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Père Mutsuomi & Bitroulix


Mutsuomi
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J'ai eu l'idée de vous raconter des histoires, un peu comme père Kastrator... pardon, père Castor !

 

Je ferais suite dans ce topic des histoires tentô délire, tentô sérieuse de père Mutsuomi.

 

Enjoy !

 

 

Je suis père Mutsuomi et vous écouterez mes histoires, mes fils !

 

Alors Amen ta bière pendent que tu lis !

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“Mutsuomi !! s’exclama un jeune garçon accompagné de ses amis. Je voulais te demander quelque chose !! C’est quoi le rôle d’un Einherjar ?

 

-Haha ! Et bien, vois-tu, un Einherjar a pour rôle de connaître les histoires d’antan, celle de Winteria et de Stonecross. Il a aussi un rôle dans la stratégie de guerre et il se doit d’être un bon conseiller.

 

-Tu connais beaucoup d’histoire ? demanda une petite fille derrière le bambin qui avait abordé le Einherjar.

 

-Des tonnes ! Une sur chaque habitant ! Enfin, ceux qui sont encore en vie ! Les nouveaux, je ne connais pas encore leurs histoires.

 

-Tu en as une sur le roi ?

 

-Hum… J’ai ce qu’il faut pour toi alors jeune fille !! Asseyez vous, je vais vous raconter une aventure de Bitroulix, le viking.

 

-Oh oui !! Raconte nous une histoire !”

 

Dans une terrible nuit d’orage, Bitroulix marchait seul sur les sentiers enneigés de l’Est. Il revenait de moult périples, et moult tuerie. Ses cheveux bruns retombaient quelque peu sur son visage, mettant en valeur ses yeux bleus. Sa moustache habillait élégamment sa bouche, lui donnant un air sérieux aux reflets pourprés.

Sur son chemin, il rencontra des brigands… moches, puants, ressemblant quelque peu à des taupes montés sur deux pieds et avec comme pire ennemi, un savon venant du Sud.

Bitroulix s’arrêta et se demanda qui étaient ces hommes, il les interpela…

 

-Qui êtes-vous ? dit Bitroulix

 

-Nous sommes des percepteurs de taxes, tu es sur notre domaine, tu dois donc payer ! dit un homme mesurant deux bon mètres, les dents noirs et jaunis.

 

-Et si je refuse ? répliqua Bitroulix.

 

-On te coupe en rondelle comme un saucisson et on te vend au premier bouché stendelien du coin ! Certains osent mettre du cheval dans nos plats en y faisant passer pour du boeuf, nous on fera comme ce célèbre barbier d’une île de la grande mer, on servira de l’humain ! Parait que ça a un goût de poulet.

 

-Et combien s’élève la taxe ? demanda Bitroulix.

 

-Disons… Cinq cents pièces d’argent !

 

-Geehee… fit Bitroulix en souriant et en regardant ses interlocuteurs d’un regard sombre et froid, tel une nuit d’hiver, emportant la mort d’un village…

 

“Elle fait peur ton histoire ! fit la fille qui n’était pas rassurée.

 

-Ah bah, tu es viking ou tu ne l’es pas ! Vivre ou mourir, il faut choisir ! Et si vous croyez que la vie est rose à l’extérieur de Stonecross, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil ! Le monde est noir à l’extérieur, corrompu et chlinguent la trahison… je continue mon histoire !”

 

-Qu’est-ce qui t’fais rire blanc-bec ? demanda un des brigands.

 

Sortant son épée, Bitroulix fit face au neuf brigands qui se présentaient devant lui. Fier de son arme en acier trempé, il se rua sur ses victimes. A cette époque, il n’était pas encore roi, il savait se déplacer aisément en combat, très aisément.

Les bandits sortirent leurs sabres, prêt à recevoir Bitroulix, le viking.

Tournant sur lui même, il désarma deux bandit et mit un violent coup de tête à un troisième. Parant une estoc meurtrière, il décrocha un coup de pied dans la rotule de son attaquant, lui brisant cette dernière. Écartant le bras portant son épée, il trancha la gorge d’un des bandits qu’il avait désarmé.

Faut dire qu’il y allait pas de main morte le Bitroulix de l’époque, c’était le bon temps…

Sans réfléchir, il jeta son épée en l’air et sortie deux couteaux. Il se jeta en avant, tranchant la gorge de ceux qui avaient osé lever la tête. Cinq bandits tombèrent, en comptant celui qui avait la gorge tranché, cela faisait six bandits qui mangeaient les pissenlits par la racine. Il n’y avait plus qu’un seul bandit debout, l’un étant assommé au sol et le dernier ayant la rotule de brisé, ne pouvant donc plus se lever.

Plantant son épée dans le coeur de celui qui était assommé, Bitroulix avançait vers le dernier bandit encore debout, chaque pas résonnaient dans un échos funeste, son ombre recouvrait le corps du bandit, tel la mort voulant prendre son dû !

 

-Attend, dit un enfant de huit ans. Tu es en train de nous dire, que le roi, sniffant de la Redstone tout le temps, buvant de la bière comme un trou, à peine capable de faire des pirouettes comme un homme de vingt ans durant un combat, juste capable de lever sa hache et de se faire massacrer par ses propres Ulfsarks, était capable de ça ?

 

-Bah d’après toi, comment il a fait pour survivre a Ebuthon ? C’est que Bitroulix, c’était pas un rigolo ! Avant les saucisses, c’était lui qui les coupait ! J’ai même entendu dire que certaines personnes l’appelaient “Neon Knight” ! Je peux continuer mon histoire ?

 

-Oui !! s’exclamèrent plusieurs enfants en même temps, captivé, à défaut de l’auditoire, par l’histoire de Bitroulix.

 

Après avoir achever le dernier bandit encore debout, il se dirigea vers celui qui avait la rotule de brisé.

 

-Tu es chanceux… je vais te laisser en vie. Avec de la chance les loups ne te dévoreront pas. Et puis, qui voudrait d’un homme puant la charogne… Tu vas rependre ma légende, celle du guerrier viking, du guerrier Stonecrian, tu verras trembler de peur les peuples inférieurs… tu citeras la prouesse de Stonecross et du roi Tasterix !

Mais n’oublie jamais celui qui a massacré ta pauvre petite bande, je suis Bitroulix, le Neon Knight !

 

-Mais… je croyais que c’était une rumeur que tu avais écouté ! s’exclama la fille qui avait soudainement était captivée par l’histoire.

 

-Ta gueule, c’est magique !

 

Bonus : musique du Neon Knight !

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Bitroulix qui passait dans le coin, entendit des enfants crier "Oui!!!!" et se dirigea vers la source.

Une fois arrivé, il regarda Mutsuomi raconter une histoire. Il s'en approcha incognito afin de l'écouter.

Lorsqu'il se rendit compte que c'était une de ces prouesses de jeunesse, il se redressa bien droit, laissant sa musculature un peu ramolli par le temps se mouler dans son habit et rentra sa petite bedaine afin de paraitre plus maigre.

Il intervient à la fin de l'histoire :

 

- Alors Mutsuomi, encore entrain de raconter des histoire ?

 

- Faut bien amusé les bambins pendant que messire rempli sa panse !

 

- Haha, bien drôle mon ami. Mais attend que je leurs raconte tes aventures de l'époque !

 

- Non ! Tout mais pas ça, pitié !

 

Un enfant les interrompit :

 

- Messire, est ce vrai qu'à l'époque de la guerre vous étiez un guerrier redoutable ?

 

- Mais bien sûr mon enfant, et je le suis toujours !

 

Mutsuomi toussa sachant que cela énerverait son Roi

 

- Ah toi ferme la et va donc te payer une putain, tu en aurais bien besoin !

 

- Je n'ai guère besoin de putain moi !

 

- Ah oui, juste. Je te donne l'autorisation d'aller faire un tour dans les bains de la caserne alors !

 

- Avec plaisir mon seigneur !

 

Les deux amis rigolèrent aux éclats

Pendant que les deux amis rigolaient, un garçon posa la question :

 

- C'est quoi une putain ?

 

- Tu connaitras ça à ta majorité mon petit. Répliqua Mutsuomi séchant ses larmes de rire

 

- Et que ce passe-t-il dans les bains de la caserne, messire ?

 

- C'est une très longue histoire mon garçon ! Tu demanderas au Jarl Lou de Winport, il saura te répondre mieux que nous !

 

Les deux amis se remirent à rire comme des enfants.

Après avoir reprit son souffle, Bitroulix dit :

 

- Je vous invite à boire un verre, Einherjar

 

- Je pense que je l'ai bien mérité aujourd'hui ! Les enfants, c'est tout pour aujourd'hui !

 

Les enfants manifestèrent leur mécontentement puis partir jouer à la chase aux poulets, jeu initié par le dindonesque Vavadidi.

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A la base : <> c'est une "formulation très recherché" pour expliquer un truc totalement WTF de la part du Mj quand tu joues à Donjon et dragon sur table par exemple, ou à Oeil noir (le donjon et dragon Allemand). En clair, quand le Mj disait un truc, qu'il avait plus d'idée et qu'il te sort une sorte de deus ex machina ou d'explication tiré par les cheveux, et que TOI pauvre petit joueur de Rp sur table, qui est en réalité un chieur de détails tu dis : mais c'est n'importe quoi ce truc !

 

le Mj te répond avec toute la politesse du monde, son savoir vivre et sa franchise : TA GUEULE C'EST MAGIQUE !

 

 

maintenant, je vous invite à rejoindre la TAVERNE de stonecross pour parler de cela, ou d'autres sujets à Quiproquo, car ce Topic est avant tout un Topic à Rp, pas un topic à flood, merci de votre compréhension !

 

en espérant que vous soyez pas assez idiot pour répondre à ce message directement ici.... ET JE TE VOIS VENIR AVEC TES GROS SABOTS BITROULIX !!!

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“Père Mutsumomie !!! s’écria un enfant en entrant dans la salle des histoires

 

-C’est Mutsuomi, rectifia le Einherjar. Qu’y a-t-il ? Tu as encore fait tombé ton goûté dans les égouts et l’as mangé après l’avoir récupéré ?

 

-Non !! Mais il est l’heure !

 

-L’heure ? L’heure de quoi ?? demanda Mutsuomi avant qu’une dizaine d’enfant entrent dans la pièce.

 

-Raconte-nous une histoire ! s’exclamèrent tous les enfants en même temps.”

 

Il était fort, il était beau, il sentait bon la litière chaude ! De sa vertu et de sa gloire, il captive les auditoires. La lumière sur son poil brillant, aveuglait tous les déments. Buveur de lait et lécheur de poils, il terrassait toutes les cailles. Mangeur de pomme et de sourie, il festoyait toutes les nuits. Son nom faisait trembler la terre, son ombre apeurait les grand-mères. Quand il se présentait devant ces dernières, elles finissaient six pieds sous terre. Devant le roi se tenait Barbaresque, le guerrier romanesque.

L’homme n’en était plus un, par un deus ex machina incompréhensible dans son histoire, cet ancien viking fut changé en chat noir au ventre et aux pattes blanches. Adepte de l’épée et de l’escalade, il était un grimpeur et un coureur hors pairs ! Je m’en vais vous racontez l’histoire d’un homme-chat, l’histoire d’un homme qui changea le destin d’un village, le héros d’Adonis !

 

Quittant Stonecross, Barbaresque marcha en direction d’un petit village perdu dans les montagnes verdoyantes du Nord : Adonis. Bitroulix avait reçu une demande d’aide de la part du maire, des monstres attaquaient les pauvres villageois.

Barbaresque avait sauté sur la quête que lui proposait le roi.

Depuis un ou deux mois, Stonecross avait accepté d’implanter un panneau d’affichage dans la caserne, où des villageois pourraient afficher des demandes contre de l’argent et où les Ulfsarks ou guerriers Stonecrians pourraient les remplir pour le plus grand bonheur des habitants.

Courant à travers monts et forêts, Barbaresque, habillé de simples bottes de cuir et de son épée se hâtait de rejoindre Adonis. Le voyage avait été calme, sans aucune escarmouche. Le village d’Adonis se dressait, tel un fleuve paisible, entre deux montagnes, en son centre se trouvait la mairie de la ville, surplombé d’un cloché où sonnait des matines.

Entrant dans la ville, Barbaresque se rendit directement à la taverne et s’assit au bar.

 

“Un verre de lait… dit-il

 

-Un chat qui parle… fit le barman.

 

-Ne cherchez pas, servez moi s’il vous plaît.”

 

Le barman sortit un grand verre qu’il remplit de lait. Prenant l’argent de Barbaresque, il continua son travail et prit les commandes d’autres personnes.

Barbaresque bu son verre cul-sec.

 

“je hais les lundis…”

 

Sortant de la taverne, il se dirigea vers la place centrale, où le client tenait une échoppe de poisson. Sur son chemin, il croisa un homme au détour d’une ruelle lui tendant un sachet remplit d’herbes vertes.

“Herbe à chat ?

 

-J’ai arrêté, dit Barbaresque en tendant des pièces d’Argent.”

 

Sentant l’arôme fin et délicat de la morue qui était toute droit péché dans la mer qui se trouvait à deux kilomètres, Barbaresque fut comme transporté par un bonheur exquis et absolu. Atterrissant devant son client qui fut surpris de voir un chat-humain avoir accepté sa requête, il demanda où se trouvait le groupe de bandit qui harcelait la ville sans que les gardes ne puissent faire quelque chose.

Le client lui expliqua que la plupart des gardes avaient été corrompus par ces bandits, que tous les lundi ces derniers venait saccager les échoppes et voler les marchandises, que les dieux les avait abandonné dans leur misère et qu’ils ne se tournaient plus vers les pauvres gens, que son poisson coûtait bien trop chère pour les habitants et qu’il n’arrivait pas à en vendre ne serait-ce que plus de quatre par jour.

Se retournant, Barbaresque avait disparu, ayant pris l’argent de la requête et ayant laissé un petit mot expliquant qu’il venait de voir les bandits dans une rue adjacente.

 

“Un homme-chat qui vient répondre à ma requête, fit le client. J’aurais tout vu… c’est étrange, j’étais sûr d’avoir une cagette de poisson à cette endroit…”

 

Ayant grimpé sur les toits, Barbaresque observa la ville, il suivit les bandits dont lui avait parlé son client. Ils étaient une vingtaine, habillés de tunique rouge, ils se pavanaient dans les rues d’Adonis.

Barbaresque les regardait avec pitié, la pitié qu’un homme offre aux victimes qu’il fait.

Sautant du toit, Barbaresque atterrit juste devant les bandits. ces derniers furent tous surpris de voir un homme-chat se présenter devant eux de la sorte.

En se relevant, Barbaresque sortit son épée, la pointant vers le chef de la bande.

 

“Qui es-tu ? fit le chef de la bande.

 

-Je suis ici pour vous mettre hors d’état de nuire, répondit Barbaresque avant que les Brigands ne se fiche de sa figure.

 

-Et tu crois qu’un chat, peut nous vaincre ? Nous sommes une vingtaine et toi tu es seul ! dit le chef des bandits alors que plusieurs personnes se regroupèrent autour de cette scène.

 

-Un jour, un ami à moi a dit : quitte à mourir, autant causer le plus dégât possible à mon adversaire, pour le voir agoniser à mes côtés…”

 

Sans se faire prier, Barbaresque sauta en avant avec une agilité sans égale. Il se retrouva au coeur du groupe de bandits, à qui le chef venait de se faire trancher la tête. Tous les bandits tentèrent d’abattre leurs armes sur Barbaresque, mais ce dernier se recroquevilla sur lui-même et fit une roulade sur le côté pour sortir de la mêlé. Les coups perdus de la part de certains brigands entaillèrent les bras et les jambes de leurs alliés.

Barbaresque avait sauté sur le dos d’un bandits, plantant ses griffes dans ses épaules. Le hurlement d’horreur de l’homme glaça le sang des villageois qui regardaient la scène. Deux des compagnons d’armes du brigand plantèrent leurs épées dans le corps de ce dernier, le croyant possédé. Barbaresque avait sauté au dessus de ces derniers, tournant sur lui-même, les épées sorties, il les trancha de toutes parts. Atterrissant sur ses pieds, il regarda le reste du groupe, seize brigands étaient encore debout.

 

“Je vais vous offrir le désespoir… dit Barbaresque, le regard noir, la joue saignant.”

 

Il se propulsa en avant, tranchant tout ceux qui se trouvait sur son passage, cinq hommes et femmes tombèrent. Barbaresque était face à une femme brune d’une vingtaine d’années, sans aucune pitié, il planta son épée à travers sa poitrine et la retira en propulsant le corps inerte de la femme d’un violent coup de pied. Les brigands tentèrent une nouvelle fois un assaut groupé sur Barbaresque, mais ce dernier leva son épée et tous furent aveuglés par la lumière du soleil qui se réfléchissait sur cette dernière. L’homme-chat sauta en avant, posant ses pattes sur les épaules d’un homme à forte carrure, il plante son épée en travers de sa jugulaire. Apeuré, les Brigands hésitèrent à l’attaquer, il n’avait pas son agilité ni sa force.

Faisant face à neuf bandits, Barbaresque sourit. Il était Stonecrian, un homme né avec une épée dans les mains, un homme ayant vu le sang dès son plus jeune âge, un homme ayant tué avant même d’être adulte, un homme ayant vu les abominations de notre monde, un homme se battant pour la justice et l’honneur, un homme ayant le courage de faire face à l’invincible, un homme ayant le pouvoir de retourner un monde corrompu… Barbaresque, le Stonecrian, avança lentement vers ses ennemis, l’épée en main. Les premiers brigands chargèrent les uns après les autres, tous fut tranché par la lame de Barbaresque, ce dernier n’avait pas cessé de marcher. Le dernier bandit s’agenouilla face à la supériorité de l’homme-chat, à la supériorité d’un Stonecrian. Avançant jusqu'à être aux côtés du bandit, Barbaresque regardait au loin.

 

“Pourquoi ? demanda-t-il.

 

-Je n’ai pas de maison, je vie dans la rue, avec eux je pouvais enfin avoir un toit ! dit le bandit en détournant le regard.

 

-Tu mens… à en voir ton odeur, tu t’adonnes à des plaisirs pervers, tu sens le parfum de femmes, de plusieurs femmes. Cela coûte chère… si tu n’avais pas de toit, tu n’aurais pas cette odeur, tu n’aurais pas dépensé ton argent pour ça, dit Barbaresque en levant son épée. Meurs tel un chien… dit-il en abattant son épée sur le cou du bandit.”

 

-Trop swaaaaaaag, dit un enfant de sept ans.

 

-Trop quoi ? demanda Mutsuomi.

 

-Il est arrivé quoi ensuite ? demanda une petite fille.

 

-Ensuite, Barbaresque rentra à Stonecross, fier d'avoir déglingué une vingtaine de bandits à lui seul. Je crois que Bitroulix l'a autorisé à consommer autant d'herbe à chat qu'il pourra.

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“Père Mutsuomi ! s’’écria un jeunot à peine âgé de son huitième printemps. Tu nous racontes une histoire ?

 

-Laquelle veux tu entendre ? demanda Mutsuomi, un homme assit sur un coussin surélevé qui faisait parti d’un cercle d’autres coussins où les autres enfants étaient assis.

 

-Je sais pas…

 

-Et si je vous racontais l’histoire d’un jeune garçon de votre âge ?

 

-Comment il s’appelle ? demanda une jeune fille.

 

-Il s’appelle… commença Mutsuomi en levant la tête. Il s’appelait Gabriel…

 

-Pourquoi tu as l’air triste ? demanda une autre fillette.”

 

Il y a 3 ans, je venais à peine de rentrer de Libay. J’étais encore jeune à l’époque, fougueux et qui aimais prendre des risques. A peine étais-je rentré au pays que je le voyais encore brûler d’une flamme vieille d’une décennies… la flamme de la guerre. Ebuthon venait d’avoir lieu, les pertes avaient été très importantes… Bitroulix me fit demandé, il m’avait chargé de transmettre la mauvaise nouvelle aux familles détruites… J’ai frappé à plusieurs portes, tous pleuraient… je sentais cette peine, ce sentiment qui te transperce le coeur, t’arrachant chaque envies, chaque sentiments, chaque sourires… une dague glacée qui s’enfonce au plus profond de ton âme, la morcelant, la déchirant… seul demeurais la souffrance, inéluctablement enfanté de cette blessure… achevant les derniers sentiments qui se trouvaient dans ton coeur… achevant ton âme. La guerre a prit un très grand nombre de nos hommes, de nos femmes, de nos enfants…

Enfin, je suis arrivé devant sa porte… frappant à cette dernière, j’ai attendu, pensant trouver la femme du soldat. Il n’en était rien… ce fut un jeune garçon de votre âge qui m’ouvrit la porte, espérant sans doute que je sois son père…

Il m’a regardé, il avait compris. Je me suis agenouillé devant lui et je l’ai regardé… je n’avais pas besoin de parler, des larmes coulaient sur ses joues, il savait ce que j’allais dire, il ressentait cette compression au niveau de son coeur, il ressentait cette dague glacé qui lui traversait le coeur, ouvrant son âme en deux, détruisant le semblant de sentiments qui restait en lui…

Je l’ai vu me regarder, pleurant les larmes de son corps en silence. Il ne semblait pas me blâmer, il semblait… regretter.

Il me tourna le dos et rentra chez lui, dans un silence morose.

Je n’avais pas bougé, je l’avait regarder rentrer chez lui, me tourner le dos, pleurer…

C’était une dure réalité, la liberté avait un prix : la mort.

 

“Il lui est arrivé quoi à l’enfant ? demanda une fillette, les larmes aux yeux.

 

-Je l’ai accueilli chez moi…”

 

Oui, je l’ai accueilli chez moi. Il ne parlait pas, il refusait d'émettre le moindre son. Il développa un intérêt certain pour les armes, en particulier l’épée.

J’ai rapidement compris qu’il voulait devenir mon disciple…

Pour quelqu’un d’autre j’aurai refusé, la vengeance est à bannir du coeur des hommes, mais je le comprenais, mieux que quiconque… mes parents avaient aussi été tués à la guerre. Je voyais cette flamme, cette flamme destructrice dans ses yeux, la flamme du combat. Durant un an je l’ai entraîné, seulement un an…

 

“Il est où maintenant ?

 

-Sur la colline de blés, sous un soleil ancestral illuminant les plaines froides d’un plateau d’herbes vertes… la colline d’or… dit Mutsuomi, une larme coulant sur sa joue.

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