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[Refusé][Indigène] Le crâne d'oeuf du chaos


rafalle
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Spécialisation : Indigène à la con du Chaos

Nom de l'échoppe : Le crâne d'oeuf du chaos

Localisation : Spawn, Honéor

 

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Bonjour à tous !

Continuant sur la lignée de ma candidature citoyenne, j'écris aujourd'hui ma demande pour obtenir la licence qui me permettra de vendre mes produits.

 

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Pendant longtemps vagabond, j'ai arpenté le serveur en suivant mes deux frères Cackie et Descamps, à l'époque des paysans. Bien vite moi aussi j'ai posté une candidature pour pouvoir enfin m'investir pleinement dans le monde de Minefield. J'ai alors logiquement rejoins le projet Namnis, dirigé par les deux joueurs cités ci dessus. À leur départ, je me suis concentré sur ma véritable passion : le Nether, en compagnie de Klass_Exe, malheureusement aujourd'hui inactif. À son départ j'ai moi-même eu une petite période d'inactivité qui fut rompu par ma candidature villageoise. Devenu bucheron je me suis attelé à la constitution d'un stock conséquent pour devenir pourquoi pas commerçant de cette spé ou changer pour menuisier. Mais une nouvelle fois le même scénario s'est produit : je me suis lassé de la coupe de bois pour retourner m'amuser au Nether à détrousser la veuve et l'orphelin. C'est pourquoi j'ai vite réalisé que le métier que je devais en réalité exercer était celui d'Indigène à la con du chaos. Aujourd'hui je vis là bas avec des stocks assez conséquent, mais je viens d'hériter d'une maison dans la campagne de Stendel en attente de cuboïde et je compte m'installer, dès l'acceptation de ma candidature citoyen, au spawn. De plus, il était temps pour moi de rejoindre à nouveau un projet et d'y travailler.

Il est possible de trouver mes anciennes candidatures aux liens suivants :

 

 

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Obtenir une licence me permettrait d'accéder enfin à l'un des statuts sociaux les plus respectés. Je m'efforcerai de faire honneur à ce titre en pratiquant un commerce juste : je respecterai les prix de ma corporation et rachèterai à bon prix au paysan. De plus, cela me permettrai de dégager un revenu et ainsi payer les différents cuboïde dont j'ai besoin. Il faut avouer que je ne nage pas dans les pièces d'argent et si je pouvais en profiter pour vivre un peu plus confortablement je ne dirai pas non ! Et bien sûr, je n'ai pas encore fait mon choix, mon choix, mais je me dévouerai corps et âmes dans le projet que je vais rejoindre, et être commerçant ne peut que m'aider !

Avec l'obtention de ma licence je compte m'installer en capitale et dans le projet que je rejoindrai. Mon shop aura une architecture typique du nether : brique rouge, netherwart et lave.

 

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C'est prix sont bien sûr variable d'un emplacement à un autre.

 

 

 

 

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Partie 1 : Demande de licence.

Voilà maintenant 2 mois que Rafalle était installé en capitale. Les gouverneurs avaient accepté sa demande de résidence et il exerçait avec la même joie qu'au premier jour son métier d'indigène. Il alternait les voyages entre mes deux mondes : il s'émerveillait à chacun de ses passages à Stendel de l'immensité de la ville et de son activité. Les commerçants abordent les passants, les chevaliers se pavanent sur leurs étalons et les plus anciens profitent du soleil assis confortablement sous leur porche, un pipe entre les lèvres. Mais il se sentait vraiment chez lui au Nether. Après plusieurs jours de marche dont la monotonie est parfois brisée par une attaque, il retrouvait sa base où il avait passé tant de temps autrefois.

Sa vie de solitude était loin derrière lui : le hasard des rencontres lui avait permis de faire connaissance de beaucoup d'habitants. Bien que la plupart de ses relations se limitaient à des échanges commerciaux, certaines lui avaient été particulièrement bénéfique. Ainsi, un matin alors qu'il préparait son inventaire pour une prochaine expédition, un manque d'outils l'obligea à traverser la ville jusqu'à l'échoppe de Descamps. L'outilleur choisit parmi ses différents produits une pioche en obsidienne qui lui permettrait de tenir pour tout le voyage. Au moment de payer, le visage de l'indigène se déforma : il ne lui restait que quelques pièces de cuivre et une pièce d'argent. Il était loin du compte.

- Je t'en fais cadeau ! T'es un client fidèle.

- Je la paye dès mon retour, j'en fais la promesse !

- Tu sais, ce n'est pas la première fois que tu as des problèmes d'argent. Pourtant tu es reconnu pour être un des meilleur indigène. Pourquoi ne fais tu pas ta demande pour obtenir une licence commerçante ? Les ventes te rapportaient de quoi mieux vivre... Par exemple tu pourrais quitter ce dortoir pour paysan et acheter un appartement près de la place principale !

Rafalle lui promit d'y penser après l'avoir remercié et s'élança dans les plaines brûlantes du Nether.

Dès son retour, chargé de ressources rares et dangereuses à acquérir, il s'empressa d'attraper un papier et un crayon. Il avait réfléchi à la suggestion de son ami et n'y voyait que des points positifs pour son avenir. Ses stocks grandissaient et les quelques trocs effectués par ci par là n'étaient plus suffisant pour réguler le contenu de ses coffres qui menaçaient aujourd'hui de déborder.

"Chers gouverneurs,

Je vous adresse cette lettre dans le but de connaitre la procédure pour obtenir une licence. En effet, je suis indigène et je souhaiterai mettre en vente mes nombreux produits.

En l'attente de votre réponse,

Rafalle."

La réponse lui fut délivrée par oiseau. En détachant le petit manuscrit, les mains de l'indigène tremblaient : ce n'était pas une décision à prendre à la légère. L'oiseau allât se servir un pourboire dans le bocal à cookie qui trônait sur la cuisinière.

"Bonjour,

Pour obtenir une licence commerçante en tant qu'indigène, il vous faudra réunir les deux conditions suivantes :

- Obtenir un certificat d'aptitude au commerce de produit en provenance du Nether, et ce après avoir suivi un cursus de cours dans notre centre agréé.

- Prouver la présence d'un stock conséquent des produits prévu à la vente. Pour cela, nous enverrons un inspecteur lorsque vous nous préviendrez.

Ces deux étapes peuvent être abordées dans l'ordre voulu par le candidat. Toutefois, une série de cours commencera lundi prochain et ne pas vous y rendre retarderait votre obtention de licence.

À bientôt,

Alain de Igène, directeur de la distribution de licence pour les indigènes."

L'oiseau s'envola après avoir terminé le bocal. Rafalle n'y fit pas attention tant ses pensées étaient ailleurs :

- Lundi prochain... Mais c'est demain ! Laissa t-il échapper à haute voix.

 

Partie 2 : centre d'entrainement.

Rafalle arriva à l'adresse indiquée le lendemain prêt à assister à ses premières leçons. On lui distribua à l'accueil un emploi du temps couvrant les deux semaines de cours nécessaire à l'obtention de ce certificat. Son agenda se divisait en deux matières principales : des cours de commerce généraux et des cours spécifiques aux indigènes et au Nether. Le premier se subdivisait en trois sous catégories : économie, implantation et présentation des corporations. Le second seulement en deux : des travaux pratiques et une description détaillée des produits et leurs utilisations.

Se déplaçant à travers les couloirs couverts de portrait de directeurs et autres responsables, Rafalle reconnut comme lui quelques citoyens venus ici apprendre à devenir commerçant. En arrivant à la première salle, quelle ne fut pas sa surprise en découvrant une reconstitution d'une de ces forteresses qu'il avait déjà croisé au Nether. Une estrade la surplombait, estrade où s'amassait déjà une petite dizaine de personnes semblant toutes aussi surprises que lui. Il imaginait une salle de classe où un professeur barbant lui dicterait des cours théoriques ! À la place il vit entrer dans la salle un jeune adulte portant fièrement une de ces armures obtenues à Bout du monde qui imposent le respect tant elles sont difficiles à obtenir. Il imposa bientôt le silence et se présenta.

- Bonjour à tous ! Je suis votre professeur de travaux pratiques. Comme vous pouvez le voir nous disposons d'une reconstitution fidèle de l'environnement qui va vous devenir familier. Celui-ci est peuplé de nombreux dangers. Ceux-ci peuvent être actifs, comme les blazes ou les ghasts, mais aussi passif : nombreux sont les pseudos aventuriers inconscients qui disparaissent dans la lave. Chacun sera étudié en profondeur de manière à vous assurer un maximum de sécurité.

Il s'interrompit le temps de laisser entrer un retardataire.

- Toi justement ! Manque de chance, j'ai besoin d'un cobaye pour vous expliquer ce qu'il ne faut pas faire face à un danger. Comment t'appelles tu ?

Le pauvre arrivant tétanisé parvint à balbutier :

- Ya..Yannick Talope. Mais on m'appelle Yannick le piteux. Excusez mon retard je me suis per... perdu dans les couloirs.

- Quel heureux hasard ! Approche toi Yannick... Viens n'ai pas peur ! Attrape donc cette épée et place toi au centre du terrain.

La totalité du public se retenait de rire en voyant le pauvre Yannick, rondouillard perdu au centre de l'arène ne sachant comment tenir la lourde épée en diamant qu'on lui avait jeté.

- Bien ! Yannick, immerge toi dans la situation. Tu es un puissant commerçant implanté à travers l'empire. Mais tes nombreuses échoppes demandent un réapprovisionnement régulier. Te voilà donc avec ton épée et ton sac à dos au fin fond du Nether, déterminé à ramener de quoi satisfaire tes clients ! Fais de ton mieux.

Le professeur se plaça dans un coin où l'on pouvait entre-apercevoir un tableau de commande. Le public retenait son souffle. Qu'allait il se passer ? Une créature allait surgir et aplatir le pauvre Yannick ? Alors qu'il inspirait avant le rire, certains avait désormais peur : et si il lui arrivait un accident ? Et qui allait être le prochain ? Et si le professeur n'était qu'un usurpateur inconscient qui profitait du retard d'un véritable érudit avec une longue barbe venu prodiguer un cours ennuyeux comme tous se l'imaginaient ? Une glace de verre s'interposa entre la scène et les gradins grâce à un ingénieux système de pistons. Rafalle réalisa que l'empire avait sûrement les moyens de se payer les meilleurs ingénieurs du royaume et que ce n'était pas la dernière prouesse technique qu'il découvrirait. Un cri le tira de ses pensées : un blaze apparu dans un coin et Yannick semblait terrorisé. Il n'en avait jamais vu et n'avait aucune idée de quelle manière attaquer ou même se défendre. Soudain, une boule enflammée quitta le monstre et fonça en direction de l'apprenti indigène commerçant. Celui-ci voulant bondir sur le coté s'emmêla les pieds dans l'épée et trébucha lourdement, évitant ainsi le projectile de peu. Le temps de reprendre ses esprits, la créature avait déjà volé jusqu'à lui et s'apprêtait à en finir. Pétrifiés, les spectateurs virent Yannick se retourner lentement et perdre connaissance en découvrant son ennemi si proche de lui en poussant un petit couinement de désespoir. C'est le moment que choisi le professeur pour presser un bouton rouge à droite du comptoir. Un cliquetis se fit entendre, puis une volée de flèche abattit le monstre qui disparut dans un nuage de fumée.

- Quelqu'un peut aller chercher l'infirmerie ? Je n'avais pas prévu que notre cher ami aller si vite craquer. Bien, reprenons. Laissez moi vous montrer comment aborder un combat face à un ou plusieurs blazes. Tout d'abord, il faut se tenir droit et fier, cette créature peut sentir vos émotions. Ainsi, elle sera plus hésitante. Ensuite, vous devez toujours l'observer pour être sur le qui-vive si elle vous attaque à coup de projectile. Enfin, il vous suffit de foncer et de les pourfendre d'un coup sec ! Facile non ? Au vue des événements, je ne vais pas désigner de candidat ni demander de volontaire, je vais vous montrer moi-même.

Il empoigna l'épée avec facilité d'une main, enfonçant encore plus Yannick qui peinait à deux. Retirant sa précieuse armure, il entrât dans l'arène vêtu simplement d'une tunique légère. Rafalle se détendit. Son camarade avait repris des couleurs et la vitre de protection garantissait sa sécurité. Et pour le professeur, ses cours et son armure sous-entendaient qu'il savait ce qu'il faisait.

Soudain, ce n'était pas un mais dix blazes qui apparurent.

- Regardez bien, à la fin de votre formation vous devrez faire de même !

Son ordre fut inutile, tous avaient déjà les yeux braqués sur le terrain. Même Yannick roula pour mieux apprécier le spectacle. Alors commença une véritable danse. Le professeur tournoyait parmi les boules feu, bondissant puis s'accroupissant en rythme. C'est presque délicatement qu'il abattit la dernière créature sous les yeux du public qui n'en revenait pas. Ainsi se termina son premier cours. En ouvrant la porte, la lumière donna à Rafalle l'impression de revenir d'un long séjour dans le Nether. Heureusement qu'il n'avait que ce cours pour la journée, il était épuisé !

Le lendemain contrasta avec son premier cours : l'économie, la gestion de ses stocks ou son implantation était nettement moins intéressant. Il rêvait du moment où il allait enfin combattre. Mais son prochain cours de travaux pratiques n'était que le sur-lendemain.

Le sur-lendemain, le cours si attendu arriva.

- Bonjour à tous ! Remis de vos émotions de la dernière fois ? Aujourd'hui nous allons aborder un point souvent oublié : les brigands. Parfois ils peuvent être plus dangereux qu'une horde de pig zombie. Isolé, ils vivent dans le nether en attente d'un passant à détrousser. Pour vous en prévenir, il n'y a que deux choses à faire : être vigilant et apprendre le corps-à-corps. C'est pourquoi vous allez tous attraper ces épées en bois et ces armures en cuir et vous placer en ligne face à moi... Allez on se dépêche ! Bien. Maintenant la première moitié va venir se placer en face de la seconde. Vous avez tous une épée ? Parfait, on va pouvoir commencer !

Rafalle se retrouva en face d'un jeune homme de son âge et à peu près de la même corpulence, à l'exception que celui-ci mesurait une tête de plus que lui.

- À mon signal, la ligne qui me fait face attaquera. Ceux qui me tournent le dos doivent se défendre et désarmer leurs adversaires ! Vous pouvez y mettre du réalisme, mais cette fois ci personne à l'infirmerie ! Je passerai dans les rangs pour vous donner des conseils ! Prêts ? Partez !

Son opposant avait l'avantage de la taille, mais Rafalle comptait profiter de son expérience. Il était en position de défense et devait désarmer son adversaire. Dès le signal, son camarade attaqua. Les coups s'enchainaient avant qu'il ne trouve une faille dans la garde de son camarade. Le professeur déclara bien vite à l'ensemble du groupe :

- Arrêtez l'exercice et reposez vous le temps que je revienne.

Il disparût derrière une petite porte qui l'obligea à se courber.

Le silence s'installa, de temps à autre brisé par les halètements essoufflés de Yannick. Puis petit à petit des discussions à voix basse s'installèrent, qui évoluèrent en ricanement pour certain. C'est alors que le plus costaud des apprentis, poussé par quelques amis ricanant avec lui, attrapa une épée et frappa du plat de la lame le postérieur du pauvre Yannick qui enchainait les humiliations. Celui-ci se leva et voulu protester, mais la brute ne lui laissa pas le temps de parler :

- Et bien quoi ? Tu ne tentes même pas de me tenir tête ? Attrape une épée et bats toi !

Obéissant, il attrapa de quoi se défendre et se plaça en garde. Celle-ci fut inutile, puisque d'un coup horizontal son épée vola au loin. Puis un coup à l'épaule le fit chuter. Au sol, son bourreau exultait sous les encouragements de sa clique.

- C'est tout ? Mais tu ne tiendras pas dix minutes au Nether !

Rafalle ne tenant plus en place se leva et l'interpella :

- Attaque toi à quelqu'un de ton niveau, c'est lâche ce que tu fais.

- Mêle toi pas de ça Don Juan. Te sens pas obligé de protéger le boulet du groupe, la sélection naturelle ça te dit quelque chose ?

Pendant ce temps, Rafalle se déplaça hors du groupe pour attraper une épée lui aussi.

- Si tu y tiens, pas de soucis, battons nous ! Il semblerait que toi aussi tu veuilles tâter mon épée.

La brute profita de l'amplitude de ses bras pour lancer un coup circulaire vers le sommet du crâne de Rafalle. Ses réflexes acquis au Nether lui furent utiles : il para, puis usa sa position pour entrer dans la garde de son adversaire et lui donner un coup de coude entre les cottes qui le fit chuter. La pointe de son épée contre la pomme d'Adam de son adversaire qui n'en menait plus large, il se retourna pour découvrir le professeur qui n'avait rien manqué de la scène. Celui-ci s'avança vers l'épée de Yannick.

- Continue ta démonstration ! Attaque moi !

À peine avait il finit que Rafalle propulsa son épée vers la hanche gauche du professeur. Il espérait profiter de l'effet de surprise mais fut déçu : seulement à la moitié de sa trajectoire, son coup fut paré. Dans la même seconde, son adversaire vrilla et sans aucun appui au sol écrasa sa botte crottée sur la joue de l'indigène qui tomba à la renverse.

- Tu commences avec un avantage sur les autres. Mais il y a toujours meilleur que soi ! On n'a jamais finit d'apprendre à se battre, n'oublies jamais.

Yannick, la brute et Rafalle rentrèrent dans le groupe honteux. Ils firent profil bas jusqu'à la fin du cours. Mais l'incident avait permis aux deux camarades de se rapprocher, et de partager leurs repas. L'après midi, c'est un cours d'économie qui leur fut prodigué. Il était radicalement différent des cours de la matinée : un érudit tenant debout uniquement grâce à ses deux cannes endormait la classe, à la seule exception de Yannick qui excellait dans ce domaine.

- D'un matériau primaire tel que l'obsidienne ou le fer, l'outilleur fera des pioches. Pour une pioches vendues disons 5 PA, nous avons environ 3 PA dépensé en achat de matériau. Mais ces 2 PA en plus, d'où viennent ils ?

- C'est la valeur ajoutée, l'outilleur fait payer son savoir faire à ses clients ! cria Yannick à travers l'amphithéâtre poussiéreux.

- C'est exact. De plus, l'outilleur fait payer sont emplacement parfois extrêmement couteux.

Ainsi passa deux semaines de cours. Chacun avait sa spécialité parmi les matières enseignées, et dû travailler son point faible. Le dernier jour eut lieu l'examen tant attendu : pour obtenir le diplôme, ils devaient obtenir une moyenne supérieure à 10. De plus, chaque professeur représentant chaque matière donnait des félicitations à un élève en particulier, apportant prestige et donc potentiellement des clients. Après avoir passé quatre examens sur table et un examen de travaux pratiques avec plus ou moins de réussite, les résultats furent envoyés par courrier aérien à la dizaine de candidats. Confiant, Rafalle vit arriver quelques jours plus tard un oiseau, portant un parchemin signé d'un cachet officiel. Il déplia la lettre. Il y réfléchit une dernière fois : il pensait avoir bien réussi l'épreuve pratique, plutôt bien la connaissance des produits et leurs utilisations et moyennement la corporation et l'étude de l'implantation. Son seul point noir avait été l'économie. La lettre était composée de deux feuillets :

"Résultat de l'examen pour l'obtention d'une licence commerçante indigène:

 

Commerce :

- Economie : 9/20 Commentaire : La base est acquise, mais prends garde, les plus grandes chaînes font souvent des erreurs qui leurs coûtent beaucoup !

- Implantation : 15/20 Commentaire : Rafalle saura assurément s'étendre et devenir une référence.

- Corporation : 14/20 Commentaire : La corporation indigène est prêt à voir Rafalle rejoindre ses rangs.

 

Indigène :

- Travaux pratiques : 19/20 Commentaire : Un travail d'une rare qualité. Tu es le bienvenu pour te perfectionner !

- Connaissance des produits : 14/20 Commentaire : Les bases sont connues.

 

Félicitations obtenues en travaux pratiques.

Moyenne : 14.2/20

Reçu à l'examen"

 

Rafalle se fendit d'un sourire. Il tourna la page.

"La réussite de l'examen vous permet d'obtenir une licence commerçante. Celle ci vous sera parvenu lorsque la deuxième étape de la procédure sera validée : à une date choisie par vous même, un inspecteur contrôlera vos stocks jugeant si oui ou non vous êtes apte à tenir un commerce.

En l'attente de votre réponse,

Alain de Igène"

 

Fou de joie, Rafalle courut jusqu'à chez Yannick.

- Alors ? Tes résultats ?

- Regarde par toi même dit il en jetant le feuillet à Rafalle.

- 5 en travaux pratiques, 16 en connaissance des produits, 17 en corporation, 18 en implantation et 19.5 en éco ! Pourquoi tu fais cette tête ? 15.1 de moyenne, c'est surement la meilleure !

- 19.5 en éco ! J'ai beau chercher, je ne vois où j'aurai pu me tromper je suis sur que c'est de la faute de ce vieux prof croulant...

- N'importe quoi..! Et maintenant ? Que comptes tu faire ?

- Il va bien falloir que j'affronte le Nether pour me faire du stock...

Rafalle resta pensif une minute. Puis soudain s'exclama :

- Pourquoi ne pas y aller ensemble ? Je dois me rendre à ma base récupérer mes stocks que j'ai déjà mis de coté. Je suis dans un coin plutôt sûr, je pourrai te montrer ?

- Avec plaisir ! Répondit Yannick en sautant de joie. Avec toi pas de risque de me faire descendre !

- Prépare tes affaires et ta plus belle armure, nous partons demain !

 

Partie 3 : Voyage au Nether

Le duo traversa le portail et se dirigea vers le pont Lucifer. Rafalle en tête, il surveillait chacun de leurs pas : ce n'était pas la première fois qu'il venait au Nether, mais les cours suivis lui ont fait mesurer son insouciance d'antan. Les plaines furent vites traversées, les sacs à dos étant vides et les gourdes pleines. La première moitié du chemin ne fut perturbée que par quelques Magma-Cream isolés. Mais soudainement, un léger bruit fit se jeter à plat ventre Rafalle, suivi avec un petit décalage de Yannick. Analysant la situation, ils rampèrent jusqu'à un observatoire en hauteur.

- Ce bruit... Je n'ai jamais entendu ça. On dirait une foule !

- En fait... C'est une foule... De Pig Zombies ! Et vu les grognements qu'il pousse ils doivent être sur nos traces !

Instinctivement ils coururent. Ces créatures peuvent pister leurs proies à plusieurs kilocubes et sont bien plus rapide qu'un humain. Un combat est la solution la plus efficace pour s'en débarrasser, mais vu leurs nombres, il serait déraisonnable de se retourner et de les affronter.

- Ils... Se... Rapprochent ! Hurla Yannick entre deux halètement.

Rafalle réfléchit : ils étaient trop loin de la base pour y arriver à temps, ils allaient devoir trouver une autre solution.

- Suis moi !

Ils se précipitèrent vers une grotte à leur gauche. Celle-ci était trop sombre pour continuer. Priant pour qu'il n'y ait pas de trou, Rafalle fit vingt pas et se recroquevillât sur le sol.

- Mais qu'est ce que tu fais ? Lèves toi et cours ! Yannick l'attrapa par le bras et le mena au travers du dédale qui s'enfonçait dans les entrailles de ce monde. Le bruit de pas s'effaça progressivement, l'obscurité ralentissant le troupeau. Puis soudain, la lumière bien que tamisée éblouie Rafalle tant il avait été plongé dans l'obscurité.

- Mais... Comment as tu fait ? Je ne voyais pas mes propres mains et toi tu nous as sorti de...

Il s'arrêta, paralysé par la stupeur : devant lui se trouvait la plaine proche de sa base.

- Et tu nous as même trouvé un raccourci. Je ne sais plus quoi dire...

- Depuis tout petit j'ai un don: quand j'ai peur, je vois dans le noir. Aucun mage n'a pu l'expliquer. Surement un sortilège puissant à ma naissance.

Rafalle en resta bouche bée. Peu de temps après ils arrivèrent sains et saufs, pour le moment.

 

Partie 4 : Commerce

Rafalle posa finalement le pieds chez lui, exténué, portant toutes ses récoltes. Le rendez vous avec l'inspecteur avait été convenu pour le lendemain, ce qui lui laissait juste le temps de récupérer et de ranger intelligemment ses stocks.

Le lendemain, l'inspecteur descendit sans un mot dans la salle dévouée aux coffres du nouvel appartement un peu plus spacieux de l'indigène. Il repartit toujours sans un mot.

Rafalle eut une pensée pour Yannick, en ce moment seul dans le Nether. Sa place n'y était pas, c'était un brillant économiste capable de se constituer un empire commercial, mais il sera toujours bloqué par sa capacité à remplir ses échoppes. Quant à Rafalle, ses piètres compétences en économie le faisait risquer gros. Et si il s'endettait ? Puis il réalisa ce qui semblait évident depuis leur rencontre : l'idéal serait de s'associer. Il se promit de lui en parler dès son retour. En attendant, il n'avait plus qu'à attendre la venue de l'oiseau lui annonçant si oui ou non tous ce chemin parcouru depuis que cette idée avait germé dans son esprit avait servi à quelque chose.

 

 

 

Merci de m'avoir lu !

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Raaah j'avais fait un plussoiement de la mort qui tue mais j'ai eu un bug de connexion...

Bref.

Rafale est quelqu'un d'aussi sérieux que motivé, ce qui le mènera loin ! Il est très serviable ainsi que généreux.

L'une de ses plus grandes qualités reste le fait qu'il finisse toujours ce qu'il a commencé. Bien sur, cela le mènera très loin, et je le dis honnêtement : j'espère voir un Crâne d'oeuf du chaos dans chaque ville de Stendel !

 

+1000

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Raaah j'avais fait un plussoiement de la mort qui tue mais j'ai eu un bug de connexion...

Bref.

Rafale est quelqu'un d'aussi sérieux que motivé, ce qui le mènera loin ! Il est très serviable ainsi que généreux.

L'une de ses plus grandes qualités reste le fait qu'il finisse toujours ce qu'il a commencé. Bien sur, cela le mènera très loin, et je le dis honnêtement : j'espère voir un Crâne d'oeuf du chaos dans chaque ville de Stendel !

 

+1000

V´la harm a raison

 

en plus c'est vraiment un crâne d'oeuf...:P

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Un gros soutien aussi de ma part!

 

ce joueur est sympathique actif, et tous ce qui va avec!

 

Je plussoie donc cette candidature !

 

Certains passage de ton Rp m'ont bien fait rire... :D

 

En tout cas il y'a de la place pour un crane d'oeuf au directoire :twisted:

 

 

(Les indigènes se faisait rare :D )

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évidement!!! Je ne peux que te soutenir dans ta candidature... :) En effet un indigène pourrait m'être utile pour certains crafts (notement la brick du nether) car le nether doit être beau et décoré ;) Peut être qu'un nouvel indigène, jeune, pourrait inciter les minefieldiens à se rendreplus souvent dans le nether car il a perdu sa gaieté d'autre fois...

Voili voilou: soutien

ThEracraft

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Bonsoir,

 

Je ne peux accepter ta candidature en l'état. En effet celle-ci, bien que bien rédigée et plaisante à lire, ne contient pas toutes les informations nécessaires à l'obtention de la licence commerçante. Concernant ton commerce, tu ne racontes pas comment ton affaire tourne au quotidien et ce point est pourtant essentielle. De la même façon, les screens de ton ou tes échoppes sont manquants.

Enfin, ton nombre de soutien est insuffisant et ton manque de présence actuel (tu es en prison depuis bientôt 3 mois) ne jouent pas en ta faveur.

 

A bientôt.

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