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[Accepté][Changement de spé] [Maçon] La Yaptaloche - Yaptaz


Yaptaz
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Bonsoir !

 

Aujourd'hui, je viens vous présenter ma demande pour changer de spécialisation : je voudrais devenir maçon.

 

Spécialisation : Maçon

Nom de l'échoppe : La Yaptaloche

Localisation : Guenet, Cérule et Banlieue Ouest de Stendel

 

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Je m'appelle Yann, j'ai 13 ans, bientôt 14, je suis en 4ème et vis dans le Maine-et-Loire, plus précisément dans la banlieue d'Angers. Je suis un passionné de voile et de jeux vidéos. Je joue le plus souvent sur Minecraft mais je fais aussi quelques fois de petites pauses sur The Witcher 2 et Assassin's Creed 3.

 

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Je suis sur le serveur depuis environ plus d'un an et ai participé à de nombreux projets : Héliopolis, ville qui m'a accueillie au début de mon aventure sur Minefield, jusqu'à environ mi-juin 2012, période où elle est devenue inactive ; après ça, j'ai rejoint Cérule, vers la fin-juin, ville où je suis et compte rester ; quelques temps plus tard, pour me changer de celle-ci, j'ai rejoint Icarus, à mi-temps, ville où je ne suis resté actif que peu de temps, un de mes amis qui m'avait incité à le rejoindre là-bas étant devenu très occupé par ses études ; au début de l'année, j'ai rejoint Elryss, puis Guenet, où je suis rapidement devenu conseiller pour toute l'aide que je leur ai apporté.

Je suis devenu paysan en janvier 2012, citoyen en juin de la même année puis commerçant en octobre de celle-ci.

 

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Candidature paysan

Candidature citoyen

Candidature pour Cérule

Candidature commerçant

Candidature pour Elryss

 

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Pourquoi vouloir changer de métier pour devenir maçon ? Ce n'est pas vraiment une question de gagner plus d'argent, mais plutôt d'aider Guenet... Mais pas seulement.

Guenet a besoin d'énormément d'ardoise et de brique ces temps-ci, et tisserand est, je pense, une spécialité qui ne peut pas vraiment résoudre ce problème. De plus, je ne pense pas que Guenet est l'unique ville souffrant de ce problème, au vu des nombreuses demandes de craft dans le tchat qui restent, hélas, assez souvent sans réponse. Ce changement de spécialisation servirait donc à renforcer le nombre de maçons actuellement assez faible par rapport aux autres spécialisations. Tondre les moutons ne me passionne plus comme avant.

En devenant un commerçant maçon, je m'engage à rejoindre la Corporation des Maçons et d'appliquer ses prix. Je suis là pour une économie juste.

 

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Blocs d'ardoise : 30 PA le stack

Escaliers d'ardoise : 45 PA le stack

Dalles d'ardoise : 15 PA le stack

Escaliers d'ardoise lissés : 47 PA le stack

Vases en pierre : 1 PA l'unité

Vases en marbre noir : 5 PA l'unité

Vases en marbre blanc : 15 PA l'unité

Briques d'argile : 28 PA le stack

Blocs d'argile : 28 PA le stack

Escaliers en brique : 42 PA le stack

Pierre et dérivés : 2 PA le stack

Briques de pierre moussues : 1 PA les 6

Briques de pierre fissurée : 1 PA le 6

Marteaux en diamant : 15 PA l'unité

Pots de fleur : 0,75 PA l'unité

 

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Boutique de Guenet

 

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Boutique de Cérule

 

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Boutique de la Banlieue Ouest de Stendel

 

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Ancienne rédaction (Candidature paysan)

 

A lire après le roleplay de ma candidature citoyen de préférence.

 

 

"Regardes ce que j'ai trouvé ce matin ! m'écriai-je en direction de mon voisin.

- Qu'est-ce ? me répondit-il.

- Une ancienne rédaction que j'ai écrite avant mon arrivée sur Stendel. J'étais encore jeune quand je l'ai faite.

Après une lecture attentive, il me dit :

- Mais comment pouvais-tu connaître Stendel ?

- Je ne la connaissais pas."

 

Un matin, je me réveillai en plein milieu d'une ville que je n'avais jamais vu.

Elle s'appelait Stendel, me dit un passant.

Stendel l'Hirondelle pensai-je, la célèbre troubadour ? Non, ce n'était pas ça...

Je visitais la ville pendant toute la journée, et qu'elle était belle ! Tous ces magasins ! Cubathlon, la Luciole, le Cochon Grillé... On pouvait y rester des heures entières !

Il y avait aussi une gare que je mis du temps à trouver où circulaient de nombreux trains. Je voulus m'y acheter un ticket pour visiter encore et encore, mais la billetterie était déjà fermée...

 

Une jolie dame qui passait non loin de là me dit alors : "Tu es nouveau, ça se voit ! Va donc à l'Ambassade des Nouveaux Arrivants. Ils pourront t'aider. Mais s'ils te proposent une chambre, tu refuses ! Ils n'ont que des chambres 13.

- Pourquoi ? dis-je.

- Car, me répondit-elle.

- Donc ?

- Bonne chance !"

Elle partit.

 

J'y allais et ils m'expliquèrent différentes choses sur cette contrée. Ils me conseillèrent d'aller à la banque me chercher une bourse : ce que je fis immédiatement.

 

Malencontreusement, en en sortant, je tombai par terre... Mais par chance, je ne fus pas blessé...

 

Je continuais donc ma visite : la pyramide de Khérinops, le Casino, où je perdis par inadvertance mes 2 jetons, le Château des Empereurs... Et par hasard, je tombai sur un portail magique : il menait vers un autre monde. J'y entrai et me retrouvai dans encore un autre monde ! Je décidai donc d'aller sur un point culminant, pour m'en faire une vue d'ensemble, mais dans ce monde, il y avait des morts-vivants !...

 

A ce moment-là, je voulus me faire un abri, mais ne trouvant pas de terrain approprié, je dus dormir à la belle étoile...

 

Yaptaz

 

 

Arrivée sur Stendel (Candidature citoyen)

 

 

"Réveille-toi, fiston ! La Grande Armée arrive ! Enfuis-toi !". Ce sont les derniers mots dont je me souviens encore. Ils ont été prononcés par mon père, quand j'habitais encore à Terrachan, un petit village de fermiers situé sur le Continent Royal... Ce matin-là, la Grande Armée approchait des terres tranquilles de la Vallée Verte, gouvernée par Bonhom, unique seigneur assez courageux pour ne pas signer la Convention Royale, qui obligeait ses signataires de commencer à constituer une armée... L'Empereur, dans sa colère, allait nous envoyer la sentence de cet acte...

 

La bataille fut terrible en ce jour du mois de juillet 147, calendrier Stellaire. Le petit nombre de soldats présents du côté des fermiers, se battirent courageusement jusqu'à la mort. Ceux de la Grande Armée, qui étaient pourtant beaucoup plus nombreux, eurent beaucoup de pertes, mais la gagnèrent quand-même.

Moi, je m'étais réfugié au sommet d'une colline couverte de champs, bien à l’abri... J'aurais voulu aller les aider, mais je ne devais pas trahir la parole de mon père.

 

 

La bataille finie, je voulus retourner voir mon village une dernière fois. Je commençais à descendre à vive allure la colline, lorsqu'une main m’attrapa par l'épaule. C'était le sage du village, qui n'y avait pas participé :

"N'y va pas, fils de Gérard le forgeron, la ville est désormais infestée de vils monstres. Viens avec moi, j'ai d'importantes choses à te raconter,en lien avec ton avenir, dit-il.

- Mon père vit-il toujours ? demandai-je.

- Non, il est mort en se battant contre le Colosse d'Armure voulant profaner la tombe de ta mère. Il est mort dans la dignité.

Je me mis à pleurer.

- Pourquoi moi ? Pourquoi moi ?..."

Il ne me répondit pas.

 

Le sage du village m'accompagna alors dans son ancienne demeure, bien cachée entre les Montagnes Rocheuses. Là, il me donna une bonne soupe pour essayer de me remonter le moral. Son ancienne maison se trouvait dans une mine abandonnée, dans la vallée dite "Interdite", qu'on nommait comme cela en raison du bon nombre de personnes n'en étant jamais revenues... Une légende racontait qu'un nain maléfique y vivait, plongeant tous ceux qui s'y aventuraient dans un profond sommeil. Le sage, lui, en connaissait le secret, mais il n'en parlait jamais à personne...

Il commença :

"Maudit sois-tu ! Pauvre empereur ! Tu ne mérites pas ta place en ce monde ! Je te maudis jusqu'à la fin de ta vie !...

- Que dois-je faire sage ? Vous ne m'avez pas quand-même ramené ici pour me parler de lui !

- Mmmh, bien vu.

- Qu'avez-vous à me dire ?

Un instant de silence s'installa.

- ... Ton futur ne se fera pas en ce monde. Tu n'es pas fait pour rester ici, dans ce maudit pays !...

Je sentis un léger courant d'air me caresser la joue...

- Tu dois partir d'ici ! Revenir dans ton pays d'origine ! Tu n'es pas né ici, ni ton père d’ailleurs ! Tu viens d'un monde parallèle, où la paix règne !

- Qui suis-je ?

- Tu es quelqu'un d'unique ! Tu viens du monde de... Stendel !".

 

Le vent était devenu affreusement fort, il était d'une couleur orangée, on se sentait libre, sans aucune crainte, on était en paix.

 

"Je t'en ai trop dit.

Après un léger moment d'hésitation :

- Comment vais-je faire pour y aller ?

- Cela, seul le Sage de la Forêt le sais, mais je le sens, son portail... Je pense qu'il doit être de l'autre côté de la Fortifiée...

- De la Fortifiée ? La Rivière Fortifiée ? Celle qui nous protège de toutes invasions ? Mais c'est de la folie ! Elle est impossible à franchir !

- Tout est possible mon cher. Et maintenant, va te coucher, la nuit te portera peut-être conseil.".

Sur ce, nous terminâmes cette discussion. Qu'allais-je devenir ? J’espérais vraiment qu'il avait raison, j'avais peur.

 

Le lendemain matin...

 

J'avais très bien dormi cette nuit-là.

Le petit déjeuner m'attendait sur la table. Le sage était sur un balcon dominant la vallée.

"As-tu bien dormi ?

- Euh, oui, oui, j'ai très bien dormi même.

- Tant mieux, une longue journée nous attend. Mange.

Je me mis donc à manger...

- Aujourd'hui, nous allons partir en direction de la Fortifiée. Tu devras la passer par au-dessus, en utilisant un Voldrag. Cela ne devrait pas te causer de soucis, au vu de tes connaissances en la matière.

- Non, je devrais pouvoir y arriver...

- Après, tu te dirigeras vers le Lac Sacré.

- A côté de Termalbar ?

- Oui, c'est bien ça, un village ayant des liens commerçant avec nous comme avec l'Autre Royaume.

Là-bas, tu iras voir le sage de la Forêt.

Voici donc quelques provisions dont tu auras sûrement besoin. Entre autres, ces potions : une d'agrandissement, de rétrécissement, et une autre comblant ta faim.

- Elles me seront sûrement très utiles. Merci beaucoup !

- Tes affaires sont-elles prêtes ?

- Oui, elles le sont.

- Très bien. Partons donc sur-le-champ."

 

Nous sortîmes de la mine, et nous dirigeâmes vers les Monts Brumeux. Arrivés à leur pied, nous fîmes une petite halte tout en mangeant un morceau de pain frais.

"Ouaah ! J'avais drôlement faim !

Le sage semblait préoccupé...

- Dépêchons-nous un peu voyons !"

Nous continuâmes donc.

 

Sans connaître vraiment le lieu où on allait, je le suivais de près. Nous traversâmes prairies, villages, fermes, forêts, et enfin, nous vîmes cette Fortifiée... De notre côté, il y avait une énorme muraille, avec des tours espacée d'environ d'un demi-kilomètre, et de l'autre, on entendait cette rivière, dont le bruit indiquait un courant puissant... Des soldats la surveillaient, ils étaient attentifs à chaque bruit, à chaque mouvement...

Ils semblaient redouter quelque chose.

 

"On va se quitter ici.

- Déjà ? Mais, je ne vais pas y arriver tout seul !

Le sage siffla étrangement.

- Voici ton Voldrag.

A ce moment précis, un Voldrag apparu. Il était grand, fort, et était déjà préparé pour un départ.

- Magnifique !

- Monte et pars le plus vite possible. Nous ne sommes pas dans des lieux tranquilles ici. Adieu.

Je montai dessus.

- Adieu, sage."

Le Voldrag décolla.

En me retournant une dernière fois pour le voir, il n'était plus là.

 

Je passais la muraille sans gros problèmes. Quelques gardes m'avaient remarqués, mais le temps d'avertir leurs coéquipiers, j'étais déjà bien loin.

Le village de Termalbar m'apparaissait au loin, une longue nuit sans sommeil m'attendait.

 

A l’aube...

 

Je n’avais pas dormi de la nuit, j’avais veillé.

Termalbar était déjà toute proche.

La maison du sage était reconnaissable de très loin : elle était perchée sur le plus grand des arbres de la forêt. Le village, lui, était sûrement un village de bûcheron, en raison de l’immense bois l’entourant à perte de vue.

 

Je me posai au pied du grand arbre. Quelqu’un semblait déjà m’attendre.

"Bienvenue à toi, fils de Gérard. Je t’attendais. Ne montes pas, je vais t’accompagner directement au Lac Sacré.

- Bonjour sage ! Je vous suis.

- Très bien."

Le lac était tout proche, à peine à deux cents mètres de ce lieu. Il était d’une beauté incroyable, il semblait être sorti tout droit d’un rêve.

"Pour arriver à Stendel, il faut y plonger.

- Mais, mais, c’est interdit !

- Plonge, je te dis ! Tu es recherché ! Si tu tiens à ta vie, plonges ! Pour qu’enfin toutes mes années de recherches aboutissent ! Je t’en supplie ! s'écria-t-il à demi pleurant.

- ..." Je ne sus lui répondre. J'y plongeais.

Il se mit à réciter alors des prières en un langage incompréhensible.

 

L’eau s’était mise à faire des petites vaguelettes, un vent orangé s’était mis à souffler, des nuages commençaient à s’amasser, le temps se déchaînait !

 

Et d’un coup, des voix se firent entendre, on nous avait repéré ! Il fallait se dépêcher, sinon nous allions tous nous faire prendre !

 

 

Je m’évanouis sous le choc.

 

 

"Mmmmh, aïe ! Où suis-je ?

- Il est vivant ! s’écrièrent des voix derrière moi.

Je me relevai.

- Que s’est-il passé ?

- Tu viens d’apparaitre de nulle part, comme par magie. Vas-tu bien ? me demanda une personne en toge.

- Oui, ça va. Suis-je encore au Royaume ?

- Qu’est-ce que tu racontes ! Tu es à Stendel !

- Stendel ! m’écriai-je ! J’y suis arrivé ?

La petite troupe me regarda les yeux ronds.

- Euh, bah oui, je pense.

- Quel beau paysage ! Où suis-je ?

- Bienvenue à Héliopolis ! La ville romaine !

- C’est magnifique par ici !

On me sourit.

- Viens donc. Tu as sûrement besoin d’une bonne nuit de sommeil. Nous allons t’accompagner à notre taverne.

Il se tourna vers quelqu’un d’autre :

- Peux-tu l’héberger, tavernier ?

- Bien sûr, lui répondit celui-ci."

 

Nous partîmes aussitôt en direction de la ville.

L’endroit où j’avais atterri se situait en fait au sommet d’un volcan éteint avec à son sommet un lac avec une étrange ressemblance avec le Lac Sacré...

 

Arrivés devant la taverne, on me laissa seul avec lui. Quel sympathique personne était-il ! Hélas, il ne répondit à aucune de mes questions. Il fallait que j’aille me coucher...

 

Quand le coq chanta...

 

Le soleil était déjà bien haut dans le ciel quand je me réveillais. Le tavernier m’attendait déjà au pied de mon lit.

"As-tu bien dormi ?

- C’était, comment dire, reposant, lui répondis-je avec un sourire au coin de la lèvre. Nous explosâmes de rire ensemble.

- Haha... Prêt pour cette journée ?

- Bien sûr !

- Viens, je t’ai déjà préparé un petit déjeuner."...

 

 

La capitale (Candidature commerçant)

 

 

An 158, mois de juin, jour du départ.

 

Les plus fidèles de mes amis s'étaient réunis à la sortie d'Héliopolis pour me dire au revoir. En les voyant, je ne pus m'empêcher de verser une larme...

"Ah ! Nous t'attendions ! Nous sommes venus te souhaiter bonne chance pour que tu nous reviennes rapidement ! dirent-ils en cœur.

- Merci, merci les amis ! leur répondis-je, avec une touche d'émotion.

- Si nous le pouvions, nous t'accompagnerions volontiers, mais le devoir nous appelle ici.

- Avancez le plus possible dans la construction du port !

- Ne t'inquiète pas, nous le terminerons pour toi !"

Je partis donc, la tête basse, en espérant les revoir un jour.

 

2 semaines plus tard...

 

Je voyais une des portes de Stendel au loin. Elle était d'une hauteur d'environ 25 mètres sur 12 de large. Elle montrait à elle seule la richesse, avec son architecture extrêmement soignée, et la puissance, avec ses nombreux gardes, de Stendel.

 

Quand j'arrivai à son pied, un garde m'interpella :

"Oh, vous ! Qui êtes-vous et d'où venez-vous ? s'exclama-t-il.

- Je suis Yaptaz, fils de Gérard le forgeron. Je viens d'Héliopolis.

- Qui c'est, lui ?

Me rendant compte de la situation dans laquelle je m'étais mise, je lui répondis en inventant :

- C'est, euh, c'est le chef de la forge héliopolitaine.

- Mouais, je ne le connais pas... Mais bon, vous pouvez y aller, vous ne me semblez pas bien méchant ! s'exclama-t-il en explosant de rire.

- Très bien, au revoir, répondis-je poliment."

Je fus très étonné par cet accueil, mais dès que je franchis cette énorme muraille, tout cela fut vite oublié...

 

Sur ma droite, se dressait le quartier des souffleurs de verre, où nombre d'artisans verriers s'affairaient sur leurs étals, et sur ma gauche, celui des joailliers : il brillait de mille feux, avec toutes ses pierres précieuses partantes comme des petits pains.

Dans ces deux quartiers, une foule impressionnante s'était amassée, de riches acheteurs, comme de pauvres voyageurs, venus de tous les coins du pays, comme moi.

 

Je marchais donc droit devant moi, en espérant trouver une bonne petite auberge pour la nuit, arrivant à grands pas.

Demandant conseil à plusieurs passants, ils me conseillèrent le plus souvent celle qui se nommait le Tisserand Fatigué. Elle se trouvait au détour d’une ruelle, dans un coin assez tranquille et sympathique. En y entrant, je vis pourquoi tant de personnes me la conseillaient : elle était peu chère, mais très chaleureuse.

 

L'aubergiste m'aborda alors :

"Bienvenue au Tisserand Fatigué ! me sourit-il.

- Bonsoir ! Puis-je coucher dans votre auberge ce soir ?

- Evidemment ! Tout le monde est le bienvenu ici !

Se retournant vers quelqu'un d'autre, il appela : Marc ! Accompagne donc ce voyageur venu d'Héliopolis dans sa chambre !

- Mais, comment l'avez-vous su ? dis-je en me dirigeant vers son assistant.

- J'ai simplement reconnu son emblème sur votre tenue !" conclue-t-il en commençant à servir un autre client.

 

Nous montâmes quelques marches, et ce Marc me montra ma chambre.

"Voici votre lit, monsieur !

- Merci !

- Bonne soirée ! dit-il en sortant de la pièce.

Au dernier instant, je le rattrapai, et lui demandai :

- Nous sommes donc ici au quartier des tisserands, est-ce bien cela ?

- Oui, acquiesça-t-il.

- Puis-je aller le visiter ?

- Mais bien sûr ! Mais je dois y aller maintenant, on m'appelle !"

 

En sortant de l'auberge une dizaine de minutes plus tard, la foule s'était un peu dissipée, la nuit étant déjà presque tombée.

J'étais en train de marcher dans une petite ruelle légèrement éclairée par de la lumière traversant les fenêtres des habitations alentours. Les derniers tisserands étaient en train de ranger leurs affaires.

En les regardant, je repensais à mes longues soirées d'été, où je me divertissais avec ma grande passion, la couture... Que de bons souvenirs cela me rappelait-il !

 

Et c'est à ce moment-ci que je réalisais que je pouvais aussi vivre de ma passion, en me montant une petite boutique ! Hélas, je n'avais pas les moyens nécessaires pour le faire : il fallait d'abord que j'apprenne les bases du commerce dont j’ignorais presque tout et me perfectionne dans le tissage.

Il fallait que je remette cette idée à plus tard, dans un coin de ma tête.

 

Le lendemain...

 

Je me levais aux environs de sept heures du matin, bien décidé d'accomplir ma tâche au plus vite.

En sortant de l'auberge, je questionnais quelques passants en leur demandant s'ils connaissaient le destinataire de ma lettre, mais personne ne me répondit par l'affirmatif... Jusqu'à un vieil homme me dit : "Albert Markus ? Mmmh... Mais oui ! C'est le gérant de la boutique du Mouton tondu !".

Ce ne fut pas une tâche facile de la trouver, elle était bien cachée, dans un grand dédale de chemins.

 

En arrivant devant-elle, je vis un vieux tisserand, en train de sortir sa laine à la vente. Je l'abordai :

"Bonjour monsieur ! Etes-vous bien Albert Markus ?

- Oui, je réponds bien à ce nom. Que puis-je faire pour vous ?

- J'ai une lettre pour vous venant d’Héliopolis."

Je la lui tendis.

Après la lecture attentive de celle-ci, il finit par me répondre :

- Merci beaucoup ! Je suis heureux de recevoir des nouvelles de ma femme et de ma fille !... Allez venez, je vais vous servir un thé.

- Avec plaisir, répondis-je."

 

J'entrais avec lui dans son atelier, où il se mit à préparer sa boisson

 

"Cela n'a-t-il été pas trop dur pour vous de venir m'apporter cette lettre en main propre ?

- On m'a dit que c'en était une de la plus haute importance et qu'il fallait que je vous la remette en main propre. Je n'ai fait que mon devoir !

- Et vous avez bien raison ! Savez-vous de quoi parle-t-elle ?

- Non.

- Elle parle du mariage de ma fille Marguerite ! Ah que je l'aime celle-ci !

- Content de le savoir !" lui dis-je en souriant.

 

Après un instant de silence, il me demanda :

"Allez-vous rester un peu de temps à Stendel ?

- Je ne le sais pas.

- Pourrais-je vous demander de me rendre un petit service ?

- De quel genre ?

- Je voudrais embaucher un assistant pour m'aider dans ma pauvre boutique. Etant seul et vivant seulement en vendant ma laine, je ne puis me permettre de sortir afficher cette annonce sur le panneau d'affichage du quartier. Accepteriez-vous de le faire pour moi ?

- C'est que...

Je repensais à l'envie de vendre ma laine, comme lui... Mais en même temps, je repensais aussi à mes compagnons que j'avais laissés à Héliopolis...

- Je pense que je pourrais vous satisfaire en devenant votre assistant.

- En es-tu sûr ? Y as-tu bien réfléchis ?

- Oui, j'en suis sûr.

- Mmmh... Dans ce cas, je n'y vois aucun inconvénient ! me sourit-il.

- Merci !

J'étais ravi à l'idée que mon rêve allait peut-être se réaliser un jour...

 

Ce jour-là, Albert n'ouvrit pas sa boutique pour consacrer son temps à m'expliquer le fonctionnement de son commerce, ses techniques de ventes... Nous y avons donc passé toute l'après-midi, après lequel la soirée passa par une petite leçon pratique, sur les différentes utilités de la laine. Il prenait du plaisir à m'enseigner tout son savoir.

 

Quand la cloche sonna huit fois...

 

Nous ouvrions la boutique à huit heures, heure à laquelle de nombreuses personnes se rendaient sur leur lieu de travail.

Quelques personnes s'arrêtèrent étonnées par une nouvelle tête qu'elles n'avaient pas l'habitude de voir, mais une grande partie pressée par le temps passait seulement jeter un coup d'oeil.

C'est à ce moment-ci que je servis mon premier client : cela fut une expérience très enrichissante pour moi.

 

"Bonjour que puis-je faire pour vous ?

- Je trouve ces rideaux bleus très jolis. A partir de quoi sont-ils fait ?

- Ils ont été fabriqués avec de la laine de mouton en provenance de la banlieue de Stendel colorée avec une pierre bleue : le Lapis Lazulli.

- Très intéressant ! Je vais les prendre ! Combien m'en coûteront deux paires ?

- Huit pièces d'argent s'il vous plaît.

- Tenez ! Je vous en donne dix ! Gardez les deux en trop pour vous jeune homme, au revoir !

- Au revoir !"

 

Au fil du temps, des clients avaient pris l'habitude de discuter avec moi sur divers sujets tous différents les uns des autres. On me parlait souvent d'une ville nommée Cérule qu'ils me conseillaient d'aller voir en raison de son caractère particulier. Curieux, j'avais déjà préparé différentes provisions pour une petite expédition qui ne durerait seulement deux heures à pied.

 

4 mois plus tard...

 

C'était dimanche, le jour où le magasin n'ouvrait pas ses portes.

J'avais demandé la permission de me libérer ce jour-là pour enfin mener à bien mon excursion à Cérule. Albert me donna même une semaine de repos pour ce que je lui avais rendu comme service : ce qui n'était pas pour me déplaire.

Il me conseilla d'y rester tout ce temps et d'y profiter du printemps à l'auberge d'un de ses amis nommée la Casserole.

 

Cérule

 

Je m'étais engagé dans un chemin assez étroit mais bien aménagé. J'avais une vue imprenable sur les grandes montagnes de Stendel où quelques bouquetins passaient de temps à autre accompagnés par le chant des marmottes et d'aigles planant au-dessus des plus hautes cimes.

 

Après avoir franchi un pont surplombant un grand torrent, je vis deux blasons accrochés à deux gigantesques mâts : celui de Stendel et par déduction celui de Cérule. J'entrais enfin sur leur territoire.

Le paysage se changea alors radicalement, passant de hautes montagnes, à de plates plaines, où de nombreux champs étaient cultivés.

 

Quelques instants plus tard...

 

J'étais arrivé sur la place principale de Cérule. Je m'assis quelques instants pour reprendre mon souffle.

J'abordai alors une femme passant près de moi : "Bonjour ! Pouvez-vous m'indiquer l'emplacement de l'auberge de la Casserole ?

- Oui, bien sûr ! C'est droit devant vous. Bonne chance !

- Merci ! Au revoir !"

 

Je me suis donc levé et me suis dirigé dans la direction indiqué. Effectivement, je la trouvai sans problème. Mais avant d'y entrer, venant d'apercevoir une grande église à quelques pas, je décidais d'y revenir plus tard.

Cette cathédrale était l'une des plus belles que je n'avais jamais vue. Elle était d'une telle richesse !

Une messe était justement en train d'y être célébrée, je restai donc à l'extérieur et jetai juste jeter un petit coup d'œil par sa grande porte légèrement entrouverte.

 

Quelques temps après avoir fait une visite plus approfondie des lieux je me suis enfin décidé d'aller coucher dans l'auberge.

 

 

Après y avoir passé une grande semaine je fus charmé par l'ambiance de cette ville : la population était très sympathique, le climat tempéré, l'architecture bien soignée... Un grand nombre de coups de cœur me firent prendre la décision de m'y installer à tout jamais.

Ce choix fut très dur mais je voulais y habiter. Mes compagnons d'Héliopolis m'avaient sûrement oublié après tout ce temps et Albert fut d'accord dès que je lui annonçai la nouvelle. Il me dit au moment où je franchissais le pas de sa porte que c'était une bonne chose pour moi. Qu'avec tout ce qu'il m'avait enseigné je pourrais m'y épanouir et y ouvrir ma première boutique.

 

Le commerce

 

A la mairie de Cérule...

 

"Monsieur, que puis-je faire pour vous ?

- Je voudrais prendre contact avec le responsable de l'économie.

- Votre nom ?

- Yaptaz.

- Très bien ! Veuillez-vous asseoir ici. Vous avez rendez-vous dans quinze minutes !

- Parfait. Merci !"

 

Quelques instants plus tard l'affaire était réglée : j'étais désormais l'heureux propriétaire d'un emplacement commerçant.

 

Dès le lendemain je commençai son aménagement...

 

 

"Alors, comment trouves-tu la décoration ?

- C'est très chaleureux et sympathique ! Mais quel est donc cette étrange machine ?

- C'est un métier à tisser. Je m'en suis fait un ici pour pouvoir servir comme coudre en même temps.

- Très bien ! Quand ouvres-tu boutique ?

- J'avais prévu de le faire en fin de semaine.

- Je pourrai être là !"

 

Inauguration de la Bergerie Céruléenne ce samedi dans la galerie commerçante ! Venez nombreux !

 

Yaptaz, gérant.

 

Et enfin le grand jour arriva...

 

J'avais ouvert aux environs de neuf heures, plusieurs personnes étaient déjà présentes. Elles sont entrées pendant que je me mettais derrière mon comptoir. Elles observaient, touchaient... Plusieurs d'entre elles vinrent me voir :

 

"Bonjour, quel est donc le prix de ce petit lampion ?

- 2 pièces d'argent.

- Très bien, je prends !"

 

"J'aimerais prendre cette belle toile.

- Très bien ! Cela vous fera 7 pièces d'argent !

- Tenez, au revoir !".

 

La plupart de mes clients étaient céruléens mais il y avait aussi quelques voyageurs intrigués qui vinrent en éclaireurs.

On me posait souvent des questions sur mes différentes astuces, techniques... J'étais fier de pouvoir partager mes connaissances, surtout à des personnes plus vielles que moi.

Et quel fut mon étonnement en voyant Albert entrer dans ma boutique ! Il me salua et fit un petit tour dans ma boutique. Il m'acheta même un petit lampion rouge me demandant comment je l'avais fait.

Cette première journée était pour moi une belle réussite : j'étais heureux d'avoir servi autant de personnes en si peu de temps.

 

 

Parfois, étant seul devant mon comptoir je rédigeais aussi divers petits textes... J'en avais justement rédigé un concernant une journée habituelle dans mon atelier :

 

Une journée à la Bergerie Céruléenne...

 

J'ouvre mon échoppe vers neuf heures du matin voir plus tôt. Les clients ne sont pas très nombreux à cette heure-ci. J'en profite donc pour coudre ou rédiger. La matinée passe souvent assez rapidement au vu du travail que j'y ai à faire.

A midi, je ferme quelques instants pour aller faire un petit tour à la Casserole où je déjeune avec plaisir. J'y rencontre souvent un ami fermier me fournissant la laine de ses moutons contre quelques courses.

J'ouvre donc à nouveau boutique plus tard et enfin les clients commencent à pointer le bout de leur nez. Le plus souvent ils m’achètent quelques couvertures, coussins... Après quoi, viennent les objets décoratifs. Ils les trouvent tout simplement beaux.

Ils aiment m'observer tisser. Ils me posent souvent des questions auxquelles je réponds avec plaisir.

L'ambiance est détendue et calme, il n'y a absolument pas de quoi se plaindre.

 

Le soir venu, vers dix-neuf heures, je ferme boutique profitant de la demi-heure restante avant le deuxième tour du repas de la taverne pour ranger et faire mes comptes.

La somme gagnée par jour est d'environ quatre-vingt-dix voir cent pièces d'argent que je garde précieusement chez moi.

 

Yaptaz

 

 

Un tisserand parmi tant d'autres

 

"Hey Yaptaz ! Comment vas-tu ?

- Ça va, ça va...

- Tu n'as pas l'air d'être en pleine forme, dis-moi tout.

- Non, ça va très bien. Qu'est-ce que tu veux ? Un lampion, des rideaux ?

- Je vois bien que tu me caches quelque chose. Tu es malheureux.

- Raaah ! Tu m'énerves !

- Tu es lassé d'être tisserand ? Calme-toi.

- Oui, bon, très bien, je vais fermer la boutique, on va parler près d'un feu. Il fait trop froid ici."

 

Quelques instants plus tard, dans la taverne de la casserole...

 

"Eh ! toi ! Deux bières naines, bien fortes !

- Tu es lassé d'être tisserand ?

- Ne le dit à personne, mais oui.

Un petit orchestre se mit à jouer une musique joyeuse donnant envie de danser.

- Je vois, mais... Pourquoi ?

- Car.

- Ce n'est pas une réponse. Tu veux plutôt faire un travail manuel, à l'extérieur, bouger ?

- Je pense, oui.

- Bon, eh bien demain, nous irons couper du bois avec le vieux Jérôme.

- Il faut tenter le coup !

Le serveur apporta deux bières.

- A ta santé !

- A la tienne !"

Quelques instants plus tard, nous étions tous les deux complètement ivres.

 

Le lendemain matin...

 

"Allez debout ! On va être en retard !

Je m'étais assoupi à une heure tardive, chez moi, sur un canapé.

- Hein ? Quoi ?

- Jérôme nous attend !

- Ah oui !"

 

Nous sommes donc partis vers la Forêt Verte à environ deux milles vers le sud de Cérule. Là-bas, le vieux Jérôme nous attendait, il nous expliqua les rudiments de la coupe du bois, Pierre, celui qui m'avait convaincu de la suivre ici, était déjà venu quelques fois. Il était pêcheur.

 

La journée passa sans encombres, à part quelques égratignures dues à ma maladresse. Mais ce métier n'était pas fait pour moi, il était bien trop répétitif, il ne se passait rien, il n'y avait pas assez d'action.

 

Le soir, dans la même taverne que la veille...

 

"C'était génial, non ?

- Non.

- Quoi ? Ça ne t'as pas plu ?

- C'est beaucoup trop répétitif.

- Tu n'as vraiment aucune idée ?

- Aucune."

 

Un homme entra à ce moment-là, il était vêtu d'une grande veste probablement en peau d'ours. Il s'écria avec sa voix massive :

"Oyé oyé ! Y aurait-il un maçon parmi vous ?

Personne ne se signala.

- Une personne en ayant déjà aidé un ?

J'avais déjà aidé un voisin à faire son toit, je n'avais plus d'hésitation, il fallait que j'essaye.

Je levai la main.

- Moi monsieur.

- Toi ? Suis-moi dans ce cas.

- Je vais essayer !" murmurai-je à Pierre avec un sourire au coin de la bouche en me dirigeant vers la sortie.

Nous montâmes dans une carriole où quelques autres personnes étaient assises. Elles parurent très heureuses de me voir, je ne savais pas trop pourquoi.

 

Maçon

 

Cet homme était en réalité le dirigeant de Guenet, une ville entourée de conifères située au limites sud de l'Empire de Stendel. Il avait besoin d'un maçon pour faire le toits de sa ville, son ancien maçon venant de se casser une vertèbre en tombant d'un toit. Je lui avait dit que je n'étais pas très fort dans ce domaine, mais il me répondit que celui-ci pourrait m'apprendre les bases de ce métier assez rapidement.

 

Le voyage dura plus d'une semaine mais il passa vite avec cette très bonne compagnie constitué de 6 personnes sans me compter. Il y avait le dirigeant, un conseiller et quatre habitants qui paraissaient être des ouvriers.

Ils me racontèrent qu'il avaient cherchés un maçon à travers tout Stendel, mais que leurs recherches restèrent souvent vaines jusqu'à maintenant le savoir de cette spécialité se perdant peu à peu. Les maçons qu'ils croisèrent refusèrent le plus souvent par nécessité.

 

 

Nous arrivâmes à Guenet par un chemin longeant un très beau lac grâce aux innombrables fleurs qui le bordaient. La route était étroite mais la carriole avançait vite et bien zigzaguant entre les arbres et les pierres.

Quelques personnes nous attendaient sur une grande place, la place principale. Une énorme fontaine se tenait en son milieu.

 

"Oyé oyé ! Citoyens citoyennes de Guenet !

La foule avait l'air angoissée, sans doute à l'idée que la recherche se soit soldée par un échec.

- Nous avons un futur maçon : Yaptaz !

Quelques applaudissements retentirent. Je sortis de la carriole et je dis avec un peu d'hésitation :

- Bonjour !"

 

La foule se dissipa assez rapidement. Le conseiller qui avait fait le voyage avec moi m'accompagna alors à ma premièr "leçon".

Il frappa à la porte et un vieillard avec une canne et un bandage ouvrit la porte.

 

"Voici Yaptaz ! dit le conseiller.

- B.. Bonjour ! hésitai-je.

- Entrez ! Vous pouvez nous laisser Pierre.

- Bonne journée ! Bonne chance !" dit-il en se tournant d'abord vers le vieillard puis vers moi.

Il s'en alla.

J'entrai dans la maison.

 

"Vous vous appelez donc Yaptaz, c'est ça ?

- Très exactement.

- Bon, nous allons commencer la première leçon. Le cours en est composé de deux.

- Deux ?! pensai-je si fort que les mots me sortirent par la bouche.

- Oui, voici le livre que vous devez lire pour mardi prochain. Toutes les techniques de bases et aussi quelques astuces y sont écrites ! Au revoir !

Je m'empressai de sortir de la maison.

- Au revoir !"

 

Je me dirigeai alors vers la place centrale pour tenter de trouver un endroit pour passer la nuit. Ce fût assez facile.

 

Je lus ce livre non sans mal pour le mardi suivant. La seconde leçon consistait de passer directement à la pratique. Le vieillard, qui n'était pas monté sur un toit depuis plus de dix ans, le fit pour moi. Les premiers geste furent assez difficiles, mais une fois la technique prise en main ce n'était pas si dur finalement.

 

A ce même moment, sans le savoir, le dirigeant accompagné de ses conseillers me regardaient : j'avais acquis la citoyenneté guenitienne.

 

 

Plusieurs mois passèrent et je travaillais avec assiduité : ce métier me plaisait.

J'eus le droit de posséder une habitation après que j'eusse payé une taxe de cent pièces d'argent. Je fis les plans moi-même, j'avais prévu d'y ouvrir une maçonnerie. Ce projet fut accepté, je n'étais désormais plus un tisserand, mais un maçon. J'étais heureux. Les affaires marchaient bien.

 

Une année plus tard...

 

J'avais un an de plus, et avais fait un voyage à Cérule et à la capitale, Stendel pour revoir mes anciens compagnons. Le monde des tisserands se portait très bien sans moi, je ne regrettai pas mes choix.

 

En espérant que ma demande soit acceptée ! :P

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Bonjour,

 

Je soutien Yaptaz car son aide devient indispensable a Guenet, et qu'en devenant maçon il permettra de pouvoir craft des blocs maçon sans attendre indéfiniment qu'un maçon se co. Il est actif, toujours pret a aider meme quand on ne lui a pas demander. Je ne le connais pas depuis tres longtemps mais c'est un joueur vraiment tres sympathique, que ce soit sur mumble ou ingame.

 

A bientôt et bonne chance.

Pyere

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Je soutien mon ami Yaptaz, que j'ai rencontré lors de mon arriver à Cérule il y a de cela plus de deux mois. C'est un joueur vraiment sympathique agréable de plus très mature pour son age, il est toujours près à aider. Je pense qu'il mérite amplement ce changement de spécialité. Je te souhaite de devenir Maçon l'ami, d'ici là à bientôt !

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Je suis ici pour soutenir Yaptaz, un joueur qui s'est investi et qui a cru en Guenet des le debut... Pour les memes raisons que mon ami Pyere, je te soutiens Yaptaz car ce serais inevitablement (dur a ecrire ce mot !!) un gain de temps... Et comme dirais Picsou, "Le temps c'est de l'argent!!" ;)

Voila donc ce serait tres pratique...

C'est tout, enfin je crois.

Un enorme soutien pour Yaptaz (hip hip hip: hourra)

 

ThEracraft

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Yaptaz est un joueur qui n'hésite pas à s'investir au maximum dans quelque chose qui lui tient à coeur, je crois que c'est un peu ce qui s'est passé entre lui et Guenet.

C'est un excellent architecte, son style étant omniprésent à Guenet, mais aussi un bon commerçant.

On sent chez lui une certaine lassitude dans son commerce, il cherche plus de rythme. Tisserand est surement un métier bien trop plat pour lui, sans "action", offrant un quotidien peu agité.

 

C'est pourquoi, le métier de maçon est totalement approprié à son caractère d'actif sur le serveur. Il y trouvera plus de mouvements et s'investira dans celui-ci sans aucun doute, ayant déjà preparé son equipement et ses échoppes pour y accueillir de nouveaux panneaux débordants d'ardoise.

Il tiendra ses stocks toujours pleins grace à sa determination et son implication sur Minefield.

De plus, je dois dire que la présence d'un maçon dans les rangs de la communauté Guenitienne ne serait pas de refus.

Chaque bâtiment est composé d'au moins un stack d'escaliers en ardoise et nous avons du mal à transformer nos silex en ardoise quand nous en avons besoin.

 

Je soutiens donc très fortement notre cher Yaptaz pour son changement de spé :D

Bonne chance !

 

boubchoup

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Aller j'y vais de mon p'tit message de soutiens pour Yaptaz qui malgré sa multi-citoyenneté est actif dans tous ses projets.

C'est un bosseur et déjà lorsqu'il était tisserand, ses panneaux étaient constamment remplis, faisant de lui un commerçant sérieux et digne de ce nom.

Il y a déjà un maçon à Cérule mais nous avons sans cesse besoin d'ardoises pour nos toits et la concurrence peut être interessante pour les clients de ces boutiques.

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Bon [barrer]Leblond[/barrer] Yaptaz chose promis, je viens donc te soutenir dans ton changement de spé qui te feras surement que du bien et pourra aider Guenet qui est en plein essor, et qui aura besoin de précieuses ardoises pour recouvrir tous ses magnifiques toits. Mais pas que...

 

Donc, Yaptaz est un joueur qui est fort sympathique et avec qui je m’entend très bien depuis maintenant 1 an (et oui le temps passe vite). Il a derrière lui un très beau parcours et j’espère que ça continuera encore loin pour lui. Il est aussi très actif in-game, et suit très bien l'actualité du serveur. En temps que Tisserand, il était toujours disponible pour un craft et avait de nombreux shops toujours remplis ainsi qu'une énorme réserve de laine pour ne jamais en manquer. Je sais qu'il a déjà commencé à farmer du Flint, pour être prêt dès que ça candidature sera acceptée et pouvoir tout de suite remplir ses shops qu'il a aussi ré-aménagés ce qui prouve encore une fois son investissement.

 

Voila, en espérant ne rien avoir oublié et Bonne chance Yap !

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Chers gouverneurs, je viens ici aujourd'hui pour apporter mon soutiens à mon cher collègue Tisserand.

 

En effet, c'est un commerçant que j’apprécie, il a su montrer sa maturité en tant que Tisserand, je ne vois pas pourquoi cela changerais en tant que Maçon. C'est pourquoi je pense qu'il mérite amplement ce changement de métier puisque cela est son choix.

 

Sur ce, je retourne avec mes moutons, bonne journée.

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Je soutiens Yap' car il a besoin de devenir maçon pour son projet. Il a besoin des crafts d'ardoises pour ses maisons et surtout pour ne plus passé par moi ou d'autres maçons.

C'est un commerçant qui a su alimenter ses boutiques à travers Stendel et New Stendel. Je pense qu'il sera un excellent maçon commerçant !

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Je ne le connais que de vue, et pour avoir discuté avec lui plusieurs fois, j'ai vu en lui la motivation et l'acharnement digne d'un bon commerçant. Yaptaz est fort sympathique, et sa joie et sa bonne humeur sont communicatives. Même si c'est quelqu'un de fort brave, il sait dire les choses et être franc, et j'aime beaucoup cela.

 

Ce changement de spécialisation lui permettra de gagner (je l'espère) des revenus conséquents, et d'aider encore et toujours la ville de Guenet dont il est l'un des principales piliers. Ces raisons sont louables, et il serai fort dommage qu'elle n'aboutisse pas au vu de la qualité de la candidature, du soin qu'il a pris pour la rédiger, et du nombre de soutiens qu'il a obtenu et qu'il continuera sûrement à obtenir.

 

Je soutiens donc ce maçon en devenir !

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Bien que tardivement, c’est avec plein d’enthousiasme que je lis cette candidature très bien présentée, dont rien ne fait défaut. Yaptaz est un joueur déterminé, pour preuve son ancien art tisserand aussi répandu que réputé, et je suis certain qu’il fera honneur au beau commerce de sa nouvelle spécialisation, en gérant des échoppes dans les normes et bien achalandées ;)

 

J’apporte donc un énorme soutien à cette demande, pour ce joueur dont la rencontre fut un plaisir, et qui a la manie de bien faire les choses esthétiquement dans le sang !!

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