Aller au contenu

[Accepté]Candidature citoyenne Mutsuomi


Mutsuomi
 Partager

Messages recommandés

Candidature précédentes :

 

 

 

 

Présentation :

 

Bonjour ou bonsoir suivant l'heure où vous lirez ce poste, je me présente je suis un homme de 17 ans encore en étude, et ceci pour encore plus de dix ans du fait que je vise le doctorat. Je saute toutes choses personnelles qui resteront dans le domaine privée ! Dans la vie je fais du piano, ayant arrêté les cours de piano je me suis mis à une improvisation totale et sans vantardise, je me débrouille plutôt bien, je pratique toujours de la danse aussi. Ayant découvert un nouveau goût pour la musique celtique je me suis mis à en écouter en boucle. Après mes goûts musicaux reste les mêmes : Blues, Jazz, Pop, Rock, Hard Rock, Metal, Heavy Metal, Metal Industriel, Trash Metal, Punk, Punk rock, etc.

J'aime aussi la littérature, plutôt le fantastique, j'ai commencé l’œuvre de Tolkien : "le seigneur des anneaux", que je n'ai pas du tout accrocher, j'adore l'univers, mais pas la manière dont c'est écrit. Ensuite, j'ai commencé l’œuvre de George Martin : "le trône de fer", mais je l'ai mis en pause, car j'ai acheté récemment l’œuvre de Robert.E.Howard, son œuvre est pour moi ce que le Saint Graal était pour Arthur, c'est bien entendu : "Conan", mon héros et mon film préféré. Bref je suis quelqu'un de très ouvert toujours prêt à rigoler.

 

 

Ce que j'ai fait :

 

 

 

 

Motivations :

 

 

C'est une bien grande question, pourquoi veux-je devenir citoyen ? Il est vrai que si vous m'aviez connu il y a plusieurs mois de cela quand j'étais devenu paysan, je vous aurai répondu que cela ne m'intéresse pas, que je voulais juste être heureux et tranquille dans un havre de paix que j'aurai trouvé, mais à la candidature paysanne en vient celle pour arriver en Stonecross. J'avais trouvé le havre de paix auquel j'aspirais parmi ces terres enneigées, mais stonecross étant en plein développement je ne lui étais d'aucune utilité. Me retrouvant hors de sa vie active je voulais y remédier. Je me suis donc proposé en tant que Forgerons envers Bitroulix. Bien entendu j'avais commencé l'élaboration d'une candidature citoyenne à cette époque mais le grade villageois montrant le bout de son nez m'en empêcha ; vint alors ma candidature villageois, j'ai exposé dans cette dernière que je voulais devenir avant tout forgerons pour aider Stonecross à s'améliorer/prospérer. Le grade citoyen est un grade apportant ces qualités, personnellement pour moi ce grade ne me servira qu'à être comme dit précédemment forgeron, qui, en faisant d'une pierre deux coups, pour moi est totalement Rp et c'est aussi mon métier (dans les mondes fantastiques, héroic-fantasy, etc.) préféré. Voilà donc pourquoi je veux devenir citoyen.

Le grade citoyen me permettra par la suite de devenir commerçant, se faire de l'argent ne peut pas faire de mal, bien que j'envoie des SMS mensuellement pour aider le serveur, mais cet argent me servira aussi à aider Stonecross. Encore une fois mes buts sont uniquement pour aider la ville où j'ai établi ma demeure, je n'y vois rien de personnelle.

Cela fait plusieurs mois que je suis sur le serveur, bien que mes pics d'activités se sont fait durant les vacances d'été, durant ce laps de temps tout de même restreint j'ai appris à vivre sur le serveur et créer des liens d'amitiés. Suivant les personnes, suivant les moments où les gens m'ont rencontré, suivant comment ils ont appris à me connaître, ils vous diront soit que je suis un timbré totalement atteint où quelqu'un de mature, certain m'ont même dit que j'étais quelqu'un avec la main sur le cœur, quelqu'un qui était toujours là pour aider, c'est aussi pour eux que je fais cette candidature, sans eux je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui sur Minefield, sans eux je ne serais qu'un homme pris dans les solitudes, pour moi cette candidature n'est pas seulement la mienne elle est aussi celle de tous ceux qui m'ont suivi jusqu'ici, de tous ceux qui m'ont soutenu. Il est de mon devoir de leur rendre hommage en postulant pour le droit d'être citoyen.

 

 

Mes projets :

 

 

je compte bien évidemment participer le plus possible à la vie active de la ville où je réside, Bitroulix m'a récemment nommé Jarl, pour tout le travail que j'ai offert à Stonecross. Le grade de citoyen me donnera la possibilité d'acquérir le métier de forgeron, je pourrait alors aider Stonecross en fournissant les ressources nécessaires pour la création d'outils. Dans cette même idée d'aide, le grade de citoyen est une ouverture sur le grade commerçant, grade qui, avec l'argent gagné, me permettra d'aider au financement des différends projets. Comme je sais que Stonecross a besoin de ressource pour son développement, elle coûte chère. Je sais que la somme d'argent ramené sera médiocre, mais elle ne sera pas négligeable, mais passons, car ceci est une candidature citoyenne.

Je compte bien sûr, en tant que Citoyen, acheter une parcelle à Stendel ou New Stendel pour prévoir un éventuel avenir en tant que commerçant.

 

 

Le Rp citoyen :

 

 

Avant de commencer ce Rp, je tenais à signaler que pour évier tout risque de plagiat je mettrai un espace « inspiration » car je ne suis qu'un garçon de 17 ans et sans doute pas un génie de l'imagination comme Lovecraft, Howard, Tolkien, etc. Je vous souhaite une bonne lecture.

 

 

 

 

 

Chapitre VI : Le Calme

 

 

Aux aurores d'un matin d'été, les neiges éternelles recouvraient encore l'entièreté de la province de Stonecross. Dans la pépinière, un homme aux cheveux noir de jais, torse nu, ne portant qu'un pantalon de cuir, frappait de sa hache, tenu par des bras musclés, un tronc d'arbre déjà à moitié abattu. Dans ses yeux gironds, d'un bleu mystérieux, se reflétait une joie de vivre assimilée aux joies enfantines des jeunes marmots jouant à se courir après les uns les autres. L'arbre tomba sous le dernier coup fatal de sa hache ; en tourant le tronc de chaîne qu'il enroula sur les épaules, il entreprit de le déplacer afin de le rapprocher le plus possible des appareils et des outils pour permettre une découpe nette et précise du tronc. Entreprenant cet effort surhumain, il dut suer sang et eau une heure durant avant de parvenir aux outils. Ici, il devait trancher le tronc en plusieurs rondins de cinquante centimètres d'épaisseur. D'aucun qu'il coupera, par la suite, sur le billot prévu à cet effet. Au crépuscule, l'homme était parvenu à abattre six arbres et les avait découpés en bûches de formes diverses et variées. Il s'appelait Mutsuomi et ceci est son histoire.

 

 

Habillé d'une tunique de cuir, Mutsuomi marchait à travers les rues de Stonecross. Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis son arrivée. Longtemps il s'est senti perdu à Libay, comme si son destin l'appelait ailleurs. Mais il ne croyait pas au destin, il avait décidé, depuis la mort de sa sœur, de se forger son propre destin. Serrant le pendentif familial qu'il portait autour du cou, il ne pouvait s'empêcher de verser une larme en repensant à sa sœur, morte.

Ces quelques mois l'avaient forgés ; avant maigrichon, aujourd'hui musclé. Avant voleur, aujourd'hui guerrier. Avant renégat, aujourd'hui Viking. Il avait passé des jours à traîner les troncs d'arbres pour approvisionner la construction de la grange, soulever des poids de plusieurs kilogrammes chaque jour pour aider à l'amélioration de Stonecross. Ses muscles se sont façonnés à la tâche, son expérience des combats n'a fait qu'accroître.

Empruntant des outils de forgeron, il forgea sa propre épée. Belle, au manche sculpté, sur lequel il avait représenté un dragon le lovant s'associait parfaitement à la garde sur laquelle apparaissait des ailes écailleuses, pommeau rond fait d'obsidienne polie et lame d'argent. Il était fier de son œuvre.

Longtemps auparavant, sa sœur lui raconta une histoire sur sa famille, l'histoire de Todrick le Borgne : il eût enseigné à plusieurs personnes l'art de la guerre et ce, jusqu'au jour où un de ses disciples ne décide de se retourner contre ses camarades et les tua sans réticence avant de fuir dans les montagnes. Profondément attristé par ce comportement, Todrick décida de se forger une épée comme nulle autre n'avait été forgée. Certains membres de la famille affirmèrent qu'il aurait mélangé à l'acier des os de dragons vieillis par les longues années depuis la disparition de ces derniers. Une fois forgé, raconta sa sœur, Todrick aurait fait marche en direction des montagnes. Décidé de venger ses élèves, il trouva le traître et termina le forgeage de l'épée avec le sang de celui-ci. Ramenant le corps de ce dernier, il aurait allumé un gigantesque bûcher funéraire avec lequel il incinéra les corps de ses élèves tués et celui du traître qui, même s'il l'avait profondément blessé, demeuré encore et toujours son élève. Depuis, est né la coutume dans la famille de Mutsuomi de forger sa propre épée pour devenir un véritable homme.

Mutsuomi marchait sur le pont permettant de traverser le point d'eau et de rejoindre le moulin proche d'Innéria. Les neiges éternelles de ces lieux reflétaient les quelques rayons de soleil transperçant les nuages d'un ciel gris. Le vent était calme et la journée tirait vers sa fin. Il se demandait comment il allait créer l'armure qu'il avait dessiné dans ses heures perdues, une magnifique œuvre où il avait dessiné des motifs nordiques et légendaires. Peut-être allait-il la créer lui-même comme il avait forgé sa propre épée.

Il entra alors dans Innéria, calme depuis le départ d'Asuméa, qui habitait la maison en face de la sienne, pour les Vestiges Alymbics et le départ de Enferis pour l'Aube Mythique. Il était désormais seul à Innéria, dans le calme des terres enneigées. Il ne pouvait s'empêcher de ressentir comme un poids sur le cœur depuis que ses amis furent partis. Fermant la porte derrière lui, il monta directement dans sa chambre, se déshabillant dans les escaliers en même temps qu'il montait. S'allongeant sous les diverses couvertures, il entreprit un long sommeil.

 

 

Deux jours plus tard

 

 

Assit sur un banc de Wafoll, Mutsuomi jouait de la flûte, instrument dont il étudia les notes grâce aux bardes de la cité de Libay. Le calme environnant, au départ reposant, commençait à l'inquiéter. Tout était beaucoup trop calme à Stonecross, quelque chose n'allait pas.

 

«  Tu me parais bien penaud aujourd'hui Mutsuomi, le surpris Bitroulix.

 

-Je ne t'avais pas vu. Oui je me demande pourquoi tout est si calme ici. Tu ne trouves pas que quelque chose cloche ?

 

-Les gens ont envies de voyager Mutsuomi. Ils ne veulent peut-être pas rester ici indéfiniment, même si c'est leur patrie. Ils ont autant le droit que toi de découvrir le monde. Tu as déjà eu ton lot d'aventure Mutsuomi. Mais peut-être que ton destin n'est pas ici. Mais cela, seul ton coeur pourra te donner la réponse, je ne suis pas voyant. »

 

Il laissa Mutsuomi pensif. Et s'il avait raison ? Si son destin qui l'avait amené ici n'était pas de vivre paisiblement dans sa demeure. Et s'il était en réalité fait pour l'aventure ? Il se leva aussitôt et se dirigea chez lui. Prenant un carnet il ressortit aussi rapidement qu'il fut rentré et entra dans la forge d'Innéria.

 

« Il est temps pour moi de forger mon propre destin. »

 

Il frappa le métal chaud posé sur l'enclume avec un marteau et répéta plusieurs fois l'opération. Affinant les détails du métal, il mélangea ce dernier à un alliage d'argent pour le rendre plus résistant. La chaleur du four était telle que le simple fait de poser l'eau à ses abords l'aurait fait bouillir aussitôt. La flamme de la forge se reflétait dans ses yeux bleus, la flamme d'une liberté gagnée, la flamme d'une aventure qui allait commencer. Il assembla les morceaux de maille, d'acier et d'argent ; plaça les tissus bleus et noirs, les couleurs de Stonecross. Achevé, il enfila l'armure ; il était devenu un véritable Viking. L'armure était légère et maniable aisément. Collait à sa peau elle le protégeait assurément en empêchant toute gêne lors des mouvements d'escalade et d'esquive. Il pouvait se déplacer comme s'il ne la portait pas.

Il sortit de la forge, dehors l'attendait Asuméa, Enferis, Lou, Léonidas, Space, Bitroulix et d'autres. Ils regardèrent devant eux un autre homme, il n'était plus le Mutsuomi frêle qu'ils avaient connu à son arrivée, il était devenu le Mutsuomi qu'il avait toujours été, le guerrier.

Festoyant et buvant, l’insouciance du danger avait envahie les convives. Ils seraient tous, bientôt, appelé à embrasser leur destiné. Et ceci, Bitroulix le voyait.

 

«  Je suis sûr que Hermen, ton père et Arela, ta mère seraient fiers de toi, Mutsuomi, dit Bitroulix. Tu es devenu un homme. Je me rappelle de toi et de ta sœur, quand vous étiez encore des enfants. Vous couriez de part et d'autre de Sharecity. Azeran escaladait souvent les arbres, contre l’approbation de ta mère bien sur. Quel dommage que nous dûmes vous emmener loin d'ici... si seulement cette guerre n'avait pas détruit votre famille... Azeran serait sans doute encore en vie.

 

-Tu n'as point à te lamenter Bitroulix, répondit Mutsuomi. Azeran est morte pour me protéger. Et sans cette guerre nous serions toujours sous le joug des empereurs. La liberté à un prix, mais aujourd'hui je pense qu'il vaudrait mieux se battre pour la paix. La liberté est une ouverture sur le chaos et nous avons que trop souffert. Aucune paix ne se fera sans que le sang coule tu le sais, mais si c'est le prix pour que la guerre cesse, alors nous ferons en sorte que le Nivem soit victorieux et ceci même si Stendel doit mourir dans les flammes !

 

-Ton père serait vraiment fier de toi Mutsuomi. J'ai une mission à te confier. Tu dois partir pour Stendel sur l'heure. Arkanos, ton vieil ami, suspect plusieurs personnes de vouloir attaquer Stonecross. Je sais ce que tu vas me dire, on pourrait bien les attendre ici, mais je veux que tu passes un message. Trouve des manières particulières et spectaculaires de les éliminer. Tu as subi un entraînement aux différents art-martiaux et aux techniques de voleurs et assassins n'est-ce pas ? Cela devrait être un jeu d'enfant pour toi, non ?

 

-Oui, je présume qu'Arkanos pourra me donner plus de détails, car ce genre de mission ne doit pas se coucher par écrit, je me trompe ?

 

-En effet, le risque qu'un messager stendelien n'intercepte nos lettres est trop grand. Vas maintenant et accomplis ta mission. »

 

Mutsuomi rentra chez lui. Prenant son épée et quelques vivres ainsi que de l'argent dans sa besace, il parti en direction du Heimdall. Marchant sur les routes de pierres, il repassa à côté du moulin et traversa à nouveau le pont. Longeant la pépinière et passant sous la cage suspendue réservée aux malfrats. Arrivé à l'entrée de Frost, le village frontière du Heimdall. Il traversa le petit hameau et continua son chemin sur la route de grès menant aux portes du Heimdall. La cité était impressionnante, surplombant toutes personnes traversant ses rues. Il trouva une porte géante qui menait jusqu'au port et s'y engouffra. Il cherchait le S.P.L.A.S.H. Une fois les escaliers descendus, il regarda à sa droite et resta coi devant le dirigeable et le phare ; en face de lui se dressait une montgolfière et enfin à sa gauche se trouvait la tour du S.P.L.A.S.H, un oiseau d'or sur le perchoir. Il montait les escaliers de la tour, regardant à chaque fenêtre pour voir les paysages qu'offrait le port du Heimdall. Une fois, la montgolfière, puis une forêt et enfin un magnifique trois mats : une frégate. Ayant atteint le sommet, il rencontra l'aiguilleur du ciel Ben Dheure.

 

«  Hola mon petit ! Cet oiseau ne fait que le voyage jusqu'à Stendel, ça te fera 18 pièces de cuivre si tu veux l'utiliser.

 

-Très bien, tenez. Bonne journée. »

 

Grimpant sur l'oiseau, ce dernier s'envola. Volant à travers les nuages, il atteignait des vitesses impressionnantes. Tout d'un coup l'oiseau piqua du nez et fonça droit sur l'eau de l'océan. Redressant au dernier moment, les mouvements d'air provoquèrent une élévation de l'eau, éclaboussant Mutsuomi. L'oiseau continua de voler en rase-motte et ceci avant de reprendre de l'altitude afin d'esquiver un navire marchand. Dans un cri déchirant le silence du voyage, l'oiseau laissait exploser sa joie de voler. L'animal et le Viking volaient vers Stendel. Au début apeuré par ce moyen de locomotion, Mutsuomi commençait à apprécier particulièrement le voyage, il prenait même du plaisir à voler sur le dos de l'animal. Entreprenant une vrille, l'oiseau passa entre deux formations rocheuses avant de reprendre de l'altitude. Ce fut après plusieurs heures de vol que Stendel, la cité capitale de l'Empire, fut en vue.

 

 

Chapitre VII : Avant la tempête

 

L'oiseau se posa doucement dans la tour de Stendel. Descendant de la scelle, Mutsuomi caressa l'encolure de la bête avant que cette dernière ne reparte pour le Heimdall. Le voilà de nouveau à Stendel. La première fois qu'il avait pénétré dans cette cité, c'était en escaladant les murailles, où par chance il n'avait croisé aucun garde. Aujourd'hui, la cité cosmopolite semblait bien plus agité que dans son souvenir. La cité faite de toit d'ardoise lui ouvrait ses portes. Se dirigeant vers l'échelle, l’aiguilleur l'arrêta.

 

«  Vous êtes Mutsuomi ? demanda-t-il.

 

-Oui c'est moi, qu'y a-t-il ? répondit-il surpris.

 

-J'ai un message pour vous, de la part d'un certain Arkanos. Il m'a demandé de vous le remettre immédiatement dès que vous seriez arrivé. Il ne m'a rien dit d'autre.

 

-Merci beaucoup, tenez, dit-il en donnant plusieurs pièces d'argent à l'aiguilleur. Pour m'avoir rendu service. »

 

Mutsuomi descendit la tour rapidement et s'assit sur un banc de la place principale pour enfin ouvrir la lettre d'Arkanos :

 

« Cher Mutsuomi,

 

Je t'écris cette lettre pour que n'ait pas à me chercher durant trois ans dans cette gigantesque ville. Je t'avoue que moi encore, aujourd'hui, je me perd facilement. Mieux vaut ne pas se rencontrer. Cette correspondance prendra son terme aux dernières lignes de cette lettre. N’essaies pas de me contacter ou je risque ma tête. Je suis lié aux victimes que tu dois tuer. Elles font parties d'un cartel qui vise à attaquer Stonecross pour la piller de ses biens. Ils ont parlé d'un pendentif particulier qui serait caché sous la caserne. Tu as cinq personnes à tuer, surtout ne les prends pas en pitié et n'accepte aucune de leurs propositions !

-La première victime est un homme nommé Ermac Maclor, Je ne connais rien de lui je le vois quelque fois aux différentes tavernes de la ville, nous changeons toujours de taverne tu devras improviser. C'est un homme ordinaire, mais aussi un maître épéiste. Cheveux noir allant jusqu'aux épaules, yeux verts.

-La deuxième victime est un femme du doux nom de Gertrude. Je ne l'ai vu que deux fois et les deux fois étaient pour parler de l'attaque de Stonecross. Blonde aux yeux bleus.

-La troisième victime est un admirateur d'art, il aime particulièrement ce que font les tisserands de cette cité. Il s'appelle Eric Alt'har, peau noir, cheveux noirs, yeux noirs.

-La quatrième victime est un maître du déplacement. Ne te fais surtout pas repérer, tu ne pourras pas le rattraper. Il n'a pas de nom, on l'appelle Ombre. Il porte toujours une capuche noire et un masque cachant sa bouche et son nez. J'ai vu une seule fois ses yeux, j'ai eu froid dans le dos, c'est un tueur, un vrai. Il n'hésitera pas à te tuer. Une fois que tu auras tué ces quatre personnes, tu auras éradiqué tout le cartel, il ne restera que moi et le chef. Il se peut qu'il est des doutes sur moi, alors tu devras laisser des indices pour éviter de m'incriminer, laisse courir des rumeurs, laisse un message, un objet spécial, quelque chose. Surtout fait en sorte que le message dise qu'il ne faut pas provoquer Stonecross. Surtout caches ton visage ! Une fois que tu auras fait tout ça, on se retrouvera sur le chemin de la banlieue ouest de Stendel, à nous deux on tuera le chef de la bande. Je te dis à bientôt mon ami, que l'obscurité guide ta lame.

 

Arkanos »

 

Mutsuomi savait ce qu'il lui restait à faire. Il détruisit la lettre en la plaçant dans un brasier proche du portail menant à New Stendel. Il se rendit compte alors que sa tâche n'allait pas être de tout repos, il lui fallait être discret, trouver des indices qui n'incrimineront pas Arkanos, mais qui laisseront un message de Stonecross. Tout cela sans se faire repérer dans une ville prête à craquer dû à son nombre d'habitant. Il se mit à marcher au hasard des rues de la ville, à la recherche d'une taverne. Il saisit la capuche placée sous son armure et l'a mis aussitôt, il était tel l'électron libre dans une explosion, voulant s'éloigner de la foule pour ne pas leur faire de tord, mais obligatoirement attiré dans les endroits peuplés pour accomplir sa mission. Il marchait à travers la ville, montant des escaliers, en descendant d'autres, il ne savait pas par où commencer, il ne savait même pas où se trouvaient les tavernes de la ville. C'est alors que la pluie commença à tomber. Mutsuomi détestait les villes des zones chaudes, ayant une préférence pour la neige, il détestait indubitablement la pluie. Mais il ne pouvait broncher, il avait une mission à accomplir. Son exploration le conduisit au pont Fethude, il décida de s'asseoir au bord du pont pour réfléchir. Il ne pouvait pas demander aux habitants où se trouvaient les tavernes ou s'ils connaissaient un tiers, les soupçons le pointeront du doigt. La pluie s'arrêta, laissant place à un arc-en-ciel sur l'étang que surplombait le pont, vision féerique d'un monde en proie à la guerre. Il reprit la marche, errant en travers les ramifications de la ville. Il emprunta l'allée Gorie. Il trouva enfin une taverne au bout de la cette allée : « La Table de Mycélium ».

Entrant à l'intérieur, il remarqua plusieurs personnes tourner la tête vers lui avant de retourner à leur discussion ou leur chope d'alcool. C'est alors qu'il le vit, cette carrure, ses cheveux devenant gris, cette aura qu'il imposait aux autres, il avait trouvé Arkanos.

Il avait reconnu Ermac Maclor, Gertrude et Ombre. Se dirigeant vers le bar et commanda une bière. Une fois servit, il s'assit à la table la plus proche du groupe, une table plaçait contre un mur, le même mur sur lequel il s'adossa. Il espérait entendre des choses intéressantes de la part du groupe, mais il devait se faire petit, car Ombre était là. S'il en croyait la lettre d'Arkanos, il serait l'un des plus dangereux membre de cette organisation. Il regardait alors dans le vide, sirotant sa bière.

 

« Bien, nous devons parler de la stratégie d'attaque, commença Ermac.

 

-Pas si fort abruti, le coupa Ombre. Où veux-tu que quelqu'un nous attrape ? Quand je pense que l'on m'a collé à votre bande d'incapable, je me demande vraiment comment vous allez parvenir à vos fins de cette manière, dit-il avec un ton glacial.

 

-C'est bon, il ne l'a pas fait exprès. Pour ma part je propose de contourner le fort de nuit, il y a une entrée à l'ouest, elle est rarement gardée d'après mes observations. Sinon on peut entrer de jour et se cacher en attendant la nuit.

 

-Cela me semble une bonne idée, dit Gertrude. Mais si on se fait attraper ? Il y a toujours des risques.

 

-Un garde ou deux de moins ne devrait pas éveiller l’attention, dit Arkanos. Enfin, pas avant le lendemain je gage. Si on se débrouille comme il faut, on aura le pendentif avant la fin de la nuit. Bien, je vais rentrer à mes quartiers. Ermac, tu rentres au port ?

 

-Oui, j'ai un rendez-vous avec une gourgandine bien aguicheuse si tu vois ce que je veux dire, lui répondit-il.

 

-Je préfère ne rien savoir. Sur ce, au revoir. »

 

Arkanos fut le premier à partir, suivi de Gertrude et d'Ombre. Il ne restait plus qu'Ermac. La suite de la nuit allait être sanglante, un soleil rouge se lèvera sur Stendel. Quittant la taverne après Ermac, il entreprit de le suivre dans les ramifications de la ville le menant au port. Ils passèrent par le quartier des ingénieurs puis celui des fermiers. La ronde des gardes empêchait Mutsuomi d'agir. Arrivé au quartier joaillier, il entendit Ermac pousser un juron, il avait oublié comment rejoindre le port. Profitant de l'occasion, Mutsuomi s'avança :

 

« Mes excuses, mais seriez-vous perdu ? demanda-t-il à Ermac.

 

-Un peu que je suis paumé raclure ! Je sais plus par où est ce foutu port !

 

-Suivez moi, je vous mène. »

 

Il conduisit alors Ermac, descendant les escaliers, il tourna à gauche au lieu de la droite. Passant par les murailles, ils rejoignirent le quartier des verriers. Il le fit passer par plusieurs escaliers avant de se retrouver derrière des maisons de grès, où ils pénétrèrent dans les murailles qui menaient à un gigantesque tunnel qui montait.

 

« Mais nous sommes dans la caserne ! Près des geôles !

 

-Ne t'en fais pas, je sais où je vais. »

 

Ils empruntèrent à nouveau un escalier qui descendait profondément. Continuant les tunnels, ils montèrent l'escalier menant au quartier verrier. Entre deux paliers, Mutsuomi s'arrêta enfin.

 

« Quoi c'est pas le port ici, dit Ermac mécontent. Tu t'es foutu de moi gamin ? Tu m'as fait tourner en rond durant deux heures pour ça ? Tu tiens pas à la vie on dirait, tu sais pas à qui tu as affaire !

 

-Ombre avait raison, tu es un lamentable abruti. Tu as suivi un parfait inconnu qui t'a amené jusqu'aux geôles impériales et pourtant tu l'as suivi, dit Mutsuomi en sortant son épée. Je suis Stonecrian et tes méfaits cesse dès maintenant.

 

-Oh, tu veux jouer à ça gamin ? Je ne sais pas comment tu as été mis au courant de notre plan, mais très bien, dit-il en sortant ton épée à son tour. Sache que je suis un maître en l'art de l'épée !  »

 

Le combat commença aussitôt. L'impact entre les deux armes résonna dans un écho cristallin de part et autre de l'escalier. Ermac avança sur Mutsuomi qui ne cessait de reculer et d'esquiver, il était totalement dominé. Il avait commis une erreur en échangeant sa place avec celle d'Ermac, ce dernier était désormais proche de l'escalier qui amenait vers la sortie. Ce fut trop tard lorsque Mutsuomi comprit, Ermac l'avait repoussé avec une telle force que le Viking en perdit l'équilibre. Profitant de cette ouverture, le malfrat s'offrit un passage vers l'extérieur.

Sans perdre un instant, Mutsuomi se redressa et monta rapidement les escaliers débouchant dans un trou de lumière. Une fois à la surface, il aperçu Ermac en train de fuir droit devant lui. Il se mit alors à courir aussi vite qu'il le pu, passant à côté d'un verrier et du golem de sable, il rangea son épée au fourreau pour gagner de la vitesse. Son adversaire prit à droite et suivit la grande allée. Mutsuomi ne cessait de gagner du terrain. Il était rapide, mais se fatiguait bien trop vite pour tenir cette allure durant plusieurs minutes, il devait rattraper Ermac le plus rapidement possible ou il serait incapable de survivre à la prochaine escarmouche. Ermac prit à droite et sauta du surplomb de la route, il atterrit devant la maison d'un menuisier, mais ne s'y attarda pas plus longtemps, il passa sous la route pour essayer d'être perdu de vu par Mutsuomi. Ce dernier sauta à son tour et reprit sa course endiablé. Ils courraient tous deux dans les rues de la ville, ils empruntèrent la rue Tabaga et descendirent l'escalier. Ils arrivèrent à des barrières après avoir continué tout droit, ces dernières empêchaient les risques de chutes dans un trou profond.

 

« C'est la fin du voyage Ermac, tu es coincé.

 

-Que tu crois ma belle ! Dit-il avant de sauter. »

 

Se penchant en avant, Mutsuomi remarqua un point d'eau amortissant la chute. Sans perdre de temps et sans réfléchir, il sauta à son tour. Ermac avait disparu, mais plusieurs tâches de sang au sol laissaient penser qu'il était blessé. Il suivait alors la piste allant vers la gauche. Après avoir monté les monticules de terre et de pierre, il se retrouva sur un petit surplomb. Pénétrant dans une sorte de faille, il suivait les tâches de sang frais. Il le trouva alors, assit par terre, se tenant le flanc ensanglanté. Il avait été blessé lors de sa chute, le fait d'avoir escaladé les monticules avait dû agrandir l'entaille faite par la pierre. Mutsuomi leva alors son épée et transperça le cœur d'Ermac.

Le lendemain, une habitante ordinaire c'était accoudée aux barrières de la surface ; quelque chose en bas l'avait interloqué et elle eût décidé d'en faire appel aux gardes de la cité pour vérifier ses doutes. Une expédition découvrit alors le message macabre, Ermac était allongé les bras en croix au pied du mur où il était écrit : « Quiconque ose s'en prendre à Stonecross, périra de ma lame. »

La nuit passa et un soleil rouge se leva sur Stendel. Le Viking se trouvait non loin du quartier aventurier, sur une colline d'où il scrutait la ville à la recherche d'une blonde dénommée : Gertrude. Il n'avait aucun renseignement sur elle, la seule chance pour lui de la trouver serait de lui tomber dessus par pur hasard, mais il n'avait pas le temps d'attendre, il devait agir rapidement. La mort d'Ermac aura soit accéléré le processus et donc rapproché la date de l'attaque, soit repoussé cette dite date.

Il devait les retrouver, rapidement. Accélérer le rythme des assassinats. Se levant, il prit son élan.

 

« Allez Gertrude, à nous deux. »

 

Il courra et sauta de la colline. S'accrochant à un rebord de toit, il grimpa rapidement sur ce dernier et commença à arpenter la ville de toit en toit, à la recherche d'un quelconque indice. Sautant sur les lampadaires pour passer les grandes rues, il se déplaçait avec une habilité impressionnante. Se laissant glisser ou alors en rebondissant sur différents objets suspendus, il assurait une vision totale des recoins de la ville. Descendant des toits, il se déplaça rapidement dans les rues, discrétion est vitesse le définissaient parfaitement. Après plusieurs heures de recherche intense et un échec total, il décida d'aller à l'endroit où il n'avait encore jamais mené de recherche : le port.

Descendant les quelques marches menant aux habitations portuaires, il posa son regard sur l'océan. Le vent se levait et l'odeur de la mer se faisait sentir. Regardant chaque maison, il cherchait celle, si elle était là, de Gertrude. Il marcha le long des pontons, il ne trouva aucun signe de l'habitation de Gertrude jusqu'à ce qu'il arrive à une maison de brique où sur un écriteau, il figurait : Maison de Gertrude. S'approchant sans bruit, il appuya sur la poignée. La porte n'était pas fermée à clef, il en déduisit que Gertrude devait être chez elle. Il entra sans bruit et se cacha dans l'ombre. Des bruits résonnèrent dans la maison, Gertrude devait se trouver dans le sous-sol. Il barricada la porte à l'aide d'une chaise et ouvrit la trappe du sous-sol avant de sauter. Atterrissant dans un grand bruit, Gertrude lâcha les sacs de pièces qu'elle avait en main.

Elle resta tétanisée par la scène qui venait de se produire, un homme encapuchonné venait de descendre par la trappe. Au début elle ne l'avait point reconnu.

« C'est toi Ombre ? dit-elle en se baissant pour ramasser les pièces éparpillées au sol. Tu m'as fait peur ! Depuis la mort d'Ermac je me méfie de tout le monde ! J'ai même décidé de déménager, je me barre de ce pays ! J'irais à Libay, tes employeurs devraient avoir du boulot pour moi. Le chef m'exaspère, il veut précipiter l'attaque de Stonecross, mais on ne trouvera jamais ce foutu pendentif planqué sous leur caserne si on y va dans la précipitation. Enfin je m'égare, pourquoi viens-tu me rendre visite ?

 

-Merci pour tes renseignements Gertrude, dit Mutsuomi en retirant sa capuche. Mais je ne suis pas Ombre, je suis le tueur d'Ermac et je viens donner un message : Quiconque ose s'en prendre à Stonecross, périra ! »

 

Mutsuomi s'élança sur Gertrude qui ne s'était pas totalement redressé.

Une odeur envahit les rues de Stendel, braises et cendres avaient prit, mort et flammes naquirent. Du port, une épaisse fumé noire s'échappa vers le ciel, la maison de Gertrude brûlait.

 

Au quartier Tisserand, trois personnes parlaient en retrait de la populace. L'un au visage masqué, un autre habillé d'habits de marque et à la peau noir, et un dernier en armure de cuir aux cheveux grisonnant. L'homme aux habits soyeux laissait apparaître sur son visage les marques de la peur. La mort de deux personnes en ville semblait les inquiéter, un tueur parcourait les rues de leur cité. Ce groupe n'était point loin de « La laine d'or », sans doute les deux hommes avaient rejoins leur ami à la peau noir qui regardait les œuvres des différents tisserands de la ville et lui avaient appris la terrible nouvelle sur la mort de Gertrude. Après une heure de discussion, le groupe de scinda ; seul demeurait Eric, au visage blafard. Un homme aux cheveux noirs se posta à côté de lui.

 

« Et bien mon bon monsieur ! Vous en tirez une tête ! C'est le prix qui vous met dans cet état ? Si ce n'est que ça... ou alors c'est une femme ! Votre femme vous a quitté ? dit l'homme.

 

-Je... non, je ne suis pas marié.

 

-Tant mieux, acheva-t-il avant de planter une dague en plein dans le cœur d'Eric et de fuir. »

 

La mort fut rapide et simple au fait que la rue était déserte. Eric était le plus simple du groupe à éliminer, il n'était point guerrier. Peut-être était-il un érudit ? Personne ne le saura désormais.

Le nombre de garde avait augmenté, les Empereurs cherchaient sans doute à retrouver et exécuter l'auteur de toutes les atrocités qui fument arrivées en ville et de lui trancher la tête sur le billot de la place principale. Le prochain adversaire était Ombre, l'un des plus dangereux du groupe. Il n'avait plus le droit à l'erreur, il ne devait pas faire les mêmes erreurs qu'avec Ermac. Avançant d'un pas déterminé vers un point en hauteur, en ville, il cherchait une manière de tuer aisément Ombre. Montant la tour du S.P.L.A.S.H, il se retrouva à une hauteur parfaite pour observer la ville. Ombre portait bien son nom, on ne le trouve pas, mais c'est lui qui nous trouve. Mutsuomi devait laisser un message, ce qu'il fit. Après chacun de ses meurtres, il avait récupéré un objet que portait chacune des victimes. Pour Ermac ce fut un de ses boutons, pour Gertrude ce fut sa dague et enfin pour Eric, ce fut une bourse en peau de Drake. Il les avait accroché au sommet de la taverne où il les avait espionné la première fois. Maintenant, il attendait que Ombre lui apparaisse. Il marchait le long des rues, la nuit. Les nuits de Stendel semblaient glaciales si on les comparait aux chaleurs de la journée. La rue était déserte et silencieuse, il était là.

 

« Cela ne sert à rien de te cacher indéfiniment Ombre, il est tant pour toi de te révéler, qui es-tu réellement ? demanda Mutsuomi.

 

-Je ne suis qu'un reflet de ton passé, dit Ombre en apparaissant en face du Viking. Un passé que tu veux oublier.

 

-De quoi parles-tu ? Dit-moi ton nom ! hurla Mutsuomi.

-Allons, allons, Mutsuomi... il n'est pas content.... tu es partis si longtemps... »

 

Une vision d'horreur inonda le regard de Mutsuomi, chaque pièce du puzzle s'imbriquèrent. Il venait de comprendre, il savait qui était l'employeur d'Ombre, il avait compris.

 

« Aurais-tu compris Mutsuomi ? Nous ne t'avions pas réellement perdu, dès que Alrico Fafara vous eûtes rattrapé, il envoya sur l'heure un oiseau messager pour nous avertir. Nous savions alors que tu partais pour Stendel. Tu nous es très précieux Mutsuomi, tu n'as pas idée, continua-t-il en s'avançant vers le Viking. Nous avons besoin de toi et du pendentif qui se trouve sous cette foutue caserne stonecrianne ! Tu as tué nos mercenaires, mais ce n'est qu'un retard. Je peux aisément le faire seul. Il est temps pour toi de rentrer à la maison, tu vas me suivre bien gentiment, ou je m'arrange pour que ton ami Arkanos ne s'en sorte pas vivant.

 

-Que lui as-tu fais ? demanda Mutsuomi.

 

-Trois fois rien, il est aux mains du chef mercenaire.

 

-Pourquoi est-ce que je compte autant aux yeux de Belian ? Je ne suis qu'un orphelin.

 

-Mais tu n'es pas n'importe quel orphelin ! Tu es bien plus précieux que tu le crois. Trêve de plaisanteries. Soit tu viens avec moi, soit Belian envoi son armée pour dévaster Stendel. Dit-toi qu'elle est bien plus importante que celle de ton misérable continent. Et oui, Libay a beaucoup changé depuis ton départ, un pauvre roi mourant sans explication, un nouveau roi couronné sans question, bref une nouvelle ère, un nouveau règne. Allez ! Viens ici morveux ! dit-il en le saisissant par le col.

 

-Je ne suis plus le morveux qu'a connu Belian. »

 

Saisissant Ombre par le col et la jambe, il le souleva du sol et le balança en avant. Le Viking sortit alors son épée d'argent, lame où la lumière lunaire se reflétait, lame de mort. Ombre ne mit que quelques secondes avant de se relever. Mutsuomi, lui, avançait vers sa future victime, la rage étincelant dans ses yeux. Il donna le premier estoc qu'Ombre para avec difficulté. Faisant danser son épée autour de lui, Mutsuomi marchait sur Ombre. Le bruit des lames s'entrechoquant résonna dans le silence nocturne. Les deux hommes se regardèrent dans un silence morne, ils savaient que ce combat allait se solder par la mort de l'un d'eux, mais lequel ?

Mutsuomi se rua sur Ombre, les épées s'entrechoquèrent à nouveau.

 

« Tu es fort Mutsuomi, dit Ombre. Mais tu as sacrifié ta vitesse contre ta force !

 

-Que tu crois sale chien. »

 

Ombre se déplaça rapidement sur le côté et tenta de trancher le flanc du Viking. Ce dernier, rapidement, esquiva le coup et frappa Ombre d'un coup de pied en pleine poitrine. Il percuta un poteau de plein fouet qui céda sous la puissance du coup porté par Mutsuomi. Le tueur masqué se releva, tremblant et haletant ; il avait peur, peur de mourir. La force de Mutsuomi le dépassait totalement, il était condamné. Ombre leva son épée pour donner un coup funeste au Viking, mais ce dernier lui attrapa le poignet.

 

« Tu vas dire bonjour à Vidéas et Arilla. »

 

Il frappa de son poing en plein ventre, tourna sur lui-même et décrocha un violent coup de talon en plein dans la mâchoire d'Ombre. Ce dernier tituba quelque peu. Mutsuomi avança d'un pas déterminé vers sa victime.

 

« Où est ton chef raclure ! hurla Mutsuomi.

 

-Il...il est à New Stendel ! Prends la rue des tanneurs et longes la muraille ! Tu devras tourner à droite en passant devant une ancienne maison de grès ! Tu arriveras à une esplanade, de là tu devras sauter des remparts. Pour le reste je te laisse te débrouiller ! Et puissiez-vous crever toi et ton ami !

 

-Goûte à la colère d'un Stonecrian ! dit-il avant de lever son épée et de trancher la tête de son adversaire. »

 

Le sang s'écoulait du corps d'Ombre, noir comme la nuit. Sans plus attendre, Mutsuomi se dirigea vers la place principale de Stendel et sauta dans le portail de New Stendel.

La nuit était calme à New Stendel, sans doute que la ville eusse, elle aussi, doublée sa garde. S'il en croyait Ombre, il devait emprunter la rue des tanneurs, ce qu'il fit. À sa gauche de dressait un marché couvert fait de brique. Les vitres permettaient d'avoir une vue sur les merveilles qu'il y avait à l'intérieur, objets en tous genres, objets exotiques... Il avança jusqu'à ce qu'il se retrouve devant une maison de sable, il ne trouvait point celle faite de grès. Bien qu'hésitant, son instinct de viking lui conseilla de tourner à droite, ce qu'il fit. Il trouve enfin la maison faite de grès et de pierres, ainsi que l'esplanade dont parlé Ombre. Sans réfléchir, il sauta au niveau inférieur.

Atterrissant avec assurance, il continua le chemin allant sur sa droite, il ne savait point ce qu'il devait trouver, mais il était persuadé qu'Arkanos n'était plus très loin. La morosité de la route laissait à désirer, il n'y avait rien qui laissait penser que le chef des mercenaires se trouvait ici. Et si Ombre lui avait menti ? Et si Arkanos était déjà mort ? Il serra ses poings si fort après cette pensée que du sang coulait de ses mains.

Quelque chose à sa droite attira son attention, un bouton sur la pierre. S'approchant, il appuya dessus et alors le sol se déroba sous ses pieds, Mutsuomi fit une gigantesque chute avant de tomber dans l'eau. S'accrochant au rebord, il sortit hors de l'eau. Il se leva doucement avant d'arpenter un gigantesque tunnel. Au bout de ce dernier se dressait une salle circulaire, avec en son centre une petite pyramide où se trouvait au sommet : Arkanos et le chef des mercenaires.

 

« Tu as donc fini ton œuvre, tu as tué tous mes hommes, dit le chef. Félicitation gamin, mais je tiens ton copain. Si tu tentes quelque chose, je le tue sans hésitation ! Maintenant donne-moi le pendentif que tu portes autour du cou !

 

-Le pendentif de ma sœur ? dit-il interloqué en prenant instinctivement son pendentif. Pourquoi ? Qu'a-t-il à voir avec toute cette histoire ?

 

-Cesses de me prendre pour un abruti ! C'est le pendentif qui se trouve sous la caserne de Stonecross ! L'attaque de la caserne n'était qu'une mascarade ! Le chef voulait simplement d'attirer ici.

 

-C'est pour cela que je suis si précieux au regard de Belian !? Pour un simple bijou ? Tu te fiches de moi !? Tu oses t'en prendre à mes amis pour un bijoux sans valeur !?

 

-Assez ! Ce bijou est bien plus précieux que tout l'or du monde ! hurla le chef des mercenaires en pointant Mutsuomi du doigt. Il est la dernière marque d'une race aujourd'hui éteinte : les Ymiriens. Ils vivaient au-delà des frontières de Stendel, disparu par l'acte du grand Ragnarök.

 

-Ragnarök... tu veux dire... la fin du monde ?

 

-Exact. Ce pendentif est la seule chose permettant d'arrêter notre dieu ! Forgé par les marteaux des forgerons ymiriens, il ne peut être activé que par un Ymirien, tous ont disparu aujourd'hui, mais nous préférons ne pas prendre de risque. Ragnarök est enfermé dans les tréfonds de la terre, creusés par les hommes d'antan. Belian connaît la formule permettant d'invoquer notre dieu, Ragnarök. Belian est en route pour Stendel, son armée a soif de sang, et les pauvres stendeliens et nivémar l'abreuveront ! Maintenant, DONNE-MOI CE PENDENTIF !

 

-JAMAIS ! hurla Arkanos en frappant le chef des mercenaires d'un coup de coude dans le ventre. »

 

Ce dernier répliqua en frappant du tranchant de sa lame, Arkanos gisait au sol dans une marre de sang. Un cri de rage résonna alors dans la pièce, Mutsuomi fonçait sur le chef. Ce dernier para l'estoc du viking, mais il ne s'avoua pas encore vaincu, il continua d'attaquer celui qui venait de tuer son ami. Dominant le combat, Mutsuomi ouvrit une brèche dans la garde du chef et trancha son pourpoint avant de le projeter en bas des marches de la pyramide d'un seul coup de pied. Prenant son envol, Mutsuomi avait sauté sur le chef, il était tel un aigle dans l'infinité du ciel. Son épée venait de transpercer le cœur de son adversaire.

Il remonta doucement les quelques marches le séparant d'Arkanos, il s'agenouilla près de son ami et lui ferma les yeux. Déchirant l'une des banderoles au dieu Ragnarök accrochée au mur, il enveloppa le corps d'Arkanos dans cette dernière afin de le ramener à Stonecross où il sera enterré, à côté des tombes de ses parents. Son combat était encore loin de toucher à son terme, une guerre s'annonçait, une guerre où l'avenir du monde se jouerait. La fin venait de commencer. Après tant de bataille, les valeurs du combat pour Mutsuomi étaient on ne peut plus clair. Car ce qu'il y avait de mieux dans la vie et au combat était d'écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et écouter les lamentations de leurs femmes.

 

à suivre...

 

Inspiration :

Gertrude → reflet d'acide

Alrico Fafara : Drakensang (cf, candidature Paysan)

écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et écouter les lamentations de leurs femmes → Conan le barbare, film de 1982

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yop je soutiens [barrer]faiblement[/barrer] Mutsuomi dans son rêve de devenir citoyennnnnnnnn !

'Fin bref c'est un joueur sérieux, [barrer]un bon dictateur[/barrer] et il est investi dans le serveur notamment à Stonecross. Son nouveau métier nous aideras grandement.

 

[barrer]PS : Je suis sûr qu'il aimera grandement donner des sous-sous au serveur ![/barrer]

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salutation à tous et à toutes.

 

Je viens ici en se jour de grâce du 27 février 2013 afin d'apporter à mon ami Mustuomi mon soutien indéfectible dans sa quête de la citoyenneté sur notre merveilleux serveur.

 

J'ai connu Mustu quelques jours après mon arrivée sur les terres gelées de Stonecross et le courant est passé très vite.

C'est un bon architecte, un personne dévoué et serviable qui n’arrête pas de m'étonné.

 

Il participe activement au projet de Stonecross et à été l'une des personnes m'ayant beaucoup aidé sur les vestiges Alymbics.

 

Le grade de citoyen lui permettra enfin d'aller de l'avant et de montrer se que honneur et loyauté veut dire.

 

Amicalement asuméa.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yop à tous.

 

Mutsuomi citoyen ? Pourquoi pas.

Il est motivé, s'implique beaucoup pour Stonecross pour ce que j'en sais, et il a bon fond, donc je le soutiens.

Par contre, si tu as la motivation pour améliorer la mise en page... ^^ Et relis-toi aussi. ^^ Et j'espère que tu feras plus des visites dans d'autres channels, être citoyen c'est ça aussi !

 

Bref, plussain de ma part, pour ce vieux grincheux que je vois trop souvent !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

 

Quelques fautes d'orthographe, fais attention à tes accords singulier/pluriel et ce sera parfait pour la prochaine fois que tu auras à présenter une candidature. Heureusement pour toi (et moi), tu as fait très peu de fautes.

 

Félicitations pour ton nouveau rang de citoyen.

 

Métier changé, mineur => forgeron.

 

Bon jeu !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

×
×
  • Créer...