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[Accepté][Mineur]La Novchenko Mining Corpora


Zovsky
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Mineur

NMC ( Novchenko Mining Corporation )

Kubnigera, Antaris ( Shiki et Port-Estroit envisagés )

 

 

Bonjour ! ( ou Bonsoir, pas de discrimination, mais vous êtes habitués désormais )

 

Avant de faire l’habituel avertissement concernant l’ennui profond que ne manquera pas de susciter chez vous cette candidature, ainsi que de me décharger de toute responsabilité concernant l’éventuelle mort de votre poisson rouge, je voudrais juste vous signaler que cette postulation sera encore plus violente que les précédentes, et que j’ai mis un sacré bout de temps à la préparer. Renoncez donc tout de suite si vous ne vous sentez pas le courage d’affronter ce que mon esprit malade a concocté des mois durant, et en tout cas, si vous poursuivez, j’espère sincèrement que vous ne regretterez pas votre lecture.

 

 

Tout d'abord, qui suis-je en vrai ?

 

Baaah, je suis toujours Hugo, j’ai toujours 19 ans, et je suis toujours en transit en attendant la rentrée prochaine. Partez du principe que j’étudie potentiellement à la Sorbonne, à Londres et à Bruxelles. Pour ceux qui se poseraient la question, je suis toujours un grand fan de lecture et d’écriture, si vous souhaitez discuter bouquins un soir, n’hésitez pas à venir me trouver !

Ah, oui, je fais du piano aussi ( vous m’avez peut-être déjà entendu lors d’inoubliables events tels que This is Minefield : mrgreen : ), et je vais quérir la plupart de mes cours dans les lointaines contrées belges, au conservatoire royal de Bruxelles.

Mais bref, pour ceux qui me connaissent, ils savent que j’aime l’(auto)dérision, les discussions philosophiques de la mort et..bah, bon, je crois que nous avons fait le tour du personnage. Sortez de votre léthargie et jetez un petit coup d’oeil au poisson rouge.

 

Et InGame ?

 

Et bien, sur les terres de Minefield, je suis encore et toujours Zovsky, fondateur d’Antaris ( trololol ) et de la SAK, membre du Kubnigera et de Bel-O-Kube.. On me connait - oui oui, genre on me connait - plus pour mes discours interminables que pour mes constructions. Bah ouais, avec l’architecture j’ai toujours un peu de mal, mais bon, je fais des efforts comme on dit.

 

Amené sur le serveur - et par la même occasion sur minecraft, je n’avais jamais joué à ce jeu avant - par imouff, je me suis assez rapidement lié à la communauté du Kubnigera, cette belle bande de fifous qui représente désormais pour moi bien plus qu’un simple regroupement de joueurs.

 

Empli de bonne volonté, j’ai maintes fois travaillé sur notre acacia géant, le résultat de ce labeur n’est que peu probant je le concède, mais mon efficacité a été tristement affectée par ma tendance à mourir prématurément, et je cite ce cher SL “ Zovsky est tout simplement incapable de monter à plus de trois cubes de haut sans les parcourir dans l’autre sens à une vitesse déconcertante “.

 

Néanmoins, je suis vaillamment parvenu à monter mon propre projet, Antaris, qui fut la première demande à être acceptée sur Nabes. Les travaux avancent -doucement- mais je regrette de ne pas être parvenu à rassembler une communauté importante propre à cette ville, même si je peux compter sur le soutien sans faille de mes confrères de la SAK.

 

Accessoirement, si vous voulez vous faire du mal, voici quelques petits liens vers mes précédentes candidatures :

 

:cookie: Villageois : devenir-villageois-f967/candidature-villageoise-zovsky-t55449.html

:cookie: Kubnigerien : creche-salle-ponte-f654/candidature-zovsky-aupres-alliance-myrmeco-lacustre-t55773.html

:cookie: Citoyen : citoyens/demande-citoyennete-zovsky-t58730.html

 

Et si vous trouvez que vous ne saignez pas encore assez des yeux, quelques screens des projets où je suis impliqué :

 

:shelf: Le palais d'Antaris en construction

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:shelf: Le Kubnigera, et son petit arbre du SPLASH :

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Zovsky commerçant...Wut quoi ?

 

Comme pour chacune de mes demandes de grade, mes motivations sont multiples.

La première, je ne veux pas chercher à le cacher, est, considérant mes talents de bâtisseur plus que limités, pouvoir apporter un soutien d’une autre forme au rassemblement de projets placés sous l’égide de la SAK. Je parle donc d’un support financier pour Antaris bien entendu, mais aussi le Kubnigera, Bel-O-Kube...

 

La seconde, sachant que je dirige un des seuls projets actifs de Nabes, est que je suis par conséquent une des personnes les mieux placées pour favoriser la distribution du marbre blanc, une ressource pour le moment trop peu exploitée selon moi ( cf ma suggestion “ Des escaliers en marbre “ ) et qui mériterait de pouvoir être utilisée par d’autres que les riches chefs de projet. Mon but est d’ailleurs de favoriser l’accès à toutes les ressources minières que je serai en droit d’exploiter, lutter contre la tendance actuelle -ne serait-ce qu’à une échelle individuelle- clamant que les prix des commerces sont trop élevés. J’espère à long terme pouvoir contribuer à la redynamisation du marché des ressources.

 

La troisième est tout bonnement que l’accession au grade de commerçant serait une nouvelle consécration pour moi. En plus des avantages non négligeables que ce statut procure, cela me permettrait d'apporter une contribution d’un nouveau genre au serveur en favorisant les travaux effectués par jeunes arrivants, lesquels sont toujours heureux de se faire “réellement” rémunérer.

 

Finalement, devenir commerçant me permettrait de renforcer les points sur lesquels je travaille déjà depuis mon arrivée sur le serveur plutôt que de me diriger vers des horizons totalement nouveaux, mais j’espère que ces motivations vous auront convaincu !

 

Screens des shops

 

Pour rester totalement en accord avec le rp que vous trouverez plus bas, j'ai décidé de ne présenter que des commerces "itinérants" c'est à dire construits au sein d'un moyen de transport.

 

:ironbock: Pour celui d'Antaris, il s'agira d'un dirigeable, celui-là même que j'avais présenté il y a quelques temps dans le topic du projet et qui a été mis en scène dans le rp. L'accès sera bien évidemment possible, le navire sera amarré à l'aérogare d'Antaris en construction.

 

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:ironbock: Pour celui du Kubni, là encore ce sera un commerce itinérant, basé dans ce navire marchand ( le shop en lui même sera localisé dans le château arrière ).

 

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Petite rubrique prix

 

:shelf: Diamant : 7 pa /u

:shelf: Flint : 10 pa/stack

:shelf: Lapis-Lazuli 0,5 pa/u

:shelf: Stonebrick craquelée 4 pa/stack

:shelf: Marbre blanc : 2,2 pa/u

:shelf: Marbre blanc raffiné : 2,5 pa/u

:shelf: Marbre noir 1 pa/u

:shelf: Marbre noir raffiné 1,5 pa/u

:shelf: Minerai de diamant 13 pa/u

:shelf: Minerai de lapis 11 pa/u

:shelf: Minerai d'or 1 pa/u

 

 

 

Et maintenant...le rp...

 

Bon. Franchement je tiens d'emblée à présenter des excuses pour la taille de ce rp, et donner quelques explications le concernant. J'essaye toujours de standardiser la taille des histoires que j'intègre à mes candids, mais là...j'ai complètement foiré. Enfin foiré..je n'ai pas écrit n'importe quoi, je ne suis pas parti dans un délire psychédélique à base de lapins géants et de carottes qui parlent, il y a même plusieurs raisons qui expliquent cette taille. La première est qu'à la base, mon personnage est plus un magicien qu'un mineur. Je ne voulais pas écrire une histoire basique, complètement what the fuck et pas du tout cohérente avec mes rp précédents, donc j'ai tout fait pour que le fil rouge se maintienne...ce qui entraine donc une complexité démultipliée. Ajoutez-ceci à ma plume relativement facile..et vous obtenez...l'histoire qui suit.

J'espère ne pas vous avoir complètement découragés avec ce petit laïus, et je vous souhaite désormais bonne lecture !

 

 

La foule. Véritable hydre aux visages innombrables, marée humaine aux vagues de membres qui se tuilent et se bousculent dans la plus grande confusion sous le soleil à son zénith.

Karajan ne fend pas la foule, il l’ignore, traçant son chemin comme si ses pas étaient les seuls à résonner sur les pavés de Stendel, comme si aucun cri ne retentissait par-delà les étals colorés. En réalité, cette masse grouillante l’indiffère tout bonnement, son esprit est ailleurs.

 

Presque littéralement.

 

Il pense à Antaris, la cité ruinée aux confins du monde, au-delà du portail. Sa cité.

Sa mission.

Qu’en reste-t-il d’ailleurs exactement ? Durant ses siècles d’errance, le Fondateur déchu s’était persuadé que retrouver sa mémoire et l’intégralité de ses pouvoirs lui apporterait les réponses et solutions qu’il cherchait depuis si longtemps. Mais même ainsi, il se sentait toujours autant impuissant face à l’ampleur de sa tâche.

Il fallait se rendre à l’évidence..

 

- Hé là ! l’invectiva un passant bedonnant Regardez un peu où vous allez, espèce de maladroit !

 

Karajan le dédaigna superbement, et continua sa route, cheminant dans son monde intérieur.

Parvenu au détour d’une allée au niveau de la plate-forme où avaient été érigées les statues des maîtres de l’Empire, Karajan s’arrêta. Dominant de toute leur magnificence la grand-place où les voyageurs passaient le portail en nombre sous l’oeil vigilant des soldats d’élite de la garde, ces représentations des guides érigés au fil des années au rang de demi-dieux n’exprimaient dans leur réalisme et leur froideur saisissante qu’une seule et unique chose.

 

Entre ces mains de pierre, serrant pour l’éternité la garde d’une épée d’argent, tendues à tout jamais en signe d’absolution, demeurait l’autorité suprême de ce monde.

 

Mais au pied de ces géants immortels, une grande affiche avait été placardée, inscrite en lettres rougeoyantes afin que nul ne puisse ignorer son message.

 

« ALERTE A LA POPULATION : MOBILISATION GENERALE »

 

La guerre.

Ainsi, une nouvelle fois l’Empire se heurtait à la téméraire abnégation d’un groupe de rebelles. Une nouvelle fois, des voix s’élevaient contre l’uniformisation du modèle multi-plan, et revendiquaient avec force leur identité et leur indépendance.

 

Une nouvelle fois...

Planté devant la pancarte, Karajan tentait encore d’étouffer un rire nerveux quand une lourde paluche moite et velue s’abattit violemment sur son épaule.

 

- Alors mon gars, lança le garde d’une voix patibulaire, la guerre ça te fait rire ?

 

Machinalement, le jeune homme posa la main sur la garde de son épée. En cas de besoin, il pouvait neutraliser cet importun d’une bonne dizaine de façons différentes sans bouger le petit doigt, mais s’attirer les foudres de la garnison impériale ne lui disait rien. Absolument rien.

 

Lestement, il se retourna, et dévisagea le soldat de ses grands yeux violets.

 

- Pardonnez-moi..hum..messire, mon intention n’était...hum... nullement d’offenser les braves combattants qui ...hum... qui donnent leur vie pour l’Empire

 

Le garde lui jeta un regard bovin. La perspicacité n’était pas son fort, et tenter de déterminer si les propos du jeune impertinent étaient ironiques ou non faisait dangereusement chauffer son cerveau engourdi par de trop nombreuses soirées de beuveries. D’ailleurs ce visage lui rappelait quelqu’un, mais où avait-il pu voir ce garçon ? se demandait-il en faisant tourner de plus belle la machinerie rouillée de son esprit.

 

 

Soudain, ses yeux rougis et vitreux s’illuminèrent.Une affiche, une récompense.

L’intrusion dans les bibliothèques de la capitale...

 

Sa poigne se raffermit sur l’épaule de Karajan.

 

- Je ne suis pas l’homme que vous recherchez, dit tranquillement le Fondateur.

 

Le soldat cligna bêtement des yeux. Quoi ?

 

- Je vous assure mon ami, reprit amicalement le jeune homme tout en se débarrassant de l’étau qui le clouait sur place, vous perdez votre temps avec le pauvre hère que je suis. Allez donc à la taverne, il me semble en avoir vu une très bonne dans le quartier des verriers. Reposez-vous, oubliez toute cette histoire, elle ne vaut pas la peine d’être relatée à quiconque.

 

- Oui, oui, vous avez raison, dit le garde en s’éloignant d’un pas mécanique. Vous avez raison...

 

Karajan laissa échapper un long soupir, ce misérable avait rappelé à sa mémoire des souvenirs du contremaître Gibbs.

Un autre ivrogne invétéré.

 

 

 

 

- Un sou pour connaître ton avenir, messire ? »

 

L’après-midi touchait à sa fin, et le Fondateur s’apprêtait à passer l’arche de schiste menant aux docks stendeliens quand une vieille femme l’interpella, sa voix à la fois avenante et remarquablement sûre pour une personne de cet âge. Adossée à la paroi du tunnel afin de ne pas gêner les allées et venues des convois qui régulièrement empruntaient ce passage, elle scrutait le visage du promeneur, tentant de déterminer si elle venait de gagner un client.

 

Assise en tailleur, la devineresse paraissait monter la garde à l’entrée des quais depuis des heures, voire des jours, humble reflet des égéries titanesques de la place du portail. A cette période de l’année, la capitale éponyme de Stendel fourmillait d’activité, plus que n’importe quelle ville sur ce plan et les autres, et bien que la vieille femme ait probablement dû souffrir d’un long et éreintant voyage pour parvenir jusqu’ici, l’appât du gain lui avait redonné ses jambes de vingt ans.

 

Afin de se protéger quelque peu de la rudesse du climat -de mémoire d’homme, un printemps n’avait jamais été aussi froid - et de s’isoler de la morsure glacée des pavés, la femme s’était emmitouflée autant qu’elle avait pu dans une couverture en laine grise, ne laissant dépasser que quelques mèches de cheveux grisonnants et ses mains à moitié prises dans des manches couleur crème. Son visage, quant à lui, demeurait dans l’ombre, dissimulé par sa capuche de fortune.

 

- Un sou seulement pour que tu me dévoiles mon avenir ? Accepter un tel marché reviendrait à brader ma destinée, tu ne trouves pas ?

 

- Messire, la brader reviendrait plutôt à ne pas faire confiance aux présages...

 

La bonimenteuse avait répliqué d’une voix enjouée, et sans ajouter un mot, elle tendit une main, une question muette plus éloquente que n’importe quelle répartie.

 

Sans hésitation, Karajan y déposa un sou d’argent. Même s’il n’accordait pas le moindre crédit aux soi-disant voyants et augures de rue, la pauvre femme n’avait, sans aucun doute, pas d’autre moyen pour subvenir à ses besoins, et une pièce de cuivre ne lui aurait même pas permis de s’offrir un bout de pain rassis.

Les doigts décharnés se refermèrent prestement sur la pièce, savourant le contact inhabituel d’un métal rare et précieux. Quand elle reprit la parole, ce fût d’un ton où se disputaient la gratitude et l’incompréhension.

 

- Rares sont ceux pour qui le futur a autant de valeur...

 

- Alors ne tarde plus, révèle moi de quoi il sera fait.

 

Sous sa couverture miteuse, la vieille femme parut se ramasser encore plus sur elle même. Lentement, dans une série de craquements d’os -à croire qu’elle n’avait plus fait jouer ses articulations depuis des lustres- elle désigna d’un doigt rachitique à l’ongle jauni l’académie de chevalerie surplombant le port.

Fiévreusement, Karajan chercha le contact rassurant de la garde de son épée, cette femme dégageait tout à coup une aura...malsaine.

 

- Plus qu’un présage, je te ferai don d’un avertissement.

 

L’air parut frémir autour de l’augure.

 

- Ta mission est vaine, Sozdätel. Les forces qui arpentent le Nouveau Monde, l’Empire, ne seront pas défaites. Toi et ton ordre n’êtes plus..qu’un souvenir. Souviens toi de mes paroles, toi qui te fait appeler Karajan, ta mission est vaine.

 

Mais le rire écaillé de la devineresse se perd dans l’allée déserte.

Karajan est déjà loin.

Il se souvient.

 

 

 

« Vous ne pouvez pas affronter l’Empire ! m’écriais-je violemment. Ce ne sont peut-être que des barbares dépourvus de la moindre once d’intelligence, mais que voulez vous faire à dix mille contre un million ?! Ils écraseront Antaris comme ils ont écrasé tous les royaumes qui se sont opposés à eux ! »

 

L’expression comme l’esprit du Seigneur de la Cité demeurèrent indéchiffrable, fermés à toutes mes tentatives de perquisition ou d’influence. Drapé dans son long manteau de fourrure où se croisaient d’innombrables fils d’argent, le front ceint de la couronne d’or, incrustée de magnifiques joyaux chacun dotés d’une histoire propre, le maître des lieux, les cheveux noirs de jais et la barbe soigneusement taillée, était la représentation même de l’autorité et de la puissance.

Sans me prêter la moindre attention, il se leva de son trône et ordonna :

 

- Qu’on amène un communicateur, je dois envoyer un message au capitaine Alyan.

 

Aussitôt, un serviteur vêtu d’une ample tunique noire surgit d’une porte dérobée, serrant précieusement contre lui un enchevêtrement de tuyaux, câbles et de morceaux de ferraille au centre duquel on distinguait néanmoins une sphère métallique de la taille d’un melon.

 

- Voyez, Sozdätel, nul besoin d’une grande armée si aucun de leurs navires n’atteint notre île, reprit le monarque en manipulant délicatement l’objet qui venait d’être déposé sur la table des conseillers. Et grâce à vos...enseignements, il se passa subrepticement la langue sur les lèvres, nous disposons d’une flotte aérienne et maritime plus puissante que jamais.

 

- Seigneur Astiul, c’est pure folie de s’imaginer que nous pourrons les retenir ! Ils sont si nombreux qu’ils auront juste à ignorer nos navires. Ils se moquent éperdument d’en perdre dix ou même cinquante. Vous avez clamé que votre royaume ne serait jamais vaincu, ils veulent faire un exemple, quelqu’en soit le prix. Il y aura forcément une bataille frontale, et en dépit de la percée qui a été effectuée dans la fabrication de golems, vous n’avez tout simplement pas un armement assez sophistiqué pour compenser votre infériorité numérique. Si vous persistez, tout le monde ici va mourir.

 

Durant plusieurs minutes, on n’entendit que les crépitements du communicateur tandis qu’Astiul envoyait ses directives au capitaine. La transmission terminée, l’objet émit un sifflement strident, laissant s’échapper un petit nuage de vapeur par ses nombreuses tuyères, puis il cessa de vibrer, sa tâche pour le moment accomplie.

 

- Antaris ne tombera pas, Sözdatel, reprit l’homme d’une voix que la passion rendait tremblante. Elle ne tombera pas car vous êtes là. Car vous nous avez offert la connaissance, la prospérité...et le pouvoir.

 

Illustrant ses paroles, le souverain tendit un bras. Comme attirée par un puissant aimant, une pomme jusque là reposant dans une corbeille débordante de fruits au pied du trône décolla, et vint se loger dans la main d’Astiul. Plantant son regard dans le mien, il croqua bruyamment le fruit.

 

Avidité.

 

Exaspéré, je croisai les bras, l’impétuosité du porteur de la couronne était parfois difficilement supportable.

 

- Je n’ai fait que vous aiguiller et vous aider dans votre progression, et je vous ai prévenu que jamais je ne vous fournirai d’armes d’un nouveau genre.

 

- Et nous ne vous demandons pas cela, susurra le suzerain, mais regardez ! s’exclama-t-il en désignant la ville qui brillait d’une lueur irréelle sous le ciel nocturne, les pavés de la voie blanche semblant refléter l’éclat des dizaines de réverbères fraîchement installés : la cité ne dormait pour ainsi dire plus jamais. Permettriez-vous que votre oeuvre soit détruite ? Vous avez fait sortir notre civilisation de terre, vous ne pouvez pas la laisser retourner au néant.

 

- Les caisses sont vides, monseigneur, dis-je abruptement. Vos dernières passions, les communicateurs, l’observatoire - dois-je vraiment vous le rappeler - sont des aberrations techniques, nous nous sommes déjà entretenus à ce sujet. Vous avez dépensé sans compter pour que, à partir de mes indications , l’ingénierie Ant se développe d’une façon singulière. C’est ainsi que vous avez attiré la convoitise de l’Empire ! Ceci est votre oeuvre, et vous devez en assumer les conséquences.

 

Serrant ses royales mains en deux poings compacts, Astiul accusa le coup. Il n’avait pas l’habitude des affronts, et savoir qu’il ne pouvait pas me faire taire ne faisait rien pour apaiser ses tourments. Bouillonnant de colère, il me tourna le dos, laissant son regard se perdre dans l’océan que la corniche où était bâti le palais surplombait.

 

- Depuis la mort de Ka... du maestro, les usines sont à l’arrêt. Le mécontentement enfle dans les quartiers ouvriers, on raconte même que la Régie des Profondeurs soutient les actuels mouvements de foule. L’armée vous est encore fidèle, mais cette situation les démoralise, leur courage ne sera pas éternel. Vous ne gagnerez pas la guerre dans ces conditions-là, alors que vous savez qu’il y aurait un moyen simple de...

 

- Non ! mugit le monarque avec une férocité aussi soudaine que disproportionnée. Il fit volte-face, et pointa un index accusateur vers ma poitrine. Vous ne toucherez pas à une once des merveilles que nous avons extraites des Profondeurs ! Il est hors de question qu’un de ces..labessiens-il cracha presque le dernier mot- ,ou pire un des itinérants de cette soucoupe sans nom ni maître ne souillent nos richesses de leurs mains impures.

 

Astiul resta figé dans cette effrayante posture quelques secondes, sa main toujours ridiculement brandie dans ma direction, les yeux exorbités et les veines de son cou saillantes tant la perspective de voir son trésor se réduire lui avait fait toucher la folie du doigt. Reprenant vaguement ses esprits, il laissa mollement retomber son bras le long de son corps, et baissa la tête, sa rage comme instantanément changée en un profond mais résigné abattement.

 

- Ce trésor est mien, Sözdatel... il m’est...très précieux...vous devez m’aider.

 

- En effet, ce trésor est vôtre monseigneur, répondis-je froidement, mais vous et votre lignée êtes les seuls maîtres de votre destin et de celui d’Antaris. Vous avez le choix..il suffit de faire le bon.

 

L’air se troubla. Le monarque se retrouva seul.

Dans sa main, la pomme à moitié dévorée.

 

 

 

 

 

 

« Ils ne sont pas prêts...» pensais-je tristement, installé sur un escarpement du flanc de la falaise, les pieds ballants au-dessus du vide. Le plateau où la cité avait été construite se trouvait à une hauteur telle que c’est à peine que j’entendais le ressac, et qu’il me semblait distinguer sur l’horizon lointain les frontières du plan.

 

Ma position était réellement intenable. J’étais tiraillé, pris entre deux feux : d’un côté mon devoir d’aider et de protéger la cité, de l’autre le code des Fondateurs m’interdisant d’interférer trop violemment dans l’histoire des plans.

 

Pourquoi avait-il fallu qu’Astiul refuse de négocier avec l’Empire naissant ? Quelle était sa fascination morbide pour les minerais des Profondeurs ? Pourquoi le Conseil Séculaire n’avait-il pas voulu me donner la moindre information concernant les dirigeants de ce nouvel Ordre qui, peu à peu, unifiait tous les plans sous sa bannière sanglante ? Et enfin pourquoi, pourquoi avais-je l’impression que les Fondateurs disparaissaient les uns après les autres sur les territoires conquis ?

« Pourquoi ?! criais-je tout à coup, désemparé et révolté. En vain. Longtemps j’entendis l’écho de mon appel résonner contre les parois de l’à-pic, mais les cieux, l’océan, et les Fondateurs demeurèrent muets.

 

En désespoir de cause, je me rendis dans les carrières.

 

Les carrières d’Antaris. Quel piètre mot pour désigner la démesure des excavations entreprises dans le plus grand secret il y a déjà des siècles. Elles n’étaient certes à leur début que de vulgaires mines, d’étroites galeries creusées par de petits groupes d’ouvriers armés d’outils rudimentaires, mais sous mes ordres, leur technique s’était révolutionnée, leur rendement s’était vu décuplé. En l’espace de deux cent ans, les Ants avaient modelé les sous-sols de leur île pour en arriver au tableau que j’avais aujourd’hui sous les yeux.

 

La ville sous la montagne.

 

A l’origine une simple cavité, découverte au détour d’une galerie puis élargie et raccordée à la mer pour fournir à notre flotte un abri à tout épreuve, la cache s’était sans cesse agrandie, et rapidement les Ants y édifièrent un véritable port fortifié, protégeant l’accès au tunnel par deux immenses portes d’acier, si gigantesques que j’avais dû, pour alimenter leur mécanisme d’ouverture, concevoir un générateur de même type que celui qui approvisionnait Eyën en énergie. Mais tout ceci n’avait pas grande importance, je n’étais pas là pour ressasser le passé.

 

Me résignant à un peu d’exercice, je me mis à gravir l’austère escalier de fer qui spiralait le long des parois du monde souterrain jusqu’à l’apex de la voûte, perdue dans les nuées, à des kilomètres et des kilomètres de la surface de l’eau.

Au fil de mon ascension, je balayai du regard, une fois encore, la jumelle métallique d’Antaris. Cette vision, en quelque sorte, m’exaltait, et me poussait à marcher malgré ma lassitude plutôt que d’emprunter l’ascenseur central. Partout où mes yeux se portaient, se n’était qu’entrelacs de passerelles, fatras de cheminées crachant des panaches de fumée - tantôt blanche et épaisse, tantôt noire et âcre - donnant l’impression que la totalité de la ville troglodyte était noyée dans la brume, échafaudages et demeures précaires à l’armature faite d’alliages mystérieux aux couleurs exotiques.

D’aucun se seraient sentis épuisés en parcourant les quarante-deux mille huit cent dix marches, qui montaient, descendaient, se croisaient dans des arches improbables, nécessaires pour atteindre ma destination, et je ne pourrais imaginer quelqu’un qui ne se sentirait pas dépaysé, voire oppressé au milieu du vacarme des machines-outils, des innombrables braillements des ouvriers et de l’infernal crissement des chariots sur les rails.

 

Je n’étais pas épuisé.

Je n’étais pas dépaysé.

Je me sentais chez moi.

 

Laissant mes pensées vagabonder, je remarquai qu’il était devenu indéniable, les générations se succédant et les mines s’agrandissant sans cesse, leur exploitation stimulée par les filons inépuisables découverts au coeur de la montagne, que la majeure partie de la population d’Antaris évoluait dorénavant sous terre. Sur le plateau ensoleillé et verdoyant au-dessus des nuages, ne demeuraient que les nobles, riches commerçants et savants érudits. Inexorablement, le clivage de la société, d’abord d’un ordre purement pratique, avait entrainé la création de deux mondes que tout opposait, et qui ne communiquaient désormais plus que par l’intermédiaire de quelques rares privilégiés.

 

A vrai dire, j’étais probablement la seule personne sur cette île à savoir exactement ce qui se passait à la fois dans les Profondeurs et sur les Hauteurs.

 

Entièrement pris par ma réflexion, je filais au travers de cet univers joyeusement artificiel, tout de cuivre et d’acier. Atteignant un nouveau palier, je passai sans m’arrêter devant le pont qui menait à l’aérogare et à sa fantastique baie d’observation. Je n’étais pas encore arrivé.

 

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

 

 

Parvenu au centre de la caverne, toujours emplie d’une noirceur si opaque qu’elle en paraissait solide, je m'assis en tailleur. Le sol était froid. Humide. Quelque part dans la grotte, des gouttes d’eau chutent à intervalles irréguliers.

 

Ploc.

Ploc.

Ploc.

 

Une infinité de petit liserais rouges.

Quelque pétillements.

Une blancheur absolue.

 

L’intégralité des systèmes d’éclairage redstone venaient de s’activer, illuminant soudain la salle d’une clarté éblouissante.

Que reflétait magnifiquement le marbre blanc dont le sol, les murs et le plafond étaient intégralement constitués.

 

- Mes amis, dis-je sans me retourner, votre célérité à répondre à mon appel me va droit au coeur.

 

Toujours sans regarder la foule hétéroclite qui peu à peu s’amassait dans la caverne, je me levai.

 

- Si j’ai fait appel à vous aujourd’hui, poursuivis-je, c’est tout simplement car chaque homme...

 

- Ou femme ! cria une jeune fille à la chevelure auburn -si longue qu’elle descendait presque jusque’à ses hanches- en brandissant fougueusement son poing vers le ciel.

 

M’arrêtant un instant, je me décidai finalement à faire face à mes alliés de fortune. La fille qui venait de m’interrompre - et sur qui tous les regards venaient de se braquer l- était au premier rang, et portait la tenue crasseuse caractéristique de la caste des ingénieurs. En dépit des tâches d’huile et de suie qui maculaient son visage, elle demeurait d’une grande beauté, et dans ses yeux se lisaient le désir de s’affranchir de tous les préjugés qui résultaient d’une société essentiellement masculine.

 

Laissant un mince sourire se dessiner sur mes lèvres, je fis quelques pas dans sa direction, m’approchant suffisamment pour pouvoir sentir son souffle chaud glisser sur mon visage.

 

Bien qu’en ce temps-là, la plupart des hommes me craignaient quelque peu, m’attribuant des pouvoirs qui dépassaient de loin mes réelles capacités, cette inconnue ne trembla pas, n’esquissa pas un geste pour se défiler quand mon regard inquisiteur sonda son esprit.

 

Elle n’était que courage et détermination.

Grâce et beauté.

L’absolu.

 

Je remarquai à peine que le silence s’était abattu sur l’assemblée, et que tous avaient reculé, me ménageant, à moi et à Jenny une virtuelle intimité pour notre étreinte mentale. Prenant conscience - un peu honteusement, je le concède - de la proximité que je venais bien involontairement d’instaurer avec J... cette fille, je mis fin à mon investigation, dissimulant du mieux que je le pus ma gêne, et repris ma digression.

 

Même si, malgré tous mes efforts, je ne pouvais empêcher mes yeux de revenir se poser sur elle.

 

- Je vous ai convoqués -ma voix était moins assurée à présent, et je faisais nerveusement les cent pas sur le sol de marbre- car chacun d’entre vous a largement fait ses preuves et représente l’élite de vos domaines respectifs. D’autre part, je suis intimement convaincu que votre allégeance va d’abord à Antaris plutôt qu’à la couronne, et que vous saurez donc faire le bon choix...

 

Inspirant profondément, je m’immobilisai.

 

- Nul ici n’ignore que la cité s’est engagée dans un bras de fer avec l’Empire Multi-plan, dont les dirigeants, ces vautours putrides, lorgnent sur les connaissances des Ants.

 

Un frémissement de colère parcouru l’assistance.

 

- Bien, soufflais-je avec une once d’ironie. Mais j’ose espérer que nul ici n’ignore l’issue du combat si une bataille frontale devait avoir lieu.

 

Trente paires d’yeux me fixèrent brusquement avec une intensité renouvelée, presque palpable, presque douloureuse...

 

La mort. L’anéantissement total.

 

Chuchotements et murmures de protestation s’élevèrent de la foule. La cité des étoiles était inexpugnable !

 

- Oui, fis-je laconiquement, nous n’avons jamais été envahis. Oui, nous leur sommes supérieurs technologiquement. Non, ça ne suffira pas.

 

J’avais la désagréable impression de sonner moi-même le glas de notre ville, mais je savais que ne pas dire la vérité aurait été pire.

 

- Ne vous leurrez pas, si vous vous confortez dans vos illusions, Antaris, ne sera bientôt plus qu’une légende.

 

Consternation.

 

- Et comment pouvez-vous en être si sûr ?! me jeta un des hommes.

Je décidai de rester stoïque. Après tout, je leur demandais de remettre en question leurs convictions les plus profondes concernant notre prétendue invulnérabilité.

 

- Vous savez qui je suis, et ce que j’ai réalisé. Il est possible que j’ai tort, mais êtes vous prêts à parier votre destin et celui de vos enfants sur une simple éventualité ?

 

- Et qu’est ce que vous nous proposez ?! Vous prédisez notre mort, mais avez vous une solution, un plan, n’importe quoi !?

 

Une nouvelle fois, je me tus. Ma «solution» comme ils l’appelaient, n’était ni parfaite ni très efficace, c’était une quête qui nous ferait gaspiller beaucoup de temps et d’énergie, trop pour explorer d’autres voies si par malheur nous échouions.

 

Mais elle avait le mérite de nous offrir un peu d’espoir.

 

Je tentais tant bien que mal de prendre une voix posée, et nouait mes mains derrière mon dos pour dissimuler ma fébrilité.

 

- Monsieur Stenson, si vous voulez bien.

 

Le mécano auquel je venais de m’adresser, Alec Stenson, se trouvait un peu en retrait, dans un renfoncement sombre de la grotte. Avec son sérieux habituel, il hocha la tête , se saisit d’un levier parfaitement incrusté dans la paroi, me jeta un dernier coup d’oeil complice, lissa rapidement sa moustache, et s’arc-bouta sur le morceau de métal, lequel résista durant plusieurs secondes avant d’enfin consentir à bouger.

 

Grincement. Lutte.

S’abaisse.

S’enclenche.

 

- Reculez ! ordonnais-je sèchement, tandis que dans fracas terrible, une formidable mais invisible machinerie entrait en action.

 

La salle tout entière vibrait, tremblait sous l’effet des engrenages qui malmenaient son soubassement. Des fractures s’élargissaient au plafond, livrant passage à des filets d’eau sans cesse plus importants qui se rejoignaient en formant d’ésotériques motifs sur le sol distordu avant de converger en un petit torrent venant encercler le piédestal qui péniblement émergeait du sol.

 

Le socle, un monolithe d’acier au sommet duquel jaillissait une sorte de parabole translucide, présentait sur toute sa hauteur de longs tubes de verres savamment disposés émettant une lueur orangée et reliés par leurs extrémités à des tuyaux de cuivres les interconnectant. Dans une ultime secousse, il verrouilla sa position, continuant néanmoins de vibrer sous l’effet de l’énergie phénoménale qui le traversait.

 

Balayant l’air d’une main, vaine tentative de dissiper la poussière soulevée par le mécanisme, je m’approchai de l’objet, et m’adressai de nouveau à l’équipage stupéfait.

 

- Ceci, dis-je en désignant l’étrange machine, est un holographe. Ce n’est pas une création vouée à compléter la collection du seigneur Astiul, elle n’a même pas été portée à la connaissance des érudits de l’Atrium. Pour être clair, cette chose ne fait pas partie de l’histoire d’Antaris, mais elle me sera bien utile pour vous exposer la situation. Stenson ?

 

Aussitôt, l’homme appuya sur une série de boutons disposés sur épaisse tablette de cuivre qu’il portait à bout de bras. A peine la séquence terminée, l’holographe se mit à bourdonner faiblement, la puissance de ses vibrations allant crescendo..

 

- Première prise dans cinq secondes, Sozdätel, me prévint-il.

 

J'acquiesçais silencieusement, plus personne n’osait prononcer un mot.

 

Quatre. Trois. Deux.. Un...

 

Sifflement aussi brusque que violent.

Flash de lumière aveuglante.

 

Jaillissant de la parabole, une carte du plan en trois dimensions, saisissante de réalisme, venait de se matérialiser dans les airs.

 

Les données affichées n’étaient pas en temps réel, mais la quantité de détails était absolument bluffante. Le moindre relief, le moindre navire, des fonds marins jusqu’aux plus hauts sommets de Nabes, tout se voyait représenté avec une fidélité des plus irréprochable.

 

A l’extrême Nord-Ouest, l’île des Ants, facilement reconnaissable tant par sa forme que par la flottille de zeppelins et de navires qui la cernait entièrement, formant un rempart infranchissable pour tout envahisseur isolé, se dressait, fière et solitaire, auréolée sur la modélisation par un épais halo bleuté.

 

Stenson, réagissant à un petit signe de ma part, se mit à pianoter de plus belle sur sa tablette, colorant en rouge divers bateaux et villes à travers toute la carte.

 

Coupant court aux exclamations admiratives et remarques étonnées résonnant dans la salle en une cacophonie de moins en moins supportable, je levai les bras, intimant mes camarades au calme.

 

- Regardez !

 

Une nouvelle fois, l’attention générale se focalisa sur moi. Involontairement je cherchai Jenny du regard.

 

- Depuis mon arrivée sur ces terres, expliquais-je, j’ai toujours eu le désir que notre peuple puisse se suffire à lui-même... Et jusqu’à aujourd’hui, il va sans dire que cette politique nous a magnifiquement réussi. Seulement... - ma voix s’éteignit un instant - seulement, notre situation actuelle va nous obliger à bousculer nos habitudes...si nous voulons survivre.

 

Je n’avais jamais été à l’aise avec les discours, que m’était-il donc passé par la tête au moment où j’ai décidé de me lancer dans cette opération ?

 

- Nous n’avons plus les moyens -littéralement- de poursuivre le développement de l’armement et de la flotte de défense. Le trésor, la force d’Antaris ont été dilapidés par les frivoles lubies d’Astiul, et il veille sur les ressources que vous avez extraites des Profondeurs comme un dragon guigne son or. Je vous préviens, si vous vous joignez à moi, votre nom sera probablement désavoué par la couronne; si certains d’entre vous souhaitent renoncer, qu’ils le fassent maintenant, avant d’en savoir plus, je ne leur en voudrait pas.

 

Pendant un instant, il me sembla qu’une assemblée de statues me faisait face. Discrètement, trois silhouettes s’esquivèrent.

Ce fut tout.

 

Je me raclai légèrement la gorge avant de reprendre.

 

- Cette formalité accomplie, venons-en au vif du sujet. Ceux du Palais des Nuées ont en théorie la mainmise sur toutes les actions que nous pourrions entreprendre, les exportations comme les missions diplomatiques. En théorie. Si ces vieux imbéciles ne veulent pas ouvrir les yeux, nous nous passerons de leur accord, voilà tout.

 

Quelques vivats timides me forcèrent à m’arrêter un instant, et je ne pus réprimer un sourire quand elle croisa de nouveau mon regard.

 

- Vous savez où je veux en venir. Il nous faut aller quérir de l’aide, il faut que nous nous servions des innombrables minerais stockés dans les hangars pour renflouer notre économie, et dans le même temps nouer de nouvelles alliances susceptibles de nous aider à repousser l’ennemi.

 

- Et comment ? gronda un grand gaillard à la chevelure hirsute, les muscles saillants sous sa chemise usée et délavée -un mineur de toute évidence. Tous les moyens de transports sont dotés d’un communicateur, la Régie peut nous localiser, voire immobiliser et détruire le vaisseau à distance à tout moment. Ils contrôlent tout, vous êtes bien placé pour le savoir...

 

Il m’aurait été difficile de ne pas percevoir l’accusation. Machinalement, je me passais la main dans les cheveux.

 

- Certes, je suis à l’origine des protocoles de sécurité de la Régie, mais vous avez tort, cher ami. Par exemple, ils n’ont jamais eu vent de l’existence de cet endroit. Mais...peu importe, poursuivons.

 

Assisté par Stenson, qui interprétait merveilleusement le moindre de mes faits gestes, les vaisseaux volants bleus et rouges se mirent en mouvement, entamant une virtuelle course-poursuite au travers des nuages holographiques.

 

- Comme vous pouvez le constater, non seulement nous serions immédiatement trahis par notre communicateur, mais il n’y a pas un de nos dirigeables qui soit actuellement assez rapide pour franchir en toute quiétude les lignes ennemies.

 

Les navires Ants disparurent de la carte.

Tous attendaient ce que j’allais dire, mais ma bouche était sèche comme du carton.

 

- C’est là que les choses deviennent intéressantes - bon sang pourquoi mes lèvres ne voulaient-elles donc pas s’humecter ? Les navires en cours de conception, les prototypes, ne possèdent pas de communicateur, et je crois d’ailleurs que la plupart d’entre vous ont été assignés à la construction du dernier en date...

 

- Vous voulez parler du Symphonia ?

 

Cette fois-ci, tout le monde se retourna vers l’homme venant de m’interroger. De taille moyenne, vêtue d’une veste en tweed grise et portant des lunettes de vol rabattues sur son crâne, il arborait le calme et la nonchalance propre à tous les navigateurs.

 

- Nous n’avons pas été présentés, il me semble, Capitaine... ?

 

- Exry, Antony Exry ! S’exclama-t-il vivement. Alors, Sozdätel, vous comptez vraiment piquer mon navire ?

 

- Vous devez faire erreur, rétorquais-je, le Symphonia est un prototype, il n’a ni équipage, ni capitaine attitré...

 

-J’en conviens, tonna l’aventureux pilote, mais d’après ce que j’ai entendu sur ce vaisseau, je serai derrière sa barre dès qu’il sortira de l’usine !

 

- Peut-être même avant, capitaine, peut-être même avant...

 

A peine terminais-je ma phrase que la représentation du plan se volatilisa, remplacée par la gigantesque modélisation d’un dirigeable aux lignes épurées. L’image se brouilla un instant, disparut, se figea, se restabilisa finalement, et entama une lente rotation sur elle-même.

 

- Je vous présente l’aéronef Z-302, baptisé Symphonia en mémoire du maestro Karajan, un ami très cher qui comme vous le savez...nous a quitté il y a quelques semaones. Il s’agit d’un projet...secret, ajoutais-je en lorgnant suspicieusement vers le mystérieux navigateur. Prototype ultra-léger, renfort du ballon en fils d’acier, armature de la cabine blindée, système de propulsion..révolutionnaire.

 

Le dernier point méritait sans aucun doute son qualificatif. Dès qu’on observait un tant soit peu l’engin, on ne pouvait qu’être frappé par l’absence des titanesques hélices, fragiles et peu efficaces, qui d’ordinaire propulsaient les frégates volantes. Ici, seuls deux cylindres horizontaux, pareils à de grandes cheminées de métal, flanquaient la nacelle, et paraissaient receler de nombreuses pales enchâssées les unes à la suite des autres.

 

- Vitesse de pointe, soixante-treize noeuds, avec ceci... Je laissai ma phrase en suspens, le temps que Stenson dézoome et repasse en vue globale, faisant apparaitre une ligne verte sur la carte, serpentant à travers les navires ennemis, jusqu’à atteindre...

Avec ceci, nous nous rendrons à la dernière plate-forme commerciale libre en moins de trois heures. On décolle, on livre les minerais, on revient, et ainsi de suite. Ce sera éprouvant, et le premier voyage sera s kdécisif. Est-ce que vous êtes avec moi ?

 

Je savais pertinemment que je n’avais pas su trouver les mots adéquats, que l‘organisation de mes idées était bancale et mon allure pas forcément engageante, alors je fermai les yeux, et attendit.

 

Ploc.

Ploc.

Ploc.

 

Une immense clameur jaillit de l’attroupement. Le mineur m’ayant invectivé un peu plus tôt s’approcha à grand pas, me toisa un instant, et me donna une accolade avec une force telle que j’en restai le souffle coupé plusieurs secondes.

 

- On est avec vous, Sozdätel, dit-il solennellement. On est tous avec vous. »

 

Très bien, articulais-je péniblement...dites à tout le monde de préparer ses affaires et de se rendre à la baie numéro quarante-deux...nous partons pour Speiqua dans une heure.

 

Le colosse exerça une dernière pression amicale sur mon épaule et se redressa avant de de s’éloigner à grands pas.

 

La respiration difficile, je m’adosse un instant au mur de marbre, mon esprit tressaillant comme un poisson hors de l’eau.

Un sursaut.

 

A l’entrée de la caverne, Jenny me fixe, hésitante.

Apeurée.

 

 

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

 

Nous filons au travers des cieux. Bien plus haut que la plus haute des tours d’Antaris, le Symphonia fend les nuages, se joue des courants, rugissant joyeusement de toute la puissance de ses réacteurs.

S’emparer du vaisseau fut encore plus facile que dans mes prévisions les plus optimistes. Disposant de toutes les accréditations nécessaires, aucun garde ne posa de question quand j’ordonnai que le hangar abritant le prototype soit vidé « Pour une inspection privée ». Partant de là, introduire l’équipage dans le hangar désert fut littéralement un jeu d’enfant, et le capitaine Exry ne mit que quelques minutes à comprendre le fonctionnement pourtant complexe du système de propulsion, tandis que les mineurs chargeaient fébrilement les caisses de minerais dans la soute.

 

Moins d’une heure après notre entrée dans l’appareil, nous nous désarrimions de la tour.

 

Le monde s’offrait à nous.

 

L’habitacle du Symphonia n’était pas très élaboré, se résumant pour ainsi dire à la cabine de pilotage, la table des cartes trônant au centre, juste devant le siège du capitaine. En contrebas et cernant la salle, les différents postes de commande longeaient les parois vitrées et formaient une coursive qui menait dans un coin à quelques lits superposés afin d’assurer les roulements lors des voyages de nuit. Doter le vaisseau de spacieux quartiers d’habitation aurait été de toute façon superflu car, taillé pour la vitesse, le dirigeable pouvait joindre n’importe quel point du plan en moins d’une journée. L’importance avait donc été donnée aux soutes, afin de maximiser la quantité de marchandises que l’appareil pouvait transporter.

 

Il aurait été d’ailleurs plus que surprenant d’effectuer sur un appareil classique un chargement complet en moins d’une heure, mais encore une fois, les technologies Ant les plus sophistiquées avaient été intégrées au vaisseau. Directement connecté via des panneaux rétractables au réseau ferroviaire parcourant la baie d’amarrage et la cité des Profondeurs jusqu’aux entrepôts, le Symphonia recevait à un rythme effréné les chariots emplis de minéraux précieux, lesquels se voyaient directement acheminés à des emplacements prédéterminés à l’intérieur même de la soute. A la surprise générale, tout fonctionna sans problème.

 

Je regardais par le hublot : Antaris n’était déjà plus qu’un point à l’horizon, il était temps de s’élever.

 

Me faufilant entre les navigateurs courant de poste en poste, je me dirigeais vers le capitaine, manoeuvrant depuis son fauteuil en velours rouge la grande barre directionnelle d’acier. Au milieu du brouhaha général, où l’impression de confusion et de désordre était accentuée par le chaotique mélange de nuages effilochés s’écoulant sans fin sur les cent quatre-vingt degrés couverts par la baie vitrée panoramique du poste de pilotage, je ne pouvais m’empêcher de capter des bribes de conversations, d’échanges hétéroclites, à la fois anxieux et pleins d’entrain.

 

Altitude trois mille cinq cent mètres stable !

 

- ...niveau d’huile correct !

 

- ...touchez pas cette manette, empaffé !

 

- Le cap, notez le cap bon sang !!

 

- M’sieur, quelqu’un d’vrait aller resangler les chariots...

 

- Qui a demandé un compas ?!

 

Discrètement, je me glissais près d’Antony, m’adressant à lui de telle façon qu’il soit le seul à m’entendre.

 

- Nous devons monter encore plus si nous voulons forcer l’embargo sans nous faire repérer. Elevez nous jusqu’à huit mille mètres.

 

Le capitaine me regarda comme si j’avais perdu la raison.

 

- Sözdatel, sauf votre respect, aucun navire ne peut monter à cette altitude, et même si celui-ci en avait la capacité, il n’y a pas d’air là-haut, nous mourrions tous asphyxiés.

 

- Faites-moi confiance, capitaine Exry, répondis-je avec un petit sourire, ce navire là le peut, et personne ne mourra. Faites-nous monter.

 

L’homme me fixa suspicieusement une poignée de secondes, puis la confiance qu’il plaçait dans mes connaissances prit le dessus, et il lança ses ordres d’un ton intransigeant.

 

- Postes 1 à 4, modifiez l’assiette des moteurs. Angle de montée, 20 degrés Nord Nord-Est. Accrochez-vous tous, et surveillez l’altimètre, stoppez l’ascension à 8000 mètres, et pas un de plus !

 

Il y eut quelques échanges de regards circonspects, mais devant la détermination que les navigateurs lisaient sur le visage de leur commandant, ils se ressaisirent et exécutèrent ses directives sans discuter.

 

Angle de montée, 20 degrés Nord Nord-Est, annonça l’opératrice. Vitesse d’ascension, vingt mètres par seconde.

 

« Jenny » pensais-je en regardant la jeune femme à la chevelure flamboyante qui venait de prendre la parole. Ainsi son statut d’ingénieur lui avait valu une place aux commandes. « Intéressant » ajoutais-je en mon for intérieur, tout en m’intimant de ne pas m’aventurer plus loin sur ce chemin là. Le code et la mission primaient sur tout le reste.

 

Capitaine, signala un autre opérateur tandis que les nuages rapetissaient de plus en plus en-dessous de nous, les jauges de contrôle indiquent une augmentation significative de pression dans les systèmes de ventilation. La puissance allouée à ce circuit vient de doubler en l’espace d’une minute.

 

Bien naturellement, Antony ne pouvait savoir ce qu’une telle activité signifié, inquiet, il me jeta un regard implorant.

 

- Du calme, lui répondis-je mentalement, c’est simplement la procédure de pressurisation. Cela va faire en sorte que nous ne subissions pas les changements de température et de pression qu’entrainent notre élévation, et nous assurer une réserve suffisante d’oxygène pour que nous arrivions à destination sans encombre. Soufflez commandant, nous sommes en sécurité.

 

Exry parut se détendre quelque peu, rasséréné par mon explication, qui bien que concise et simplifiée, résumait très bien le processus en cours. D’un geste de la main, il balaya les inquiétudes de ses assistants.

Pendant quelques minutes, plus personne n’osa prononcer un mot, les yeux rivés sur l’altimètre qui, impitoyable, égrenait les mètres gagnés par l’aéronef de minute en minute.

 

...6300 mètres...6800...7200 mètres...7400...7600...7750....7900...7950...

....

...8000 mètres...

 

Tout l’équipage retint son souffle, ce n’était pas concevable, le dirigeable allait chuter d’un instant à l’autre, tandis qu’ils suffoqueraient en implorant désespérément pour une dernière bouffée d’oxygène.

 

Rien ne se passa.

 

- Bah dis donc, quand je pense que c’est nous qui avons construit ce machin...lança timidement un matelot.

 

Cette phrase, comme un tremblement de terre, fit céder le barrage , l’atmosphère se relâcha, et la mission reprit le dessus dans les esprits des navigateurs.

 

Capitaine, la vigie de la coupole inférieure signale que nous survolons actuellement le blocus ennemi, l’information est confirmée par les données sonar.

 

Furtivement, quelques navigateurs jetèrent un coup d’oeil discret à travers les vitres, tentant d’apercevoir l’ennemi, ignorant et impuissant, à des milliers de mètres sous le Symphonia. En vain bien entendu, la flotte de la Coalition impériale était impossible à distinguer de là où nous nous trouvions, mais je n’avais pas besoin de voir l’armée de ces chiens de mes propres yeux pour savoir quelle horde infernale s’apprêtait à se déverser sur nos terres. Des dizaines, des centaines de vaisseaux guettant inlassablement la moindre de nos tentatives pour nous réduire en cendres dans un déluge de feu et d’acier. Des équipages de démons, sans crainte ni âme, conjurés pour l’éternité et enchaînés à la lame qui décapiterait bientôt notre royaume. Ils attendaient, et pouvaient se payer le luxe d’être patients, car ils ne doutaient pas de leur victoire.

 

Mais nous ne rendrons pas sans combattre.

 

Rapidement, nous laissâmes la ligne meurtrière derrière nous, et redescendîmes à une altitude conventionnelle qui nous permettrait de progresser à une vitesse de croisière plus conséquente. Sautant de nuage nuage, jouant sur la maniabilité exceptionnelle de l’appareil et l’efficacité sans faille de nos détecteurs sonar longue portée, la traversée se poursuivit sans anicroche.

Moins de deux heures après avoir franchi l’embargo, notre destination nous apparut, baignée dans la clarté radieuse du soleil de midi.

 

Speiqua.

 

Nombreux furent ceux qui laissèrent s’échapper une exclamation admirative. La ville, très différente d’Antaris, possédait une magnificence énigmatique qui lui était propre et qui l’enveloppait dans une trame de mystère insaisissable. Construite à fleur de l’eau, elle reposait sur le dos du plus fantastique édifice de métal jamais réalisé par l’homme. Formant un cercle parfait, les frontières de la cité épousaient harmonieusement le dos de la créature d’acier, qui, d’un gris anthracite piqueté des tâches ocres occasionnées par la rouille, veillait depuis toujours sur la plate-forme commerciale. Les canaux qui parcouraient la ville se déversaient lascivement sur sa carapace, courant dans les sillons cuivrés de ses écailles inaltérables, filant en de riants éclats le long de ses quatre pattes et de sa courte queue, dont la couleur vert-de-gris que leur avait conféré une oxydation inlassable rappelait sans conteste le teinte véritable du cuir du reptile, avant de se déverser dans la mer turquoise. Au niveau de la tête à la gueule entrouverte, forgée dans le même alliage que le reste de la structure, les yeux avaient été remplacés par les plus gigantesques rubis jamais excavés, et les deux monstrueux joyaux fixaient sans relâche un horizon qu’ils ne pouvaient pas voir.

La tortue de l’Ouest semblait vouloir regagner ses terres d’origine.

 

Mais Speiqua, bien loin d’évoquer un animal de légende, était un éperon, une pointe effilée fusant vers les cieux. La cité toute entière impressionnait par sa verticalité, s’articulant entièrement autour de sa tour centrale, dominant toutes les autres aussi bien en largeur qu’en hauteur. Les bâtiments enchevêtrés étaient pour la plupart très anciens, mais semblaient avoir subis au fil des siècles des greffes et des modifications architecturales respectant parfois d’une façon très approximative les lois de la physique. Parfois dotées de lignes épurées et paraissant avoir été bâties d’un seul tenant, parfois un vulgaire entassement précaire de baraques renforcées d’acier, les tours s’élevaient anarchiquement sur le plateau, toutes reliées par un réseau arachnéen de passerelles formant dans les cieux de la cité un véritable dédale en trois dimensions dont la quasi-totalité des sorties menait vers l’édifice central, la Tour des Sages. C’est au pied de cette noble construction, dominant les riches comme les mendiants de toute son inexpugnable hauteur, que se trouvait le but de notre mission : une esplanade noire de monde où s’étalait un marché aux échoppes bigarrées qui à toute heure du jour et de la nuit, échangeaient des marchandises venues de tous les plans colonisés.

 

Alors que nous amorcions notre descente vers la digue ouest, plateau d’atterrissage classique pour les frégates de commerce, une voix autoritaire surgit du poste radio.

 

« Aéronef inconnu, aéronef inconnu...ici tour de contrôle, veuillez vous identifier et exposer le motif de votre venue je vous prie. »

 

Le capitaine ouvrit la bouche pour répondre.

 

- Ici le navire marchand Symphonia, répondis-je, lui coupant la parole, je suis le capitaine Karajan, commerçant itinérant, et nous avons voyagé jusqu’ici dans l’espoir de vendre un chargement de minéraux précieux. Je demande l’autorisation d’atterrir sur la digue ouest.

 

L’équipage me fixa d’un air sidéré, ne comprenant pas pourquoi j’usurpais le nom du maestro décédé, mais peu m’importait, je ne tenais pas à révéler mon identité ni à trahir le fait que nous venions d’Antaris, et ce nom en valait un autre.

Pendant quelques secondes, on entendit plus sur la ligne que les grésillements diffus des interférences, avant que la voix ne crachote de nouveau ses instructions.

 

- Symphonia, autorisation accordée pour atterrissage sur la digue ouest. Présentez l’inventaire de vos marchandises au chef de piste. Bon séjour sur Speiqua !

 

- Bon séjour, tu parles, marmonna Exry, passablement excédé par mon ingérence. Préparez-vous à l’atterrissage vous autres !

 

Et les moteurs vrombissant de plus belle, nous entamâmes le dernier virage.

 

Du débarquement et des tractations, je ne gardais qu’un souvenir confus. Des avenues bondées, une noble bâtisse à l’écart des grandes artères, un luxueux bureau à l’atmosphère feutrée, des hommes vêtus de longues tuniques sombres... L’important fut que, malgré le conflit qui enflait, nous trouvâmes facilement une guilde qui se porta acquéreur de notre marchandise parmi les nombreuses confréries commerçantes de Speiqua. Sans négociations ou presque, l’affaire fut entendue, les minerais débarqués, et les coffres de pièces -notre paiement- chargés à bord.

 

Le soleil descendait à peine à l’horizon quand nous redécollâmes en direction d’Antaris.

Le retour de nuit s’effectua d’autant plus facilement que l’obscurité nous dissimulait aux yeux des éventuels éclaireurs de l’armée impériale. Trompant la vigilance de nos propres guetteurs, nous parvînmes à ramener sans dommage l’aéronef à sa baie d’amarrage, signant définitivement le succès de notre expédition.

Je perdis rapidement le compte des voyages que nous effectuâmes par la suite sous couvert de vols d’essai du Symphonia. Falsifiant les comptes, trafiquant les rapports, des milliers, des millions furent détournés de cette façon, réinjectés directement dans notre économie afin de nous préparer à la guerre.

Progressivement, sous de fausses identités, nous installâmes des comptoirs aux quatre coins de Nabes, avant d’étendre notre influence à d’autres plans, déjà tombés sous le joug de l’Empire. Peu nous importait avec qui nous commercions, l’essentiel était de nouer, au travers de ces accords commerciaux, des liens solides avec la plus grande diversité de peuples possible. En quelques mois, notre groupe avait infiltré les plus hautes strates de la société, et gagnait en force et organisation de jour en jour.

Peu à peu, sous mon égide, une véritable société secrète prit forme.

 

Alors que le dénouement final approchait, la Compagnie de Karajan venait de naître.

 

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Bonsoir,

 

 

 

Si je suis ici c’est pour… Hey, mais je suis le premier à plussoyer Zovsky ?! Mon rêve est enfin accompli !!

Serais-ce parce que j’ai préparé ce plussoiement à l’avance ? Ah bah oui, ça doit être ça.

 

Mais il le mérite, le bougre, et pas qu’un peu.

 

Mais attardons-nous un peu sur l’intéressé, et lançons-nous dans un tour du propriétaire !

 

Zovsky, c’est un petit gars qui s’est égaré malencontreusement dans les contrées du Kubnigera il y a quelques mois de cela. Et grand bien lui en a fait, car il y est toujours, et on nous comptons tous le garder !

Sa bonne humeur est toujours de mise, sauf quand il est grognon, mais on l’aime comme il est ! Et pire, car il s’adonne avec brio et panache aux joutes verbales et autres jeux de mots douteux qu’a très bien su instaurer SL.

C’est un ami que je ne souhaiterais perdre pour rien au monde, et qui a mon soutien absolu dans ce qu’il entreprend autant que lorsqu’il a besoin d’aide. C’est quelqu’un d’une grande qualité, de sensible, au caractère bien affirmé, et même si il se cache souvent et qu’il peine à dire ce qu’il ressent, je sais pertinemment qu’il a un cœur gros comme ça et que c’est un gars en or. Toujours prêt à aider, à se démener, sa détermination ne cesse de m’étonner sans cesse.

Et justement, parlons-en de sa détermination ! Car non loin d’être une personne de valeur, c’est aussi le fondateur de la grande Antaris, premier projet accepté sur Nabes, et projet qui a lui seul rassemble une grande partie de l’activité de ce monde. Projet de grande ampleur, il n’en est pas moins magnifique, mais surtout coûteux.

 

Sa candidature est complète, digne de ce qu’on attend de lui, et même plus.

Par ailleurs, écrivain hors normes, il m’épate à chaque fois par la qualité de ses écrits. Et encore une fois, comme à son habitude, c’est du grand cru que nous yeux émerveillés ont à lire ! Une orthographe sans faille, une histoire à l’enchaînement maîtrisé, un style que j’apprécie de plus en plus… Le Dom est ravi - et c’est peu dire - devant cette nouvelle démonstration du talent de mon jeune ami !

 

Mais assez parlé ! Car oui, Zovsky est formidable, mais il poste avant tout une candidature marchande.

 

Et parlons-en justement, de Zovsky le marchand. Soyons réaliste, il a toujours été de bonne foi, intègre et juste, et ne sera certainement pas une crapule avide et avare. Sa candidature, il la fait avant tout pour le bien de son projet, et comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas le Kubnigera et ses montagnes de stacks de buches qui pourront rivaliser avec la richesse des bâtiments d’Antaris. De ce point de vue, je crains que ce ne soit une nécessité pour lui que de devenir commerçant, pour le bien et l’avenir de son projet.

Ses prix sont largement acceptables, et par ailleurs, il est très présent. Je pense donc que ce serait un commerçant disponible, actif, motivé, honnête, et aggréable dans les transactions comme dans la vie courante. Bref, à mon sens Zovsky représente et incarne toutes les valeurs et la bienséance que devraient arborer fièrement tous les commerçants de Minefield, ce qui n’est malheureusement pas le cas.

 

Si je devais conclure et résumer tout ça, je dirais simplement que Zovsky est un joueur impliqué doublé d’une personne formidable. Son sens du commerce ainsi que sa morale à toute épreuve font de lui un joueur honnête que rien ne pourra détourner du droit chemin, et qui satisfera toujours du mieux qu’il le pourra tous les clients à qui il aura à faire.

 

Bref, il est évident que je soutiens Zovsky, aussi ardemment que je l’ai fait pour chacune de ses candidatures et pour toutes les actions qu’il a entrepris à ce jour. Il fera un excellent commerçant, je n’ai aucun doute là-dessus, et je m’en porte garant.

 

 

Amicalement et littérairement,

Dom Fulmen.

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Je n'ai que peu croisé ce joyeux luron, mais si on en crois les rumeurs et le peu que j'ai vu/entendu, tout ce qu'il dit dans sa candidature est vrai !

 

Je viens donc apposer mon plussoiement exceptionnel (ahem) sur sa candidature. Ca fait réellement plaisir de voir que la communauté de Minefield en général et du Kubni en particulier se renouvelle grâce à des joueurs de sa trempe. J'ai donc hâte de le voir continuer à gravir les échelons de la vie sociale minefieldienne.

 

En résumé, et pour être bref, je plussoie !

 

Au plaisir de faire ample connaissance au plus vite, veuillez agréer cher collègue, tous mes poutous.

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Bonjour,

 

Je viens approuver mon soutien à Zovsky pour sa sympathie envers les joueurs de projet, une personne actif sur minefield, et sur son projet. Je l'ai connu grâce à la Colonie du Kubnigera et il a tout pour obtenir cette licence.

Bref, Il mérite donc amplement son grade dans sa démarche pour obtenir sa licence commerçante.

 

Cordialement Lyoriu.

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Plop !

 

 

Si je viens ici aujourd’hui, malgré toute la répulsion que m’inspire la rédaction de textes en tous genres, c’est pour soutenir la candidature de mon cher ami Zovsky. Un joueur que j’ai rencontré il y a quelques mois déjà, et qui, de fil en aiguille, a fini par devenir mon inférieur , étant donné que je suis devenu membre de son projet, Antaris. Mais quel Boss :lol: , il faut lui reconnaître qu’il administre sa ville plus que correctement, surtout quand les travailleurs tels que moi lui faisons honneur :P Il reste cependant toujours - plus ou moins - calme et réfléchi, ouvert aux autres, et il s’agit sans conteste d’un des joueurs les plus honnêtes que j’ai eu l’occasion de rencontrer jusqu’à aujourd’hui. Je suis persuadé qu’il saura faire bon usage des avantages que ce grade confère, et qu’il assumera dignement les responsabilités qu’il implique. Pour toutes ces raisons et d’autres encore, je soutiens Zovsky, et souhaite de tout coeur que la modération accèdera à sa requête.

 

 

 

/me disparait le cœur de mon frère a la main

 

 

Grix et sans oublier mon très cher cerveau

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Pardon, Pardon, Pardon, (/me se fraye un chemin dans la foule du spawn de Stendel) poussez vous!

 

excusez mon arrivée tardive mon cheval boite!

 

je souhaite apporter mon total soutient à la démarche de zovsky!

 

de une cela lui permettrais de financer son projet, de plus il est actif et que cela serais donc bénéfique aux joueurs de minefield, de plus le connaissant IRL je pense que son shop sera bien achalandé (remplir plus pour gagner plus).

 

bref donner lui une License vous ne le regretterais pas je pense. (si jamais tu me fait mentir je te retrouve et...)

 

Pardon, Pardon, pardon, laissez mon cheval respirer bon sang il doit me ramener à Port-Estroit!

 

bref bonne chance zozo!

 

imouff, citoyen menuisier, prince conseiller de Port-Estroit

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Je suis cette candidature depuis qu'elle ait disponible tout en ayant pas encore pris le temps de venir poser mes encouragement.

 

En effet, non content d'être un RPiste hors-pair ou encore un chef de projet admirable, c'est avant tout joueur ouvert et sympathique qui profitera à coup de l'opportunité que lui offrira sa future licence pour encore plus se rapprocher des différents projets pour créer des liens qui s'étendront à coup sûr au-delà du simple intérêt économique mais qui permettre petit à petit de resserrer les communauté dans la communauté belle expression....

 

Cette licence sera également un moyen de remplir les caisses de son projet, la belle Antaris, unique projet inédit de Nabes en ce moment et également très gourmand en ressources diverses.

 

Je soutiens grandement ce joueur et je lui souhaite bonne chance dans sa future activité commerçante.

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Je viens soutenir Zovsky dans sa démarche d'obtention de sa licence commerçante.

Zovsky est un joueur sympa, bon chiant quand il vous demande de venir a l'autre bout du monde pour lui cafter des stacks de cuivre oxydé mais bon ...

Ses prix ont l'air raisonables, j'aurai surement a faire avec lui pour ce qui est du marbre ( oui oui, pillons ses cavernes de marbre blanc a antaris :D )

bref, il a tout d'un commerçant et j’espère bien le voir devancé d'un petit [C] in game.

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Maouuuu !

 

Comme d'habitude, le Rp est vraiment très bien, la candidature de même !

J'attend avec impatience la présence de ce futur mineur dans les sous-sol de son shop sur Shiki.

Joueur vraiment agréable et sympathique, vivement que la license lui soit accorder.

 

Je vient donc soutenir cette demande afin qu'elle aboutisse dans la joie du commerce Minefieldien. :)

 

Allez Zovsky ! +1

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Zovsky est une personne très sympathique et qui fera, pour sûr, un excellent commerçant. Le marbre n'a pas de secret pour lui et il est assez doué avec les chiffres ^^

Pour faire court, oui toi le monsieur au chapeau qui lit ce post, tu DOIS faire passer Zovsky commerçant !

(Merci <3)

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bon après passé un trop long moment a lire ta candide , je ne vais pas plussoier car trop long a mon gout .

 

 

non plus sérieusement super rp. et ayant déjà travaillé avec zovsky et lui ayant déjà aidez c'est un joueur des plus agréables qui sera ravir vos moindres désirs ...

 

ce joueur est comment dire tout simplement sympa

 

amicalement .

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Je ne peux éluder mon devoir de soutenir Zovsky, un brillant entrepreneur qui est en train de bâtir un magnifique projet sur notre bien aimée Nabes. La postérité saura reconnaître son labeur, mais, ce qu’il faut louer toujours, ce qui reste quand même honorable, c'est de tenir les finances face à l'ampleur de son onéreuse construction. L'imagination de Zovsky est sans borne, et son RP est comme un conte dont on tournerait fiévreusement les pages.

 

Et c'est par ce que Zovsky a su mettre tout son savoir et ses compétences dans son oeuvre qu'on ne peut que l'y féliciter, et l’encourager, il mérite ainsi d'être commerçant mineur, parce que c'est totalement en accord avec le RP de sa cité, et que ce n'est que service rendu pour un citoyen si assidu.

 

Admirativement, FrostBin, Maire du Hameau du Petit Rafiot

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Bonjour,

 

Je soutiens évidemment Zovsky, une personne très active et présente, il est prêt à aider, ce qu'il a fait des mon arrivée sur le serveur, il m'a trouvé du travail, le problème c'est qu'il ne peut pas payer ses travailleurs en PAs, ni vendre quoi que ce soit, de ce fait, la licence de commerçant ne peut lui être que bénéfique, de plus son projet sur Nabes, Antaris, a grandement besoin d'un dirigeant commerçant.

Je te souhaite donc bonne chance Zovsky!

 

Cordialement

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Bonjour,

 

Comme à son habitude, ce cher Zovsky nous a sorti des méandres de son esprit un RolePlay formidable, bien écrit et captivant à lire. Son style d'écriture est indéniablement plaisant, tout comme sa ville, Antaris. Le travail qu'il fournit quotidiennement sur son projet ainsi qu'ailleurs fait de lui une personne fiable, sur laquelle on peut compter, tout en étant un citoyen actif.

 

Sa plume et son esprit son ses plus grandes qualités, ainsi que sa générosité et son âme de travailleur.

 

Lorsque je visitai Antaris pour la première fois, je fus surpris par l'architecture, même si après réflexion je fus étonné de l'harmonie se dégageant de son projet. Étant voisins sur Nabes, je ne peux que soutenir l'auteur d'un projet aussi sympathique et esthétiquement très réussi.

 

Au niveau de son commerce, il est tout a fait capable de gérer des échoppes, puisqu'il le démontre en gouverant son projet de manière excellente.

 

Sa candidature est agréable à lire, et son RP nous maintient intéressés jusqu'au point final.

 

 

Cordialement,

 

GreenHearth, Maire-Adjoint du Hameau du Petit Rafiot.

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ENFIN !

 

Bien qu'après avoir lu tes multiples avertissements, je n'étais guère convaincu de la longueur de ton oeuvre. Mais c'est en ouvrant le spoiler que j'ai découvert l'amplitude réelle de la tâche que serait de venir à bout de ce qui se révéla l'affaire d'un instant, tant il fût agréable de s’adonner à cette lecture. Je suis en effet réellement bluffé, non pas de par la longueur de ce RP, bien que ce soit un élément principal, mais par la qualité de l'écrit qui contraste magnifiquement avec les habituelles, et revues des dizaines de fois, histoires au scénario bancal et à l'écriture basique. Car c'est bien cela, et on ne peut le nier, qui donne tous son charme à ton oeuvre : Un scénario intelligent et novateur, une perfection -qui ne m'étonne pas venant du talent musical que tu es- dans l'écriture et somme toute un contenu de qualité qui à vraiment le potentiel d'un extrait de roman. Le tout ponctué de références indéniables à la littérature anglaise des années 30 -LE HOBBIT !!!- je suis vraiment subjugué par ta candidature, et c'est donc sans hésiter que je soutient avec ferveur un grand talent de ce serveur dans son escalade des échelons des grades Minefieldiens !

 

Bonne chance, cordialement, lemacanul

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Je vais donc dire +1, car ton RP est génial. Et en plus, t'es super gentil, et tu joues (très très trèèèèèèèèèèèès) bien du piano, et en plus tu fais des blagues! Que rêver de plus? Ah si, être bon en architecture :pumpkin: (Oui, t’inquiètes pas, je plaisante! Tu fais des chouettes trucs!)

Donc désolé pour ce message court qui devrait faire 10x plus long pour montrer à quel point je suis pour que Zovsky devienne commerçant.

Bref, long story short (même si mon message est plutôt court, mais passons!) +1

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Je ne peux que plussoyer ce formidable joueur du nom de Zovsky qui à réaliser cette candidature magnifique avec un RP juste génial.

J'espère qu'il ira loin avec sa license de commerçant mineur.De plus sa motivation et sa gentillesse en fait de lui un joueur exceptionnel.

 

Un grand +1 pour ce grand joueur.

 

 

Amicalement, Touttoune76 :boat:

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Hello,

Je viens ici soutenir Zovsky que je connais pas depuis longtemps mais cela suffit pour que je dise qu'il est une très bonne personne.

Tout d'abord pour son projet sur Nabes qui sera l'un des plus beau et qu'il dirige merveilleusement bien.

Il est une personne agréable, serviable et donc il fera pou moi un très bon commerçant !

Je n'en dirais pas plus, cela serait inutile au vu de cette si belle candidature !

 

Cordialement,

Rangers41.

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Bonjour,

J'ai rencontré Zovsky dans le Nether, ce mineur plus puissant et malin que bien des personnes. J'ai adoré bosser avec lui et sa fourberie fera de lui un grand commerçant. De plus, Antaris est un super projet qui comprend de magnifique construction et une grande communauté. Je Soutiens Zovsky dans l'obtention de sa licence commerçant pour lui permettre de développer encore plus son projet!

FitchII, Commerçant Armurier

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Bon, allez faut que je m'y mette à ce plussoiement avant qu'il ne soit trop tard.

 

 

Alors, par où pourrais-je bien commencer, bah par le commencement je suppose. Ayant vu dès le début, l'évolution de Zovsky au sein de la communauté de Minefield, je peux vous dire que ce joueur est sans aucun doute l'un de ces joueurs qui méritent le grade de commerçant, comme le prouve son fort investissement au Kubnigera sur de nombreux chantiers, et encore plus dans son propre projet d'Antaris sur Nabes, où il fait preuve d'une grande créativité dans la construction et l'élaboration de celui-ci, tant au niveau architectural qu'au niveau de son Rp.

 

 

Le Rp qu'il a d'ailleurs confectionné ici pour sa candidature commerçante, est aussi l'un de ces nombreux gages, tel Antaris ou encore tous ses précédant Rp, révélant de ses nombreuses qualités et de sa valeur. Ainsi celui-ci ne se fait pas avare en détaille quelque soit la scène, tout en gardant son équilibre, en laissant à l'action la place qui lui est dû dans un tel récit, qui aussi s'avère impressionnant par à sa longueur.

 

 

Bon, je pense que je n'ai plus rien à rajouter, à part quelques trucs que j'avais déjà dis dans mon plussoiement pour la candidature citoyenne de Zovsky, mais bon vu que je ne sais pas comment le dire d'une encore autre manière, je finis donc mon plussoiement pour ce cher Zovsky ici, en concluant que Zovsky mérite parfaitement le grade de commerçant.

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Zovsky est un des premiers joueurs avec qui j'ai échangé, ou plus precisement le premier qui m'a offert un travail. Par ce travail, miner avec ses outils et garder tout sauf les diamants, j'ai pu non seulement démarrer ma petite fortune, mais je me suis aussi profondément attaché au métier de mineur, métier que je souhaite, comme lui, en faire mon gagne pain !

C'est une personne avec qui il es très agréable de discuter, d'un tempérament calme, il est honnête et fera un très bon commerçant ! Sa créativité et son projet sur Nabes sont deux arguments de plus à son sérieux et à sa motivation !

Je soutiens donc ce joueur d'exception qui mérite à mon sens d'obtenir cette licence de commerçant !

 

Squirkiz.

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Bonsoir,

 

Bravo pour ton RP, la liaison avec les précédents est réussie et le résultat est vraiment très agréable à lire. J'ai donc le plaisir d'accepter ta candidature, félicitations !

 

Afin de valider ton nouveau statut, je te demanderai d'effectuer le paiement des 500 pa au serveur. Envoi moi un mp une fois que ça sera fait, afin que je t'ajoute ta licence.

 

À bientôt,

 

Yann.

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