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[Accepté][Objet-unique] Crânes de squelettes


Buky
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Hello Minefield !

 

Je fais ici ma demande pour un objet unique : les crânes de squelettes.

 

Je fais d’une pierre deux coups, puisque ce RP servira d’introduction pour le grand RP de l’arène d’Athéna, qui viendra plus tard :P

 

J'en profite pour glisser l'historique de mes candidatures :

 

 

 

 

Et c'est parti pour le RP :

 

La mystérieuse arène

 

- « C’est tout de même étonnant cette construction... » Dis-je à Iweedooz en lui tendant le bâtonnet d’herbes loki qui dégageait une fine fumée bleutée en se consumant. La fumée était instantanément balayée par le vent et l’embrun chargeant l’air ambiant. L’odeur caractéristique de la Loki se mariait particulièrement bien avec la saveur iodée de l’air marin. Il saisit le cone d’un geste expert, fruit de longues années de pratiques.

- « c’est sûr, d’autant plus que je suis persuadé qu’elle a un rapport avec l’ancienne civilisation du refuge », répondit-il avant de prendre une grande bouffée de fumée.

-« Ha ! Tu peux parler, mais en fin de compte tu n’en sais rien ! On a pratiquement rien trouvé sur ce peuple, à part une mention à ce Pan. »

Le silence s’installa pendant quelques instants. J’en profitais pour contempler à nouveau l’endroit où nous avions décidé de nous retrouver pour partager un moment de détente après cette dure journée.

 

Nous étions assis au bord d’un gigantesque éperon rocheux, surplombant une grande vallée, ressemblant à une blessure dans la terre. La mer autour de nous se jetait dans la faille à grands bruits, et venait mourir dans un grand lac d’eau salé, situé en contrebas. Derrière nous se dressait une grande bâtisse, faisant étrangement penser à une église ou un temple. La structure semblait très ancienne, mais était remarquablement bien conservée. Elle présentait des caractéristiques architecturales qui auraient pu être l’agglomérat de plusieurs cultures, ou bien le point d’origine de celles-ci… Une grande coupole de verres colorée surplombait le temple.

 

Pour accéder à cet ilot entourés de flots, il fallait emprunter un grand pont traversait le bâtiment de part en part, et reliait les deux côtés de la vallée. Pour l’anecdote, nous avions profité de ce pont pour relier directement Helwyr aux grandes routes de l’Ouest, ce qui nous permettait de tirer habilement le crédit de cette construction surréaliste, et augmentait notre prestige aux yeux des nouveaux réfugiés. La zone était d’ailleurs bien plus calme, maintenant que nous avions chassé la plupart des nuisibles de la région, et que plusieurs groupes de chasseurs patrouillaient jours et nuit pour assurer la sécurité de tous.

 

Enfin bref, nous nous retrouvions la, à discuter et à débattre, assis au bord d’une terrasse pavée surplombant une chute d’eau d’une quarantaine de mètres. Iweedooz et moi parlions de cette ancienne civilisation disparue, de Pan, et du refuge, alors que nous nous rendions compte que nous n’avions jamais cherché à éclarcir cette histoire. Alors que la discussion s’enflammait, Iweedooz se leva et déclara théâtralement :

- « Pan, si tu nous entend, Envoie-nous un signe ! » Puis il jeta le mégot d’un grand geste dans la vallée en contrebas.

 

Puis je me levais également et nous nous sommes retournés pour nous diriger vers l’intérieur du temple, afin d’y rouler un nouveau cône d’herbes.

Il y eu un premier tremblement. A peine perceptible compte tenu des éléments en action autour de nous. Puis un deuxième tremblement, beaucoup plus fort cette fois-ci. Le vent, jusqu’à présent anarchique, commençait à se diriger vers la vallée dans un grand courant d’air. Nous nous sommes retournés pour contempler la gigantesque faille en contrebas.

- « Oshyte ! » lança Iweedooz.

 

- « Tabernacle d’ostie ! » répondis-je immédiatement, reprenant inconsciemment une expression utilisée couramment de l’autre côté de l’océan dans ce genre de situation inattendue.

 

L’eau du lac, habituellement calme, était très agitée, de grandes vagues remuaient les flots dans toutes les directions, et un tourbillon commençait à se former à l’opposé du coté où nous nous trouvions. L’eau se mit à tournoyer de plus en plus vite, jusqu’à laisser le fond du lac visible et à l’air libre. Puis un phénomène extraordinaire se mis en place. L’eau commença à s’élever, en formant un grand siphon en hélice dans les airs. La température tomba d’un seul coup, et une légère vapeur se forma à chacune de nos expirations. La colonne d’eau s’embrasa d’une légère luminescence mauve et continua à s’élever de plus en plus haut. La température continua de baisser et l’embrun qui nous entourait s’était transformé en tempête de neige. Les vents convergeaient tous vers le tourbillon qui tournoyait en plus en plus vite et qui relierait bientôt le ciel et la terre. Le bruit était assourdissant. Nous commencions à être entrainés par les bourrasques et nous nous sommes accrochés à ce que nous pouvions pour ne pas être emporté dans l’abîme.

 

Tout à coup, le bruit cessa. Tout semblait suspendu. Une tension phénoménale s’accumulait dans l’air, nos cheveux commencèrent à se dresser sur nos cranes. Des petits éclairs mauves grésillaient le long de la colonne d’eau suspendue dans l’air. Des particules violettes se matérialisaient et convergeaient vers l’hélice d’eau figée. J’avais déjà vu un tel phénomène, c’était des particules que l’on trouve voletant autour des portails dimensionnels ou autour de ces saloperies d’enderman. Cette particule intangible, ne portant pas d’odeur, mais provoquant le malaise et la peur. Cette couleur caractéristique, nous avions appris à la reconnaitre, et à transformer notre peur en courage à sa vue. Mais la… Nous étions tous les deux bouche bée…

 

Pour vous donner une idée, un Enderman se téléportant laisse voleter 5 ou 6 particules violettes à sa suite. Un portail dimensionnel pouvant transporter une personne doit en laisser échapper une vigtaine simultanément au maximum. Là, le phénomène était d’une ampleur encore jamais vue. Enfin… Jamais vue par moi en tous cas, ni par Iweedooz vu la tête de merlan qu’il tirait à ce moment précis. Des millions de particules, provenant de l’immaterium, étaient inexorablement attirées et s’aggloméraient sous nos yeux. La lumière s’intensifiait violement et devint bientôt insoutenable. J’ai couvert des yeux afin de ne pas être aveuglé. Puis d’un seul coup, une déflagration, accompagnée d’une onde de choc nous souleva et nous emporta à l’intérieur du temple…

 

Je repris conscience, avachis atour d’une des colonnes de soutient du temple. Iweedooz flottait à plat ventre à la surface de la petite fontaine intérieure, une bulle d’air s’échappant sporadiquement de ses lèvres. Je me suis jeté dans l’eau et ai pataugé pour le retourner. Après l’avoir tiré au bord de la fontaine, il recracha un peu d’eau, et se retourna vers moi avec un regard idiot.

- « Mais qu’est ce qui s’est passé ? »

- « Mec, je crois que Pan vient de t’envoyer un signe, et un foking signe, si tu veux mon avis… »

- « Sérieusement, il a déconné sur le coup… »

Nous nous dirigeâmes lentement vers la sortie du temple, nous soutenant mutuellement et serrant les dents. Mon corps me donnait l’impression d’être en compote, je devais avoir au moins 2 côtes cassées, et chaque respiration me donnait l’impression qu’on m’enfonçait des aiguilles dans le torse.

 

Lorsque nous sommes sortis du temple, nous avons été subjugués par la vision qui s’offrait à nos yeux. La colonne d’eau s’était muée en colonne d’énergie, qui tournoyait lentement en s’élevant jusqu’aux cieux. Cette colonne prenait pied au milieu du lac au fond de la vallée. De fines particules immatérielles finissaient de réintégrer leur plan d’origine en disparaissant paresseusement. Mais le plus impressionnant dans cette histoire, ce n’était pas cette énergie brute qui sortait à priori de nulle part, mais belle et bien la colossale structure en lévitation qu’elle traversait de bas en haut. Un immense édifice de forme oblongue, dont les murs étaient constitués de colonnes, de cranes et de feuilles… Un mélange qui faisait étrangement penser au temple derrière nous. Deux immenses tours nous dominaient de leur taille, et étaient accroché au bâtiment par de solides arches en pierres taillées. Un pont de feuilles et de pierre reliait la grande porte du bâtiment, en forme d’arche brisée, à la terrasse sur laquelle nous étions installés quelques minutes plus tôt. Il était inconcevable que tout ai pu apparaitre d’une minute à l’autre, sans raison apparente…

 

-« T’es sur que tu as amené la même herbe que d’habitude ? » demandais-je à Iweedooz, un sourcil froncé…

-« C’est ma récolte spéciale ! Tu la connais bien pourtant ! Mais là je t’avoue que je m’y attendais pas… ». Iweedooz avait l’air perplexe.

-« Bon, on va pas rester là comme des cons… Allons-y »

 

Je tâtais du pied l’extrémité du pont, qui paraissait solide. Enfin… Je veux dire qu’elle ne bougea pas quand je posais le bout de mon pied dessus. Nous traversâmes le pont, avançant entre les deux tours qui surplombaient le vide. Seul le bruit du vent venait troubler le silence pesant qui s’était abattu depuis l’apparition de ce… colisée oblong… Hum… En me relisant, je crois que c’est effectivement la description la plus proche de ce qu’on pourrait imaginer. Quoi qu’il en soit, il semblait que même les oiseaux retenaient leurs souffles. Nous avons franchis l’arche et avons pénétré dans le hall d’entrée. La pièce était rectangulaire, et très haut de plafond. Une odeur d’humidité emplissait nos narines. Des lumières émanaient de cavités aménagées dans les murs, mais on ne pouvait voir leur source. Un mur nous faisait face à une dizaine de mètres, et deux escaliers partaient perpendiculairement à l’entrée à droite et à gauche. Deux autres escaliers descendants étaient obstrués par des éboulis. Nous empruntâmes un escalier au hasard, celui de gauche en l’occurrence, et nous avons gravis une cinquantaine de marches avant d’arriver à un petit pallier. Une ouverture sur le côté laissait entrevoir une grande salle remplie de colonnes, avec une disposition de celles-ci ne permettant pas de voir à plus de vingt mètres. Nous avons donc continué de monter les escaliers, jusqu’à arriver en haut. Les marches débouchaient directement sur un couloir en arc de cercle. Probablement étions-nous proche du mur extérieur de la structure, me fis remarquer Iweedooz, qui a toujours eu l’œil pour ce genre de détail. C’est une capacité qui peut s’avérer parfois inutile, mais qui nous a déjà sauvés la vie, lorsque nous étions en train de fuir face à un Grand Nubbuk des Montagnes, qui nous poursuivait parce que nous avions malencontreusement déjeuné en faisant rôtir sa progéniture.

 

Quoi qu’il en soit, nous avons de nouveau pris à gauche, en suivant un dédale de couloirs plus ou moins bien éclairés, mais tous uniformément humides. Nous avons fini par débarquer devant une grande porte en chêne, donnant sur une pièce très étrange. Elle mesurait une bonne Quinzaine de mètres de longueur, pour une largeur d’environ 5 mètres, et se trouvait être assez basse de plafond. Une série de leviers ornaient ses murs, chacun accompagné d’un panneau, orné de lettres stylisées, agencées dans un langage inconnu. La pièce n’abordait pas de mur du fond, mais débouchait sur une terrasse. Nous avons traversé la salle en prenant soins de ne toucher à rien et sommes allés sur la plateforme. De nouveau, Iweedooz fit sa tête de merlan, les yeux exorbités et la bouche entrouverte, laissant tomber le cône de loki qu’il avait roulé machinalement pendant notre exploration. Je devais probablement tirer le même genre de tronche, mais que je sois bénis, je n’ai pas à supporter la vue de ma sale face toute la journée.

 

La plateforme sur laquelle nous nous trouvions surplombait une immense salle, qui devait faire une centaine de mètres de long pour deux-cents de large. Le plafond, culminant à une vingtaine de mètres au-dessus de nos têtes, présentait une fresque de verre et de porcelaine, représentant une immense fleur encadrée dans un cercle lumineux. La tige de cette fleur était formée par la colonne d’énergie pure qui traversait le colisée de part en part, et venait s’intégrer parfaitement à la forme de la coupole. Sous nos pieds se présentant une grande zone de forme carrée de soixante mètres de côtés, entourés de tribunes. Il s’agissait manifestement d’une grande arène. Cette zone de combat était entourée d’un mur d’environ 6 mètres de haut, histoire que personne ne puisse s’enfuir. Deux portes massives, face à face, respectivement d’une couleur verte et d’une couleur bleue, était fermées.

 

J’étais en train d’observer l’agencement de cette arène, quand j’entendis un grand grincement, suivi par toute une série de cliquètement d’engrenages. En me retournant, j’ai découvert Iweedooz, qui venait d’abaisser un levier, avec un petit sourire espiègle sur le visage.

-« On comprend rien à ce qu’il y a d’écrit, donc le mieux c’est de tester non ? »

Je le regardais d’un air absent. Puis je me retournais pour découvrir qu’une porte dissimulée dans une des parois dans l’arène s’était ouverte et vomissait des hordes de squelettes cliquetants dans la zone de combats.

-« Ok, bon… Ils ont l’air bloqués pour l’instant, mais il ne faudrait pas insis… »

Un deuxième levier fut abaissé.

 

La porte bleue s’ouvrit dans l’arène, et un petit escalier de déploya pour permettre d’y accéder plus facilement. Les squelettes, qui continuaient à déferler de la première ouverture, toujours ouverte, eurent leur attention attirée par ce mouvement, et commencèrent à s’engouffrer dans ce nouvel accès.

-« Nan mais attend la, ça ouvrait vers ou cette porte ? Ferme tout ! »

-« J’y arrive pas, le levier est bloqué ! »

 

Je jetais un regard affolé dans la direction d’Iweedooz. Pendant ce temps, les morts-vivants, sagement rangés en file indienne, s’engouffraient en cliquetant dans les entrailles de l’arène les uns après des autres. En s’y mettant à deux, nous avons réussi à remettre les deux leviers en face, les mécanismes des portes broyant quelques os lors de leurs fermetures. Nous avons pris un moment pour souffler. Après quelques minutes, nous étions assis, la porte de la salle barrée (il était hors de question de s’aventurer dans l’arène, maintenant qu’elle était manifestement envahie de squelettes grimaçants. Ils grattaient à la porte, mais je savais que les tas d’os de chez nous n’étaient pas assez puissants pour pouvoir l’enfoncer. Une fois que le cône de loki roulé par iweedooz eu fini de se consumer, nous avons commencé à examiner d’un peu plus près les alentours.

 

En fouillant les environs de cette « salle des commandes », nous finîmes par trouver une bibliothèque poussiéreuse, emplis de livres. Nous les avons donc feuilletés au hasard, avant de noter de nombreuses références à quelques dieux ou personnages oubliés, dont Pan, dont le nom revenant régulièrement au côté d’un autre, aux connotations plus féminines : Athéna… Cette histoire commençait à devenir intéressante… Mais en attendant, nous étions enfermés dans cette salle, le ventre bientôt vide, et cernés par les morts-vivants…

 

En fouillant d’avantage, nous avons découvert également une vielle armure rouillée ainsi qu’une épée d’entrainement en bambou. Weedooz m’a regardé, je l’ai regardé, nous nous sommes regardés. Bref, j’ai pris l’épée et mis l’armure.

- « Bon ! Tu ouvres la porte discrètement et j’y vais ! »

 

Il bougea délicatement la barre et la fit glisser le long de ses attaches. Il la déposa calmement sur le sol et entrouvrit la porte. Je jetais un œil par l’ouverture et retirais ma tête immédiatement. Une flèche s’était figée dans le bois à l’endroit précis ou se trouvait mon œil droit quelques dixièmes de secondes plus tôt. Ces squelettes étaient décidément de véritables tireurs d’élite, armés de reflexes surhumains. Mais l’impensable se produisit juste après que nous ayons refermé la porte. Un énorme bouquant de cliquetis d’os et de cordes se détendant brusquement envahis le couloir. Des choques sourds de flèches se plantaient dans le bois épais de la porte alors que nous la tenions fermés de toutes nos forces. Après quelques secondes, le bruit s’arrêta. J’ai alors rouvert la porte et je me suis jeté sur ces morts vivants décérébrés.

 

Quel fou ! Allez-vous me dire, mais il faut que je vous explique que nous avions déjà été confrontés à ce genre de situation alors que nous aménagions certaines galeries du refuge. En effet, en creusant à plusieurs dizaines de mètres sous terre, nous étions tombés sur des ruines abandonnées qui grouillaient de ces saloperies décharnées. Nous étions alors bien mieux équipé et nous avions décidé de les affronter fièrement, cachés derrières de grands pavois et leur jetant différentes potions nocives. Un squelette avait alors tiré sur un de ses camarades qui se trouvait dans la ligne de tir entre lui et nous. Le squelette victime de cette injustice, s’était donc idiotement retourné pour répondre à l’agression et avait tiré sur son ex-comparse. En visant celui-ci, il toucha un troisième squelette, et le massacre le plus comique qu’il m’a été de voir fut perpétré devant mes yeux, ces tas d’os puant se bombardant de projectiles, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un en état de bander son arc. Nous l’avions alors facilement démembré.

 

J’avais parié sur le fait qu’il s’était passé la même chose ici, et ce fut effectivement le cas. Je me suis donc jeté sur le fameux « dernier survivant », et évitant d’un cheveu la flèche qu’il m’adressa, je me mis à le marteler frénétiquement avec ma canne en bambou. Plusieurs os cédèrent, l’empêchant de riposter et un dernier coup chanceux lui fracassa le crane et mit un terme brutal à son existence. Iweedooz pénétra dans le couloir derrière moi et s’empara d’un arc, d’une poignée de flèche et d’une vieille cuirasse. Un bien maigre butin. En effet, une marée d’os et de crânes emplissait le couloir. Quelques squelettes continuaient d’errer au loin, mais ils semblaient ne pas avoir eu écho du massacre de leurs congénères. Nous devions cependant faire attention : chacun de nos pas menaçait d’exploser un crane ou de briser un tibia, attirant par la même l’attention de tous les habitants non-vivants du quartier. Nous avons donc évolué discrètement, essayant d’attirer ces viles squelettes un par un dans des angles de couloir afin de les éliminer en prenant le moins de risques possible. Nous étions rodés à l’exercice, nous avons donc pu atteindre les escaliers sans dommage. Cependant l’arène était toujours remplie de squelettes, et le sol jonchés de détritus de restes humains et osseux.

 

Alors que nous avancions pas à pas, nous avons entendu de grands bruits venant du bas des escaliers. Nous avons également reconnu plusieurs voix familières, presque recouverts par le fracas des armes :

-« SBAM PREND CA LA ! TU FAIS PAS LE BEAU LA ! »

-« C’EST QUI PAPA LA ? »

Ces bons vieux Saigo et Horne… Nous avons dévalé les escaliers, éclatant quelques squelettes pourrissants au passage, afin de les rejoindre. Saigo était armé de son habituel fléau à 3 têtes et le balançait dans tous les sens. A chaque fois que je le voyais, il me paraissait miraculeux qu’il ne se soit jamais blessé avec. Horneback était plus mesuré et envoyait de grands coups de taille avec une grande vouge. Il tranchait des vertèbres avec précision et séparait efficacement les cranes du reste du corps, ce qui avait pour effet secondaire de mettre immédiatement les squelettes hors de combat. Derrière eux se battaient tant bien que mal plusieurs chasseurs qui devaient les accompagner à ce moment la.

 

Après avoir terminé le dernier squelette, nous en avons profité pour faire une pause et souffler en faisant tourner un petit « cône de la victoire ».

- « Bah alors qu’est ce que vous faites ici ? » Demandais-je

- « Alors j’t’explique » répondit Saigo. « On a entendu un mega bruit du démon, alors j’ai choppé Horne qui tranait, les deux ou trois pélos derrière nous, on a pris notre matos et on est venus direct. Dès qu’on est arrivés, yavait des squelettes en feu qui sortaient de ce gros truc… Du coup on a foncé dans le tas ». Il retira négligemment une flèche qui était plantée dans son biceps et la brisa entre deux doigts. « Et la suite tu la connais… »

 

Je profitais du calme pour jeter un œil autour de moi. Le sol était jonché d’ossements et de cranes à perte de vue.

- « Bon bah va falloir finir de néttoyer tout ça et balayer un peu… Allez chercher des pelles et des brouettes vous autres ! Et ramenez du peuple, on va en avoir besoin». Les trois chasseurs acquiescèrent et allèrent chercher au refuge ce qui leur avait été demandé.

 

Pendant que nous parlions, Horne s’était posé sur des débris d’éboulis, et contemplait un crane dans les yeux en marmonnant des choses sur le fait d’être ou pas. Lui non plus ne tournait pas parfaitement rond, mais il avait un esprit scientifique apprécié au Refuge. Il me regarda ensuite et me demanda s’il pouvait en garder quelques uns. Je lui rétorquais que vu le nombre de squelettes qui avaient été massacrés, on avait une quantité de cranes assez invraisemblables à mettre à sa disposition.

 

Plusieurs jours plus tard, nous avions fini de nettoyer l’arène, et de grands tas d’ossements, bien triés selon mes instructions, trônaient fièrement dans un grand champ. La plupart des tibias, fémurs et autres serviraient probablement pour être vendus tels quels. Les passions morbides de certains me faisaient en vendre pas mal. Quand aux ossements plus petits, ils seraient réduits en poudre pour servir d’engrais à nos cultures et à nos arbres. Restaient les cranes. Mais j’avais remarqué que le tas avait légèrement diminué : certains habitants du refuge en avaient gardé un ou deux en souvenir. D’autres s’amusaient à faire peur à leurs voisins en se fichant la tête dedans et en mettant de grands draps autour d’eux. Enfin bref, autant de bonnes idées, qui, aiguillées par racine, se muèrent en opportunités de business. Si les tibias avaient beaucoup de succès, pourquoi pas les cranes pour aller avec ? C’est alors que je décidais d’en exposer quelques uns en boutique pour voir s’il était possible d’en faire quelque chose...

 

 

A suivre...

 

J'espere que ca vous aura plu, et que vous pourrez bientôt découvrir les têtes de squelettes dans tous les magasins du Refuge du Baroudeur !

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Je soutien la demande de Bukmor pour sa demande d'objet unique.

 

Étant super impliqué, autant dans la vie du serveur que dans son économie / commerce, je suis sûr que Bukmor va se servir à bon escient de cet objet unique, étant donner de son sérieux et de sa motivation toujours aussi grandissante. En tant que "Boss" du Refuge, je crois qu'il le mérite amplement, après tout le travail qu'il a accomplit sur le serveur.

 

Bonne chance Buk!

 

Loc

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Oulala mais quel régal ce RP. J'ai kiffé.. quossé jdis la moé tab.. (joke). Mais sérieusement, Buk est un commerçant très impliqué et un dirigeant de projet aux petits soins avec ses "sujets". C'est grâce à lui que le Refuge est ce qu'il est aujourd'hui et il lui tient une réputation de lieu épique avec la Guide de Minuit.

 

+1 pour ce RP magique et quasi-jouissif et la meilleure des chances dans tes démarches.

 

Cordialement, pwr :pick:

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Alala ce RP ma fait tellement rire.

 

Bukmor est un joueur très impliqué dans tout ce qu'il fait. Sur-motivé et toujours disponible il fait tout pour que le Refuge de Pan et ses habitants ne sois pas délaissé, chose qui malheureusement aurait pu arriver si il n’était pas la.

 

Donc c'est avec plaisir que je plussoie la candidature du bon vieux Buky :D

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je vient également soutenir se cher Buky, personne dont j'ai eu la chance de rencontrer durant mes recherches de travails de farming , afin de pouvoir financer le gros cubo d'alymbica

 

Il est toujours investis et de manières général, du moins, à ma connaissance mature, sympatique et prêt à aider les projets sur lesquels il travail.

 

^ps: ne t'inquiète pas Buk ta commande est presque prête^^

 

amicalement votre asumea83

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Un énorme soutient pour Bukm0r Joueur actif, investis sur le serveur qui de plus est fort sympas. Candidature faite avec grand soin, un rp vraiment fun.. *C’EST QUI PAPA LA ?* Puis bon des crânes de squelettes quoi c'est tellement Fun ! En bref un gros + 1 BuK !

 

A bientôt In game !

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Ahhh BuKm0r ! Pour quelqu'un qui fréquente autant de québécois, il est pourtant un chic type, toujours très sympa ! (moi, troller les québécois ? jamais :mrgreen: )

 

Sincèrement, même après avoir quitté Nevah il a gardé des liens fort avec son ancienne communauté, c'est un joueur vraiment agréable et ouvert. Je soutiens sa demande d'objet unique. +1 !

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Je viens ici plussoyer BuKmor,

 

Bien que je ne le connaisse pas suffisamment pour dire qu'il est super sympa ou autre, BuKmor a toujours été très gentil dans toutes les relations commerciales que nous avons eu.

De plus, l'ajout du crâne de squelette sera un vrai plus, et je pense que ce la permettra de "compléter" le commerce de Kolwako sur les crânes de creeper.

 

Un grand +1 pour BuKmor le super aventurier !

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Bonjour,

 

Je ne tournerai pas autour du pot : ta demande est acceptée ! Ton RP est particulièrement agréable à lire, tant au niveau de son humour que du style ;)

 

Je t'invite à me contacter en jeu pour que tu puisses accéder au panneau de vente.

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