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[Acceptée] [Candidature villageoise] Pcote


pcote
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Bonjour/Bonne nuit à tous

 

Candidatures précédentes

 

Paysanne

À noter qu'elle n'est pas en lien avec mon RP villageois, bien qu'elle ne le contredise pas.

 

Bonus / Concours

 

[justify]Dans ma candidature se trouve quatre citations, trois de films connus, et l'autre d'une web-série populaire. Le premier à trouver toutes les citations et le nom des films/web-série dont ils proviennent se méritera un cadeau. Vous pouvez poster à la suite de ce post et en profiter pour me plussoyer, ou vous pouvez m'envoyer un MP forum. Si personne ne les trouve avant que ma candidature soit acceptée (ou refusée), le cadeau reviendra à celui en ayant trouvé le plus en premier.[/justify]

 

Bonne chance à tous et à toutes.

 

IRL

 

[justify]Je m'appelle (mais ça sonne toujours occupé... Ok, je sors) Philippe, j'ai 16 ans et je suis Québecois. J'aime le bacon et mes passes-temps se résument à gamer. Ok, j'avoue, j'ai aussi une vie dans laquelle j'aime lire (surtout du médiéval fantastique à la "Chevaliers d'Émeraude" ou bien "Tara Duncan", collections que j'ai lu au moins 4 fois chacune), je joue au soccer et j'ai commencé il y a quelques mois à faire de la programmation.

 

Revenont au plus important, les jeux vidéos. Sur PC, je ne joue qu'à Minecraft et Happy wheels, mon ordinateur étant, comment dire, aussi vieux que moi. Heureusement, je possède également une Xbox sur laquelle j'ai Halo 4 et Assassin's creed 2, que j'ai fini deux fois.[/justify]

 

IG

 

[justify]On me connait sous le pseudo de Pcote (what does the fox say? Pcote-cot-cot-cot-cot-cot-cot). Lorsque je suis passé paysan, j'ai continué à visiter des villes sur New-Stendel, donnant parfois un coup de main quand je croisais quelqu'un. Puis, un jour, un portail vers Stendel est apparu et j'y suis allé. J'ai alors vu le concours de "L'effort de guerre" et ai choisi de rejoindre Aelfyr et de l'aider en allant miner au Directoire (une zone de 250x250 jusqu'à la bedrock pour les curieux). Même après notre cuisante défaite, je suis resté là-bas. Nous étions plus d'une vingtaine à l'époque. Ce n'est qu'au fil des mois que le projet fut abandonné, même par ses dirigeants. À ce moment, mes études commençaient à prendre beaucoup de place, surtout que je commençais à faire de la programmation en plus. Donc, par démotivation et manque de temps, j'ai pris une pause de Minefield.

 

Je suis revenu en même temps que Saylsmorin, un autre membre du Directoire, plus motivés que jamais. Nous avons posté une refonte du projet dont nous attendons l'acceptation (je vous invite d'ailleurs à aller le plussoyer). Nous avons donc bien progressé, ensuite rejoins par Keizan, un autre ancien, qui revient de temps en temps nous donner un coup de main. J'avais tout de même besoin de changements, de travailler sur d'autres genres de chantiers. C'est à ce moment là que Feutarse (j'attends mon "Feutarse approved") m'a fait découvrir Namnis. Son architecture et sa communauté m'ont conquis, et j'y ai passé pas mal de temps avant de retourner au Directoire. J'y ai travaillé sur la citadelle, ses murailles et ses égouts (le mec qui se la vante d'être éboueur). J'y ai même construit ma maison.[/justify]

 

Forum

 

[justify]Les seules choses "marquantes", si l'on peut dire, que j'ai fait sur le forum sont le fait que je sois correcteur orthographique et le concours pour gagner 4000 PAs que j'avais fait pour un projet/event à venir.[/justify]

 

Motivations

 

[justify]Autrefois, il y avait au Directoire des personnes de tous métiers. Malheureusement, avec le temps, de nombreuses personnes ont quitté, ayant la flemme de continuer à travailler, n'ayant plus rien à se mettre dans les poches lorsque la mine a fini d'être creusée ou ayant simplement arrêté Minefield. Nous étions donc passés de plus de vingt à quatre-cinq. Il nous manque donc le métier le plus important pour notre projet, indigène. C'est pourquoi je fais aujourd'hui ma candidature villageois : pour ensuite faire ma candidature citoyenne pour ce métier.

 

En attendant, je souhaite être mineur afin d'approvisionner le Directoire en marbre, car avec Novum, il y a moyen d'en avoir bien plus facilement. Tailler les pierres me sera aussi bien utile, les routes du Directoire étant maintenant pavées (stonebricks taillées).

 

J'aiderai bien évidemment les gens qui demanderont des crafts, et je pourrai aussi aller sur place pour tailler des pierres si besoin.

 

Finalement, ce qui m'a motivé et qui est ma réelle source d'inspiration pour mon rp, le bacon. Je n'aurais jamais fini cette candidature et n'aurais jamais réussi à me tenir éveillé toutes ces nuits à bosser sur Minefield sans son arôme divin, sa texture croustillante, son goût irrésistible... Comment ça je m'éloigne du sujet?[/justify]

 

RP

 

Chapitre 1

 

 

[justify](À noter qu'il résume mes débuts sur le serveur, peut-être un peu romancés par moments par contre)

 

Suite à son nouveau grade, Pcote décida d'aller explorer le nouveau monde. En effet, les mages avaient finalement réussi à créer un portail vers un monde stable et à le maintenir. Ce monde se nommait Stendel. Il se rendit donc au portail en question, impressionné par sa taille et les motifs parcourant sa surface. Après l'avoir contemplé quelques secondes, il prit son courage à deux mains et y entra.

 

Il ressentit un curieux picotement sur sa peau et sa tête se mise à tourner. Il ressortit du portail et leva pour la première fois son regard vers Stendel. L'énorme cratère fut la première chose qu'il remarqua, la deuxième fut toute l'agitation qu'il y avait sur la place principale. Grappillant quelques infos par ci, par là, Pcote comprit que les Empereurs voulaient renflouer leur trésor grâce à un concours de dons.

 

La récompense pour les meilleurs donneurs serait un portail partant de la future capitale vers la ville de ceux-ci. Deux grands rois s'affrontaient férocement, Socolin et Aelfyr. Les potions de dommage et de poison volaient dans les airs, et ce qui était sensé être un concours amical tournait au conflit armé. Pcote observait ces scènes en me disant que ces villes allaient être complètement ruinées si elles continuaient comme ça. Tout en continuant à marcher, il percuta un grand homme portant un tricorne. celui-ci se retourna presqu'instantanément. De peur qu'il ne le chatie, Pcote s'excusa prestement.

 

-Désolé m'sieur.

 

Lui jetant un regard hautain, il continua son chemin. Pcote réalisa qu'il venait de foncer dans Feutarse, amiral de la flotte namnète, connu pour son caractère impulsif et pour avoir créé bien des remous sur Stendel. Il repartit ensuite vers la place principale, laissant Pcote quelque peu désorienté. C'est ce moment que choisit un être humanoïde rouge portant une ample cape couvrant sa tête pour m'aborder.

 

-Tu sembles perdu, qui es-tu?

 

-Je suis Pcote, et je viens de l'autre monde.

 

-J'aurais une proposition à te faire, je t'offre un verre à la taverne du coin, qu'en dis-tu?

 

Sentant la faim le tirailler, il accepta avec empressement. Ils suivirent donc la route jusqu'à une petite bâtisse bien éclairée à l'ambiance chaleureuse. Une serveuse aux formes avantageuses leur offrit une place et l'homme (si c'en est un) commanda deux vers d'une boisson forte. N'y tenant plus, je l'ai finalement interrogé :

 

-Quelle est donc cette proposition?

 

-Je vois que tu ne passes pas par quatre chemins.

 

-En effet, même si la vérité fait mal, je n'hésite pas à la dire et je ne tourne pas autour du pot.

 

-J'irai donc droit au but moi aussi. Serais-tu intéressé à rejoindre la nation technomagique la plus puissante à ce jour?

 

-Quelle est cette nation? Et qu'est-ce que la technomagie?

 

La serveuse revint alors avec deux verres qu'elle déposa sur la table. L'interlocuteur en prit une gorgée et se détendit sur son banc.

 

-Je crois qu'un brin d'histoire te ferait du bien. La technomagie a été découverte par Aelfyr lors de ses expériences au Dominion...

 

-Le type qui affronte Socolin?

 

-Ce "type" comme tu dis, est l'Empereur du Directoire, la toute première nation technomagique à ce jour.

 

-Je m'en excuse. Pouvons-nous en revenir à votre histoire?

 

-Je disais donc qu'Aelfyr découvrit la technomagie par hasard, à l'époque où il dirigeait le Dominion, nation de démons. Il fesait des expériences avec des l'orbe d'Akuretari et des cristaux, tentant d'insinuer en ces derniers une âme.

 

-Et à quoi pourrait-ce bien servir?

 

-Ces cristaux venaient d'être découverts et ils renfermaient de grands pouvoirs, toutefois inconnus pour la plupart. Et Aelfyr pensait qu'en donnant la vie à l'un de ces cristaux, celui-ci trouverait son pouvoir décuplé. Mais il n'avait toujours pas réussi, comme s'il lui manquait un élément. Un jour, alors qu'il tentait encore une fois d'insérer une âme dedans, il se coupa avec le cristal et une goutte de son sang tomba dessus lors de l'expérience. Une brillante lumière jaillit de la pierre et illumina la pièce.

 

-Qu'est-ce qui s'est passé ensuite, demanda Pcote, suspendu à ses lèvres.

 

-L'élément manquant était du sang d'Hell, premier dragon et ancêtre d'Aelfyr. Je reprends donc. Aelfyr sentit, après l'explosion de lumière, une autre présence dans la pièce, il chercha qui était entré, mais la porte était barrée et la pièce vide. Il reposa alors son regard sur le cristal qui continuait d'émettre une faible lueur. C'est alors qu'il comprit qu'il avait réussi, il avait créé la vie. Il commença donc à lui apprendre son langage et lui transmit ses valeurs jusqu'à ce que le cristal, du nom de Sang-Noir, lui demande de découvrir le monde.

 

-Comment aurait-il pu? Il n'était qu'une roche douée de pensées après tout!

 

-J'y viens, patience. Aelfyr accepta, mais Sang-Noir dû patienter qu'il finisse la création de son corps, dans lequel il y incrusta la pierre. Ce corps, fut le premier d'une longue lignées de créatures semblables, mais aux cristaux différents. On les nomma les Exodus.

 

-Quel est le rapport avec la technomagie?

 

-Justement, la technomagie est la technologie des cristaux, qui ont des propriétés magiques. Et les Exodus furent la première réelle innovation dans cette voie. Ceux-ci purent ensuite aider Aelfyr dans le développement de la technomagie, de laquelle ils étaient issus. Par contre, Aelfyr avait de grandes ambitions : il voulait créer une nation qui reposerait sur cette puissance. C'est ainsi que naquit le Directoire.

 

-Vous voulez dire des villes entières d'Exodus?

 

-Non, ciel, il y a également des Lawolfs, des Wyrmides et des Hélliens, dont je fais parti.

 

-Qui sont-ils, qui es-tu?

 

-On comparent souvent les Lawolfs à des loups, mais bien plus grands et pouvant se déplacer sur deux pattes. Les Wyrmides sont des dragons miniatures si l'on peut dire et les Hélliens sont les descendants d'Hell, comme Aelfyr par exemple.

 

-Et vous me proposez de rejoindre le Directoire?

 

-Oui, nous serions prêt à te faire cet honneur.

 

-Mais, mais je suis humain!

 

-L'orbe d'Akuretari permet de transférer ton âme vers un autre corps, de Héllien en l'occurence.

 

Des cris résonnèrent dans la taverne, suivis de gémissements et de bruits de batailles et de tables cassées. Les fauteurs de trouble ayant un peu trop bu, ils furent rapidement arrêtés par les gardes impériaux et emmenés de forces vers les geôles de Stendel.

 

-Et pourquoi vous donneriez-vous autant de mal pour moi?

 

-Le concours commence à nous coûter cher en ressources, et nous avons besoin de monde pour nous procurer ces ressources en travaillant dans la mine du Directoire. Vous seriez évidemment logé et nourri.

 

-Ça tombe bien, je me cherchais justement une maison et du travail pour gagner ma vie, mais pour le changement d'âme, je préfère y réfléchir.

 

-Je te paye une chambre pour la nuit et on se rejoint ici, demain matin à l'aube?

 

-Merci bien, et à demain.

 

L'Héllien lui laissa quelques pièces d'argent sur la table et quitta la taverne. [...]

 

Le lendemain, ils se retrouvèrent à l'heure convenue et ils partirent à pied vers le Directoire.

 

-Combien de temps est-ce que ça prend se rendre au Directoire, demanda Pcote.

 

-Environ une demi-lune.

 

-Ça fait vachement loin! Je comprends pourquoi vous voulez à tous prix ce portail à la capitale.

 

-C'est pour être à l'abri des indésirables que nous nous sommes établis si loin, certains payeraient cher pour connaître les sombres secrets de la technomagie.

 

-Pourquoi ne pas partager ce savoir?

 

-Pour conserver une suprématie militaire et technologique sur tous.

 

Ils marchèrent quelques minutes sans parler.

 

-Vous ne m'avez toujours pas dit votre nom, remarqua Pcote.

 

-Bond, James Bond.

 

-C'est original comme nom, je ne l'ai jamais entendu celui-là.

 

Encore plusieurs minutes passèrent avant que Pcote ne rompte à nouveau le silence.

 

-Vous ne m'avez pas parlé des pouvoirs de ces cristaux hier...

 

-Comme je te l'ai déjà dit, nous ne pouvons pas nous permettre de courir la chance de laisser ébruiter des informations là-dessus. Lorsque tu deviendras Héllien, et que nous pourrons être sûr de te faire confiance, nous répondront à toutes tes questions.

 

-Et pourrais-je avoir plus d'information sur ce que j'aurai à faire rendu au Directoire?

 

-Nous possédons une gigantesque mine dans laquelle de nombreux ouvriers minent pour nous permettre de gagner ce concours. C'est dans celle-ci que tu travailleras.

 

-J'ai déjà entendu que les mineurs mourraient souvent suite à des éboulements ou asphyxiés par des gaz inconnus.

 

-Cette mine, c'est du solide. Elle n'a pas cédé une seule fois jusqu'à présent. De plus, des masques de cristaux verts sont fournis, afin de vous permettre de filtrer l'air pour éviter ce problème.

 

Le voyage continua ainsi pendant deux semaines, s'arrêtant la nuit dans des clairières, allumant un feu pour faire fuir les créatures du mal pendant que nos deux aventuriers dormaient, et marchant toute la journée jusqu'au crépuscule. Ils arrivèrent finalement en vue du Directoire. Sa muraille se dressait, haute et épaisse, ses cristaux émettant une aura de puissance pure. Un grand ravin les séparait de la porte, avec comme seul passage, un pont protégé jours et nuits par des gardes et archés cachés dans le bastion qui faisait office de porte. Après que James se soit présenté, ils ouvrirent les portes pour les laisser passer.

 

-Bienvenue au Directoire, lui dit-il.[/justify]

 

 

Chapitre 2

 

 

[justify]Je ne sais pas ce qui s'est passé après, mais j'ai perdu connaissance. À mon réveil, ma tête tournait et me faisait mal. J'étais dans une grotte sombre et des visages crasseux me dévisageaient. [...]

 

Ils m'avaient laissé mon sac à dos, dans lequel j'avais mon cahier de notes, deux plumes et un peu d'encre. Je faisais partie des rares paysans à savoir lire et écrire, et j'en ai profité pour conserver le supplice qui fut mien durant les mois qui suivirent. En voici quelques extraits.

 

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18 Ramos

 

Cher journal,

 

Je t’écris aujourd’hui pour que je reste dans les mémoires dans le cas où je mourrais dans les prochains temps.

 

Miner… Encore et toujours miner… Ne jamais s’arrêter…

 

Je minais alors depuis plus d’une dizaine d’heures d’affilée, comme un vulgaire esclave, fouetté par des sbires démoniaques. Cherchant encore et constamment des diamants, de l'obsidium, de l’or ou bien d’autres matières précieuses pour l’Empire. Cela faisait déjà plusieurs mois qu’ils m’avaient trouvé, m’assurant une vie paisible et sans soucis. J’avais bien voulu les croire, moi pauvre paysan que j’étais, recherchant une communauté où je pourrais vivre dans la simplicité…

 

Ce fut la pire erreur de mon existence. Habituellement, je suis dur à la tâche mais, là, c’est clairement de l’esclavagisme. Je n’en peux plus. Et je n’étais pas le seul dans cette fâcheuse position, nous étions plusieurs dizaines, tout ça pour avoir cru à un meilleur avenir. Les dirigeants du Directoire ignoraient tout de ce qui se tramait dans les mines, tout ce dont ils se souciaient était l’avancement de cette dernière, et ils en était grandement satisfaits. Rien d’étonnant vu la quantité de minerais et autres ressources précieuses qu’on leur rapportait.

 

Par contre, aujourd’hui j’ai eu une idée, un peu simpliste, mais qui pourrait fonctionner. Lorsque la fin de de la journée arriva, et qu’on nous "relâcha" dans les dortoirs (je dirais plutôt des taules sales et miteuses), j’exposai mon plan aux autres prisonniers. Il était risqué, mais nous n’avions plus le choix. Nous mourrions bien assez tôt si nous restions ici, que ça soit d’épuisement, de douleur ou de faim…

 

_______________________

1 Jorane

 

Cher journal,

 

En me levant, tôt à l’aube, pour retourner miner, excellente nouvelle, les geôliers annoncent une journée de congé. Ils déclarent qu’une nouvelle loi a été mise en place qui interdit l’esclavagisme. Puis, ils ajoutent que nous seront maintenant traité convenablement et que nous pourrons quitter cet endroit si nous le désirons. Grande a été notre joie suite à cette nouvelle. Nous avons oublié nos douleurs, notre peine, nos malheurs, laissant place à un sentiment de liberté. Enfin! Être respecté comme on le mérite, quel beau cadeau qui nous est offert. Je ne suis même plus obligé de mettre mon plan à exécution.

 

J’ai alors repensé à mes rêves, qui me paraissaient jusqu’alors si loin, inaccessibles. Faire le tour du monde, visiter les plus grandes villes, devenir un petit commerçant… C’est à ce moment là que j’ai tout compris, leurs machinations pour nous rendre la vie impossible, faire d’elle un enfer. Si la personne qui lit ce journal se demande de quoi je parle, elle n’a qu’à lire la date.

 

Lorsque j’ai fait part de ma découverte aux autres, ils ont, pour la plupart fondu en larmes, ce n’était qu’un vulgaire poisson de Jorane, une mauvaise blague. Comment ne pas être désespéré, si près de la liberté. Plus rien ne comptais à certains de nous, pas même la vie. Pourtant, il le fallait, oui, je devais le faire, j’allais accomplir mon plan, peu importe les risques.

 

_______________________

5 Jorane

 

Cher journal,

 

Cela fait maintenant quatre jours que j’assemble le matériel dont j’aurai besoin : pioches, réserves de nourriture, quelques petites barres en fer (de quoi crocheter des serrures) et des informations. Ce que je compte faire? M’échapper, prévenir l’Empereur de ce qui se trame dans les mines et libérer mes confrères si le dirigeant suprême du Directoire n’adhère pas à ma cause. Rien que ça.

 

Donc, faisons l’inventaire : une porte en acier bloque la sortie et deux gardes se trouvent derrière pour empêcher une révolte. Des chiens tous droit sortis des enfers se promènent à travers la mine à la recherche d’un amuse-gueule. À ce qu’il parait, ils auraient un odorat dix fois plus développé qu’un chien normal. Les sbires démoniaques (personne ne sait ce qu’ils sont réellement) dorment qu’en à eux, à la sortie de la mine, dans leur tente disposée autour de l’entrée. Point plus positif, un de mes compatriotes affirme avoir repéré lors de son arrivée, une armurerie contenant plusieurs armes qui pourraient s’avérer utiles.

 

Bon, récapitulons. Je dois crocheter une serrure en silence afin d’attaquer les gardes par surprise. Lorsque je serai sorti, ce ne sera plus qu’une question de temps. Je devrai ensuite m’envelopper de boue afin de couvrir mon odeur à l’odorat des chiens. Après, il va me falloir trouver la sortie dans plusieurs kilomètres de dédales souterrains puis, repérer l’armurerie pour m’armer, en cas de mauvaises rencontres. Je vais par la suite devoir trouver le palais impérial et y pénétrer afin de parler à l’Empereur. Ça ne va pas être du gâteau.

 

_______________________

6 Jorane

 

Cher journal,

 

Il est temps de mettre mon plan à exécution. Il est minuit passé et je n’entends plus le moindre son. Si vous retrouvez ce journal, vous saurez que j’aurai tout tenté pour réduire à néant l’esclavagisme, pour la liberté. Je ne vais pas faire un long discours, il y a des choses que j’ai fait dans la vie dont je suis fier et d’autres dont je le suis moins. Mais, jamais je n’aurai fait de gestes aussi braves que ceux que je vais faire ce matin. Je ne vais peut-être pas survivre à cet élan passionné qui fait que je pars aujourd’hui me battre pour un avenir meilleur, où tout le monde est délivré du malheur que je vis en ce jour, mais je le fait parce que JE le veux, parce que JE le peux et parce qu’IL LE FAUT.

 

À présent, je dois partir, le devoir m’appelle. J’espère que mon sacrifice ne sera pas vain. C’est maintenant ou jamais…

 

_______________________

 

Ceci était un extrait de mon journal, mes écrits, mes dires. Cette période de ma vie ne peut être effacée. Même si je le pouvais, je ne le ferais pas. Pendant ces longs mois de travail, j’ai beaucoup appris, sur la vie, la valeur des choses et de celle de l’amitié. C’est ce qui m’a permis de tenir durant tout ce temps. Ils étaient mes amis, mes confidents, ils étaient devenus mes frères, ma famille.

 

Ils étaient prêts à donner leur vie pour moi, tout comme je l’ai fait pour eux. Voici donc ce qui s’est passé ensuite...

 

Le plan ne s’est pas déroulé exactement comme prévu. Crocheter la serrure n’a pas été bien difficile, ils aimaient bien trop leur argent pour en acheter une bonne. Par contre, lorsque Pcote a ouvert la porte, vu son âge, elle a grincé et les gardes se sont retournés. Dans un élan d’adrénaline, il a empoigné sa pioche à deux mains et s'est propulsé sur le premier. Sous l’effet de la stupeur, il n’a pas bougé et Pcote a facilement pu l’assommer du plat de sa pioche.

 

Il s'est alors retourné et a frappé le deuxième geôlier à l’aide du manche et celui-ci s’est effondré au sol, telle une poupée de chiffon. Pcote s'est ensuite roulé au sol, se maculant de boue, fier de son exploit. Maintenant, trouver la sortie, voilà qui devrait lui prendre plus de temps. [...]

 

C’est maintenant l’aube. Dans les dortoirs, les autres prisonniers ont remarqué la soudaine disparition de Pcote. Mais, en voyant la porte ouverte, ils ont tout de suite su ce qui s’était produit. Ça leur a fait un véritable choc. Pcote, un simple paysan, risquant sa vie et tout ça pour quoi? Pour eux. Tous des paysans sans avenir. Il y a alors eu un déclic et, ils se sont dit : la porte est ouverte vers notre liberté, ou vers une mort certaine. Nous avons donc le choix entre une vie qui ne vaut pas la peine d’être vécue ou sortir d’ici et aller prêter main forte à Pcote, qui lui, a eu le courage de quitter cet endroit dans l’espoir de nous délivrer.

 

Nous allons donc prendre notre volonté à deux mains et quitter cet endroit maudit, qui sait ce qui a pu lui arriver. On va le faire pour lui, et pour nous. Alors, en avant vers notre affranchissement! Ils se sont rués vers la sortie en criant comme des déchaînés. Les chiens des enfers, pris de panique, ont fondu vers l’issue de la mine, suivis par less prisonniers. Ils ont ensuite commencé à remonter les escaliers en direction de la surface. [...]

 

Plus tôt dans la journée, après une ou deux heures de recherches, Pcote avait finalement trouvé la sortie et, péniblement, avait escaladé les marches les yeux larmoyants tellement l’émotion était forte. Il allait enfin revoir la lumière du soleil, sentir l’air frais du monde extérieur tel qu'il l'avait toujours connu. Plus que quelques marches… Il voit déjà plus clair… Il sent l’air pur… Enfin! La liberté, à sa portée… Et il monta les dernières marches de l’escalier en colimaçon… La lumière du jour… si puissante… si, étourdissante. [...]

 

L’Empereur, dans son palais impérial, alerté par les cris de guerre, souleva le rideau qui voilait à ses yeux l’extérieur. Il vit un homme, torse nu sur la place, enchaîné à un poteau, les mains dans le dos. Plus loin, dans une charrette scellée par des barreaux de fer, plusieurs dizaines de personnes étaient emprisonnées. S’interrogeant sur ce qu’il se tramait là-bas, il descendit jusqu’au rez-de-chaussée pour sortir. Ses sbires l’arrêtèrent. Ils lui dirent de rester au palais, que c’était des traîtres à la communauté et qu’ils méritaient le supplice d’Hell.

 

Aelfyr ne voulu rien entendre, il allait faire à sa tête, comme d’habitude. Il marcha jusqu’à la place et interpella Pcote. Malgré la lumière vive du soleil et les douleurs qu’on lui avait causé, Pcote pu lui expliquer clairement ce qui s’était passé, et ce qui se passait depuis plusieurs années. Ceux qui l’avaient si longtemps torturé essayèrent bien de le faire taire, mais c’était inutile, toute la rage accumulée au fil des mois précédents ressortie d’un coup, c’était une époque révolue.

 

Pcote usa de toute sa colère et de toute la force de ses muscles et se libéra de ses chaînes. Muni d’une énergie nouvelle, il fonça sur les sbires démoniaques qui s’étaient rassemblés pour quitter l’endroit afin de ne pas subir la colère de l’Empereur. Au passage, Pcote prit un couteau du fourreau de quelqu’un et tendit les muscles. Il bondit sur ses proies. L’instant semblait irréel. Il allait enfin en finir avec ces bourreaux, qui avaient tué tant de personnes. À cette pensée, son regard se voila de rouge, tous les muscles de son corps se contractèrent et il attaqua.

 

Aucun ne résistait, aucun ne l'atteignait, aucun ne le voyait… C’était fou. Comme si Hell lui’avait accordé sa force. Pcote pourfendait ces psychopathes, coups après coups. Il utilisait des feintes et des techniques de combat qu'il n’aurait jamais imaginé. Il était invincible. Puis, lorsqu’il ne resta plus un seul ennemi debout parmi eux, toute son énergie le quitta et Pcote s’effondra au sol. Tout colère l’ayant quitté, face à la puissance destructrice qui l’avait habitée. [...]

 

Lorsque Pcote se réveilla, l’Empereur lui-même se tenait près de lui. Aelfyr lui dit qu’il avait relâché les anciens esclaves en leur fournissant nourriture et argent. Il lui dit aussi qu'il pouvait rester tout aussi longtemps ici qu'il le voulait et que s'il souhaitait rejoindre leur Empire, il était le bienvenue. Le temps passa et Pcote finit par se rétablir. L’idée de rallier le Directoire le séduisait, maintenant qu'il y connaissait les gens. C’est donc ce qu'il fit. Aelfyr utilisa donc l'orbe d'Akuretari pour transférer son âme vers un corps héllien. [...][/justify]

 

 

Chapitre 3

 

 

[justify]Pcote habitait maintenant au Directoire depuis plusieurs années, et son ardeur à la tâches lui avait permis de rapidement grimper les échelons. De plus, lorsque les hautes sphères du Directoire eurent vent de son habileté à la plume, ils lui offrirent un poste d'archiviste. Ses journées étaient remplies, son salaire excellent et une petite fortune se trouvait dans ses coffres. Pourtant, Pcote sentait naître en lui le besoin de faire du changement.

 

Ses journées devenaient routinières : se lever à l'aube, manger quelques vaches, prendre un bain de lave pour se purifier le corps et l'esprit, se disputer avec Keizan le Lawolf, aller travailler dans son bureau à recopier des textes, à en corriger et à en écrire, parfois en buvant du jus de flux, retourner chez lui après avoir terminé son travail quotidien, quelques fois jouer une partie de lance-l'humain-dans-la-lave, manger quelques autres vaches, et aller se coucher.

 

Il se résolut donc à demander conseil à Saylsmorin, son bon ami. Le lendemain, il alla donc le rejoindre au dojo, où il s'entraînait chaque matin avec toutes sortes d'armes, allant du simple bâton aux couteaux à lame recourbée. Pcote patienta donc le temps qu'il termine son entraînement, histoire de ne pas se faire embrocher.

 

-Ah, Pcote, s'exclama-t-il, ça faisait longtemps.

 

-En effet, tu es sans cesse parti en missions secrètes pour le compte de l'Empereur.

 

-Que veux-tu, c'est le prix à payer pour être prince sombre!

 

-Mais bon, je vais aller droit au but. Je commence à être tanné de cette vie, elle commence à m'ennuyer, j'ai besoin de changement et je ne sais pas quoi faire.

 

-Ça tombe rudement bien, Aelfyr se cherchait justement de bons guerriers pour aller récolter des ressources en enfer. Peut-être est-ce que ça t'interresse?

 

-L'enfer? Le vrai? Mais c'est une excellente nouvelle! Ça me donnera une chance d'avoir la paix, et sans Lawolfs, ce sera un jeu d'enfant!

 

-Je suis content que ça te motive, va voir l'Empereur pour avoir toutes les informations.

 

-Encore merci hein, dit Pcote en se préparant à quitter le dojo.

 

Pcote remonta les marches menant à la salle souterraine et quitta le bâtiment, menant son pas pressé vers le palais impérial. Il s'arrêta devant les portes fermées, deux gardes Lawolfs postés devant.

 

-Ouvrez les portes, leur ordonna Pcote.

 

-As-tu une audience, demanda le garde de gauche.

 

-Non, j'ai besoin de parler à Aelfyr.

 

-Pas de réservation, pas d'audience, récita le garde de droite d'une voix monotone.

 

-C'est pour ça que j'aime pas les Lawolfs, dit Pcote en s'emparant de sa lance et en balayant leurs pattes d'un mouvement rapide, les laissant choir à terre.

 

Pcote laissa retomber l'arme au sol, prit l'un des anneaux de la porte et l'ouvrit grand. Il se dirigea ensuite vers le trône au fond de la longue pièce où siégeait l'Empereur. Celui-ci attendit que Pcote s'agenouille devant lui pour lui demander ce qu'il faisait là.

 

-Je souhaiterais être celui qui se rendra en expédition en enfer, lui répondit Pcote.

 

-Et pour quelles raisons ne veux-tu pas rester ici pour continuer ton travail d'archiviste que tu effectues à merveille pour l'instant?

 

-Celui-ci commence à me lasser et je pense que je suis dû pour prendre des vacances, et l'enfer est un endroit parfait pour ça.

 

-Comme tu voudras, mais sache que les ghasts et les pigmens n'hésiteront pas à t'attaquer malgré les origines infernales des Hélliens.

 

-Vous m'avez préparé à affronter toutes sortes de mobs, des ghasts aux withers. De plus, Hell me protège.

 

-Je me rappelle en effet du jour de ton affranchissement, lorsqu'il t'avait offert sa force. Alors soit, tu auras pour mission de te rendre en enfer pour nous ramener de la glowstone et du marbre noir. Si tu n'es pas revenu dans quatre lunes, nous te considérerons comme disparu.

 

-Merci, je pars de ce pas me préparer à partir.

 

-Que la fureur d'Hell soit avec toi, commença Aelfyr.

 

-Et qu'elle brûle tes ennemis, continua Pcote, complétant la formule de politesse.

 

En repassant la porte dans l'autre sens, les Lawolfs lui montrèrent les crocs. Cela n'entailla point sa bonne humeur. Rendu chez lui, il sortit son sac à dos du placard, le même avec lequel il était arrivé au Directoire des années plus tôt. Un flot de souvenirs jaillit, la taverne de Stendel où il avait décidé de rejoindre le Directoire, la nature sauvage qu'il avait traversée, accompagné de James Bond, la rage qui l'avait prise lorsqu'il avait découvert sa traîtrise et ses longs mois à miner, réduit à l'esclavage.

 

Il sentit la colère monter en lui et serra les poings, faisant blanchir ses phalanges habituellement rouges. C'est donc avec des gestes secs qu'il remplit son sac de pioches, d'armes, d'une carte, de nourriture et de vêtements ininflammables. En quittant son logis, il croisa Sayls qui lui souhaita bonne chance, puis les gardes lui ouvrirent la porte du bastion permettant de quitter la ville. C'est donc dans un mur de végétation qu'il s'enfonça, pour la première fois depuis qu'il était Héllien.

 

Le voyage se passa sans encombre, il ne perdit pas son chemin, et aucune bête n'osa l'attaquer, armé comme il était. Ce n'est que rendu à Stendel qu'il se rendit compte à quel point la ville avait progressé pendant toutes ces années. Autrefois, il n'y avait que quelques bâtiments, par ci, par là, surtout des tavernes et des auberges. Mais maintenant... Pcote se trouvait devant une immense ville fortifiée, sa muraille dominant tout le paysage. Des gardes effectuaient des rondes régulières à son sommet et des drapeaux flottaient dans les airs, noirs et mauves. Malgré l'heure tardive, une foule de bruits provenait de l'intérieur de la cité. Grâce à son ouïe très fine, il pu distinguer des marchands tentant de vendre leurs produits, des enfants qui jouaient, de la musique de carnaval...

 

Lorsque Pcote atteint finalement les portes, les herses remontèrent pour le laisser passer. Les gardes, voyant qu'il était étranger, lui conseillèrent une auberge où il pourrait se sustenter et passer la nuit. Pcote les remercia, mais préféra se rendre tout de suite en enfer. Tirant sa carte de son sac, il la déroula et mémorisa l'emplacement du portail. Pendant ce temps, une clochard passa en courant à côté de lui en criant :

 

-Les hommes volants, ils arrivent!

 

"Heureux et simple d'esprit" se dit Pcote. Il dû marcher une heure avant de finalement trouver le portail y menant, ayant sous-estimé la taille de la capitale. Il allait enfin connaître les terres d'origines des Hélliens, et pourrait exploiter ses talents de combattants, chose possible uniquement sur le terrain. Le sourire aux lèvres, il entra dans le portail. Tout se mit à tourbillonner autour de lui et il en perdit presque l'équilibre.

 

Lorsqu'il atterrit en enfer, il fut bouche bée. Devant lui s'étendaient des paysages de désolation, des monstres décharnés qui affrontaient férocement des humains terrifiés, la lave coulant à flot du... du ciel. Il pleuvait de la lave! Des mers de magma s'étalaient au loin, entrecoupées d'îles infernales.

 

-Je ne comprend vraiment pas pourquoi mes ancêtres ont quitté cet endroit, s'étonna Pcote.

 

-Eh, toi le démon, s'exclama un homme affublé d'une ridicule armure de diamant, viens ici que je t'éclate la gueule!

 

-Sais-tu à qui tu t'adresses?

 

-Ouais, à une mauviette.

 

-Personne ne me traite mauviette, personne.

 

Empoignant son épée à deux mains, Pcote fonça sur son adversaire qui, sous l'effet de la surprise, ne bougea pas. Se propulsant dans les airs de toutes ses forces, le Héllien fit un saut d'au moins quinze pieds de haut, retombant quelques fractions de seconde plus tard sur l'humain, l'épée dans un faille de son armure. Le corps inerte retomba et des pigmens se jetèrent sur lui, dévorant ses entrailles. Le spectacle dégouta Pcote, qui retourna au véritable but de sa venue ici, la glowstone et le marbre. Les légendes sur ce sujet pullulaient. Certaines racontaient qu'il n'en restait plus, d'autres qu'il n'y en avait jamais eu en enfer et d'autres hypothèses plus farfelues les unes que les autres.

 

Heureusement, Aelfyr lui avait révélé le secret bien gardé des Hélliens, l'endroit où du marbre noir se formait. Il lui avait raconté que des passages partaient des profondeurs de l'enfer et montaient jusqu'au ciel, où se trouve des gisements de marbre. Le problème est que personne au Directoire ne connaissait l'emplacement exacte de l'un de ces passages. Quant à la glowstone, il en resterait dans les tréfonds de ce monde, là où personne ne s'était jamais rendu. Malgré ces informations peu encourageantes, c'est plein de volonté qu'il commença son expédition. Les humains l'ayant vu exécuter l'un des leurs gardèrent leurs distances avec le Héllien. Celui-ci décida de débuter son périple en allant tout de suite vers de hautes plateformes. Ses heures d'entraînement à l'escalade serviront finalement.

 

Après près d'une heure d'intense ascension, il atteint la plateforme qu'il avait cru plus basse à la base. À présent, il avait de la difficulté à discerner les hommes en bas. Mais ce qui l'étonna le plus, ce fut lorsqu'il leva les yeux... au plafond. Il ne se trouvait pas dans un monde à ciel ouvert, mais bien dans la plus immense caverne qu'il n'ait jamais vu. Ses muscles étant endoloris après cet effort, il creusa une grotte dans la paroi à l'aide de sa fidèle pioche d'obsidium. Pcote trouva la matière étonnamment friable. Il jeta son sac au sol et se coucha dans la caverne, utilisant ce dernier comme oreiller. Il se réveilla en sursaut lorsqu'il entendit un bruit d'explosion près de lui. La moitié de son abri venait de partir en fumée. Il ramassa ses affaires et regarda au loin qu'est-ce qui avait pu causer ceci. Un gigantesque monstre blanc volait au dessus de la plateforme, lui balançant des boules de feu qui explosaient au contact du sol..

 

Son instinct lui commanda de se mettre à courir. Mettant son sac en bandoulière, Pcote prit son arc, tentant d'encocher une flèche en même temps que d'esquiver les projectiles meurtriers. Lorsqu'il réussit finalement, il se retourna, bandant son arc et une des boules enflammées explosa à ses pieds, le projetant dans les airs. Pcote tombait maintenant vers un lac de lave et, rassuré, il tenta d'atteindre le ghast avec sa flèche. Celle-ci se dirigea droit vers la créature qui s'apprêtait à balancer une nouvelle rafale de boules de feu. La flèche entra en contact avec le premier projectile que le ghast expulsa. L'explosion fut terrible et elle passa près de lui éclater les tympans. Heureusement, il atterrit dans le lac avant que ça ne se produise.

 

Pcote se laissa couler jusqu'au fond de la lave, où il aperçut une cavité. Il nagea jusque là et se rendit compte que c'était un tunnel. Il commença à le longer, celui-ci montant progressivement. L'ascension restait facile, le temps semblant avoir adouci les parois du tunnel. Après nombre d'heures, le Héllien atteint le bout du passage, qui débouchait sur une immense galerie, tapissée de marbre. C'est à ce moment que Pcote comprit qu'il avait trouvé l'un des passages secrets dont lui avait parlé Aelfyr. Oubliant sa fatigue dû à une courte nuit, il commença à miner les très nombreux filons qui s'étalaient devant lui.

 

[hrP] La suite de mon histoire, qui contiendra mon intégration à Namnis, se fera dans ma prochaine candidature. [/hrP][/justify]

 

 

Remerciements

 

-Au bacon au sirop d'érable.

 

-Aux gens qui vont me plussoyer.

 

-Au staff de ce magnifique serveur.

 

[justify]-Un merci spécial à ma prof de français, qui m'a donné un devoir non-fait, affirmant qu'écrire une candidature pour Minefield n'est pas une bonne excuse pour ne pas faire ses devoirs.[/justify]

 

[Edit 1] Ajout de Feutarse dans le RP pour avoir son célèbre "Feutarse approved"

[Edit 2] Ajout de liens

[Edit 3] Allongement des paragraphes (qui étaient trop courts)

[Edit 4] Ajout d'un autre lien. Légère modification d'un passage du RP. Début de la correction de la candid.

[Edit 5-6] Finalisation de la correction.

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Je suis dans le Rp :D !

 

Candidature très sympathique je ne peux que soutenir Pcote dans sa démarche

(Indigène <3 )

 

Ces deux répliques Mon juste fait exploser de rire..

 

 

Tellement incongru, Mais Beau placement de 007 :D

 

"

-Bond, James Bond.

 

-C'est original comme nom, je ne l'ai jamais entendu celui-là."

 

 

 

Et puis celle si ! Tellement Sa les journées du directoire :lol:

 

Ses journées devenaient routinières : se lever à l'aube, manger quelques vaches, prendre un bain de lave pour se purifier le corps et l'esprit, se disputer avec Keizan le Lawolf, aller travailler dans son bureau à recopier des textes, à en corriger et à en écrire, parfois en buvant du jus de flux, retourner chez lui après avoir terminés son travail quotidien, quelques fois jouer une partie de lance-l'humain-dans-la-lave, manger quelques autres vaches, et aller se coucher.

 

 

Bref tout sa pour dire un Énorme Plussain à Pcote qui fait de très bons Rp, qui est une personne sympathique !

(Et puis bon c'est l'archiviste du directoire quand même :ugeek: )

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Je ne peux que vivement soutenir cette candidature, ayant moi-même incité ce fier paysan à obtenir un meilleur rang, que paysan justement. Il ne fait jamais les choses à moitié et est tout à fait digne de son titre de Larbin Zélé en Chef après des journées entières à miner, à bâtir, à farmer. Il est bon architecte et correcteur orthographique, très sympathique sur Mumble/Ig/forum et tout. C'est une personne bien plus respectable que moi en tous cas.

 

Il mériterait bien plus qu'un grade paysan, mais cela ne dépend que de lui!

 

 

En attendant, je souhaite être mineur

y8oq.jpg

Pourquoi tant de violence envers les Lawolfs? Hein Pcote? Le saurais-je un jour?

 

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Yop ! J'avais connu pcote il y a longtemps, il m'avait proposé d'aider à creuser des trucs au Directoire. Comme je l'ai fait, je ne peux qu'être pris de pitié pour cette personne qui a été pendant encore plus longtemps que moi esclave de ce système tyrannique :D (joke inside eh). Il était très souvent co à cette époque-là et m'a toujours paru sympa. Maintenant, il est toujours aussi actif (enfin moins en ce moment, mais c'est pas de sa faute :D), mais comme il est à Namnis, eh bah c'est plus mieux bien :P

 

Bref, je le soutiens dans sa candidature !

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Je plussoie Pcote pour le rang de villageois! C'est un petit gars super sympa et ça fait tellement de temps que je le vois avec ce grade de paysan que je ne peux qu'approuver les démarches qu'il entreprend dans le but de devenir villageois. Il le mérite bien et j'espère qu'il sera accepté! Bonne chance Pcote et que l'oxyde de fer soit avec toi!

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