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RolePlay officiel de Galianör


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RolePlay officiel de Galianör par Galaoud :

 

"Hola tavernier! Une bière pour moi et tournée générale pour tous ceux qui daignent entendre mon histoire! Car je vais vous raconter l'histoire d'un nain et d'un vrai, d'un nain qui vient des montagnes glacées du Nord et quand je dis au Nord c'est bien loin d'ici, dans une contrée très lointaine!

Et je peux vous dire qu'après un long voyage comme ça, chez nous, on fète l'arrivée avec une bière!!

 

Pour commencer je m'appelle Galaoud et je suis né dans le clan des Beaux-Barbus. Durant mon adolescence je passais mon temps à la mine: la forge et les minerais me passionaient et je m'y rendais avec mon ami Braam du clan des Barbes-Dures qui lui était voué à devenir mineur; malheureusement j'étais, moi, voué à devenir bûcheron. A cause de ma lignée spécialisée dans le bois depuis des siècles je n'avais pas le droit d'exercer un autre travail; c'est pour vous dire que chez les Nains, la société est très codifiée parce que sinon ça devient vite n'importe quoi: par exemple on n'a pas le droit de boire plus de 6 bières par repas. J'étais donc destiné à couper du bois pendant toute ma vie. Vers 20 ans je me rendis à mon initiation militaire et j'allai faire la guerre contre les Gobelins dans les mines de l'Est; J'avouerai que cette expérience m'a bien plu et que ça m'a donné le goût de l'aventure. Après deux ans de guerre, ayant libéré la mine de l'Est, je rentrai chez moi heureux de revoir ma belle ville: Traagh. A partir de ce moment mon père me prépara au métier de bûcheron et ce plusieurs fois par semaine. Je continuai pourtant à me rendre à la mine pour exercer ma passion. Seulement, à ma 58ème année (c'est très jeune pour un Nain) mon père, lors d'un repas à la taverne, èvoqua clairement que je devrais sans doute reprendre la firme familiale dans peu de temps. Cet évènement me fit prendre consience qu'il fallait faire quelque chose, ne pouvant me résigner à ce destin; Je me décidai donc à partir lorsque j'aurai atteint ma majorité (60 ans chez les nains). Pendant 2 années j'ai économisé pour préparer mon grand voyage et le jour de ma majorité je déposai un message d'adieu à mes parents et je partis; ce fut le début d'un long voyage...

 

-Boit une grosse gorgée de bière-

"HAAAAA! ça fait toujours du bien une bonne petite bière. J'en étais où déjà? Ha oui, mon histoire. Je venais de partir de Traagh je crois. A partir de ce moment là, il faut avouer que je ne savais pas vraiment où aller. Au début je pensais que je partirai vers l'Ouest pour trouver une autre ville naine, où je puisse trouver un travail à la mine; mais je ne pourrai pas résider là-bas longtemps avant qu'on ne me retrouve. Non, il fallait partir loin, très loin, le plus loin possible! Alors je referai ma vie, je me créerai une mine, je rencontrerai des populations inconnues. Ca c'était l'aventure comme je l'aimais! Enfin décidé, je décidai donc de partir vers le Sud, avec quelques rations, une bourse bien remplie à la ceinture ainsi qu'une bonne hache naine en acier pour me protéger dans le cas de mauvaises rencontres. Ainsi débuta mon long périple...

Tout d'abord il fallait descendre la montagne, ce qui présentait une bonne distance et il faudrait passer par des villages nains. Je me couvris donc d'une tunique à capuche pour cacher mon visage, supportant les regards intrigués tournés vers moi lorsque je me rendais à la taverne et la menace permanente d'être découvert. Après environ 1 semaine, j'apperçu enfin la première trace de verdure. C'est pour vous dire que je n'avais jamais vu ça! Et oui, ça doit vous paraître sidérant, mais je n'avais jamais vu d'herbe de toute ma vie! Chez nous ce n'est que de la roche, de la neige, du fer, des minéraux et quelques sapins dont la coupe est réservée aux familles bûcheronnes telles que la mienne. Cet aspect si peu connu de la vie: la végétation, me remplit de courage et ravivat mon entousiasme. Si bien que je descendis la montagne en me ruant vers la vallée, animé par la soif de l'aventure! Je continuai ainsi tout le long de la montagne, jusqu'à m'arrêter dans la vallé, essouflé. Appercevant un village sur le flanc d'une colline je décidai de m'y arrêter pour la nuit et de reprendre des forces. Je ne me cachais plus mais j'essayais quand même de rester discret, car étant nain, tout le monde me remarqua tout de suite lorsque j'entrai dans la taverne. Je pris un bon repas et je partis de bonne heure le lendemain: une aventure vers des terres inconnues m'attendait. Je commençai par longer les collines et me dirigeai à travers la vallée. Rien d'intéressant ne se produisit durant cette journée ni même dans les 10 prochains jours. Je passai de village en village, suivant toujours le chemin de la vallée. Je crois me rappeler que le temps fut pluvieux, et la pluie c'est bien moins agréable que la neige! Ce n'était pas vraiment va vision de l'aventure... Enfin, après donc 11 jours de marches je m'arrêtai dans un village à l'orée d'une forêt. Et lorsque je décrivis le but de mon voyage au tavernier et ma volonté de traverser la forêt, tous les yeux se tournèrent vers moi et le bruit cessa. Seuls quelques cuchotements persistèrent, intrigués. Le tavernier chuchota alors d'une vois presque inaudible:

-La forêt... Elle est maudite! Tous ceux qui y sont entrés n'en sont jamais sortis.

Je répondis, téméraire, aucunement appeuré par ces racontards:

-Et bien j'y irai, moi, les nains n'ont pas peurs des mines ils n'auront pas peur des forêts!!

Et laissant sans voix les villageois, je me dirigeai vers ma chambre.

Le lendemain je me préparai pour la traversée de la forêt soi-disant maudite et pris une bonne collation.

Je partis selon mes habitudes de bonne heure et m'engouffrai dans les pénombres de la forêt, devant le regard effaré des villageois présents. Je n'étais absolument pas habitué aux forêts. Et je me rendis compte plus tard qu'elle était particulièrement tortueuse d'ailleurs. Je me dirigeai tant bien que mal à travers les fougères et les hautes herbes, aggacé par l'humidité ambiante et la terre instable s'éfritant sous mes bottes. Malgré tous mes efforts je n'arrivai pas à traverser la forêt avant la nuit. J'entrepris donc de construire un cabanon en vitesse avec de grosses branches, je fis aussi un feu pour éloigner les bêtes sauvages. Grave erreur!! Si le feu éloigne les bêtes sauvages, il ne fait qu'attirer les monstres. Ainsi, tard dans la nuit, je fus réveillé par un bruit effroyable, un râle puissant et rauque qui se rapprochait de plus en plus; jentendis plus loin des bruits de cliquetis, comme un claquement d'os et je perçu des petits couinements aigus, accompagnés de petits bruits de pas rapides et réguliers. Je saisis ma hache, les grognements se rapprochaient de plus en plus. La peur me saisit. Les bruits s'amplifiaient. Je serrais ma hache de plus en plus fort entre mes doigts, mon souffle s'accélérant. Soudain j'entendis le râle comme si on me le criait dans les oreilles et une puanteur envahit l'atmosphère; tous mes visiteurs semblaient se rapprocher. Soudain une flèche percuta ma cabane, suivit par une volée entière dont je sentis le choc contre le bois. Le souvenir des batailles dans les mines me revint et mon courage se raviva: qu'ils y viennet j'allais tous les broyer sans faire de quartier! Et soudain une main verdâtre en putréfaction traversa ma porte: ma réaction fut immédiate, j'écrasai ma hache sur l'avant bras et il tomba par terre: l'odeur était horrible. Mais le combat ne faisait que commencer: loin de tout, en pleine nuit, dans une forêt dense et touffu, seul dans une cabane en bois sans armure ni protection et avec pour seule arme ma bonne hache naine j'allai devoir affronter une horde de monstres invisibles qui pouvaient me toucher à distance sans même que je puisse me défendre. La nuit s'avèrait plus compliquée que prévu...

 

Un cri effroyable retentit soudain, si aigu et strident que j'ai bien cru perdre mes deux oreilles:

je vis par le trou formé dans la porte que la créature verdâtre que j'avais combattu s'abattait sur le sol, transpercée de flèches, inerte. Apparemment mes agresseurs ne s'importaient pas beaucoup de leurs congénères. Je vis alors une flèche se diriger tout droit vers moi et j'eu à peine le temps de bondir sur le côté qu'elle traversa ma petite cabane et se planta dans le bois. J'entrepris d'arracher une planche afin de l'utiliser en guise de bouclier. La nuit s'assombrissait et le feu était éteint. Les flèches fusaient et des cris et bruits venaient de toutes parts autour de moi: paniqué je ne voyais que faire d'autre que rester caché dans ma modeste installation. Soudain j'entendis un bruit proche, extrêmement proche, comme un bruit de mêche qu'on allume, et j'eu à peine le temps d'entrevoir une immondité verdâtre, difforme et sans singularité apparente que la moitié des planches formant ma cabane explosèrent dans une détonation effroyable! Sous le choc je ne me rendis pas tout de suite comppte que mon bras gauche tenant le bouclier improvisé était transpercé d'une multitude d'éclats. A partir de ce moment mes mémoires sont un epu trouble: les flèches fusent de partout, je hurle inconsciemment et tente de me frayer un passage à travers la forêt touffue et les hordes de monstres. Je vois du sang, je ne sais pas à qui il appartient. Quelque chose me mort la jambe, je sens un choc sur la planche que je tiens: elle tombe. Une flèche me percute l'épaule et après un instant dont je ne saurais déterminer la duréemon pied heurte quelque chose et je perds conaissance. Je me réveille dans une petite maison ronde en bois bien amménagée: je suis installé dans un lit confortable et je perçois une belle femme de peau bleue à mon chevet. Elle est grande et mince, ses cheveux sont noirs, ses oreilles longues et pointues et elle a les doigts palmés. Je crois que sa peau était aussi parsemé de micro-écailles bleues. Elle portait un pantalon court en cuir ainsi qu'un haut sans manches en cuir. Des couteaux de chasse différentes tailles et de différentes formes étaient accrochés à sa ceinture. Je voulus me redresser un epu pour mieux admirer le décor qui m'entourait mais je sentis des douleurs à l'épaule, au bras gauche et à la jambe: je ne pus que m'affaler misérablement sur mon lit provisoire, ce qui fit prononcer de exclamations à la femme bleue. Mes douleurs me rappelant la nuit de la veille je demandai:

"-Où suis-je?

-Dans mon cabanon, plus exactement situé dans un village ondin.

-Ondin? Et comment suis-je arrivé ici?

-Hier, alors que je profitais de la nuit pour faire la pêche a poulpe, j'ai entendu des bruits effroyables, ja savais que la forêt était maléfique mais les monstres et diverses créatures ne se rendent jamais jusqu'au lac. Alors j'ai sorti la tête de l'eau et je vous ai vu, affolé, sortant de la forêt en hurlant et poursuivi par une horde de monstres. Vous avez alors trébuché contre la racine d'un arbre sur la rive et vous avez plongé dans l'eau. Vos poursuivants ont tenté de vous suivre pour vous emporter mais vous étiez déjà trop loin de la rive et ils ne savent pas nager, les squelettes archers n'ont pas tenté de vous toucher de leurs flèches, sûrement qu'ils pensaient que vous ne surviveriez pas, que vous couleriez ou que vous vous feriez empoisonné par des poulpes. J'ai donc attendu le temps de m'assuerer qu'ils soient bien partis et je vous ai apportés ici.

-Mais où es situé votre village au juste?

-Ha oui j'avais oublié ce détail, bien qu'il soit relativement important...

Comme vous l'avez sûrement reamarqué les Ondins sont des créture des eaux; et pour avoir le moins d'ennuis possibles avec la surface, nous préférons construire nos villages sous l'eau, dans d'immenses bulles flottantes infranchissables par des êtres impures. Cette bulle ets maintenue en place toute la journée par un rituel continu alimenté par les anciens du village. Vous vous demandez sans doute pourquoi nous avons décidé de construire d'immenses bulles d'oxygène alors que nous pouvons respiere sous l'eau, et bien c'est simplement parce que l'air est plus agréable pour notre appareil respiratoire, que la construction y est plus simple et que notre bulle permet de déplacer le village. En effet nous n'avons pas placé notre village au fond du lac mais notre bulle flotte bien dans l'eau, et on peut choisir sa trajectoire!

-Incroyable!

-Et ce n'est que l'un des nombreux pouvoirs des Ondins, dit-elle fièrement.

-Est-ce que vous pensez que votre village acceptera de me déposer au point le plus au Sud du lac?

-Il faudra en référer au conseil.

-Un conseil? Je regrettai d'avoir prononcer ces mots, ayant eu les preuves auparavant des capacités apparentes de mon hôte à être extrêmement bavarde...

L'Ondine reprit son discours:

-En fait, l'organisation de notre conseil est assez compliquée, l'ensemble des habitants du village en âge mûre élisent vingt chefs chargés chacun d'une tâche différente de la vie de la communauté. Ces vingt chefs élisent l'Archondin, le représentant de notre village et le principal gérant de la communauté. Il dirige le village et les vingt chefs. A cela s'ajoute le cercle des Anciens, composé des cinquante membres les plus sages du village, les Anciens sont très respectés et peuvent appliquer leur droit de veto sur tout choix et toute décision. Une réunion du conseil est composée de l'ensemble des membres du conseil et de cent citoyens du village. Les décisions sont ainsi prises par le vote, sachant que les anciens peuvent prendre s'ils le veulent la décision au nom du village.

-Votre organisation est des plus complexes... Dis-je un peu abasourdie.

-C'est le moins qu'on puisse dire, mais au moins ça fonctionne bien et ça évite les problèmes.

-Quand pourrons-nous nous présenter?

-Il faut que je m'y rende pour programmer l'heure à laquelle nous serons reçus; mais maintenant il est temps de manger! J'ai mis du poisson à cuire dans le four à braises, il a l'air prêt, ça va faire du bien de manger.

-Ne m'en parlez pas, je pourrais avaler un ours entier!

-L'Ondine posa une petite table en bois à côté du lit et installa un coussin à côté. Elle se rendit ensuite au four à braises et apporta un gros poisson aromatisé aux algues du lac sur un plat en terre cuite. Elle le posa sur la table et repartit chercher dans un coffre un flacon contenant un breuvage vert clair qu'elle posa près de moi.

-Tenez c'est bon pour la cicatrisation des blessures, dit-elle en me le présentant.

Je bus l'étrange breuvage qui avait un goût de champignon.

Nous mangeâmes avec un gros appétit et le poisson fut vite dévoré. Mon hôte alla ensuite nettoyer et ranger nos assiettes et le plat et elle posa la carcasse du poisson près de la porte.

-Je l'amènerai à la fausse commune à ma prochaine sortie.

Puis elle revint s'asseoir près de moi.

Je vais m'absenter une petite heure, le temps de prévenir le conseil et d'aller chercher un vieil ami qui pourra mieux soigner tes blessures. Essayez de dormir, ça vous fera du bien.

-Je me suis réveillé à l'heure du déjeuner!

-Ah oui, c'est vrai... Désolé mais pour l'instant il va falloir rester au lit et être raisonnable; à toute à l'heure. Dit-elle en refermant la porte derrière elle, me laissant seul dans la petite cabane.

Je me suis remémoré les évènements de la veille durant cette heure et j'écoutais les bruits provenant des alentours: apparemment le village était très vivant, les gens se saluaient amicalement, comme s'ils se connaissaient tous. Perdu dans mes réflexions, je ne sentis pas le temps passer; la porte s'ouvrit et me sortit de ma torpeur. L'Ondine s'exclama:

-Nous sommes reçus demain matin au conseil et j'ai demandé mon ami du cercle des Anciens de venir; entrez Zaraël.

-Merci bien Aquiala.

Voyant que j'arborais un air surpris elle reprit:

-C'est vrai, j'ai oublié de faire les présentation, je m'appelle Aquiala et, dit-elle en se tournant vers Zaraël tout en me désignant de la main, il se nomme... Comment vous appelez vous?

-Je me nomme Galaoud des Beaux-Barbus! Du peuple nain!

-Je connais cette famille, elle est fort sympathique. Répondit Zaraël

-Vous avez dû faire du voyage! M'exclamais-je.

-En effet j'ai beaucoup voyagé... Où sont vos blessures, jeune nain?

-Elles sont à l'épaule droite, au bras et à la jambe droite.

L'Ancien s'approcha de mes blessures et retira les bandages qu'avait fait Aquiala.

-Bien, oui... Ça n'a pas l'air bien grave... Je vais enduire avec une pommade spéciale et prononcer quelques incantations, ensuite je remettrai vos bandages et vous serez parfaitement en forme pour demain.

Le vieil Ondin étala la pommade sur mes blessures et prononça des phrases dans une langue inconnue , à l'accent chantant.

-C'est de l'Ondin antique, précisa Aquiala, nous parlions cette langue avant d'employer la langue universelle imposée par le Seigneur des Très Hautes Terres sur l'intégralité du monde.

L'ancien s'arrêta et remit les bandages.

-J'ai fini, déclara-t-il. Bougez le moins possible jusqu'à demain et ne touchez pas aux blessures.

Je dois y aller, j'ai à faire au conseil.

Je le remerciai et nous lui souhaitâmes au revoir. Il sortit et referma la porte derrière lui.

-Bon, je vais pêcher, ne gesticulez pas trop dans votre lit, déclara Aquiala avant de refermer la porte derrière elle à son tour.

Ainsi je me retrouvais encore seul, dans l'ennui le plus profond. Aquiala revint quelques temps plus tard, en traînant deux gros poissons derrières elle.

-Ce qui est bien dans ce lac, c'est qu'il y a des gros poissons, s'écria-t-elle.

-Apparemment! Je n'ai jamais vu d'aussi gros poissons. Chez nous, dans les lacs gelés, on ne trouve que de vulgaires petits poissons à moitié congelés.

La femme bleue mit un poisson dans le four et l'autre dans un coffre remplit de sel avant de s'asseoir sur un coussin.

-Vous avez moins mal?

-Je crois que ça va un peu mieux...

-Vous devez avoir faim

-Je n'aurais rien contre quelque chose à me mettre sous la dent en effet.

Aquiala alla alors chercher le poisson et nous nous mîmes à manger. Le repas fini, l'Ondine me souhaita bonne nuit et se retira dans sa chambre. Je n'eu pas trop de mal à dormir et fus réveillé de bonne heure:

-Allez il faut se réveiller,la réunion du conseil est dans deux heures dit Aquiala d'un pas pressé, se dirigeant vers l'établi de cuisine.

-J'ai bien dormi! Déclarais-je

-Ces déjà une bonne nouvelle; et vos blessures?

-Ah, et ben, tiens! Je n'ai plus rien, c'est un miracle!

-C'est donc que le sort a fonctionné.

Elle apporta des galettes de blé avec un gros pot en verre rempli d'un contenu pâteux.

-Nous avons des plantations au Sud du village, c'est ce qui nous permet de faire des galettes et d'autres plats à base de céréales. Sinon nous allons aussi cueillir dans la nature et chasser, les rivages sont très riches. Cette préparation qui a l'air de vous intriguer est créée à partir d'algues et de tentacules de poulpes, il suffit d'y rajouter du sucre qu'on trouve dans les canes à sucres sur la rive et c'est excellent. Ça se mange en la tartinant sur les galettes, vous voulez goûter?

-Oui, qui ne tente rien n'a rien.

La fille me tendit la tartine et je mordit à pleine dents dedans. Je sentis tout d'abord le croquant de la galette puis je sentis la consistance pâteuse, elle avait un goût assez particulier, difficile à décrire, on sentait le goût sucrée, l'arrière goût de l'algue non déplaisant et la présence de la tentacule de poulpe, goût étrange, étranger à mon palis, mais bon. Ainsi je finis très vite ma galette et j'en redemandai une autre, puis deux, et ceci jusqu'à ce que je n'aie plus faim.

-Et bien vous avez bon appétit ce matin! déclara Aquiala.

-Cette confiture est excellente! Le monde entier devrait la connaître.

-C'est bien gentil de votre part, c'est une spécialité de notre village. Ah,nous devons y aller, le cadran solaire m'indique qu'il est 7h30 et nous devons être au conseil à 7h50. Si nous partons maintenant nous devrions être à l'heure, alors en avant!

Nous nous mîmes alors en route et je pus ainsi visiter le joli village des Ondins. Les rues étaient bien disposées, les gens aimables, ma compagnonne saluait la plupart des passants, qui le lui rendaient. La bulle qui entourait le village était extraordinaire! On voyait les poissons se balader, comme si de rien n'était, la bulle s’intégraient sans problèmes au décor. La vie ici paraissait tellement belle, joyeuse et remplie de vie que je me demandai si si je ne ferais pas mieux de rester ici... Mais non, je devais créer une mine, une vraie, et reformer une communauté de nains, sans sans hiérarchie sociale et sans attribution de métiers. Après un petit moment Aquiala déclara en montrant un grande bâtisse circulaire:

-Voilà le conseil! Nous sommes à l'heure.

Nous nous dirigeâmes vers le bâtiment et un Ondin vint nous chercher:

-On vous attend, je vous amène à votre place.

L'homme aquatique nous fit déambuler à travers les couloirs et nous fit entrer dans une immense salle ronde. En face de de nous se tenaient vingts Ondins bien habillés, un autre était placé plus en hauteur, imposant. De vieux Ondins étaient disposés de part et d'autre de ce groupe et le reste de la salle était bondé d'homme et de femme bleus. Nous fûmes placés au milieu même de la salle, en contrebas par rapport aux Ondins présents dans la pièce. Cette position était très dérangeante, on se serait cru dans une arène, il ne manquait plus que les fauves. La salle était extrêmement bruyante et les hommes et femmes bleus étaient agités en tous sens. Aquiala me chuchota:

-Les vingt du milieu ce sont les sous-chefs, celui plus au dessus est l'Archondin, à gauche et à droite de ces derniers ce sont les Anciens et le reste de l'assemblée est composé des citoyens.

Soudain l'Archondin leva la main et toute la salle se tut. Il annonça:

-Bien, nous avons aujourd'hui l'honneur d'accueillir Galaoud des Beaux-Barbus, du peuple nain; maître nain, quelle est votre requête?

-Je souhaite continuer mon voyage vers le Sud, afin de trouver une contrée propice à la création de ma mine!

L'assemblée parut intriguée et le brouhaha reprit. L'Archondin répéta son geste et le silence revint.

-En quoi pouvons nous vous aider dans votre périple?

-Je demande, votre honneur, que vous déplaciez le village au point le plus au Sud du lac.

La salle redevint bruyante avant que l'Archondin donne son signal et réponde:

-Oui... La proposition ne me paraît pas très dérangeante... Mais le Sud est dangereux, il vous faudra traverser le marais, et des terres encore inconnues.

-Je ne demande que ça, l'aventure!

Aquiala se leva et s'exclama:

-Si votre honneur le permet j'accompagnerai Galaoud à travers le marais, nous partirons tôt et je rentrerais avant la nuit.

Les spectateurs parurent intrigués.

-Bien, lança l'Archondin, la proposition est valable, nous pouvons procéder au vote à main levée: que tous ceux ceux qui sont d'accord pour cette proposition lèvent la main!

L'Archondin et la majorité des ministres levèrent la main mais très peu de citoyens approuvèrent la proposition.

-La majorité est donc contre, nous allons laisser le cercle des Anciens se retirer afin de décider s'ils participeront au débat. S'ils le veulent ce sera alors à eux de délibérer du dénouement de cette réunion.

Les Anciens sortirent de la pièce, laissant l'ensemble de la salle dans le silence le plus complet. Notre dernier espoir reposait sur la décision des Anciens; un espoir très faible puisque les Anciens ne verraient sans doutes pas l'intérêt de participer à ce vote et n'approuveraient de toutes façons pas car c'est à eux que revient le devoir de prononcer quotidiennement les incantations pour déplacer le village. Le cercle des Anciens réapparut et se réinstalla, imposant dans la salle un suspense insoutenable. Zaraël que je reconnus annonça:

-Le cercle des Anciens a délibéré: Nous avons décidé de participer au vote.

La déclaration échauffa la salle et raviva le brouhaha de plus belle. L'Archondin fit signe de se taire et Zaraël put continuer:

-Ainsi nous avons décidé dans notre grande bonté et pour prouver notre tolérance envers les autres peuples et notre attitude accueillante pour eux, nous votons pour la proposition de Galaoud des Beaux-Barbus impétueusement des lointaines montagnes du Nord pour entamer son périple vers le Sud, nous lui accordons de continuer son courageux cheminement vers des terres inconnus!

Les citoyens sortirent alors de la salle, mécontents tandis que nous allions remercier le cercle des Anciens et les dirigeants du village. Ainsi j'allais pouvoir continuer mon grand voyage, me dirigeant inconsciemment vers Stendel...

 

Mais aujourd'hui j'ai enfin trouvé une terre propice à la création de mine, et je créerai la mine la plus belle, la plus riche et la plus puissante du monde connu!! Que tous les nains présents se réunissent sous la même bannière, dans la même ville, et devenons une des principales puissances de ce monde, grâce au minerais précieux que nous trouverons et qui font la fierté des nains! Ainsi j'invite tous les nains et prétendants nains (il suffit de rapetisser et de se faire pousser la barbe) à se présenter ici même pour oeuvrer à la création de Galianör, la cité naine!

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