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[Complet] Les Aventures de Médiaco, Tomes 1 & 2


erache97
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Bonjours à tous et à toutes !
Pour ceux qui ne me connaitraient pas, (c'est à dire 99.9% des Minefieldiens) je me présente : erache97, écrivain en herbe, et actuellement SDF sur Minefield (non ce n'est pas un appel à l'aide). Mais je ne suis pas ici pour parler de moi. Comme dit précédemment, étant un écrivain, j'écris. Je vous propose donc de découvrir sur le forum, les aventures de Mediaco, un Arsène Lupin moderne. Certains le connaissent déjà, car j'ai déjà écris deux de ses aventures. Ainsi, tout les dimanches une semaine sur deux, je vous propose, cher lecteurs, de suivre ce formidable voyage en compagnie de ce grand voleur, tricheur et arnaqueur. Voilà d'ores et déjà le premier chapitre, où le narrateur de cette histoire quitte les contrées Minefieldiennes pour un autre monde...
Le prochain chapitre sera disponible dimanche 26/05/13 si tout va bien.
Si vous avez des commentaires, idées, insultes ou autres menaces de morts à me faire parvenir en rapport avec le texte, veuillez le faire par message privé afin de ne pas flooder ces posts qui ne seront dédiés qu'au roman. En espérant que cela vous plaira, erache97 :book:

Chapitre 1 : LE VOYAGE
Je respirai une dernière fois le bon air de New Stendel. La glorieuse capitale, effervescente d’activité, serait bientôt loin de moi. Je vérifiai une dernière fois mes affaires, prêt pour un long voyage. Cela faisait déjà plusieurs mois que j’habitais la ville, et gagnais tranquillement ma vie en écrivant des livres. Mais depuis de nombreuses semaines, je bloquais dans un trou noir d’inspiration et j’étais incapable d’écrire une seule ligne. J’avais donc pris la décision d’entreprendre un voyage pour me ressourcer et retrouver l’inspiration nécessaire pour écrire un nouvel ouvrage. Mais il faut en effet reconnaitre que tout cela allait me mener dans une toute autre direction. J’étais donc parti. Enfourchant un cheval que j’avais emprunté à un ami, je décidai premièrement d’aller le voir pour lui rendre sa monture. Après une journée de voyage, j’arrivai chez cet ami. Il m’invita à rester pour la nuit, offre que j’acceptai vivement. Le lendemain matin, il m’indiqua un chemin. Au bout de ce chemin, disait-il, il y aurait un océan si vaste que personne n’aurait atteint l’autre côté, s’il y en avait un. Piqué par la curiosité, j’empruntais ce chemin, bien décidé à traverser cet océan de bout en bout. J’étais sûr qu’une escapade maritime aérerai mon imagination. Après quatre jours de marche, j’atteignis l’océan. J’achetai un bateau au pêcheur qui se trouvait à côté. Je ne savais vers où j’allais m’embarquer, ni les dangers que j’allais devoir combattre, mais cette étendue d’eau infinie m’attirait par une force inexplicable. Je suis donc parti dans cette simple barque. En allant tout droit, je m’étais dit qu’il fallait forcément que je tombe sur quelque chose un jour. Une semaine s’écoula lentement, sans que rien ne trouble l’immensité bleue. A l’aube du huitième jour, de nuages noirs comme l’encre s’amoncelèrent à l’horizon. En début de soirée, l’orage était sur moi. Soudain, une lame violente fracassa mon navire. Perdu au milieu du tumulte, je ne savais où aller. Me laissant porter par les flots, j’observais la nuit tombant obscurcissant les flots qui redevinrent calmes. Je n’eus alors plus aucune notion du temps. Mais au bout d’un moment, je ne peux pas dire au bout de combien de temps, peut-être une heure, ou deux heures, j’aperçus une lumière déchirant le voile de ténèbres de la nuit. C’était un phare ! Comblé de joie, je me mis à nager dans sa direction. Puisant l’ultime réserve d’énergie qui me restait. Je m’échouais sur la plage à côté du phare. Me retournant sur le dos, je fermais les yeux et m’endormis, mais mon repos fut de courte durée. Je fus réveillé par le bruit de plusieurs fusils qu’on armait. Ouvrant les yeux, je vis que ces fusils étaient pointés vers moi !

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oh mon dieu ! il publie la suite avant ! mais il est fou ! en fait il ne s'agit pas de la suite ici, mais d'une histoire annexe écrite il y a déjà un moment qui ferait office de prologue (le narrateur est différent). Ces évènements se passent avant le premier chapitre. Par ailleurs, je décale la sortie du chapitre 2 au dimanche 19/05/13, car je l'ai déjà terminé.

 

Chapitre 0,5

LA BANQUE D'AZUR

 

C’était un matin comme les autres, enfin c’était ce que je croyais lorsque je me suis levé et que je me suis rendu au travail. J’habitais Azur depuis quelques semaines déjà, je menais un train de vie tranquille. Je travaillais comme salarié à la banque municipale, et j’étais par ailleurs le seul employé. Comme chaque semaine, le jour de l’inventaire était venu. Accompagné d’un garde, nous devions donc chaque semaine ouvrir et noter le contenu de chaque coffre pour le répertorier pour ainsi signaler des vols. J’arrivais donc à la banque, et ce rude garde qui m’accompagnait dans ma tâche m’attendait déjà à l’entrée, comme à l’accoutumée. J’ouvris la porte d’entrée, puis la porte de la salle des coffres, cette dernière ce trouvant au sous-sol, accessible depuis un escalier derrière le comptoir. C’est au moment où j’écartais les battants que les choses prirent une mauvaise tournure. Au lieu des habituelles rangées de coffres, il n’y avait rien. Tous les coffres avaient disparu ! Devant mes yeux ébahis s’étendait une grande salle vide ! Le garde couru sonner l’alarme. Rapidement, une dizaine de ses homologues investirent les lieux, je fus contrait d’aller m’assoir sur un banc à l’accueil. Qui avait dérobés tous ces coffres et comment ? Cette question résonnait dans mon esprit. Après plusieurs minutes, le capitaine de la garde, un fin limier prénommé Ghosthand entra dans la banque accompagné… Du président lui-même ! Pour vous situer dans le contexte, chose que je n’ai pas fait précédemment, nous avions eu une grande nouvelle il y avait une semaine de cela : le retour de Bob Lennon sur les terres minefieldiennes ! Il avait fait un retour triomphal à Azur, et le conseil avait voté à l’unanimité sa réintégration au poste de président, et il avait reprit les rennes de sa ville, en continuant ce qu’il avait commencé. Et voilà donc que le président Lennon en personne entrait à la banque. Il posa ses yeux sur moi, puis vint me saluer toujours en compagnie du capitaine de la garde. Ce dernier me demanda ce qu’il c’était passé. Je lui racontai tout, et il écouta ma déclaration avec une attention et une réflexion telle qu’il n’eut nul besoin de prendre une quelconque note ni de me faire répéter. Ce capitaine était le meilleur qu’Azur ait connu. Il combattait

le crime comme personne, aucune affaire qui avait ébranlé Azur ne lui avait échappé, et le coupables finissaient toujours derrière les barreaux. Après mon récit, il prononça simplement ces quelques mots :

-« C’est Mediaco. »

Mediaco était un grand voleur, qui sévissait sur les terres de New Stendel. Insaisissable, il pillait tout ce qu’il trouvait, et d’après Ghosthand, il venait de vider en bonne et due forme la banque.

-« Pour le moment, déclara le président, le plus important est de savoir comment ce forban a fait pour s’emparer de tous les coffres ! Si nous savons comment il a procédé, nous l’appréhenderons facilement. Par ailleurs, combien y avait-il de coffres ?

- Vingt-huit coffres. Répondis-je

-Et qui en a la clé ? Demanda Ghosthand

-Hé bien, chaque membre du gouvernement, c’est-à-dire les quatre conseillers et le président, et puis moi. »

En prononçant ces paroles, je me rendis compte qu’elles faisaient de moi un suspect dans cette affaire. L’inspection de la salle des coffres commença ensuite. En moins d’un quart d’heure, la triple épaisseur d’obsidienne recouvrant le sol, les murs et le plafond de la salle des coffres fut retirée par les gardes. La pièce fut vérifiée sous toutes les coutures. Aucun placement ou retrait de pierre ne fut trouvé, invalidant donc l’entrée dans la salle par un tunnel. L’on fit vérifier la porte. Elle n’avait pas été crochetée. Il n’y avait donc vraisemblable ment plus que trois « types » de coupables possibles : soit un membre du gouvernement était coupable, soit c’était moi, ou soit c’était une autre personne qui avait réussi à se procurer la clé. L’on interrogea les conseillers. La nuit du crime, ils avaient organisé un tournoi de poker avec des gardes, qui a duré jusqu’au matin. Les gardes témoignèrent et indiquèrent que les conseillers avaient gardé leur clé sur eux durant cette nuit blanche, ce qui les innocentaient. Bob Lennon, quant à lui, c’est fait innocenter par son voisin d’en face. Ce dernier n’a pas réussi à dormir cette nuit là a vu le président rentrer chez lui à dix-huit heures et personne ne l’a vu sortir durant cette nuit. Il ne restait donc plus que deux possibilités : moi, ou quelqu’un s’étant emparé de la clé. Comme il n’y avait aucune preuve pour étayer la seconde théorie, je fus arrêté trois jours après les évènements décrits plus haut. Ghosthand, accompagné de deux gardes entra chez moi. Poliment, mais fermement, il déclara mon arrestation, mais, en me mettant les menottes, il me glissa ces quelques mots à l’oreille :

-« Je sais que vous êtes innocent. Ne vous inquiétez pas, le vrai coupable finira derrière les barreaux. »

Je fus ensuite emmené dans une des cellules de la caserne. On demanda si j’avais un avocat, hélas je n’en avais pas. Ghosthand déclara qu’il se chargerait de ma défense au procès. J’ignore toujours pourquoi il c’est obstiné à me défendre, mais je pense que cela devait être pour rétablir la justice, afin que le vilain se retrouve en prison à la place de l’innocent que l’on accusait. Ledit procès commença le lendemain de mon entrée en prison. Et là je fus au comble de la surprise : l’avocat de la défense se révéla être Bob Lennon ! Ce dernier déballa preuve sur preuve, et je commençais à céder au désespoir. J’aventurais un œil vers Ghosthand et vis qu’il était parfaitement calme. Aucune des attaques ne le faisait broncher, il restait tel un roc solide devant la mer d’écume déchainée. Bob Lennon continuait son discours :

-« Cet homme, disait-il en me pointant du doigt, est la seule personne qui a la clé…

-Objection ! Avait soudainement crié Ghosthand, paralysant pendant plusieurs secondes les paroles de Bob Lennon

-Oui en effet, les membres du…

-je ne parle pas des membres du gouvernement, monsieur Lennon. Je parle tout simplement de Mediaco ! »

A cette phrase, des murmures inquiets parcoururent le public. Mediaco, à Azur ? C’est impossible !

-« Bien, reprit Bob Lennon, bonne théorie mais… Avez-vous de preuves ?

-Je ne les ai pas encore, mais elles ne tarderont pas à venir. Je demande une suspension d’audience jusqu’à demain.

-Accordée, la séance est levée, déclara le juge. »

Je fus donc contraint à retourner dans ma cellule. A vrai dire, je doutais de Ghosthand. J’étais persuadé que j’allais être condamné et banni d’Azur. Le lendemain, le procès reprit, sauf que Ghosthand n’était pas là. Durant toute la séance, il n’était pas là. Quand les jurés se sont retirés pour délibérer, il n’était pas là. Au moment où les jurés reparurent dans la salle, il n’était pas là. La sentence allait tomber. Un juré se leva et dit :

-« Nous déclarons l’accusé…

-Objection ! Mon client est innocent ! »

Tout le monde se retourna vers la porte d’entrée du tribunal. Ghosthand se tenait sur le seuil. Il traversa lentement la salle pour aller se placer devant le banc des accusés.

-« Et je peux le prouver. »

Tout le monde avait les yeux rivés sur lui. Silence de mort s’installa alors. Plus une respiration, plus un oiseau, plus un bruit ne se fit entendre. La voix du président rompit le silence.

-« Alors, allez-y, Ghosthand, qui est le coupable ?

-Bien. Voilà ce qui c’est passé. Un homme sortit de chez lui peu après vingt heures, entra dans la banque, ouvrit portes verrouillées avec la clé qu’il avait sur lui, puis sortit un à un les vingt-huit coffres, avant d’aller les déposer dans la cave de la maison qui se trouve juste à côté et dont il est le propriétaire. Ensuite, il regagne sa maison, et passe tranquillement le reste de la nuit. Le lendemain, il se rend tranquillement à la banque et savoure discrètement son forfait.

-Excusez-moi, mais je pense que nous nous serions rendu compte si le voleur était revenu sur le lieu du crime.

-Non.

-Et pourquoi cela ?

-Car le coupable est Mediaco.

-Lui ? Mais comment est-il passé inaperçu ?

-En effet, comment ? Depuis le début, il était là, à la vu de tout le monde. A Chaque fois qu’il passait dans une rue, ou parlait à quelqu’un, tout le monde le voyait ! Mediaco se tient pourtant ici, devant nous, car le coupable, c’est vous ! »

Tout le monde resta bouche bée. D’un geste sublime, Ghosthand avait pointé du doigt Bob Lennon. Ce dernier éclata de rire.

-« Moi ? Je serais Mediaco ? Vous divaguez mon cher ! Gardes, Arrêtez-le ! »

Les garde hésitèrent, puis empoignèrent Ghosthand. Ce dernier cria un ordre à un garde qui se trouvait au dessus de l’assistance. Ledit garde, à l’interjection de son supérieur, lança une potion sur Bob Lennon. Plus personne ne réagit, car à l’exact endroit où se trouvait le président, il y avait à présent le plus grand voleur des terres de New Stendel : Mediaco. Ghosthand avait raison. Le criminel éclata de rire, puis, il s’adressa à la personne qui l’avait démasqué :

-« Bien joué, toutes mes félicitations ! Me voilà démasqué. Ce fut très jouissif de contrôler cette belle cité. Mais comment diable avez-vous deviné ?

- A vrai dire j’avais un doute sur l’identité du président, dit Ghosthand, mais ce fut mon investigation d’aujourd’hui qui m’a permis de tirer les dernières conclusions. Je suis retourné à la banque et j’ai fouillé les maisons alentour. Dans une des caves, j’ai trouvé tous les coffres, j’ai donc

vérifié le propriétaire : Bob Lennon. Mais comment il avait fait pour qu’il n’y ait aucun témoin de la sortie de chez lui ? C’est tout simple, il était juste sorti par la porte arrière, le voisin d’en face ne l’a donc pas vu.

-Bravo, mon cher Ghosthand, bravo. Je suis pris. »

Les gardes empoignèrent l’usurpateur et l’emmenèrent à l’extérieur. Ghosthand fut congratulé par tous les citoyens présents. L’ambiance tournait à la fête, mais soudain, un garde entra, criant que Mediaco venait de s’enfuir. Je pense que nous n’avons pas fini d’entendre parler de lui…

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Bonjour tout le monde ! Voilà la suite des aventures avec le chapitre 2 !

Finalement, si vous voulez dire quelque chose n'hésitez plus à répondre à la suite de ce post. Là vu que personne ne parle, j'ai l'impression d'écrire dans le vent... :?

Enfin bon j'espère comme d'habitude que ce chapitre vous plaira, et la suite sera pour le dimanche 02/06/13.

erache97 :book:

 

 

Chapitre 2 : LA PRISON DE BOWERSTONE

Plusieurs hommes en uniforme (les porteurs de fusils) me conduisirent à l’intérieur d’un bâtiment noir et menaçant dressé sur la falaise surplombant la mer, à côté de la plage sur laquelle je m’étais échoué. Je compris vite, lorsque nous passâmes devant des longs couloirs obscurs, qu’il s’agissait d’une prison. Les quatre hommes armés qui m’avait tiré de mon sommeil me firent entrer dans une pièce mal éclairée où un homme s’y trouvait déjà. Ils claquèrent la lourde porte de fer qu’ils verrouillèrent. J’étais en cellule. Dans quelle prison ? Je l’ignorais. La personne qui était dans la pièce regardait la mer par la fenêtre à barreaux. Après une trentaine de secondes de silence dans une immobilité absolue, l’inconnu se tourna vers moi. Je ne décrirais pas son visage, dans la mesure où je ne sais toujours pas quelle est sa vraie figure. Il me dévisagea un moment, avant de demander :

- «T’es qui ?

- Erache, répondis-je, je m’appelle Erache. Qui êtes-vous ? Où est-ce que nous sommes ?

- Je suis, dit-il en prenant une pose épique, Mediaco, le grand ! »

Comme il ne bougeait pas, je lui redemandais où nous étions.

- « Tu sais même pas où on est ? T’as dû te cogner la tête très fort mon gars. Bienvenue à la prison de Bowerstone !

- Bowerstone ? depuis quand une telle ville existe sur New Stendel ? »

Je vis que mes derniers mots produisirent un drôle d’effet sur mon interlocuteur. C’est à ce moment que j’eus un déclic. Mediaco ! L’homme qui avait pillé des villes entières sur New Stendel il y avait un mois ! Il avait disparu suite à sa défaite contre Ghosthand à Azur. Voilà où il était, dans une prison dans un pays inconnu des cartes !

- « New Stendel ? Je connais, beau pays. »

Je n’arrivais pas encore à saisir que le plus grand criminel qu’ai connu mon illustre patrie se trouvait en ma compagnie en cellule. Mediaco sortit un couteau visiblement taillé dans un bout de bois, et commença à entailler l’enduit friable qui maintenait les pierres du mur entre elles.

- « Que faites vous ?

- Eh bien ! Je m’évade ! »

Il retira une lourde pierre qu’il avait descellée du mur, puis plongea son bras dans le trou béant ainsi ouvert. Il en sortit une pioche en diamant et s’attaqua aux barreaux. Je n’eus même pas le temps de lui demander comment il avait placé la pioche là, qu’il avait déjà sauté par la fenêtre. N’ayant pas l’intention de moisir dans cette prison, je sautais également. L’eau de la mer était d’une froideur horrible. Nous avons nagé un bon moment avant de nous échouer sur une plage. Nous pouvions encore voir la prison de là où nous étions mais nous étions hors de portée. J’allais prendre ma montre pour prendre connaissance de l’heure. C’était un magnifique modèle en or que j’avais payé une véritable fortune chez le meilleur orfèvre de la capitale. Je fouillais mais poches, mais je ne la trouvais pas. Je pensais alors l’avoir perdue. Je levais ensuite les yeux, et je vis ma montre dans les mains de Mediaco. Il éclata de rire lorsqu’il vit l’expression de mon visage, et me rendis l’objet. Mediaco était un homme à la hauteur de sa réputation, pour m’avoir subtilisé cette montre sans que je me rende compte. Le voleur se leva.

- « Bon, je me tire. Ils vont envoyer des gardes nous chercher. Tu peux venir avec moi ou partir de ton côté »

Je n’avais nulle part où aller, dans un pays inconnu et poursuivi par la police. Je préférais allez en compagnie d’un homme insaisissable.

- « Je viens avec vous.

- Très bien, Erache. En route ! »

Je l’ignorais encore a cet instant, mais c’est avec Mediaco que je vécus l’aventure la plus extraordinaire de ma vie.

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Voilà la suite des aventures, avec l'introduction d'un nouveau personnage ! j'espère que ça vous plaira ! Oui, je ne respecte pas mes délai en postant plus tôt, mais je m'en fiche ! Je posterais la suite dès que je l'aurais écrite à chaque fois, c'est à dire un par semaine maximum. Par ailleurs, petit concours aujourd'hui ! :goldblock::goldblock: 5 pa pour le premier qui trouve de qui je me suis inspiré pour le nouveau personnage ! erache97 :book:

 

Chapitre 3 : L’EXPÉDITION

Elle reposa la lettre sur son bureau. L’on pouvait y lire des mots écrits avec soin et application, choisis pour convaincre.

« A votre majesté l’Impératrice Velouttine,

 

Je vous envoie cette lettre sans intermédiaire pour solliciter votre aide afin d’organiser une « expédition » contre le crime. Comme vous en avez sûrement été informée, un criminel avait sévi sur les terres New Stendeliennes sous le nom de Mediaco .Il avait disparu le mois dernier après s’être soustrait à son arrestation à Nouvelle Azur. D’après certaines estimations, Mediaco aurait dérobé plus de 100 000 pièces d’argent de biens. Sa capture est donc primordiale. Après qu’il ait disparu sans laisser de traces, une enquête que j’ai mené personnellement à révélé une piste pour le retrouver. Je vous demande audience pour vous faire part de ces découvertes. J’arriverais le plus tôt possible par S.P.L.A.S.H.

 

Avec mes sentiments les plus distingués,

Capitaine de la garde de Nouvelle Azur Ghosthand »

 

Cela faisait au moins la cinquième fois qu’elle relisait la lettre, afin de préparer la réponse à la demande formulée. Elle allait recevoir Ghosthand, qui était arrivé le matin même. Elle le reçut dans la salle de réunion du palais. Lorsqu’il entra, il salua L’impératrice avec une superbe révérence. Il avait son costume d’apparat, son épée à la ceinture.

- « Merci de m’accorder audi…

- Inutile de vous justifier, capitaine. Mediaco doit être arrêté par tous les moyens. Dites-moi juste quelle est votre piste, qu’il finisse derrière les barreaux. »

L’impératrice Velouttine était brusque. Cela surpris Ghosthand, avant qu’il se rappelle que l’impératrice avait un idéal de justice et que Mediaco était un criminel dangereux qu’elle voulait arrêter pour rétablir l’ordre.

- « Un pêcheur déclare avoir vendu une barque à un homme du même signalement que Mediaco. Ce dernier aurait mit cap à travers une mer dont l’autre côté n’est pas cartographié. Il a probablement trouvé une île où il y entrepose son butin.

- Parfait. Merci capitaine. Le bateau partira demain, déclara Velouttine, vous pouvez retourner à Nouvelle Azur.

- Attendez, j’ai une seconde demande à vous formuler.

- Je vous écoute.

- J’ai failli arrêter Mediaco, mais une négligence de ma part à causé son évasion. Je ne veux pas rester sur un tel échec. Je souhaite mener cette expédition et arrêter Mediaco de mes propres mains. J’ai déjà mis au courant le Président D’Azur d’une probable absence de ma part. »

L’impératrice était réputée pour avoir un sens de la réflexion rapide, et ce n’était pas dans son genre de réfléchir longuement. Elle prit sa décision.

- « Vous viendrez, capitaine, mais ce sera moi qui mènera cette expédition. Maintenant allez vous préparer, nous partons demain. »

Ghosthand fut surpris d’une telle décision prise d’un coup comme cela, mais il savait que c’était bien dans la réputation de Velouttine. Il quitta le palais pour rejoindre l’auberge où il allait séjourner pour la nuit. Il restait impassible, mais il était intérieurement fou de joie. Il était follement amoureux de la belle impératrice, et cette expédition lui permettrai à lui, Ghosthand, capitaine de la garde de Nouvelle Azur, de prouver sa valeur en passant les fers à Mediaco. Mediaco ne s’enfuirait pas cette fois. Le bateau quitta le port le lendemain, s’élançant pour affronter le plus grand voleur de tout les temps.

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Bonjour tout le monde !

Voici le chapitre 4 des aventures de Mediaco, j'espère comme à l'habitude que cela vous plaira, et je vous souhaite une très bonne lecture ! Le chapitre est plus un cours de géo qu'il fait avancer l'histoire, mais il faut bien passer par de moment s où il y a moins d'action.

Cordialement,

erache97 :book:

 

 

Chapitre 4 : SUR LA ROUTE

Nous marchions en silence depuis une bonne heure, avant que je ne rompisse le silence ambiant.

-« Alors, demandais-je maladroitement, où sommes nous ? »

Mediaco se tourna alors vers moi avec un grand sourire.

-« C’est parti pour une petite leçon de géographie. Nous venons de quitter la prison de Bowerstone, qui comme son nom l’indique fait parti de la ville de Bowerstone. Mais cela fait un moment que la ville est abandonnée. Le maire est parti pour la capitale il y a plusieurs mois et les habitants ont suivi le mouvement. Il ne reste plus que la prison où tout les criminels sont envoyés, car c’est la seule prison ici.

-Mais dans quel pays sommes-nous ?

-Si ce pays a un nom, je l’ai oublié. Mais ça n’importe peu. Nous nous dirigeons actuellement vers Falise, une autre ville. Hormis quelques petits villages éparpillés et en proie aux attaques de bandits, on peut compter 6 villes importantes. Premièrement, la Citadelle, qui est la capitale, c’est une ville fortifiée immense. Ensuite, il y a Babylone, qui se trouve en plein cœur d’un désert mais est la ville la plus peuplée car très attrayante et technologique. Après il y a Tenghzou, ville au style japonais, et Old Main City, l’ancienne capitale, qui est de moins en moins habitée car le gens la quitte pour la Citadelle. Enfin il y a Bowerstone et Falise.

-Pourquoi allons-nous là-bas ?

-A Falise ? J’ai quelques comptes à régler.

-Comment ça se fait que le maire de Bowerstone a quitté sa ville ? Demandais-je

-Un meilleur poste, à la Citadelle, un poste de dieu.

-De dieu ?

-C’est le nom que l’on donne aux dirigeants ici, répondit Mediaco, car ils ont des pouvoirs comme les Empreurs de New Stendel. »

Nous continuâmes à marcher longtemps sans croiser personne et en silence.

-« Ah ! s’exclama soudain Mediaco, voilà Falise ! »

Je voyais une enceinte fortifiée, et je pouvais distinguer plus loin les toitures en bois de multiples maisons, avec des cheminées crachant un peu de fumée blanche. Nous approchâmes de la porte d’entrée de la ville, lorsque Mediaco m’attrapa le bras pour me retenir. Plusieurs hommes en uniformes rouges, avec des tricônes noirs sur la tête, et armés de fusils, de tenaient au niveau de la porte d’entrée de la cité. Un autre homme, un peu à l’écart, cria un ordre :

-« En joue ! »

Les autres obéirent et pointèrent leurs fusils vers nous. J’étouffais un cri. Ils firent feu.

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Bonjour cher lecteurs !

Voici la suite tant attendue (ou pas) des aventures de votre voleur préféré (ou pas) ! N'hésitez pas à donner votre avis !

cordialement,

erache97 :book:

 

 

Chapitre 5 : ENTRÉE À FALISE

Mediaco m’avait poussé dans le bas-côté et y avait plongé au bon moment. Les balles sifflèrent au dessus de nos têtes. Les soldats réarmèrent leurs fusils. Mediaco me demanda alors l’heure.

-« Quoi ? Ce n’est pas le moment non ?

-Tant pis, je prends ma montre. »

Il sortit ma montre de sa poche : le gredin me l’avait encore volée. Il regarda l’heure et un sourire éclaira son visage. Je ne comprenais pas la situation. D’autres balles passèrent au dessus de nous et ricochaient sur les arbres nous entourant. Mediaco me rendit ma montre, toujours avec le sourire, et me montra dix avec doigts. Exactement dix secondes plus tard, une calèche tirée par deux chevaux surgit au bord du chemin et s’arrêta à notre hauteur. Sans se faire prier, Mediaco et moi bondirent à l’intérieur du véhicule. Se dernier se remit en route et fit abstraction des gardes qui lui demandaient de s’arrêter. Il pénétra dans la ville en roulant sur ceux qui tentaient de l’empêcher de passer. Au bout de plusieurs minutes de cavales dans les rues désertées par l’approche de la nuit, nous nous arrêtâmes devant un bar où nous y entrâmes. Mediaco parla quelques secondes avec le barman avant que ce dernier nous ouvre la trappe qui menait à sa cave. Là, Mediaco ouvrit une porte cachée dans un immense tonneau évidé. Nous franchîmes un tunnel qui débouchait sur une pièce que l’on aurait dit volée au palais des empereurs, tant sa décoration était riche, somptueuse et opulente. Je m’attardais alors sur notre cocher. Il était grand, d’une maigreur squelettique, été richement vêtu et avait une mine sérieuse. Il était en pleine discussion avec Mediaco. Après plusieurs minutes durant lesquelles j’observais les objets accrochés aux murs, Mediaco et l’autre homme vinrent me voir. Le cocher se présenta :

-« Bonjour. Je m’appelle Yug. Je travaille pour Mediaco depuis déjà un long moment. Heureux de vous rencontrer. Mon arrivée en calèche avait été préparée à l’avance et prévue.

-Ouais, continua Mediaco, c’est pour ça que je t’ai demandé l’heure. Et c’est pour cela aussi que je me suis évadé de la prison de Bowerstone comme prévu sans que je sois troublé par ton arrivée.

-Nous venons de discuter, poursuivit Yug, et nous souhaitons votre entrée dans la triade de Mediaco.

-La triade de Mediaco ?

-Ha ha ha! Bien sur, tu ne la connais pas Erache, ma triade, j’agissais seul a New Stendel. Mais ici je dirige un groupe très riche et puissant, et Yug ici présent et l’un de mes commandants. N’importe qui de qualifié et de loyal a notre cause peut nous rejoindre. Je te trouve très sympathique, Erache. Je voudrais que tu rejoignes la triade mais as tu des qualités particulières ?

-Hé bien, répondis-je, je ne suis pas mauvais à l’escrime et je suis écrivain. »

Les yeux de Mediaco étincelèrent de milles feux.

-« Ecrivain ! Bienvenu dans la triade, tu seras mon biographe, Erache ! »

Je fus surpris de celle réplique, puis je pris peur des conséquences de travailler pour lui. Mais cela n’avait rien d’illégal et je n’étais même pas dans mon pays. Je me mis au travail tout de suite après. Mon inspiration était toute retrouvée et amplifiée par les évènements passés et surtout ceux avenir. Vous lisez actuellement les lignes que j’ai écrites cette nuit-là. Mais mon « vrai » travail commença réellement le lendemain.

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Bonjour chers lecteurs (et lectrices, je suppose) !

Voici le chapitre 6 des aventures de Mediaco ! Chapitre qui est cette fois un peu plus long, et il y a de l'action (si si c'est vrai !). Comme d'habitude, vous pouvez commentez, m'envoyer des MP... Et surtout, je vous souhaite une très bonne lecture !

cordialement,

erache97 :book:

 

Chapitre 6 : INTERRUPTION

J’avais passé la presque une nuit blanche pour écrire le début de l’épopée. J’avais donc très peu dormi, mais j’étais en forme tant que j’avais de l’inspiration pour écrire. Yug me réveilla.

-« Hé ! L’écrivain ! Debout ! C’est l’heure !

-L’heure de quoi ?

-T’es pas réveillé hein ? Debout ! »

Il m’attrapa par les épaules et me souleva du lit pour me poser par terre. Je me levais, et je constatai que j’avais dormi habillé, dans les mêmes habits avec lesquels j’avais quitté New Stendel : je ne m’étais pas changé. J’avais toujours mon habit et ma cape de voyages, de couleur marron. J’avais ma montre dans l’une des poches, et les lunettes d’aiguilleur du ciel dans l’autre (j’avais suivi la formation à Riannon). Je pris un sac où je fourrai mes feuilles, ma plume et des flacons d’encre pour écrire. Je passais ensuite dans l’autre pièce de la planque, celle par laquelle nous étions entrés la veille. Mediaco, qui s’y trouvait déjà, me jeta une miche de pain que j’attrapais au vol. Ayant très fin, je l’avalais en un instant. Quand j’eus fini Mediaco me tendit une épée dans son fourreau et un pistolet accompagné de son holster à mettre sur la jambe.

-« C’est pour moi ?

-Non, pour les Empereurs.

-Mais je suis juste biographe non ? »

Mediaco me fourra les objets dans les mains, puis enchaina une série de poses épiques en même temps qu’il parlait :

-« Erache ! Oui, tu es mon biographe, et ton talent est ce dont je doute le moins. Mais pour être de ma Triade, ce n’est pas un travail, c’est une profession. Nous ne sommes pas un groupe, mais une famille réunie sous l’étendard d’idéaux communs : gloire, fortune, pouvoir ! Quand l’un de nous meurt, nous le pleurons comme un frère ! Lorsqu’un nouveau venu nous rejoint, c’est la famille qui s’agrandit ! Alors oui, tu es mon biographe, mais tu fais aussi parti de la Triade de Mediaco, ne l’oublies jamais. Alors oui, ces armes sont pour toi et tu vas t’en servir. »

Ce petit discours personnel m’avait galvanisé, et j’observais alors mes équipements. L’épée était sublime. Il était inscrit sur le fourreau : « Triade de Mediaco ». L’arme en elle-même était légère, solide et bien forgée. De chaque côté de la lame étaient inscrits les mots « Erache » et « Biographe ». Le pistolet, quant à lui, était un pistolet à silex de très bonne facture, mais sans signe distinctif particulier, tout comme son holster.

-« Les deux armes ont été fabriquées par les meilleurs forgerons et ingénieurs de la Triade, commenta Mediaco. Le pistolet est remis à chaque nouvelle recrue, tandis que l’épée est pour les membres plus haut gradé, c’est pour cela qu’elles sont personnalisées et uniques. »

J’enfilais alors le nouvel équipement, le fourreau au côté et le holster sur ma jambe gauche. Je pris alors l’épée et m’entrainais à faire quelques mouvements avec. La lame était parfaite.

-« Bon, on peut y aller maintenant ? Demanda Yug qui venait de faire irruption dans la pièce

-Aller où ?

-Dire bonjour au maire de Falise, me répondit Mediaco.

-On va se battre contre lui ?

-Entre autres. »

Mediao ouvrit une porte, puis nous pénétrèrent dans un tunnel, mais ce n’était ce pendant pas le même que la veille. Le tunnel se termina, et il y avait au plafond une trappe en bois. Mediaco m’expliqua la situation : le maire allait signer en présence du représentant de l’armée dans ce secteur un accord donnant le droit aux soldats de l’armée d’exercer une surveillance continue et totale sur la ville, ce qui gênerait l’action de la Triade pour le commerce de contrebande et le blanchiment d’argent. Nous prîmes chacun deux pistolets « Triade », puis d’un grand coup de pied, Mediaco ouvrit la trappe. Nous nous sommes alors retrouvés dans une grande pièce remplie de soldats de Falise. Mediaco prit la parole pendant que les soldats, qui étaient tous armés d’épées, nous entouraient.

-« Que le combat commence, messieurs ! Battons ces larbins qui servent les traitres de la cause ! Mais ne tuez personne, blessez seulement, j’ai une réputation à tenir. A l’attaque ! »

Nous firent feu tout trois en même temps, puis nous dégainèrent nos lames et foncèrent dans la bataille. Chacun devait combattre une dizaine de gardes. Je tenais tant bien que mal, utilisant mes meilleurs coups, et jetant toutes mes forces au combat. Yug se contentait d’esquiver aisément les coups ennemis pour ensuite frapper quand l’adversaire baissait sa garde. Mediaco ne prenait pas la peine de parer, ses attaques étant d’une telle force et d’une telle hargne qu’elles forçaient les ennemis à reculer à chaque coup. Ce fut vraiment la première des scènes épiques que je vécus. Chacun combattait du meilleur qu’il pouvait, et déployait toutes ses capacités pour abattre les soldats. Le bruit métallique des chocs violents des épées résonnait dans la grande salle. En une dizaine de minutes, le combat fut terminé sans perte aucune dans les deux camps. Je m’attardai alors sur le lieu du combat. Nous étions dans le hall de la mairie, et la trappe par laquelle nous étions entrés était au centre de la pièce. En l’ouvrant, Mediaco avait déchiré le tapis rouge qui était posé dessus. Le tapis parcourait le hall, de la porte d’entrée jusqu’à une table où un homme s’était caché dessous en geignant. Nous avançâmes tout trois vers la table, Mediaco attrapa l’homme par le col de son costume et le délogea de l’endroit où il avait tenté de se cacher.

-« Bonjour monsieur le maire ! Scanda Mediaco

-Adieu Mediaco ! » Répondit l’homme en sortant un pistolet qu’il pointa sur Mediaco

Yug fut le plus rapide et tordit le poignet du maire avant qu’il eût le temps de tirer. Le chef de la Triade le remercia, puis commença à menacer le maire pour qu’il refuse de signer l’accord. Soudain, les portes de la mairie s’ouvrirent. Un homme, tout de blanc vêtu, et avec un tricône de la même couleur sur la tête, entra accompagné de nombreux soldats.

-« Mediaco, dit-il alors, vous êtes en état d’arrestation. »

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Bonjour chers lecteurs (et lectrices) !

Surprise ! J'ai plus de temps libre alors j'écris plus ! Je posterai sûrement un chapitre tout les 4 ou 5 jours maintenant (voire moins... (si je peux)) Voilà donc la suite. Je souhaite également bonne chance (ou merde, ça dépend de ce que vous préférez) à tout ceux qui passent leur bac. Je vous souhaite une agréable lecture.

cordialement,

erache97 :book:

 

 

Chapitre 7 : COMBAT ET FUITE

 

Mediaco lâcha le maire, qui partit se cacher dans un angle de la pièce. Mediaco parla alors au nouveau venu :

-« Vous connaisez mon nom, ce qui est bien normal pour un militaire étant donné ma réputation mais… Qui êtes-vous ?

-Commandant White Hat, chef et représentant de l’armée des dieux dans les secteurs de Falise et Bowerstone. Vous êtes en état d’arrestation pour vol à main armée, refus d’obtempérer, outrage à plusieurs agents, détournements de fond, trafic et commerce de contrebande, ainsi que divers actes de terrorisme.

-Ah ? Rien que ça ? Vous dites que je suis en état d’arrestation, mais j’espère que vous avez plus que ces trente petits soldats derrière vous pour me passer de menottes car nous allons vite nous en débarrasser.

-Mediaco, vous pouvez en effet vous débarrasser de ces trente hommes, mais vous ne viendrez pas à bout de cinq cents soldats qui entourent la ville en ce moment même.

-Cinq cents ? Ah ! S’ils n’avaient été que trois cents ! »

A cet instant, Yug se précipita en direction d’une porte qu’il franchit. Les soldats s’apprêtaient à se lancer à sa poursuite, mais le commandant les retint.

-« ne le suivez pas. Cette porte ne mène que jusqu’au toit. Mediaco, jetez vos armes, et dites à votre acolyte de faire de même »

Mediaco se dressa alors de toute sa hauteur, puis, dans un instant épique et solennel, il répondit :

-« Non ! Le grand Mediaco ne croupira jamais dans vos geôles !

-Très bien, répondit le commandant en s’avançant et en sortant son épée. Alos dans ce cas, en garde, Mediaco ! Vous ne sortirez d’ici qu’avec de fers aux mains et aux pieds, j’en fait le serment !

-Erache, occupes-toi des soldats, m’ordonna Mediaco, moi je gère ! »

Nous dégainâmes nos lames, et nous nous élançâmes sur nos adversaires. J’avais une trentaine d’ennemis à vaincre, et Mediaco en avait qu’un seul, mais la puissance du commandant égalait voire surpassait la force de ses troupes. Mediaco semblait plus modéré que le précédent combat, utilisant des techniques plus sophistiquées que de coups à pleine puissance. Je tentais de vaincre la trentaine d’escrimeurs qui se tenaient devant moi. Ils étaient nettement plus forts que les gardes de Falise. J’arrivai tout juste à ne pas reculer en déployant toute la virtuosité dont j’étais capable avec une lame. Mediaco, lui, jouissait de son combat. Enfin un adversaire à ma hauteur, devait-il penser. Le choc des épées des deux combattants était d’une violence extrême, et quiconque aurait tenté de s’interposer aurait reçu les deux lames en travers du corps. Mediaco et le commandant étaient d’un niveau égal. Rien ne semblait pouvoir les départager tant ils égalaient en puissance. La rage et l’envie de combat mise dans chacun de leurs coup se faisait ressentir dans toute la pièce. Mes forces commençaient à décliner, et les soldats gagnaient lentement du terrain sur moi. C’est là que Yug réapparut, prit son épée et me rejoingit au combat. Avec son aide, nous réussîmes à repousser les soldats jusqu’à la porte, à la fermer et à la barricader avec des meubles, tout cela pendant que Mediaco continuait à combattre.

-« Viens, me dit Yug lorsque nous eûmes terminé, il faut se tirer d’ici. »

Nous courûmes à la porte par laquelle Yug était allé sur le toit, puis nous appelions Mediaco.

-« J’arrive ! Commandant White Hat, ce n’est pas que je n’apprécie guère votre compagnie, ce combat à été pour moi très satisfaisant, mais il est temps d’y mettre un terme, voilà mon coup final ! »

Mediaco brandit son épée et son adversaire se prépara à parer. Mediaco lui envoya alors un coup de pied magistral dans les jambes, ce qui fit tomber la cible dans la trappe ouverte avec un cri de rage. Mediaco nous rejoignit en courant, au moment où les soldats enfoncèrent la porte. Nous montâmes les escaliers quatre à quatre pour atteindre le toit. Là, ma surprise fut telle que je faillis tomber à la renverse. Sur le toit était posé un superbe dirigeable prêt au décollage. Il était composé de la coque d’un grand bateau, auquel on avait retiré les mâts pour y mettre un grand ballon. Nous grimpâmes avec une échelle de cordes et l’engin pris son envol, avec une extraordinaire machinerie à vapeur faisant tourner des hélices pour la direction et faisant chauffer l’air du ballon. Les soldats arrivèrent sur le toit au moment où nous nous écartions du bâtiment. Le temps qu’ils arment leurs fusils et se mettent en joue, nous étions déjà hors de portée. Mediaco remercia Yug d’avoir prévenu le dirigeable de se poser, me remercia d’avoir maintenu les soldats à distance, puis remercia tout ses hommes d’équipage à bord d’être là. Nous étions en route vers la base principale de la Triade.

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Bonjour à tous cher lecteurs et lectrices !

Voilà la suite des aventures tant attendues de Mediaco ! Cette fois-ci, un chapitre...[barrer]chiant[/barrer] comportant moins d'action. J'espère dans tout les cas que vous l’apprécierez, n'hésitez pas à me dire ce qui vous a plu/moins plu/ :cake: /pas compris/quelque chose dont vous aimeriez savoir plus de choses/ bref ce que vous pensez de ce que j'écris pour m'aider à m'améliorer à l'avenir ! Je vous souhaite comme d'habitude une très bonne lecture !

cordialement,

erche97 :book:

 

Chapitre 8 : DEUX PAYS

 

La vision soulageait tous les membres de l’équipage du navire. Après deux longues journées de voyage en mer, il y avait enfin une terre en vue, ainsi ce qui semblait être le port d’une ville. Aucun des marins ne reconnaissait le port, et une ambiance d’excitation à l’idée de découvrir une nouvelle terre parcourrait l’équipage. Le magnifique vaisseau impérial avançait doucement vers sa destination. Ghosthand se tenait sur le pont, regardant l’horizon de ce nouveau monde qui apparaissait devant lui. Il n’avait presque jamais quitté Nouvelle-Azur, sauf pour quelques rares voyages diplomatiques. L’impératrice Velouttine se joignit à lui, et ils contemplèrent le monde qui s’étendait devant eux un long moment. Ils s’approchaient du port inconnu, et ils pouvaient à présent distinguer quelques bâtiments de la cité. Au bord d’un désert, la ville était entourée d’imposantes murailles de grès. Une barque venue du port les accosta et leur somma de jeter l’ancre. Les hommes de la barque montèrent dans le bateau. Ils se présentèrent comme habitants de la ville de Babylone, ce qui fit parcourir un murmure intrigué et intéressé dans l’équipage impérial : aucune ville du nom de Babylone ne figurait sur les cartes de New Stendel. Après que Velouttine ai présenté le fait que son équipage venait de New Stendel, ils furent autorisés à débarquer au port de la ville. L’expédition fut accueillie par des soldats, et par le Dieu Mc Fly, maire de Babylone. Il serra la main de Ghosthand, et fit le baisemain à Velouttine. Ce la causa une légère gêne chez l’impératrice, car elle ne s’attendait pas à un comité d’accueil de ce genre et ne s’était donc pas changée pour une telle occasion. Elle portait ses vêtements habituels rose et noir, et avec la coquetterie innocente des jeunes femmes, elle avait placé une jolie fleur rose dans ses cheveux noirs. Ils traversèrent la ville, dont la plupart des bâtiments étaient en grès. La cité comportait de nombreux canaux, lui donnant un aspect lacustre agréable et reposant. Ghosthand observaient méthodiquement chaque détail de la cité, sûr que cela lui serait utile pour plus tard. Il s’attarda également sur Mc Fly. Ce dernier était mince, faisait à peu près sa taille, avait les cheveux noirs, de yeux d’un bleu-vert éclatant, et il portait un costume très classe et impeccable. Mc Fly leur fit la visite de presque tout les bâtiments, de la gare avec voie sélectionnable par bouton, en passant par la poste distribuant par rails le courrier, le journaux et les colis, puis ils visitèrent le stade géant, le casino automatique, le stand de tir à l’arc automatique, et enfin le jeu d’empilage de wagonnets appelé UP. Mc Fly vantait les mérites de sa ville moderne et en partie automatique.

-« D’autant que c’est moi, souligna le maire, qui ai conçu ces machines, et elles sont toutes fonctionnelles !

-Impressionnant ! » Dit Velouttine, afin de rester polie.

Après cette longue visite, ils allèrent à la villa de Mc Fly, mais cette demeure ressemblait d’avantage à un palais qu’à une simple villa. LE bâtiment était gigantesque. L’impératrice et le capitaine furent assis à table en compagnie du maire. Les deux New Stendeliens présentèrent l’endroit d’où ils venaient. Mc Fly demanda alors le motif de leur présence. Ghosthand répondit :

-« Au fait, monsieur le maire, cette expédition n’avait pas pour but de découvrir votre ville, mais de retrouver un dangereux criminel qui avait fui vers votre ville depuis les rivages de notre pays.

-Attendez, dit Mc Fly. Vous pensez qu’il n’y a que ma ville sur ces terres ? Vous n’avez pas découvert qu’une ville, mais un pays tout entier vous savez ! »

Mc Fly leur parla des villes de cette région inconnue, et de son organisation politique. Le gouvernement là-bas est hiérarchique : les trois dieux sont les dirigeants ayant tout les pouvoirs politiques, puis les maires, administrant leur cité, sont choisi en fonction des règle crées à la fondation de la ville.

-« Bien, dit Velouttine. Et comment appelez-vous votre pays ?

-Je ne vous l’ai pas dit ? Quelle maladresse de ma part. Bienvenu à Minorive. Mais, pour revenir au sujet de la raison de votre venue, comment se prénomme le criminel que vous pourchassez ?

-Nous le connaissons sous le nom de Mediaco, répondit l’impératrice.

-Mediaco ? Vraiment ? Il serait allé aussi loin ! Voyez vous, expliqua Mc Fly, nous connaissons bien ce voleur ici. Cela fait plusieurs années qu’il sévit sur les terres de Minorive. Il est insaisissable. Nous avons eût quelques victoires, mais de nombreuses défaites également contre cet adversaire. Il a formé il y a quelques temps un groupe terroriste nommé égoïstement « La Triade de Mediaco », qui est très puissant. Nous avions cependant réussi à capturer Mediaco récemment, mais il s’est enfui de la prison. Mais ne vous inquiétez pas. Il a été repéré à Falise, et le commandant White Hat, chargé de l’armée dans le secteur, a dû procéder à son arrestation hier. J’attends le commandant justement aujourd’hui car il doit venir ici personnellement m’annoncer du résultat de l’opération. Nous avons déjà prévu la condamnation à mort de Mediaco à la Citadelle. »

Les trois personnes continuèrent à discuter de choses plus ou moins intéressantes, jusqu’à que l’un des hommes de Mc Fly les préviennent de l’arrivée du commandant. Ce dernier entra dans la pièce et salua les trois personnes en ôtant son chapeau.

-« Alors, commandant, cette arrestation a-t-elle été un succès ?

-Non, monsieur le maire. C’est un demi-échec. Mediaco a réussi à s’enfuir dans la machine volante de la Triade. Nous avons pu cependant arrêter des complices de la Triade travaillant à Falise ainsi que leurs cachettes. Nous avons également dû affronter un nouveau membre haut gradé du groupe directement sous les ordres de Mediaco, inconnu de nos services. Mediaco et son bien connu complice Yug l’on plusieurs fois appelé Erache. »

Velouttin et Ghosthand s’échangèrent un regard : ils connaissaient ce nom, mais ils n’arrivaient plus à ce souvenir de qui il s’aggissait. Les quatres personnes discutèrent encore, les deux New Stendeliens se présentant au commandant. Il fût décidé que Mc Fly resterait à Babylone, tandis que les trois autres iraient à la Citadelle le lendemain pour rencontrer les deux autres dieux. Ghosthand et Velouttine retournèrent au bateau pour donner les ordres à leurs hommes. Quatre soldats viendraient avec eux à la Citadelle, tandis que les autres rentreraient à New Stendel pour préparer une nouvelle expédition. Ghosthand et Velouttine discutèrent également. Ils devaient s’assurer que ce soit le même, mais ils connaissaient tout deux un Erache, écrivain qui habitait la capitale. Velouttine le connaissait car il lui avait envoyé des lettres pour demander de l’inclure elle dans l’un de ses romans. Ghosthand le connaissait car il avait écrit une nouvelle relatant sa victoire contre Mediaco à Nouvelle-Azur. Les New Stendeliens dormirent à la villa de Mc Fly et partirent pour la citadelle le lendemain.

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Bonjour cher lecteurs et lectrices !

Aujourd'hui, encore un chapitre sans action, mais qui en annonce ! N'hésitez pas à faire des critiques (constructives bien évidemment) afin que je puisse porter ma plume à un niveau encore plus haut,et vous proposer de meilleurs écrits. Je vous souhaite également une très bonne lecture.

cordialement,

erache97 :book:

 

Chapitre 9 : PRÉPARATION

 

Après un long trajet en dirigeable, nous arrivâmes le lendemain vers midi au quartier général de la Triade de Mediaco. Il s’agissait d’une île de taille moyenne paraissant totalement naturelle, où la main de l’homme n’y aurait rien touché et où personne n’aurait posé le pied depuis la nuit des temps. Mais ce n’était pas du tout le cas. Nous nous posâmes au centre de l’île, dans une grande clairière. Il y avait une sorte de petite maison de pierre sans fenêtres et avec comme entrée une seul porte. Nous entrâmes par cette porte qui donnait directement sur un escalier. Empruntant cet escalier, nous descendîmes une bonne cinquantaine de marches, et je découvris alors le vrai visage de l’île. La pierre qui entourait les escaliers fut remplacée par des grilles de fer, et je voyais à travers l’immense complexe qui s’étendait une trentaine de mètres sous mes pieds. L’île était entièrement creuse, et son sol formait le dôme qui servait de plafond à la base. De grandes lampes pendaient du plafond, éclairant l’endroit avec une lueur étrange. En dessous, des hommes par douzaines s’agitaient et travaillaient. En arrivant en bas des escaliers, un homme vient accoster Mediaco pour lui donner des papiers sur les informations du monde extérieur et de l’action de leurs ennemis grâce aux espions de la Triade. Mediaco feuilletât les papiers et les rendit à son subalterne. Nous nous assîmes à une grande table ronde représentant la carte de Minorive. Je connaissais maintenant le nom de cette région car j’avais profité du long voyage pour poser la question à Yug. Nous n’étions que trois à table, Mediaco, Yug et moi. Mediaco prit la parole :

-« Bon. C’est un échec. La Triade à perdu Falise ! Mais ne vous inquiétez pas, le grand Mediaco à la situation en main. Erache, j’imagine que tu ne saisis pas bien l’importance de Falise pour notre groupe. Et bien, il s’agit de la pierre angulaire du commerce de contrebande, notre source de revenu la plus importante. Nous devons reprendre le contrôle de la ville, mais plus discrètement. Les troupes de White Hat y sont toujours, nous bloquant le passage. Nous devons les faires se déplacer le temps que nos agents rétablissent un commerce provisoire. Et c’est là que nous intervenons : nos hommes qui travaillaient à Falise ont été enfermés à la prison de Bowerstone, nous allons donc prendre la prison d’assaut. Nous nous y installerons, libérerons les prisonniers qui ne veulent pas travailler pour nous et engager les autres. Nous devrons ensuite tenir la prison en état de siège par l’armée, tandis que le commerce reprendra à Falise. Nous devrons quitter la prison que lorsque le commerce sera de nouveau totalement fonctionnel.

-Ma foi, dit alors Yug après un court silence, ce plan me va. Mais il ne vaudrait pas mieux quitter la prison en partant ?

-Bonne idée ! J’ai bien fait de te choisir da la Triade, Yug. »

Mediaco cria alors d’une voix tonitruante qui résonnait dans toute la base :

-« Pour après-demain matin, messieurs, chargez le dirigeable avec des explosifs et des armes, au maximum de la capacité de portance. Je veux également vingt hommes avec moi en plus des hommes d’équipage. Au travail ! »

Les hommes dans le complexe répondirent tous par diverses exclamations et se remirent au travail. Durant le reste de cette journée, j’explorais la base avec Yug comme guide. Il y avait sous l’immense dôme une zone pour la production d’armes de tout genres et d’explosifs, une zone de repos avec des lits, un cuisine, la salle de réunion avec la table où nous nous étions assis et enfin la salle à manger pour une cinquantaine de personnes. Je trouvais déjà cela très grand, mais ce n’était que le premier étage de l’immense infrastructure. L’étage du dessous était consacré aux plantations de tous genres pour rendre l’île autosuffisante. Plus bas, il y avait la salle d’entrainement, pour manier les armes et se battre pour la Triade. Enfin, l’étage le plus bas était réservé au stockage du matériel et des ressources. J’allais me coucher dans la salle de repos, dans le bruit des gens qui préparaient le combat qui s’annonçait. Le lendemain, je passais ma journée à m’entrainer au maniement de ma lame, lorsque Mediaco vint m’interrompre en fin d’après-midi. Il me tendit un papier que je lus :

« Hier sont arrivés depuis un navire d’exploration un équipage de New Stendel à Babylone. Deux se sont fait plus remarqués, il s’agirait de l’impératrice Velouttine et du capitaine Ghosthand. Ils sont partis pour la Citadelle ce matin. Le vaisseau est repartit pou New Stendel au même moment. »

Je fus abasourdi par cette surprenante nouvelle. Velouttine et Ghosthand ? Que faisaient-ils ici, à Minorive ? Ils sont sûrement à la poursuite de Mediaco, pensais-je. Je continuai à m’entrainer, ayant maintenant à l’esprit que je méritais la prison dans ma patrie et dans un pays tout récemment découvert. Il était peu probable que le gouvernement de Minorive m’accorde l’immunité diplomatique. Mais je ne pouvais plus reculer. Je travaillais pour la Triade de Mediaco. Rien n’allait m’arrêter tant que je travaillerais pour le groupe, et en plus avec un fonction haut placée. Je notais dans un coin de ma tête que je pourrais contacter mon éditeur à New Stendel pour lui faire parvenir le manuscrit des premiers chapitres des « Aventures de Mediaco ». En espérant qu’il accepte de le publier et que le roman marche bien. Je dormis mal cette nuit là, car l’excitation du combat du lendemain me tiraillait l’esprit. A l’aube, nous embarquâmes sur le dirigeable, qui prit son envol vers la prison de Bowerstone.

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Bonjour cher lecteurs et lectrices !

Ça faisait un petit moment que je n'avait rien publié, mais je n'ai pas oublié pour autant. Voilà donc la suite avec (pour changer de l'habitude des derniers chapitres) un peu d'action ! N'hésitez pas à allez de vos commentaires en MP ou sur ce post (tant que cela est constructif, bien sûr) afin que je puisse améliorer ma plume ! Comme d'habitude, je vous souhaite une très bonne lecture !

Cordialement,

erache97 :book:

 

ps : félicitation pour ceux qui ont eu le bac ! (et courage pour les autres !)

 

 

Chapitre 10 : ASSAUT

 

Je dormis pendant presque la totalité du voyage. Je fus réveillé par un homme d’équipage qui me prévint que nous étions arrivés à destination. Le dirigeable s’était arrêté loin au dessus du sol, par delà même les nuages. Je montais sur le pont, puis je rejoignis les hommes qui se préparaient au formidable assaut qui s’annonçait. Je me mis au côté de Yug. Mediaco se tenait devant le groupe. Il commença un discours pour galvaniser les soldats :

-« Messieurs, sous nos pieds, à une très bonne distance, se trouve la terrible et redoutée prison de Bowerstone. Et dans ces murs sont enfermés un bon nombre de nos frères. Ils comptent sur nous, mes amis ! Nous allons prendre de force cette prison, et arracher ainsi ce symbole au pouvoir pitoyable du gouvernement ! Nous avons perdu Falise, ils perdront leur prison ! «

Tout le monde à bord hurla de joie et je me joignis malgré moi au tumulte. Mediaco invita Yug et moi à approcher. Il nous donna à chacun un sac, que nous mîmes sur le dos. Il nous donna également une grosse machine qui semblait être une arme composée de plusieurs vingtaines de canons de fusils. Jobservais l’engin et le porta : il était extrêmement lourd. Mediaco nous fit le descriptif.

-« Il s’agit d’un prototype exclusif de la Triade basés sur les plans de nos meilleurs ingénieurs. Il faut d’abord enclencher la rotation des canons, et pour cela il suffit de tirer la poignée juste là. Il suffira ensuite d’appuyer sur la gâchette pour tirer. Il n’y a que cinquante balles, donc il faut faire attention et essayer d’économiser les munitions, d’autant qu’il faut au minimum cinq minutes pour réarmer tout les canons manuellement. Cette magnifique arme à été surnommée le « Gun Med ». Sinon Erache, le sac, c’est un parachute. Tire sur la poignée pour ralentir ta chute.

-Ma chute ? Demendais-je. Quelle chute ?

-Ha Ha Ha ! Tu me feras toujours rire Erache. Canons ! Feu ! »

Une lourde détonation déchira l’air. Tous les canons du flanc droit du vaisseau avaient tiré simultanément en direction du sol. Mediaco m’envoya ensuite une forte bourrade dans le dos, et je tombais par-dessus bord. Je compris alors pourquoi il me fallait un parachute. Je me retournais en vol et je vis Yug et Mediaco sauter dans le vide pour me rejoindre, leurs Gun Med à la main. Je traversais la couche de nuages et je pus alors voir le sol et la prison. Les projectiles tirés du vaisseau avaient fait de très lourds dégâts au toit de la prison, en le ravageant dans sa plus grande partie. Je déployai mon parachute le plus tard possible, et je me posai sans dégâts. J’enlevai alors le sac de mon dos. Les gardes de la prison, tous armés, arrivaient de toutes parts, en passant par les trous dans la toiture. Je mis en marche mon Gun Med, mais je ne fus pas le plus rapide à tirer. Les premières balles virent d’au dessus. Mediaco et Yug avaient enclenché leurs Gun Med en vol et tiraient déjà sur les soldats au sol, avant même de poser un pied à terre. Les gardes furent littéralement balayés par cet assaut. Mediaco sortit alors une fusée qu’il alluma. Cette dernière partit dans le ciel qui fut alors éclairé dune légère teinte rouge. Nous vîmes bientôt arriver nos soldats, qui avaient sauté du dirigeable et qui atterrissaient sans encombre en parachute. Le reste de l’attaque fut plus simple, puisque la majorité des gardes avaient été vaincus sur le toit. Les prisonniers furent libérés, les volontaires enrôlés et les autres relâchés aux portes de la prison. Ces derniers partaient sans demander leur reste. Le dirigeable se posa sur ce qu’il restait du toit. La grande porte d’entrée fut fermée et verrouillée et des hommes furent postés à toutes les fenêtres pour la surveillance. Une petite ville se mettait en place avec ses règles, soigneusement planifiées à l’avance. Mais nous n’avions accompli que la première partie du plan, le plus dur restait à venir.

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Bonjour cher lecteurs et lectrices !

Voilà la suite tant attendue des aventures de Mediaco ! N'hésitez pas à commenter pour que ma plume n'en soit que meilleure. Je vous souhaite comme d'habitude une très bonne lecture.

Cordialement,

erache97 :book:

 

Chapitre 11 : SIÈGE

 

Nous passâmes le reste de cette journée et la nuit à attendre, sans qu’il ne se passe quoi que ce soit. Peu avant l’aube, les choses sérieuses commencèrent enfin. Le message passa rapidement à travers toute la prison : l’armée était en vue. Devant la prison, les soldats s’organisaient et installaient les canons pour le siège. Les hommes de la Triade regardaient avec anxiété par les fenêtres. Un soldat de l’armée s’avança seul et se plaça à mi-chemin entre la prison et les hommes. Il était totalement désarmé, pas même un sabre au côté. Aux fenêtres, chacun espérait recevoir l’ordre de tirer. Le soldat cria d’une voix forte qu’il désirait discuter. Yug décida d’y aller, et Mediaco insista pour que je l’accompagne. Nous franchîmes les portes, et nous nous arrêtâmes à plusieurs mètres de notre interlocuteur. Ce dernier prit la parole :

-« Je suis le capitaine Sabre. Je dirige les troupes actuellement derrière moi. Nous vous laissons jusqu’à demain midi pour vous rendre. Ce délai dépassé sans votre reddition, nous ouvrirons le feu, et nous prendrons d’assaut la prison. Les hauts-gradés seront constitués prisonniers et jugés au tribunal de la Citadelle, le les autres seront abattus sans sommation. N’espérez pas gagner cette bataille. Nous reprendrons cette prison de gré ou de force.

-Demain midi ? Répondit Yug, totalement détendu. Parfait, capitaine. Nous serons prêts pour votre défaite. »

Nous rentrâmes alors dans notre bastion. Cet ultimatum nous faisait gagner un temps précieux pour la remise en route du trafic à Falise. C’était déjà une journée de moins à combattre. IL ne se passa rien avant le lendemain midi. Mais lorsque l’heure fatidique a sonna, tout les canons ennemis firent feu, trouant littéralement les murs en divers endroits. Nos tireurs ouvrirent le feu et nos assaillants répliquèrent. On ordonna la destruction des canons en priorité. Le combat se poursuivit jusqu’au crépuscule, au moment où les fusils se turent. Par des coups savamment placés de nos meilleurs tireurs, la bonne moitié des canons des ennemis avaient été rendus hors d’état de nuire. L’on fit le bilan des pertes du jour, et on évalua les dégâts porté à notre forteresse provisoire. La poudre et les balles viendraient à manquer dans les jours qui suivraient, et de nombreuses et inquiétantes fissures constellaient la façade du bâtiment. La nuit fut d’un calme troublant, mais le vacarme tonitruant des coups de feu reprit dès l’aube. Le combat se poursuivit avec encore plus de hargne dans les deux camps. Le crépuscule arrivait lorsque l’armée enfonça la porte d’entrée et des soldats entrèrent à l’intérieur. Mediaco, Yug, et moi réussîmes tout de même à les faire repartir grâce à nos Gun Med. Les ennemis se repliant et la nuit arrivant, cela mit fin au combat. La porte étant abattue, nous installâmes une barricade avec les meubles de la prison. Nous vérifiâmes les stocks de poudre et de balles : nous n’avions pas de quoi tenir la matinée. Chacun commençait à penser que tout cela allait se terminer par un échec. Vers une heure du matin, l’espoir revint. Quelqu’un se présenta devant la porte : un messager de la Triade. On le fit entrer. Il annonça le succès de l’opération à Falise. Nous pouvions donc partir. Mediaco prépara alors l’organisation du départ. Les explosifs qui étaient dans le dirigeable furent disposés dans le sous-sol et reliés par des fils pour l’explosion. Les explosifs allaient détruire les fondations du bâtiment pour qu’il s’effondre sur lui-même. A l’aube, tout le monde était monté sur le dirigeable. Mediaco alluma lui-même la mèche que l’on avait agrandie jusqu’au toit, puis grimpa sur l’engin qui prit son envol. Je me précipitais alors vers la poupe du navire avec plusieurs hommes pour voir la destruction de la prison. Nous vîmes des soldats approcher prudemment le bâtiment en position défensive, avant de s’enfuir en courant à la formidable détonation qui marquait l’explosion du sous-sol. L’immense prison s’écroula alors dans un vacarme assourdissant. Les pierres, projetées en tout sens, s’écrasaient au sol ou dans la mer. Il ne restait qu’un tas de ruines fumantes. Cette mission était une vraie réussite. Une fête improvisée commença à bord du vaisseau. Nous partîmes en direction de la base, laissant l’armée éberluée de l’échec derrière nous. La Triade apparaissait encore plus puissante que jamais. Pourtant, dans le camp adverse, malgré cette cuisante défaire, la contre-attaque se préparait.

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Bonjour cher lecteurs et lectrices !

Voici le chapitre 12 des aventures de Mediaco ! Après la défaite, la contre-attaque se prépare... Je ne l'avais pas dit avant, mais je suis désolé si je fais des fautes d'orthographe dans mes textes. Je ne suis pas un champion et heureusement que j'ai un correcteur orthographique sur mon ordinateur ! En tout cas, je vous souhaite comme d'habitude une très bonne lecture !

cordialement,

erache97 :book:

 

Chapitre 12 : SERMENT SUR LES RUINES

 

Il poussa du pied une pierre, puis il leva les yeux et observa l’étendue des ruines devant lui. Ces dernières étaient aussi vastes que la défaite que lui et ses hommes venaient de recevoir. La prison de Bowerstone avait été rayée de la carte. Le capitaine Sabre était un homme grand, athlétique, et inquiet : les deux représentants d’un pays étranger ainsi que son supérieur, le commandant White Hat allaient arriver d’un instant à l’autre. Il était persuadé qu’il allait passer un sale quart d’heure. Il se retourna, et vit une partie de ses soldats, qui étaient en train de ranger leur matériel, s’écarter vivement. Une grande voiture tirée par quatre chevaux s’arrêta près de lui. Trois personnes descendirent du véhicule. Sabre reconnut immédiatement son commandant, et il devina que les deux autres étaient les étrangers. Ils se saluèrent puis se présentèrent. Sabre expliqua la situation, son échec. Il s’attendait à une remarque désobligeante de White Hat, mais il n’en fut rien. Le commandant lui expliqua ce qu’il s’était passé à la Citadelle.

-« L’impératrice Valouttine, le capitaine Ghosthand et moi-même avons été reçus par Punisher en personne.

-Le chef des dieux ? S’étonna Sabre.

-Lui-même, dit Ghosthand. Nous avons longuement discuté de l’entente entre nos deux pays et ce que chacun pourrait apporter à l’autre. Punisher nous à alors proposé un accord non négociable : les frontières resterons ouvertes entre nos deux territoires. Par contre, aucun accord économique, politique et militaire ne pourra être signé avant la capture définitive de Mediaco. Pour cela Punisher à accordé la mise en marche de la DTHF.

-Qu’est-ce que c’est ?

-Il s’agit, répondit Velouttine, de la Dream Team High Five. Cinq personnes ayant des moyens illimités pour venir à bout de Mediaco. Les cinq membres sont les meilleurs des meilleurs. Ghosthand, White Hat et moi-même en faisons déjà partie officiellement.

-Formidable ! Ce forban sera vite capturé. En quoi cela me concerne-t-il ?

-Cela vous concerne, Sabre, répondit le commandant, du fait que vous allez en faire partie intégrante dès maintenant, si vous l’acceptez bien sûr.

-J’accepte, déclara le capitaine sans l’ombre d’une hésitation.

-Parfait, vous n’avez plus qu’a prêter serment avec nous. »

Le commandant White Hat dégaina son épée, puis les deux capitaines suivirent le mouvement. Velouttine eût une légère grimace : elle n’avait pas d’épée. Elle s’accroupit et sortit une longue dague de sa botte. Tous les quatres tendirent leurs bras pour croiser leurs armes. Puis, d’une même voix, ils prononcèrent leur serment.

-« Ici, en ce lieu où l’anarchie emprisonnée à l’emporté contre l’ordre et la justice, nous jurons solennellement de ne plus nous séparer avant que Mediaco, chef de la Triade, soit définitivement hors d’état de nuire ! Pour Minorive, pour New-Stendel, pour la Justice ! »

Après un moment de silence, ils rengainèrent leurs lames. Leurs regars intenses se croisèrent, puis finalement sabre posa la question qui lui brûlait les lèvres depuis un moment :

-« Qui est le cinquième membre et où est-il ?

-Nous en parlerons lorsque nous le verrons, capitaine. Maintenant montez, dit le commandant. Nous partons Ne vous inquiétez pas pour vos soldats ils ont déjà reçus leurs nouveaux ordres. »

Sabre suivit son supérieur et monta dans le véhicule. Lorsque les deux autres les eurent rejoint, le cocher mit la voiture en mouvement. White Hat resta impassible et silencieux, pendant que Sabre questionnait les deux New-Stendeliens. Sur leur pays. Il demanda aussi quelle avait été la réaction des autres empereurs à l’annonce de l’accord avec Punisher, s’ils avaient étés mit au courant. Valouttine ne répondit pas. Ghosthand le fit :

-« Le lendemain de notre arrivée à la Citadelle, deux empereurs ainsi que des gouverneurs ont débarqué en ville. La situation leur a été présentée et ils n’ont pas masqué leur mécontentement. L’impératrice ici présent leurs rétorqua que Mediaco finirait derrière les barreaux et qu’ils purraient signer leurs accords minables sans avoir à bouger leurs postérieurs de leurs chaises pendant qu’elle récolterait toute la gloire en arrêtant le plus grand bandit de tout les temps. »

Sabre rit de bon cœur et félicita l’impératrice de leurs avoir répondu d’une telle manière. La nuit était en train de tomber lorsque le capitaine Sabre demanda où ils allaient. Le commandant White Hat répondit :

-« à l’Est. »

Plus personne ne parla le reste du voyage.

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Bonjour cher lecteurs et lectrices !

Voilà la suite des aventures de Mediaco ! je profite de cette introduction pour remercier tout les lecteurs et lectrices qui me suivent (qui sont d'ailleurs les plus muets de tout le forum même si je leur demande leur avis, ce que je trouve très drôle). Cela fait très plaisir de voir le nombre de consultations augmenter à chaque nouveau chapitre publié ! Je vous souhaite comme d'habitude un très bonne lecture.

cordialement,

[E]erache97 :book:

 

ps : voici le lien d'une vidéo youtube. Ouvrez-le dans un autre onglet, puis lancez la vidéo quand il y aura un [MUSIC ON] dans le texte et représentez vous la scène dans la tête. Lisez doucement et laissez-vous emporter par l'action. Laissez la musique même si vous finissez le texte avant, ça fait cool, comme si c'est la fin d'un épisode d'anime (c'est mon avis). C'est une petite idée que j'ai eue pour relier texte et musique. Dites-moi si cela vous plait, afin que je puisse refaire ça à l'avenir pour d'autres moments !(lien :

)

 

Chapitre 13 : FACE À FACE

 

Nous survolions doucement la mer des nuages qui s’étendait sous le vaisseau. J’étais à l’avant du navire, en train de réfléchir tranquillement à la manière dont j’allais poursuivre la biographie de Mediaco. Mais je remarquais rapidement que quelque chose n’allais pas : nous étions en train de perdre de l’altitude. Inquiet, je décidais d’aller voir le capitaine. Le dirigeable traversa la fine couche de nuages et nous pouvions voir l’immensité de l’océan en dessous de nous. A la moitié du pont, je vis Mediaco affairé à monter des affaires dans une chaloupe avec Yug. Je le questionnais donc sur cette étrange descente. Il me répondit que nous allions quitter le vaisseau pour la prochaine opération. Le dirigeable s’arrêta quelques mètres au dessus des flots. La chaloupe fut descendue, et nous montâmes dedans. Le vaisseau reprit de l’altitude et disparut à travers le ciel nuageux. Mediaco tendit les rames à Yug et à moi, et nous nous mirent à ramer. Je demandais alors où nous allions.

-« Mon cher Erache, répondit Mediaco, nous sommes actuellement en route pour Tenghzou !

-Bien, mais pourquoi ?

-Vois-tu, Erache, les villes Minoriviennes sont en concurrence constante pour faire venir le maximum de personnes chez elles, et ainsi proposer des commerces variés pour qu’encore plus de personnes s’y installent. Et plus il y a de monde, plus ils ont d’argent.

-Quel est le rapport avec la Triade ?

-C’est que pour ramener des personnes, Tenghzou est en train de préparer une machine capable d’analyser des objets que tu lui présente pour ensuite l’acheter contre de l’argent automatiquement en fonction de ce que tu lui présente et des besoins en ressources de la ville. La machine est fonctionnelle mais pas encore calibré. On pourra donc lui vendre un gramme de terre une véritable fortune ! Voilà comment nous allons procéder. Nous allons débarquer au port le soir, et rejoindre un de nos hommes dans son magasin. Vers minuit, nous sortirons par le toit et nous allons rejoindre le bâtiment dans lequel est entreposée la machine, pour nous y introduire. Il n’y aura plus qu’à récupérer l’argent et à repartir. »

Le plan me semblant parfait, je ne posais plus de questions durant le reste du voyage. Nous atteignîmes le port au crépuscule, et nous débarquions. Tenghzou était une belle ville au style japonais sublime. J’aperçus au loin une immense statue. Yug m’indiqua que c’était celle de Punisher, Chef des dieux et fondateur de Tenghzou, qu’il avait ensuite abandonnée. Nous entrâmes dans un magasin et son propriétaire nous fit monter au grenier. Là, dans la pénombre, nous attendîmes minuit. Quand il fut l’heure, nous ouvrîmes la trappe qui permettait d’accéder au toit. De là, nous bondîmes de maison en maison jusqu’au bâtiment que nous cherchions. Mediaco prit alors une hache et ouvrit une brèche dans la toiture en bois. Nous sautâmes tous trois dans le trou. Quand nous fûmes à l’intérieur, les lumières s’allumèrent soudain. [MUSIC ON]

A quelques pas de nous se tenait un homme tout de noir vêtu, une capuche lui recouvrant la tête. Il était surarmé. Deux manches de katana dépassaient de derrière ses épaules, et il avait un nombre incroyable de holsters : j’en dénombrais huit. Mediaco sembla le reconnaitre et lui dit :

-« Dark Shadow, toi ici ? Voilà qui est surprenant.

-Bonjour, Mediaco. Ça faisait longtemps… »

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Bonjour chers lecteurs et lectrices !

Voilà la suite des aventures de Mediaco, avec de l'action pour ce chapitre ! je n'ai pas grand chose à dire, alors l'intro va s'arrêter là. Je vous souhaite comme d'habitude une très bonne lecture.

Cordialement,

erache97 :book:

 

Chapitre 14 : CINQ CONTRE TROIS

 

-« Euh… Qui est-ce ? Demandais-je à Mediaco en montrant l’homme habillé de noir.

-On le surnomme Dark Shadow. C’est le plus grand tueur à gages de Minorive. J’ai déjà à eu affaire à lui. Je suis le seul à lui avoir échappé. Alors, le gouvernement t’a payé combien ce coup-ci ?

-Ils passeront l’éponge pour tous mes assassinats si je t’envoie en prison, répondit le tueur.

-Et comment comptes-tu faire cela ? Tu n’as même pas réussi à me tuer. Alors me capturer… D’autant que nous sommes trois, et que tu es tout seul.

-FAUX ! »

Quatre personnes surgirent de derrière Dark Shadow. C’étaient le commandant White Hat, le capitaine Sabre, le capitaine Ghosthand et l’impératrice Velouttine. Les deux Minoriviens se placèrent à la droite du tueur à gages, et les deux New Stendeliens de l’autre côté. D’une même voix, ils s’exclamèrent :

-« Nous sommes le Dream Team High Five ! »

Il y eût un cours silence, avant que White Hat n’enchérisse :

-« Le gouvernement nous a donné tous les moyens pour te capturer, Mediaco ! Ta fin de criminel libre approche ! »

Mediaco balaya du regard le groupe, puis éclata d’un rire tonitruant.

-« Alors, c’est tout ce que Mediaco à trouvé ? Cinq personnes que j’ai déjà affrontées ? Que ce soit bien clair, ce n’est pas cette nuit que vous m’enverrez en prison. Yug, Erache, vous êtes prêts ?

-Oui ! »

Nous sortîmes nos lames du fourreau. Nos adversaires firent de même. D’un point de vue extérieur, la scène devait être sublime : huit personnes, scindées en de groupes de cinq et trois, jaugeant leurs regards en expectation de la charge. Quelques instants passèrent dans un silence de mort. Soudain, Mediaco brandit sa lame et chargea. Nous nous lançâmes après lui. Chacun prit ses adversaires. Yug affrontait Sabre, moi Velouttine, et Mediaco les trois adversaires restants. Velouttine maniait très bien son épée, c’était une excellente escrimeuse. Je remarquais d’ailleurs sa splendide épée sertie de motifs de feuilles et de branches d’arbres en or. Je restais sur ma défensive et parais les coups de l’impératrice tout en guettant une ouverture. J’observais les autres combattants. Yug et Sabre étaient du même niveau, et offraient un beau combat, enchainant des bottes à la fois simples et efficaces. Mediaco assurait son combat. Il s’arrangeait pour repousser un adversaire afin d’en affronter un autre et ne pas se retrouver acculé par le surnombre des ses ennemis. Les chocs des lames résonnaient à travers le bâtiment vide. Dark Shadow brandit ses deux katanas et les abattis sur la lame de Mediaco. Ghosthand et White Hat firent de même avec leurs armes. Malgré la pression des quatre lames sur la sienne, Mediaco tenait, mais il faiblissait. Il opta pour la voie où il réussissait mieux, la ruse. Il envoya son pied vers lavant pour balayer ses adversaires. Ces derniers sautèrent pour éviter le coup, relâchant en même temps leur pression. Mediaco dégagea son arme et sortit un fumigène qu’il alluma. Rapidement, la pièce fut emplie de fumée blanche. Cela retint quelques secondes l’attention de Velouttine, et je profitais de cet instant pour la désarmer.

-« Erache, me dit-elle. Pourquoi travaillez-vous dans le mauvais camp ?

-Il n’y a pas de mauvais camp, mademoiselle Impératrice. Juste celui des vainqueurs et celui des perdants. J’ai choisi celui qui rapportait.

-Mais pourquoi vous ? Vous êtes un honnête homme, et vous donnez vos services au crime organisé.

-Dans ce cas, je ne dois pas être un honnête homme, impératrice. »

Je coupais court à ce dialogue en assommant Velouttine d’un violent coup de poing à la tempe. La fumait se dissipait et l’on commençait à y voir plus clair. Yug était venu à bout de Sabre et l’avait assomé. Il ne restait plus que lui et moi de conscient dans la pièce. Mediaco et ses trois adversaires avaient disparu. Une fenêtre était brisée. Nous regardâmes dehors. Nous vîmes quatre ombres en train de courir vers la statue de Punisher.

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Bonjour chers lecteurs et lectrices !

Voilà la suite des aventures de Mediaco ! Je vous souhaite comme d'habitude une agréable lecture ;) .

cordialement,

erache97 :book:

 

 

Chapitre 15 : CHACUN POUR SOI

 

Je compris instantanément que ces ombres étaient Mediaco et ses trois adversaires.

-« Nous devons l’aider ! Dis-je à Yug.

-Vas-y, je m’occupe de la machine », répondit-il.

J’allais sauter par la fenêtre, mais je me retins. Je m’approchai de Velouttine, et je lui pris son épée et son fourreau, que j’accrochai sur mon dos. Je sautai ensuite dans la rue et m’élançais à la poursuite des ombres. La lumière de la lune détachait l’ombre gigantesque de la statue de Punisher. C’était mon objectif. Arrivé au pied du grand monument, je regardais en l’air. Quatre personnes étaient en train d’escalader la statue. Je pris mon pistolet et je mis en joue le plus proche du sol. Le coup partit et fit mouche. Il n’y eût pas de cri, mais l’homme perdit sa prise et tomba d’une dizaine de mètres avant de s’accrocher de nouveau, puis de faire un bond pour atterrir au sol. J’aurais aimé avoir touché quelqu’un d’autre, mais ma balle avait atteint la jambe gauche de Dark Shadow.

-« Toi, le biographe… Tu vas me payer ça ! »

Il sortit ses deux katanas et fonça sur moi. Ralenti par sa blessure, j’eus le temps de dégaine ma lame pour bloquer son attaque, avant de le repousser. Même blessé, il restait un redoutable adversaire. Je sortis l’épée de Velouttine pour avoir une lame dans chaque main. Je me mis en positon pour combattre.

 

Yug remplissait des pleins sacs de pièces. Après avoir essayé de faire fonctionner la machine, il l’avait ouverte d’un coup de pied et en vidait le contenu. Manipulant l’argent à pleines poignées, il n’entendit pas le bruit derrière lui. Sentant toutefois une présence, il s’écarta juste au moment où la lame allait lui fendre le corps. Il se retourna, attrapant son épée. Sabre et Velouttine étaient debout, face à lui.

-« J’aurais dû vous attacher… Grogna Yug.

-Hé bien c’est trop tard ! » Cria Sabre en fondant une nouvelle fois sur sa cible.

 

Mediaco était enfin arrivé en haut après une épuisante escalade. Il se retourna. Ghosthand et White Hat étaient déjà là, l’épée en main. Il dégaina la sienne. Les trois hommes s’engagèrent alors dans un combat sans merci. Enchainant estocades et coups de taille, la virtuosité des combattants était prouvée dans toute sa grandeur. Même seul contre deux escrimeurs de talent, Mediaco tenait bon, et maitrisait son combat.

 

Je n’étais pas de taille, même si Shadow était blessé. Il faisait abstraction de la douleur pour concentrer toute sa puissante afin de me terrasser. Ses yeux étaient emplis d’une rage sombre et destructrice, qu’il me montrait à travers ses coups surpuissants et dévastateurs. Mon coup de feu commençait pourtant à porter ses fruits. Il saignait. Le sang s’écoulait par la blessure de la balle. Une infime portion de ses forces le quittait à chaque goutte qui tombait au sol. Il fallait que je tienne le temps qu’il s’épuise de sa perte de sang. Ce n’était pas gagné.

 

Yug se retrouvait à faire un combat contre deux adversaires. Il se battait normalement contre Sabre, mais il devait également éviter les coups de dague que lui envoyait Velouttine. Cela l’amusait d’avoir une difficulté en plus dans un combat classique. Mais il n’allait pas tenir éternellement. Il fallait qu’il trouve une solution au combat qui commençait déjà à s’éterniser.

 

Mediaco repoussa Ghosthand d’un coup de pied bien placé dans le ventre, puis désarma White Hat. Il décocha ensuite à ce dernier un brillant uppercut au menton, l’envoyant au tapis. Pendant ce temps, Ghosthand s’était relevé, et il défiait du regard le criminel.

-« Si vous saviez, Mediaco, déclara Ghosthand, à quel point je m’en suis voulu de vous avoir laissé vous échapper à Azur… Mais ne vous inquiétez pas, cela ne se reproduira pas une seconde fois. Enfin nous voilà face à face, l’épée à la main pour ce duel ultime ! »

Il lança une estocade, suivie d’une seconde. Le combat continua.

 

Je tentais tant bien que mal de parer les coups adverses en attendant qu’il ne s’épuise. Mais soudainement, d’un coup sec de ses katanas, il fit sauter mes deux épées qui allèrent se planter dans le sol un peu plus loin. Je reculais alors, à la recherche d’une échappatoire, mais je cognai mon pied contre une pierre et tombai sur le dos, face à mon ennemi. Il pointa laors ses deux lames vers moi, et je sus que je n’avais plus qu’une solution pour me sortir de cette situation.

 

Yug, d’un geste vif, se pencha et se saisit d’une poignée de pièces, qu’il jeta immédiatement au visage de Sabre. Ce dernier eût le réflexe de protéger sa tête des projectiles avec son bras. Ainsi distrait, cela laissa le temps à Yug de le déstabiliser d’un coup de poing dans les côtes flottantes, avant de le finir d’un coup à la tête. Yug se retourna alors vers Velouttine. L’impératrice saisit sa dague par la pointe et la lança vers son ennemi. Ce dernier esquiva l’objet, mais ne put éviter le coup de pied qui envoya balader son épée. Le combat continua au corps à corps.

 

Mediaco fut désarmé. Ghosthand plaça la pointe de son épée contre le cou du bandit.

-« J’ai gagné, déclara le capitaine.

-Erreur, Je gagne toujours. »

Il envoya à Ghosthand un coup de pied dans les parties intimes, avant de lui porter un coup à la tête. L’homme s’écroula. Mediaco récupéra son épée et commença la descente de la statue.

 

Je saisis ma chance. Je fauchais Shadow d’un coup de pied. Ce dernier, déjà épuisé, s’écroula au sol et sombra dans l’inconscience. Je me relevai, puis arrachai ma manche gauche de mon vêtement pour faire un pansement de fortune pour la jambe blessée du vaincu. J’allai ensuite récupérer mes épées. Mediaco arriva à ce moment, et nous partîmes chercher le troisième compère.

 

Yug attrapa Velouttine, et l’envoya dans le décor. Il attrapa alors les sacs d’argent puis il sortît du bâtiment, nous retrouvant Mediaco et moi. Nous filâmes sans tarder au canot, pour quitter la ville.

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Bonjour cher lecteurs et lectrices !

Voilà la suite des aventures de Mediaco ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez, afin que je puisse vous présenter des textes encore meilleurs à l'avenir ! Sur ce, je vous souhaite une bonne, confortable et agréable lecture !

Cordialement,

erache97 :book:

 

Chapitre 16 : RÉCIT D'AVENTURE

 

Nous fûmes rapidement hors de portée de la ville, en pleine mer. Yug et moi ramions silencieusement, et Mediaco ne faisait rien du tout. Je rompis soudainement le silence :

-"Mediaco, d'où connais-tu Dark Shadow ? Vous aviez l'air de vous connaitre personnellement."

Mediaco me fixa avec ses yeux sombres. Il soupira bruyamment, puis il me répondit :

-"Tout cela remonte à il y a plus de deux ans. Je ne connaissait pas Yug à cette époque et la Triade était loin d'apparaitre. Je commettais des vols, et j'avais acquis la notoriété suffisante pour que l'état daigne s'occuper de moi. Il manifestèrent cela en mettant une prime sur ma tête. Pas beaucoup comparé à maintenant, mais tout de même assez intéressante. Plusieurs chasseurs de primes se sont mit en tête qu'il serait aisé de m'éliminer, alors ils se mirent à ma poursuite. Etrangement, tout ces chasseurs de primes mourraient de la même manière. Il expiraient à cause d'une plaie en croix sur le torse. Cela ne me dérangeait pas, bien au contraire, car je n'avais plus à me préoccuper du fait que j'étais poursuivi. La prime sur ma tête continuait d'augmenter, et ceux à ma poursuite continuaient à mourir. Cela ne m'a pas franchement inquiété, j'ai juste pensé qu'il y avait un tueur sanguinaire qui tenait beaucoup à moi, ce qui à y repenser maintenant est la chose la plus inquiétante qui soit. Je préparais un grand coup, un cambriolage dans un manoir près de la Citadelle. J'avais très bien prévu mon coup, et j'aurais empoché plusieurs millions si Dark Shadow n'avait pas été là. Il avait été payé par quelqu'un pour me tuer. Il avait tué les chasseurs de primes pour prendre leurs infos sur moi au lieu de chercher lui-même, et pour faire augmenter ma prime qu'il empocherait en me tuant. Nous nous sommes longuement battus, et il a gagné. Il m'a désarmé. Je n'avais plus qu'une solution. Je lui ai demandé combien il avait été payé, pour lui donner le double. Je me souviens parfaitement de ce qu'il m'a répondu : "Mediaco, la plupart des tueurs à gages ne sont pas seulement des assassins, mais également des hommes d'honneur n'ayant qu'une parole. Heureusement pour vous ce n'est pas mon cas". J'ai donc pu m'enfuir en lui laissant une véritable fortune. Je n'ai plus entendu parler de lui, du moins jusqu'à aujourd'hui. Je sais que le motif qu'il a sorti n'était pas le vrai. Il n'a pas besoin d'une grâce du gouvernement, car il peut facilement échapper à la police comme il l'a toujours fait. Si Dark Shadow a rejoint la Dream Team High Five, c'est qu'il a une idée derrière la tête."

J'aurais aimé plus de détails ou une narration plus poussée, mais c'est comme cela que Mediaco m'a raconté l'histoire de sa rencontre avec Dark Shadow. environ une heure après l'aube, nous vîmes le dirigeable de la Triade émerger des nuages surplombant la mer. Le vaisseau s'arrêta à la surface des flots. Nous montâmes à l'intérieur et nous nous mîmes en route vers la base.

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Bonjour chers lecteurs et lectrices !

Voilà la suite des aventures de Mediaco ! Comme d'habitude, je vous souhaite une très bonne lecture !

cordialement,

erache97 :book:

 

 

CHAPITRE 17 : CAMBRIOLAGE

 

De retour à la base, je partis m'entrainer. Quelques jours s'écoulèrent lentement, par l'ennui du manque d'action, et dans l'attente de celle à venir. Mediaco avait annoncé le prochain coup : nous allions cambrioler la villa de Mc Fly à Babylone. Mais le coup le plus fort allait d'être d'entrer dans la salle des commandes situé dans le sous-sol. Cette salle contenait toutes les commandes pour contrôler les infrastructures mécanisées de la ville. Le coup était parfaitement préparé. Nous allions être cinq : Mediaco, Yug, deux soldats de la Triade et moi. Il était impossible d'attaquer de jour et quand Mc Fly était là. L'on fit envoyer des hommes se renseigner sur le planning du dieu. L'on apprit qu'il devait se rendre à la Citadelle pour une durée de trois jours. Babylone étant truffée de gardes et de détecteurs en tout genres, il fallait réaliser une approche discrète. Nous nous sommes embarqués dans un dirigeable de très petit modèle (comparé à celui utilisé lors de l'assaut de la prison). Un de nos hommes avait trouvé un accès depuis la cave d'une maison au sous-sol de la villa, grâce au mur séparant les deux qui était très fin. Nous nous mîmes en route. Nous arrivâmes en plein milieu de la nuit. Notre seul éclairage était celui de la ville qui s'étendait en dessous de nous. Je vis la villa. Elle était immense. En forme de H, le bâtiment construit avec des matériaux chers laissait apparaître de multiples piliers qui soutenaient la structure. Mais je fus subjugué par le bâtiment qui se tenait à notre droite lorsque nous amorcions notre descente : le Skywalker Building 2.0. Yug m'expliqua qu'il s'agissait du plus haut bâtiment de Minorive. Le premier Skywalker Building se trouvait à Old Main City , et mesurait moins de la moitié de la hauteur du nouveau. L'immense tour dominait la ville. L'architecture était audacieuse : en forme de triangle isocèle, la base était large, et le sommet se terminait en pointe. La base au sol était rectangulaire, ce qui faisait que seul deux murs opposés se rapprochait en montant dans les étages. De nombreuses vitres couvraient la façade, et de jardins, collés aux côtés pentus par des des piliers obliques, étaient visibles de part et d'autre du bâtiment.

 

Ma contemplation fut interrompue par notre arrivée sur le toit d'une maison. Nous ouvrîmes le toit, puis nous descendîmes au sous-sol. Là, les deux hommes qui nous accompagnaient sortirent des pioches et ouvrirent un trou béant dans le mur pour que nous puissions nous y engouffrer. De l 'autre côté, il y avait un long couloir richement décoré, et immédiatement à notre gauche, un escalier descendait dans les profondeurs. Comme nous l'avions prévu, Mediaco et les deux hommes de main suivirent le couloir, tandis que Yug et moi empruntèrent les escaliers. Il était très étroit, et après quelques dizaines de marches il tournait à droite. Il arrivait dans une salle ronde. L'escalier arrivait au bord d'une plate forme au centre de la pièce. En dessous, il n'y avait rien. Les murs descendaient dans les ténèbres. Là, devant nous, il y avait des centaines de boutons et de leviers avec les plaquettes expliquant leur fonction. Nous cherchâmes les leviers qui désactivaient les alarmes. Nous le trouvèrent. Yug baissa le levier pour désactiver l'alarme. Lorsqu'il le fit, un son strident retentit. L'alarme. Il remit le levier en place mais cela ne changea rien. Nous nous précipitâmes à l'escalier. Arrivés en haut, nous fûmes accueillis par des gardes Babyloniens armés de fusils. Ils avaient déjà capturé Mediaco et les deux autres. Je commençais à penser que chacun des coups de la Triade ne pouvait se dérouler sans accroc.

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Bonjour chers lecteurs et lectrices !

Voilà la suite des aventure de Mediaco ! Désolé pour la tardivité de la parution, j'ai eu quelques problèmes... Bon, le chapitre est assez court, mais le prochain sera plus long (je le publierai la semaine prochaine normalement). Je vous remercie de votre patience. Je vous souhaite comme d'habitude une très bonne lecture et à la prochaine !

Cordialement,

erache97 :book:

 

 

CHAPITRE 18 : 5C5

 

Nous fûmes enfermés dans la même cellule. Chacun notre tour, un garde vint nous chercher pour passer un interrogatoire. Je ne répondis à aucune question, mais j'imaginais bien Mediaco répondre en plaisantant. Nous fûmes au minimum vingt quatre heures avant qu'un événement vienne troubler le calme et le silence de notre geôle. Je levai les yeux lorsque j'entendis la porte s'ouvrir. Un homme se tenait dans l'encadrement. Je ne l'avais jamais vu. Mediaco se leva, et se dirigea vers l'homme en tendant les bras.

-« Mc Fly ! » s'exclama-t-il.

Les deux soldats derrière Mc Fly mirent en joue Mediaco qui s'arrêta alors. Mc Fly prit la parole :

-« C'est terminé, Mediaco. On vous emmène à la Citadelle, où vous serez exécutés. »

les soldats entèrent. Nous échangeâmes des regards horrifiés. Ça allait être la fin.

-« Laisse-nous affronter la Dream Team High Five pour l'honneur ! » hurlais-je alors sans réfléchir à l'adresse du maire.

Tout le monde se figea. Mc Fly me regarda et sembla me jauger. Puis il dit :

-« Pour un match dont le seul enjeu sera l'honneur, j'accepte cette requête. Emmenez-les au stade. Que l'on aille chercher la DTHF ! »

Nous fûmes escortés hors de notre cellule. Nous traversâmes la ville, accompagné par une foule de Babyloniens qui venaient d'apprendre la nouvelle de ce combat. Durant le trajet, Mediaco me glissa à l'oreille un « bien joué ». Je n'avais lancé cette phrase que par provocation, et je pense avoir été le premier surpris de cette réussite. Le stade était un immense bâtiment de verre et de grès, pouvant accueillir plusieurs centaines de spectateurs. Nous fûmes poussés au centre de l'arène. À côté de nous, la DTHF nous regardait avec défi. Mc Fly apparut au balcon de sa loge, salué par la foule. D'un geste de la main, il fit ouvrir le sol, d'où sortirent de hauts poteaux de bois reliés par un mince fil. Ils se déployèrent de toute leur hauteur. L'on plaça un bassin en contrebas pour éviter une chute mortelle. On nous donna à chacun une épée. Nous devions affronter chacun un adversaire en haut de la corde, sachant qu'un vainqueur restait sur la corde, et celui qui tombait était éliminé. L'équipe gagnante était celle dont le dernier combattant serait encore sur la corde.

-« Chers Babyloniens, lança le Dieu du haut de son balcon, que commence dès a présent le dernier combat de la Triade de Mediaco. Que la Dream Team High Five l'emporte avec succès ! »

Un tonnerre d'applaudissement accueillit cette déclaration.

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Bonjour à tous, chers lecteurs et lectrices !

Voilà la suite des aventures de Mediaco ! YEAH ! Ce topic à atteint la 24ème place des sujets les plus consultés de la taverne RP, ce qui fait qu'il apparait sur la première page lorsqu'on tire par nombre de consultation (OK. C'est inutile, je suis le seul à qui ça intéresse, mais c'est bien quand même non ?). Je vous souhaite une très bonne lecture !

 

CHAPITRE 19 : DUELS AU SOMMET

 

Chaque équipe grimpa sur sa plateforme. Les parois de verre du stade empêchaient le vent de passer et de secouer la corde. Les premiers adversaires s'engagèrent sur la corde. De notre côté, il s'agissait de l'un de nos soldats. De l'autre, c'était Velouttine. Chacun marchait prudemment sur la corde qui oscillait docilement à chacun de leurs pas. Notre combattant n'avait visiblement aucun équilibre et tomba sans qu'il n'y ait de combat. Ca commençait très mal. Je jetais un coup d'œil à Mediaco pendant que le second soldat s'engageait sur le fil. Il souriait. Je me dis alors qu'il avait déjà un plan, et que la meilleure chose à faire était d'essayer de gagner du temps. Notre homme atteignit la position de Velouttine sans tomber et engagea le combat. Après une trentaine de secondes seulement, l'Impératrice réussit à le faire chuter. Ce fut mon tour. Je pris mon courage à deux mains et je posais mes pieds sur la corde, mon épée à la main. J'étais à trois mètres de Velouttine lorsqu'elle m'envoya un coup d'estoc. Je le parai du plat de ma lame et me mis en garde. Elle enchaîna alors une série de coups sans me laisser la moindre petite fenêtre de contre-attaque. Je parai les coups tout en essayant de garder mon équilibre sur la corde qui bougeait dangereusement. Après une bonne minute, je réussis à contre-attaquer. Elle para chacun de mes coups avec une dextérité déconcertante. Nous échangeâmes des coups pendant plusieurs minute, avant que je réussisse à lui faire sauter l'épée des mains. La lame tomba dans le vide. Velouttine écarta alors ses jambes à la limite du grand écart et se maintenu sur la corde avec ses mains. Elle tourna sur elle-même pour me balayer avec sa jambe. Je sautais juste à temps pour éviter le coup. Je réussis de justesse à me réceptionner sur le fil, mais le choc de l'impact fit tomber Velouttine. J'avais battu le premier adversaire ! Des exclamations diverses furent prononcées par le public.

Sabre s'engagea alors sur la corde. pour venir m'affronter. Je voyais qu'il ne tenait pas très bien en équilibre. Je fit tanguer le fil du maximum que je pus. Il glissa, mais s rattrapa de justesse d'une seule main. Il tint bon en essayant de remonter, mais la gravité eût raison de lui et il plongea vers le sol. J'avais réussi à vaincre deux adversaires. Cela ramenait l'égalité. Je vis mon adversaire suivant se préparer : Dark Shadow. Il dégaina ses deux katanas, puis se mit à courir sur la corde. Surpris de cette réaction, je n'eus pas le temps de mettre en garde qu'il était déjà sur moi. Il bondit et m'envoya un coup de pied en pleine poitrine. Je fus projeté en arrière, retombant sur la corde, puis je glissait instantanément sur le côte et tombai dans le vide. J'atterris dans l'eau glacée. Je me dépêchai de sortir du bassin. Quelqu'un me tendit sur serviette et je m'essuyait le visage avec, puis je le posai sur mes épaules. Je levai ensuite les yeux et vit Yug monter sur la corde.

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Bonjour chers lecteurs et lectrices !

Voilà la suite des aventures de Mediaco ! N'hésitez pas donner votre avis, positif ou négatif. Je vous souhaite une très bonne lecture et à la prochaine !

cordialement,

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MUSIQUE : ce coup-ci, je remet une musique. Même principe que la dernière fois. Vous préparez la vidéo avant dans un autre onglet, quand vous voyez [MUSIC ON] vous la lancez et vous la coupez à [MUSIC OFF]

lien de la musique :

(pour ceux qui veulent savoir ce que c'est, c'est une musique du shoot'em up touhou)

 

 

CHAPITRE 20 : L'IMPORTANT, C'EST DE SE TIRER

 

Yug s'avança sur la corde. Il dégaina son épée pendant que Dark Shadow se mettait en garde. [MUSIC ON] Soudain, ils se chargèrent. Enchaînant avec dextérité les coups complexes, chacun essayait de faire tomber son adversaire. Yug envoya un coup d'estoc, paré par la lame gauche de son ennemi, qui contre-attaqua immédiatement avec son autre katana. Yug se pencha dangereusement vers l'arrière et évita la lame qui lui passa à quelques centimètres du visage. Il se redressa prestement et relança un coup. Un large sourire lui fendait le visage. D'un coup, il cria :

-"Voilà ma botte secrète !"

Dark Shadow se mit immédiatement en position défensive. Yug plongea pour le tacler. Shadow sauta. D'un coup savant, Yug entailla la main gauche de son adversaire, qui lâcha son katana. Shadow se réceptionna sur la corde pendant que Yug, passé derrière lui, se relevait. Ils étaient dos à dos. Un combat étrange s'engagea alors. Ils se tordirent les poignets et s'échangèrent des coups sans se regarder. Puis, comme d'un commun accord, ils firent demi-tour d'un bond et se réceptionnèrent face à face, sans stopper un instant leurs coups. Shadow fit sauter l'épée de Yug des mains, qui bondit alors au dessus du vide et la rattrapa. Shadow baissa sa garde. Yug n'avait pas fini de se battre pour autant. il s'accrocha à la corde par le pied in extremis et se suspendit la tête en bas. Sans que son adversaire ait eût le temps de réagir, il tendit le bras et lui entailla la cheville. Dark Shadow étouffa un cri avant de tomber dans le vide, déstabilisé. Il se rattrapa d'une main sous les hourras de la foule et poursuivit son combat. Yug décrocha l'un de ses pieds de la corde et frappa Shadow en plein torse. Il lâcha la corde sous le choc et tomba dans le vide. [MUSIC OFF]

Yug tourna la tête pour voir qui allait être son adversaire suivant. Ghosthand monta sur la corde. Yug esquissa un sourire puis se tourna vers Mediaco.

-"Mediaco ! c'est ton tour !

-Tu m'en laisse deux ? T'es pas chic Yug !

-Tu vas gérer j'en suis sûr !

-Mais comment veux-tu que je fasse un aussi beau combat que celui que tu viens de faire ? Je vais le battre trop facilement.

-On ne peut pas tout avoir dans la vie.

-C'est bien dommage.

-En effet."

Des éclats de rire parcoururent le public. Ghosthand, agacé, coupa court à la discussion :

-"Est-ce que c'est vraiment le moment pour discuter ?

-Oui. Répondit Yug. Tu peux aller te rasseoir."

Ghosthand sauta sur place. Le soubresaut de la corde fit tomber Yug. Mediaco s'avança alors.

-"Vraiment pas chic Yug. Tu aurais pu te le faire celui-là. Maintenant je vais devoir assurer tout seul.

-Qui a-t-il, Mediaco ? Demanda Ghosthand. La peur de perdre, peut-être ?

-Comme si le grand Mediaco avait eut peur une seule fois dans sa vie. Non, ce n'est pas ça. Je suis juste en manque de temps.

-Vous êtes donc bien pressé ?

-Si je suis pressé ! J'ai un rendez-vous urgent.

-A l'échafaud de la Citadelle !

-Non, chez moi.

-Bah ! Et à quelle heure ?

-A midi.

-Il sera midi dans peu de temps.

-Donc je serai en retard. Il n'est rien que je déteste comme d'être en retard."

Quoi qu'était le plan de Mediaco, je venais de comprendre qu'il aurait lieu à midi pile. Je sortis ma montre, puis je regardais l'heure : midi moins dix secondes. Je criai alors :

-"Mediaco ! Plus que dix secondes !

-Dix secondes avant quoi ? Demanda Ghosthand. Votre victoire ?

-Vous savez mon cher Ghosthand, maintenant, l'important n'est pas de gagner mais de se tirer !"

Mediaco coupa la corde d'un coup d'épée au moment où toutes les vitres du stade volèrent en éclat dans une détonation assourdissante. Il était midi.

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  • erache97 a changé le titre en [Complet] Les Aventures de Médiaco, Tomes 1 & 2

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