? » L’inconnu avait cessé brusquement de bouger. Je secouais la tête négativement.

« Ah. Dans ce cas, cela pose une difficulté. Le fait que vous utilisiez son parfum vous aura coûté la vie, je le regrette. »

Et il fondit sur moi à l’instant où je comprenais le sens de ses paroles.

 

* * *

 

Une nuit de gâchée alors que je pensais saisir une opportunité !

Imbécile.

La raillerie du Masque m’arracha un soupir.

« Pourquoi l’as-tu tué, capitaine ? Je croyais qu’il était différent ! On n’a même pas pu s’amuser… » Je levais la main, mettant fin aux plaintes de l’enfant.

« Je lui devais bien cela. Nous ne faisons pas souffrir ceux qui ne le méritent pas. »

Phil soupira et descendit du fauteuil. « Alors on ne charge pas de cargaison gratuite, ce soir ?

- Hélas ! »

La situation venait de passer de simple à compliqué sans étape. Une situation comme celle-ci était rare, et, plus que d’une cargaison, j’avais besoin de contact dans la région. Je ne pouvais entrer dans une cours sans y être introduit, et un noble reconnaissant aurait pu m’y aider. D’autant que le sire Duchâle était à mon goût : un homme distingué et charismatique, populaire dans la haute société et rarement avare avec ses amis ! J’aurai pu avoir un domaine et une réputation en quelque jours a peine... Je soupirais en retournant m'asseoir dans mon fauteuil.

« Que fait on, alors ?

- Nous devrons créer une occasion. Mais je suis las des manipulations mondaines. Que quelqu'un me doive la vie suite à une mésaventure, voila qui présente l'avantage d'être simple... Mais je n'ai pas envie de payer des malfrats pour les tuer ensuite. Non. Je vais me retirer au calme, dans la campagne. Cela me fera du bien, je pense... Oui. »

J'avais réfléchis à voix haute. Phil avait cette manière de parler qui pousse à donner le fond de sa penser. Une sorte de charme proche d'un des miens, je pense. Comme si il avait lu mes pensées, il demanda : « Mais, tu ne peux pas le charmer ? Avec le masque ? »

Je soupirais encore (bien que ce me fut inutile, vous en conviendrez, mais les anciens réflexes humains libèrent les émotions).

« Si, je pourrais, mais des mages sont présents, à Stendel. Je ne connais pas leur puissance et je ne veux pas éveiller de soupçons. La magie se montre plus difficile à utiliser discrètement dans ces terres. »

Nous n'ajoutâmes rien de la nuit et je décidait de m'installer non loin, à flanc d'une colline escarpée.

 

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