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[RP] Les chronique aurdesque


aure_d
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Bonsoir à tous,

Je vous laisse à vous, yserain, le bon soin de lire/commenter/corriger le début de mon Rp que voici :

Bonjour à toi lecteur,

je me nomme Aurélien Dereval et l'histoire qui suit est la mienne, ou du moins mon histoire tel que je la voie au jour où j'écris ces lignes elle n'est donc pas dénué de toute subjectivité dus à l’orgueil naturel de l'homme, j’espère que tu ne m'en tiendras pas rigueur.

Ce texte je l'écris afin qu'il soit conservés dans les rayons bibliothèques Yserainne car il représente ma vision de son histoire récente ainsi que de celle de l'empire minefieldienne en général.

 

Chapitre premier

 

Je suis né sous le nom de Aurélien, non pas Dereval, mais Metenval dans les lointaines vallées qui cisaillent le paysage des Monts Maudits.

Mon nom de famille y était une malédiction car son ombre noire pesait sur la vallée depuis des siècles, pour comprendre cet aspect de mon histoire il faut remonter loin dans le temps à l'origine de cette malédiction.

En ces temps reculés régnait sur la vallée et les régions alentours un tyran qui gouvernais sans pitié depuis son sombre palais, œuvre nanesque si on en croit la légende, il pillait, massacrait, violait, torturait sans aucun autre discernement que son propre profit, gardant juste assez de population pour mener un train de vie pantagruélique haut perché sur son pic qui pointait, menaçant de ses imprécations silencieuses vers le ciel qui l'avait fait porteur de tant de malheur.

Il vivait alors à la cour de ce seigneur un certain Graden, fils du seigneur réputé pour sa concupiscence et son appétit sans bornes pour les femmes, ainsi qu'une douce jeune fille du nom de Eleana, attiré par ses charmes le noble sans scrupules la fit venir dans ses appartement et la força à le combler.

Après cela il pris soin de faire de sa vie un enfer, un mois durant il la fit enfermer auprès de lui dans ses appartements cependant au bout de ce mois il dut faire venir un médecin car la jeune femme était secouée tous les matins de spasmes violents. Ce fourbe homme de science à la solde du tyran diagnostiqua le malheur de la jeune femme ... un enfant !

Informer, le seigneur des lieux exigea que la femme et l'enfant à venir qui dormaient en son sein soient exécutés sur le champ, c'était sans compter la folie qui semblait couler dans les veines du fils comme elle dévorait le père et celui-ci se prit d'un attachement malsain pour les deux êtres, les considérant comme sa propriété il voulut les soustraire à la furie de son père pour pouvoir continuer à user de la mère et se servir de l'enfant pour ces complots politiques. Il était bien-heureusement fort peu habile en cette matière et se pensa malin en se servant de la population locale pour cacher ses « biens » ce qui marcha tellement bien qu'il ne les revis plus lui même et toutes ses colères n'y changèrent rien. Mère et fils s'étaient bel et bien volatilisés.

 

Bien loin des sombres couloirs du palais ancestral ils étaient tout deux cachés dans une minuscule vallée, presque plus un fossé entre deux monts aux proportions dantesques, et y vécurent durant plusieurs années au soin d'un vieil éleveur que l'on disait ancien mage.

Il assistât Eleana par des arts magiques qui lui épargnèrent les douleurs de l’accouchement et lui apprit à prendre soin du petit Merlveine qui grandit auprès d'une mère aimante et attentionnée et d'un « grand-père » sage et éclairé. Celui-ci lui parla notamment d'un pays lointain où une grand académie de magie formait des générations d'êtres éclairés sous la tutelle de quatre archimage, gardien d'un magie millénaire.

Cependant alors qu'il vieillissait le jeune homme eu de plus en plus régulièrement des « absences » selon les propres mots de sa mère. Loin de gagner en maturité il devint violent et colérique et surtout rancunier envers ce père qu'il n'avait jamais connu mais qui se réclamait son propriétaire légitime et semblait le chercher dans toutes les vallées du domaine.

De plus en plus colérique et possessif il commença à donner des ordres à sa mère et son tuteur comme s'il était un seigneur de droit. Le vieillard ne détecta que trop tard une ancienne magie dans ce comportement changeant et à l'âge de 17 ans Merlveine Dereval laissa les deux pauvres âmes dans la battisse de son enfance. Tout trois disparaissant dans les flammes des brasier aussi dévorant que celui qui régnait dans le cœur du jeune homme.

Arrivant au pied du pic honnît il se fît connaître des habitants et leurs raconta que le seigneur avait retrouvé et exécuté sont antique sentence sur sa mère, il appris pour sa part que son père n'avait pas survécu à la colère de son père et était mort quelques jours après sa propre naissance. Cachant sa nature chaotique sous un manteau de charisme magnétique il rassembla tous les rudes montagnards sous sa bannière pour chasser son grand père de sa position, dans le but bien entendu inavoué de prendre sa place, la forteresse tomba en seulement quelque heures sous les coups d'une foule condensant des centaines d'âmes en colères et galvanisés par un chef apparemment inébranlable face à une faible armée de gardes et de mercenaires n'ayant aucune volonté de combattre et se rendant, voir trahissant, facilement.

L'image qui les attendait dans la salle du trône était apocalyptique : sur son trône d'or le roi déchu les regardait d'un œil torve et vide, tenant sur ses genoux les cadavres ensanglantés de deux jeunes filles de la vallée, à ses pieds la salle immense était rouge du sang des esclaves éventrés par des forces au-delà de l'entendement humain, hommes, femmes, enfant raflés dans tout le pays, des centaines d'âmes d'amis, de frères, de sœurs, de pères, de fils avait quitté cette terre pour servir les noirs désirs de cet être dépravé.

Le choc eu un effet immédiat sur les personnes présentes, un mélange de dégoût et d'horreur apparut sur les visages des personnes présentes. Merlveine se rendit immédiatement compte qu'il ne pourrait plus les manipuler pour prendre la place de son père. Sous ses airs calmes il bouillait intérieurement de voir ses plans tomber aussi misérablement à l'eau par la faute de ce vieux fou.

Les années passèrent et sa soif de pouvoir fut un peux apaisée par le monopole qu'il décrocha sur l'activité économique de la vallée. Non seulement il détenait désormais un ascendant sur la population mais il put aussi investir le palais laissé vacant par son morbide prédécesseur. Ainsi vécut-il et ainsi mourut-il ravagé par sa folie et ses pulsions, hanté par le fantôme de sa mère.

Le seul rayon de soleil de sa vie fut sa femme, gentille et belle autant qu'elle était forte et décidée elle apaisa ses colères et lui donna un fils mais elle mourut au bout de 5 ans de vie commune lorsque leurs enfant en eu 4.

Et Merlveine mourut dans sa grande forteresse, son fils lui aussi atteint de cette démence secrète, de cette aveugle rage de ne pas gouverner, ne gardait de son père que rancœur et haine aussi quitta t-il la forteresse ancestrale qui tombât en ruines et s’installât dans la vallée. Mais le malheur était lié aux traces de la famille Dereval et il eu deux enfants de relation extraconjugales plus ou moins consentantes. Refusant d'envisager que le peu de pouvoir de la famille soit divisé il renia son deuxième enfant qui fonda la dynastie des Mentenval auquel se joignirent par la suite presque tous les deuxièmes fils Dereval. La guerre était inévitable et elle fut terrible, deux siècles durant lesquels les deux branches maudites s’entre-tuèrent presque par habitude.

Et la coutume morbide se perpétuait et saignait aux quatre veine la vallée désespérée mais dans la nuit d'un malheur perpétuel se pointait un espoir, chaque génération semblait moins corrompue que la précédente et la guerre se fit moins sanglante, plus subtile, toujours aussi meurtrière.

A la fin il ne resta que deux vieillards aigris et rancunier et un enfant,

un metenval,

moi.

 

Grand-père Hadrien et grand-père Arthur moururent ensemble, le même jour, du même froid cruel qui ravageait les monts maudits en ce mois de décembre me laissant seul héritier du reste de la fortune et du nom Dereval. J'avais alors 20 ans c'est avec horreur que j’investis le domaine Dereval, découvrant écris, poisons et tombes attestant de la violence des guerres qui opposait ma famille à elle même depuis des centaines d'années.

La vallée était ravagée, ses ressources épuisées, ses habitants laminés et désespérés n'en pouvaient plus de voir s’enchaîner désordre et destruction. C'est plus que je ne pouvais en supporter, aussi fit-je ce que je pensais être ma responsabilité, aujourd'hui je me dis que c’était peut-être plus une fuite mais à l'époque je voulais soulager mes amis du poids de la malédiction familiale aussi divisai-je ma fortune entre les habitants de ma régions natale, pris-je mes affaires les plus précieuses dont la couronne ancestrale du tyran originel dont on disait qu'elle était maudite et je partis droit vers le sud.

Traversant les mont enneigés par des cols venteux, longeant des lacs au reflet cristallin, toujours vers le sud ...

Parmi les livres j'avait trouvé un vieux manuscrit, unique héritage, je le sais aujourd'hui, que le vieil homme qui avait accueilli Merlveine ait pu ramener des terres où il avait appris la magie qui racontait les merveilles que l'on pouvait dans cette New Stendel.

Toujours vers le sud je descendis en dessous de la limite d'altitude où les alpages deviennent forêt.

Assoiffé, épuisé, presque mort, peut-être vraiment mort, vers le sud.

A travers les collines et les plaines, vers le sud.

Par dessus les fleuves et rivières, vers le sud.

Toujours vers le sud.

Je ne mangeais plus, je ne buvais plus, je marchais c'est tout.

un pas.

un autre.

encore un.

Le sud.

Une Muraille immense, une porte, un volcan, des terres de feu et de mort, vers le sud comme un zombie je suivis un long pont de pierre, vers le sud.

Je traversais sans la voir la magnificente Nevah, vers le sud.

Des chemins dans le sable et la chaleur, un tunnel et la voici.

Une ville volante, gigantesque pour le campagnard que j’étais, somptueuse je la vis, de nouveau j’utilisai un de mes sens. Ce fut comme si on ouvrait une vanne à chaque pas une nouvelle sensation m'assaillait.

D'abords la vue me revint : lumière, profondeur, ciel, terre

Ensuite ce fut le goût : sable dans ma bouche, sueur, sang

Puis vint l'odorat ; sueur encore, sang toujours mais au-dessus des odeurs exotiques, nourriture parfumée que je n'avais jamais sentie auparavant.

Et encore l'ouïe : voix étrange que je ne comprenait, chevaux, vaches, cochons, moutons et poules.

Et enfin vint le toucher.

On dit que la douleur provoque à son intensité maximale une sensation d'orgasme indescriptible, je ne peut que le confirmer.

D'un coup libérer toutes les partis de mon corps voulurent s'exprimer en même temps :

L'estomac était vide depuis des jours.

Mes pieds étaient en sang.

Me jambes n'étaient plus que des piliers de béton et de souffrance.

Je m'écroulait.

Et surtout de toutes mes cellules, de tous mes organes, de tous mes membres de tout mon corps émanait ce manque cruel : la soif.

Alors que tout cela arrivait je continuait de tomber comme au ralenti mes genoux heurtèrent un marelle, mon torse s’affaissât et plongeât... droit dans la fontaine qui me tendait les bras...

Est-ce que je but ou est-ce que mes cellules puisèrent directement le liquide de la vie sans s’encombrer du détail de la bouche ou d'autre système aussi absurdes ? Je ne saurait le dire mais j'ai ma petite idée.

Allonger en étoile sur le sol durs je profitait du simple fait d'être en vie lorsque soudain une miche de pain atterrit sur ma tête. Ne m’interrogeant même pas sur ce miracle je la dévorait précautionneusement déjà assez conscient pour savoir que je la rendrai si je mangeai vide. Une fois fini je me levais et vis que je m'était assis sur une étrange plaque en pierre qui s’enfonçait sous mon poids. A peine je fis cette découverte qu'une autre miche apparut, il est fou comme un simple distributeur peut-être étrange lorsque vous êtes affamé...

Toujours est-il que, repus, je m’installât sur un banc pour récupérer l'usage de mes muscles et là je dormis.

Combien de temps passa ? Je l'ignore mais lorsque je fut réveillé j'avais parfaitement récupéré, encore cette capacité de guérison qui m'avait sauvé des engelures lors de mes escapades sur le glacier de l'homme mort.

Avec les cinq sens grand ouverts je m'aventurait sur la route qui semblait mener a la citée volante à l'entrés était marqué « New-Stendel », ainsi j’étais vraiment arrivé à la cité de légende :

New-Stendel !

 

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