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[Refusé][Souffleur de verre] La soufflerie naine


dudepmeean
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Spécialisation : Souffleur de verre

Nom de l'échoppe : La soufflerie naine

Localisation : Althaïa

 

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Je suis dudepmeean, souffleur de verre sur minefield et je suis ici pour présenter la soufflerie naine.

Je m'appelle Georges, j'ai 17 ans et je rentre en classe préparatoire sur le circuit Polytech' Nice-Sophia. J'ai passé mon ba cette année pour pouvoir intégrer cette classe préparatoire et continuer des études dans l'ingénierie. J'aime bien faire du sport, sortir en soirée avec des amis pour faire la fête et aussi par la même occasion jouer sur mon pc ou ma PS3. Je suis aussi un fan de Roleplay à l'ancienne et je m'attarde beaucoup sur les backgrounds des jeux auxquels je joue.

 

Candidature paysanne: post261947.html#p261947 ( Acceptée le 28 Avril 2012 )

Candidature villageoise: villageois-f968/candidature-villageois-dudepmeean-t55718.html?hilit=dudepmeean

Candidature citoyenne: citoyens/dudepmeean-2eme-tentative-t58606.html?hilit=dudepmeean

 

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Mon personnage IG est un nain. J'appartiens principalement à la ville d'Althaïa et j'ai pu voir les différents changements dans cette ville au niveau des constructions mais aussi au niveau de la population. Nous avons monté ce projet avec les dirigeants qui sont Warff, Pulcomaru et Lamarr13.

 

Tout d'abord son palais, constitué de stonebrick taillé, de marbre blanc et d'un intérieur riche en matériaux:

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Ensuite des infrastructures telles que:

La bibliothèque :

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Notre belle frégate Cillista :

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Nos halles marchandes en briques avec son campanile:

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Et encore d'autres constructions simples ou plus gargantuesques.

Je possède naturellement une maison dans la ville. Elle se trouve au quartier noble :

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J'appartiens également à la confrérie de l'obsidienne. Nous sommes la garde de la ville d'Althaïa. Nous sommes aussi reliés directement au Nivem et avons participé à la dernière bataille rangée que nous avons gagnée grâce à l'effort fourni par tous les Nivemis. Je suis le paladin de cette confrérie, dirigée par Lamarr13 et nous avons bâti cette confrérie quasiment à deux :

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I/Le talent révélé.

 

 

L'aube se levait sur la ville aux canaux. Je me réveillais doucement voyant les premiers éclaircis du soleil. Restant dans le lit à regarder le plafond de ma demeure et caressant la peau douce de ma tendre Emiliane couché la tête sur mon torse. Je décidai de me lever un peu plus tard, laissant la douce colombe endormie et m'habillant promptement.

Il était encore tôt et une petite brise froide me caressait les joues, me rappelant ma terre natale. Je regardais le long de l'Allée Louïha et aperçus étrangement que notre doge Warff était déjà debout lui aussi. Je récupérai mon manteau de fourrure, le bouclai avec un ceinture de cuir et m'en allai le voir:

"Tiens, je ne suis pas le seul à avoir un sommeil léger. Vous les humains n'êtes pas de nature feignante. Pas autant que les elfes bien sur. lui disai-je en souriant.

- Et ben dudep. Ce matin, j'ai eu une impression... bizarre., me répondit-il.

- En parlant de choses bizarres. Cela fait plusieurs jours que je suis rentré avec ma douce dans ma demeure. Mais j'ai quelque chose à te raconter.

- Dis moi tout. Je t'écoute mon vieil ami, me rétorqua notre doge.

- Ce jour-là. Comme tu le sais je suis allé travailler chez cet homme dans la capitale. Chaque jour je dois préparer des verres transparent ou teintés de mille et une couleurs. J'avais une commande simple: 12 verres noir et 12 verres violets pour une commande. Tu sais très bien la manière de faire des verres donc je n'ai pas besoin de te faire le topos sur ça. Au moment de la préparation, le sable qui me servait à faire les verres et mes colorants tombent dans la lave qui nous sert pour les faire cuire. Désespéré, je crie un non de rage et de terreur. A ce moment-là, une chose incroyable arrive. Je vois une petite bruine blanche, comme de la neige qui tombe de ma terre natale, et qui descend dans la lave doucement. Je reste là ébahi par ce que je viens de voir. Tout d'un coup, je vois la lave qui commence à bouillonner et les vitres en jaillissent, atterrissant sur le plancher. Aucune fissure, aucune égratignure. Et le meilleur dans cela, c'est qu'il n'y en avait pas 12 de chaque, mais 30!

- Mais... C'est un don du ciel! Viens avec moi!" me dit-il en se levant.

 

 

Il me fit le suivre et nous allâmes dans mon sous sol. Il me tendit une pioche: "On va creuser ici, puis nous mettrons de la lave." Son regard était décidé. Je m’exécutai sur le champ et nous creusâmes un grand trou qu'il fallut remplir de lave."Alors. Mon cher ami. Nous allons bien voir si ton don est bien aussi impressionnant que ce que tu as pu me dire. Prends des colorants de ton choix et du sable et viens me le donner." Je pris des pétales de roses et de la poudre d'os que je pilai puis je les tendis à Warff. Il les jeta avec le sable dans la lave: "Souffle dessus" me dit-il. Je pris une grande inspiration et souffla fortement en direction de la lave en fusion. Cependant, je vis juste le tout fondre dans la lave comme une bougie dans une église. Nous tentâmes avec tous les colorants qui existaient: bleu, bleu clair, cyan, jaune, orange, rouge, vert, vert clair. Pendant des heures durant mais rien ne fonctionner. Warff s'impatienta et pris mon épée qu'il jeta en criant de toutes ses forces: "Non!" criai-je alors. Cette fois-ci, une épaisse fumée glaciale entoura l'épée et vint la poser au milieu de la lave, transformant celle-ci en obsidienne. Warff me regardait, les yeux écarquillés.

"Mais tu es fou ou quoi? criai-je,descendant et retirant l'épée du sol. Qu'est ce qu'il t'a pris?

- Dudep...

- Quoi DUDEP?!

- Tu vois où tu te tiens..?

- Ben oui dans le trou! Ça ne justifie pas ce que tu viens de faire!

- Dans quel trou exactement..?

- Celui où.., prenant conscience que j'étais descendu, dans le trou où il y avait la lave! J'ai réussi?

- Euh oui.., me regardant froidement et me tendant la main pour remonter.

- Génial!"

Je remontai alors et pris Warff dans mes bras. Il me regarda, presque effrayé: "Qu'y a-t-il? questionnai-je Warff

- Ton cri. Le seul cri qui était identique au tien... c'était celui d'un enderdragon. Et regarde ton épée."

A ces mots, je regardais mon arme que je tenais fortement depuis la remontée. Un halo de glace l'entourait. Je la levai et passai ma main le long de la lame. Une incroyable impression de douceur s'en échappa. Je soufflai délicatement dessus et le l'aura s'en alla de mon épée.

" Tu sais ce que ça veut dire? continua-t-il. Tu as le pouvoir d'un dragon." Je compris alors l'historie de ma famille, et comment les armes de mes ancêtres étaient jadis forgées. Comment la renommée de nos armes était si grande et si justifiée. Je m’entraînais alors toute la journée à faire des verres pour perfectionner mon cri.

 

 

II/Le cri du dragon.

 

 

Le lendemain, je me résignai alors à prendre des initiatives plus poussées pour commencer l'apprentissage de ce cri. Je mis ma tunique en cuir noir, un manteau en fourrure d'ours fermé par un ceinture de cuir à boucle dorée, laissa mes cheveux à l'air et pris mon épée que je rangeai dans son fourreau puis partis de la maison. "Attends", me dit une voix derrière moi. Je me retournai doucement quand Emiliane me sauta au coup, laissant un baiser long sur mes lèvres et ajoutant: " Prend soin de toi mon beau guerrier. Je veux te revoir le plus vite possible." J'acquiescai d'un hochement de tête, l'air déterminé et sortis de la maison, la laissant de nouveau derrière moi.

 

 

En sortant de ma demeure d'Inquisiteur Althaïen, je vis l'un des membres de mon escouade se tenir devant moi: Dédé, le briseur de rêves. "Que fais-tu là mon vieil ami?

- Je t'accompagne. Je suis armé et je ressens l'appel du guerrier en moi. Ce n'est pas négociable.

- Bien, mais t'as pas intérêt à trainer mon vieux", lui répondais-je en souriant.

Nous quittâmes les contrées Althaïennes en direction du Nord-Est. Nous prîmes un bateau et arrivâmes ainsi proche du Hameau de Potencie. Il faisait nuit lorsque nous vîmes la terre ferme. Quand, un cri retentit dans la mer. Un bruit sourd et des ondes à la surface s'ensuivirent comme des tambours qui frapperaient l'eau. Une ombre apparut sous notre vaisseau. Tout d'abord, une minuscule une ombre au niveau de la poupe. Puis elle s'agrandissait au fur et à mesure, devenant de plus en plus énorme à chaque instant. "Sautez à l'avant du bateau et nagez jusqu'au bord, vous l'atteindrez rapidement!" criai-je à l'équipage en leur faisant signe de me suivre pour plonger. Nous plongeâmes tous, les uns après les autres, je vérifiai que personne ne manquait et m'apprêtais à me lancer quand le bateau s'écroula sous moi. Je pris l'appui sur un bout de bois pendant que j'étais en l'air puis me jeta à la mer rapidement vers le rivage. Je l'avais vraiment échappée belle cette fois-ci.

 

 

Nous regardions les quelques restes du bateau dont un tonneau, des planches et une voile qui flottaient sur l'eau éclairée par la lune. Heureusement pour nous, nous n'étions plus très loin du petit Hameau. Cela nous prit une petite heure pour rassembler les voyageurs de cette funeste embarcation et de les emmener à bonne destination. Arrivés au Hameau, exténués et affamés, je vis aisément Antonin qui s'attelait à la tâche avec ses meubles malgré l'heure tardive: "Mon bon vieux nain, que deviens-tu? Cela faisait longtemps que tu n'étais pas passé par ici. Mais j'en oublie mon hospitalité, prenant une voix plus portée. Mes amis venaient vous réchauffer à l'auberge, il y a assez de place pour vous tous et de la nourriture à foison vu les récoltes que nous avons eu!". Je ramenai donc tout le monde dans l'auberge et allumai un feu pour réchauffer tout ce beau monde puis sortis, la pipe à la main et de l'herbe à fumer et m'installa face à la mer à faire des objets avec l'épaisse fumée.

Dédé arriva derrière moi, apportant une chopine de bière pour tous les deux et s'installa près de moi:" Qu'est ce que cette chose pouvait bien être?

- Je ne sais pas, lui répondis-je."

Après un long silence, Antonin arriva derrière nous, sortant de l'auberge doucement et nous dit: "Je sais ce que c'est si cela vous intéresse.

- Tu as vu cette chose? interloqua mon compagnon de voyage d'un air surpis.

- Et pas qu'une fois. C'est une chance que vous soyez encore en vie. J'en ai pas vu survivre à ses attaques depuis trop longtemps. Il s'agit du légendaire léviathan. Il a pris demeure dans les eaux d'ici. Il se nourrit des bateaux qu'il détruit et des hommes qui sont dessus. J'espère qu'il s'en ira prochainement."

Je restai là, muet et fumant toujours ma pipe mais je ne pouvais m'empêcher de penser à ce monstre.

 

 

Le lendemain matin, aux premières lueurs, je décidai donc d'explorer les alentours pour explorer encore plus la région du Hameau. Je traversais les quelques bois environnants et contemplais les lacs que je rencontrais. Vers les premiers rayons blafard du zénith, je m'asseyais près d'un lac et mangeais les quelques rations que j'avais pris. Je contemplais longuement le lac. Quand je posai tout à coup mon repas à mes côtés et regardai d'une manière vraiment concentré le fond de l'eau. Je vis dans le fond du lac, une sorte d'embouchure. Je posai mon casque et tout ce qui me paraissait gênant à la nage et plongeai directement vers le fond de l'eau. Je traversai le trou, qui était en fait l'entrée d'un temple sous marin aux symboles et au grand cercle de pierre formé. Je repris surface et arrivai devant une grand sculpture murale. Elle mettait en scène un monstre marin et un dragon crachant du feu. Le monstre d'eau semblait être surplombé par ce dragon. Il se dégageait une aura puissante et je posais ma main sur la pierre mouillé. Elle était étonnement très chaude et je sentis cette chaleur envahir mon corps. Mon corps s'endolorit et je perdis connaissance. A mon réveil j'étais à côté de mon armure et je repris le chemin de l'auberge.

 

 

III/La recherche de la vérité.

 

 

Trois jours s'écoulèrent. Les marins étaient tous repartis à dos d'immenses aigles que la capitale envoyait pour approvisionner les villes en nourriture, en eau et en soldats parfois. La pipe à la bouche, je regardais le ciel sur la chaise de la terrasse de l'auberge. "Que faisons-nous ici? Cela fait trois jours que nous sommes à terre. Quand est-ce que l'on va se battre?" m'interpella Dédé. Je restai silencieux, descendant mon regard vers les étendues qui s'étalaient devant moi. Je demeurais pensif et me levais doucement, vidant ma pipe et la rangeant dans mon manteau. Je fis signe à Dédé de me suivre, ne disant toujours pas un mot. Nous marchâmes profondément dans la forêt jusqu'à atteindre un marécage boueux et nauséabond. "Maintenant regarde." disais-je à mon ami. Je lançai alors mon épée dans le ciel avec une grande force. Je fermai les poings, regardant vers le sol et respirant fortement. Je sentais une douce chaleur m'envahir. Je levai la tête rapidement et cracha une boule de feu en direction de mon épée. La boule vint s'exploser sur mon épée créant une détonation. Une épaisse fumée noire se formait dans le ciel et mon épée redescendit comme un stalactite devant mes pieds. Elle était noircie par le feu, passant du violet de l'obsidienne à une couleur noire onyx, et entourée d'un halo de flammes. Je la pris par le manche et souffla sur la lame. Les flammes se dissipèrent lentement dans une petite fumée blanche. "As-tu des questions? Bien." Mon compagnon de fortune se relevait et semblait avoir compris ce qu'il se passait. "D'où t'es venu ce nouveau souffle?" me demanda-t-il.

- J'ai découvert des ruines sous un lac non loin du Hameau où nous séjournons. Il y avait une grande fresque. J'ai touché sa paroi. J'ai senti une grande chaleur m’enivrait et mon corps s'est engourdi soudainement. Quand je me suis réveillé, j'étais retourné à la surface.

- Allons-y. Nous pourrions peut être trouver quelque chose d'intéressant dans ces ruines."affirma-t-il d'un air déterminé. Nous prîmes alors la route en direction du lac.

 

Il faisait encore jour quand nous arrivâmes au lac. J'enlevai une nouvelle fois mes habits et plongeai la tête la première. A ma grande stupeur, il n'y avait plus rien. "Eh! Le temple à disparu!" criai-je. Je regagnais la terre ferme et allumais ma pipe. "Je ne comprends pas. C'était bien là..." Dédé me regarda à la fois d'un air attristé et compatissant. Le temps de nos recherches, la nuit tombait déjà. "Rentrons. Il se fait tard et nous ne trouverons rien ici." Nous reprîmes la route de l'auberge du petit hameau. Je ne pouvais m'ôter de l'esprit l'idée que les ruines étaient bel et bien à l'endroit où j'avais amené Dédé. Je rentrais donc à l'auberge, m'installa dans ma chambre et m'endormit en quelques minutes.

Pendant la nuit, je fis un rêve étrange. Une brume blanche épaisse m'entourait. Je ne pouvais voir que deux à trois pas devant moi. Une odeur de souffre se dégageait de cette brume. Un vent glacial m'hérissait les poils. J'entendais la terre qui craquait tel un troll qui marcherait sur des crânes. La brûme se dissipa. Je voyais un chemin s'étendre sur plusieurs lieux de ma position. J'entrepris de suivre le chemin d'un pas assuré, la main sur le pommeau de mon épée. Je continuai toujours tout droit, ne voyant que le chemin. Le reste était noyé dans la brume. Je commençais à me demander ou j'avais bien pu atterrir, si ce qui était autour de moi était un rêve.. ou la réalité. Je pouvais sentir chaque brindille sous mes pieds, chaque souffle du vent qui effleurait mes bras et l'air glacial qui me faisait expirer une buée immaculée. Après quelques minutes, j'arrivais au bout du chemin: c'était une impasse. Un mur de pierre taillées bloquait le passage. Je me retournai donc, soupirant longuement quand quelque chose vint me propulser contre le mur. Je tombais à terre, le torse ouvert par une grande entaille qui me brûlait. Une ombre apparût devant moi. Elle tenait une lame sombre, l’extrémité pointée vers moi. Elle allait m'infliger le coup de grâce. Tout à coup, un cri surgit depuis la brume. L'ombre détourna le regard de ma personne et s'en alla doucement, disparaissant dans la brume. J'entendais dans le silence un bruit sourd d'une respiration. Ce n'était pas un homme, c'était bien plus gros. Je rampai alors vers le mur et m'adossai à celui-ci, tirant l'épée de son fourreau. Je la tenais devant moi, la main fébrile:"Montre toi, créature des ombres!" A ces mots, un dragon sortit des ténèbres et s'approcha de moi. Ses écailles étaient couvertes du voile de la brume qui nous entourait. Il était d'une couleur sombre. Son haleine poussait les feuilles et les faisait virevolter dans les airs. Lorsqu'il ouvrit sa gueule, je pensais que mon heure était venue: "Ne crains rien, brave nain. Je sais qui tu es. Et tu es promis à un grand avenir. Cherche les autres ruines mon ami et tu découvriras l'étendue de la force de tes ancêtres." Et il disparut aussi vite qu'il était apparu.

 

Je me réveillai promptement, transpirant. Je me palpais les bras pour constater que j'étais en vie. Cependant, quand je touchais mon torse, je sentis une brûlure vive. J'enlevais ma tunique pour m'apercevoir que l'entaille de mon rêve était là, marquée sur ma peau.

 

 

IV/La quête du souffle.

 

 

Je ne pouvais pas rester dans mon lit à me tourner les pouces. Je regardais par la fenêtre de ma chambre puis je me levais doucement pour rassembler mes affaires. Après avoir pris le nécessaire de survie dans un sac en toile, je mis mon épée à la ceinture et descendit vers le réfectoire de l'auberge pour emprunter la sortie. "Alors tu m'attends pas vieille branche?!" entendis-je dans mon dos. Comme d'habitude, ce bon vieux Dédé avait deviné mes intentions. Il avait préparé ses affaires et me rejoignit avec un large sourire. Moi qui pensais partir tranquillement pour mener mon aventure seul. Nous prîmes la direction de la tour du Splash. Un oiseau de la capitale vint en provenance de Cérule et nous déposa dans le cœur de l'Empire: Stendel.

 

Nous arrivâmes au milieu de la matinée dans les grandes rues Stendel. Il y avait de l'animation ce jour-là. Nous traversâmes les différents quartiers remplis de boutiques et d'habitations. Nous regardions les décorations de la ville, avançant d'un pas lent. Nous prîmes le temps de profiter de la ville, humant la délicate odeur provenant des boulangers, des pâtissiers ou d'autres commerçants de nourriture. Nous prîmes la porte du côté Ouest. A la sortie, nous voyions les faubourgs Ouest de la ville. Ils n'avaient rien à voir avec l'intérieur de la capitale. Il y avait de la belle verdure par endroit, des purs-sangs à l'écurie qui mangeaient leur foin. Et il y avait de la boue par endroit, parcourus par les rats. Des endroits insalubres en face des taverne et des lieux de débauches. Cela reflétait effectivement bien la vie en général dans notre monde.

Nous arretâmes dans une taverne avant de continuer notre voyage. Je pris une bière et Dédé un gros poulet juteux. Pendant que je regardais le fond de mon verre, une main vint se poser sur mon épaule. Elle était froide et un grand frisson traversait mon être à son contact. Je me retournai doucement, crispant la mâchoire. Une personne recouverte d'un tissu sombre me fixait d'un air trouble. Je ne voyais que jusqu'au niveau de ses lèvres. C'était des lèvres roses, belles, des lèvres féminines. Elle avait le teint blanc. "Vous.. Vous venez de loin.. Continuez vers le couchant comme vous le faites. Atteignez les épices de l'occident et montez sur le pilori." Elle me quitta sur mes mots, retirant sa main de mon épaule. Je sentais la chaleur de la taverne revenir en moi. Je pris mes affaires rapidement et fis signe à Dédé de partir. Je posais mes pièces d'argent sur la table et pris la sortie.

 

"Les épices de l'occident... Le pilori.." Ces mots résonnaient dans ma tête. Et un nom me vint en ville: Shiki No Mura, la ville des Quatre Saisons. Nous avions acheté un cheval à un marchand et nous continuâmes notre périple jusqu'au terres nippones. Le trajet dura deux jours entiers et nous arrivâmes après le passage du soleil au zénith. Aux abords de la contrée, nous voyions des paysans qui récoltaient les plantations des différents champs. Nous pénétrâmes la ville à pied, tenant le cheval par le harnais à nos côtés. Dédé lui caressait la crinière doucement, regardant devant lui. Un paysan vint nous aborder avec sa fourche pointée vers nous. Je dégainai mon épée et lui coupai d'un coup sec le manche de sa fourche. "Que veux-tu paysan? Nous sommes là pour mener notre quête alors laisse nous passer ou je te tranche comme j'ai pu trancher ton outil." Il s'écarta de mon chemin et nous continuâmes notre entrée dans la ville. Sur notre passage, les paysans nous regardaient passer. Ils gardaient les yeux rivés sur nous tout en travaillant. Nous atteignîmes la place principale et je vis un grand pilier. Il devait faire la taille d'une tour de garde. Une phrase était inscrite à son pied : " Déployez vos ailes pour gravir le pilier. Mais attention aux piques." Je regardais le panneau d'un air étonné puis commençait à grimper le pilier doucement: "Jamais vous n'atteindrez le sommet!" cria un homme dans mon dos. Quand je me retournais je vis un énorme javelot qui vint dans ma direction. Je pris appui des pieds sur l'édifice et fis un saut au dessus du javelot. En atterrissant je saisis le javelot dans ma main et me positionnai dessus. "Alors! On arrive pas à viser un nain? Pourtant avec ma barbe tu devrais me voir non? Sale semi-homme." A ces mots, il lança un autre javelot et je sautai par dessus rapidement pour atterrir de nouveau sur le javelot. Cet imbécile d'humain n'avait pas compris qu'à chaque fois qu'il lançait son rondin de bois sur l'édifice. Je m'élevais encore plus rapidement. J'atteins alors le sommet en quelques minutes alors que j'aurais pris plusieurs heures à gravir le pilier. Je mis sur le sommet de l'édifice, pris le dernier javelot lancé. Je fermais les yeux. Je sentais sur ma peau le souffle du vent. Les différents brises chaudes et froides des quatre saisons me caressait le visage. Je soufflai alors instinctivement sur le pique du javelot et le lançai en direction de la personne qui avait tenté de me tuer à plusieurs reprises. Le javelot atterrit devant lui, lui rasant le visage, et s'enfonça entièrement dans le sol créant un trou parfait. Je descendis de l'édifice en prenant mon temps. Arrivé en bas, l'homme vint à moi: "Veuillez m'excuser Sir. C'est donc vous l'un de ces hommes annoncés parle mur.

- Quel mur?" répondis-je.

Il nous amena devant une fresque d'un temple ancien. J'étais frappé de stupeur en arrivant face au mur. Je voyais la montagne de ma jeunesse et mes ancêtres qui y avait vécu.

"Mon ami,disais-je à Dédé. Je dois te quitter. Je reviendrais d'ici quelques temps. Tâche de te porter bien en mon absence et dis à Emiliane que je reviendrais vite.

- Compte sur moi camarade." Je pris la route de la montagne dans laquelle j'avais grandi pour revoir ma famille.

 

 

V/ L'heure de gloire.

 

 

Plusieurs mois après mon départ vers ma terre natale, je regagnais les terres stendeliennes. Je passais donc dans les différentes villes que je connaissais pour voir les anciens amis, les vieilles connaissances et les vieux combattants d'autre fois. Je remarquai avec stupeur que beaucoup de personnes avaient quittés leur habitation pour s'installer ailleurs ou ne donner plus de signe de vie. Après plusieurs passages, je passais dans la belle ville d'Althaïa. Je me demandais comment elle avait pu changer depuis que j'étais parti. Comment la population avait elle grandit? Et surtout: est ce qu'Emiliane m'attendait encore? J'eus la réponse à mes questions assez rapidement: la ville avait un peu changé mais je m'y retrouvais encore. Il ne restait qu'un doge très entreprenant, qui était Warff et la population althaïenne était en déclin. Et pour terminer Emiliane était repartie travailler dans l'auberge où je l'avais rencontré. Je me retrouvais donc seul, avec quelques habitants qui était restés comme Erazat, notre bûcheron, et Max, le pêcheur.

A mon arrivée, Warff m'alpagua assez rapidement: " Alors mon vieux dudep. Où étais-tu passé?

- J'ai regagnais ma terre natale. Je devais répondre à certaines questions.

- Lesquelles?

- Et bien. En rentrant chez moi, j'ai été accueilli chaleureusement. On a festoyé comme de bons nains. Après les festivités je suis allé voir mon père pour lui parler. Je lui ai raconté les épreuves que j'ai passé et les nouveaux pouvoirs que j'ai acquis. Il m'a dit: " Bien, tu as découvert notre pouvoir. Ton frère ne maîtrise que la capacité du feu. Bien que plus jeune tu sembles avoir assimilés plus rapidement différents pouvoir du dragon qui coulent dans nos veines. Je devais te raconter l'histoire de notre famille quand tu aurais acquis comme ton frère un souffle. Notre famille était à l'origine des chasseurs de dragons. Le père chassait et transmettait son savoir au fils qui devait en faire de même de génération en génération. Cependant, il y a de ça cent ans, l'un de nos ancêtres combattait un dragon nommé Fafnir. Le combat fut extrêmement long. Quand notre ancêtre tua le dragon, il vit cette bête se transformer en nain. Le nain qui était apparu se tenait face à lui, un bock à la main et lui tendit. Il lui pris de la main et le but rapidement. Ensuite cette substance était restée dans son sang et tous ses descendants, ton frère, toi, moi, possèdent des facultés liés aux souffles des dragons. Mais maintenant montre moi la puissance de tes cris." Après son histoire j'ai donc pris une grande inspiration puis j'ai lancé une boule de feu entourée de glace. Un second cri a envoyé une déferlante sur la boule en l'air qui a explosé tel un feu d'artifice. Il m'a montré comment canaliser ces forces et m'a entraîné à les utiliser.

- D'accord. Tu fais toujours dans le verre? me demandai Warff après avoir entendu mon récit.

- Et bien cela fait longtemps que je n'ai plus travailler le verre.

- C'est le moment de s'y remettre, me dit-il souriant."

 

Il me conduisit dans le fond des terres althaïennes, loin de toute construction. On voyait arriver Max et Erazat sur leur carriole apportant une énorme quantité de colorants. Warff dit alors: "Vous allez rester avec notre cher ami. Vous ferez ce qu'il vous demandera et le fournirai au maximum en colorants et sable." Mes deux amis acquiescèrent d'un hochement de tête. "Il faut que tu fasses la plus belle oeuvre d'art en verre. Les empereurs accorderont une licence de commerce à celui qui gagnera leur concours. Cette licence te permettra de t'enrichir, mais aussi de nous aider à Althaïa. Nous t'avons déjà préparé une échoppe dans les halles marchandes." Je regardais Warff d'un air ému. J'étais déterminé à gagner ce concours. Je m’entraînais donc à parfaire ma maîtrise du verre en appliquant mes pouvoirs de souffle, c'est le cas de le dire. Je cuisais du verre encore et encore jusqu'à en être épuisé. Tout la semaine durant je continuais la cuisson et l'assemblage des verres pour réaliser un chef d'oeuvre. Arrivé au bout de la semaine, Warff vint me voir: "C'est le grand jour. Max et Erazat, prenez le matériel nécessaire.

- L'oeuvre est là non? lui montrant ma création.

- Oui mais, on va leur offrir du spectacle!"

Nous primes la route de la capitale et pendant le trajet je m'assoupis un peu. Mes concitoyens althaïens me réveillèrent en me chahutant un peu et en riant. Les empereurs, qui constituaient le jury, étaient sur la place et regardait passer les différents œuvres devant eux. Hélas chanceux comme je suis je dus passer en dernier. La nuit était tombée sur la capitale et du monde affluait de toutes les places de la ville. On m'appela et me demanda de venir me présenter devant les empereurs: "Où est votre oeuvre je vous prie? demanda l'un des empereurs

- Elle arrive Messeigneurs." répondis-je. A ces mots, les althaïens vidèrent les colorants d'une carriole d'un côté et le sable de l'autre. Je pris une grande inspiration et me concentrai intensément. Je propulsai le sable dans les airs avec du vent puis souffla un nuage de flammes sur les particules dans l'air. Une nuée incandescente illuminé la place. Je pris les colorants dans mes mains et en jetaient dans les airs. A chaque colorant lancé, je tirais une boule de glace derrière. Des cubes de couleurs s'empilaient les après les autres. Et pour finir, je lançai un souffle tourbillonnant dessus. Je regardais ma main puis inspirais. J'expirai doucement sur celle ci. Un halo blanc se forma autour de main. J'atteignis l'ébauche de la sculpture et la taillait à la main. Cette sculpture représentait une femme, habillée d'un tissu blanc léger qui lui couvrait le corps.

Un tonnerre d'applaudissement se fit sur la place. Aux balcons, on envoyait des fleurs. Autour de moi, les gens applaudissaient et mes amis criaient mon nom. Un empereur se leva et me dit: "Monsieur. Avec l'accord des autres empereurs. Je vous remets cette licence de commerce. Puissiez vous nous émerveiller chaque jour en vendant de si belles œuvres."

 

Je rentrais donc faire la fête avec les Althaïens et mes amis. Ma petite Emiliane vint à mes côtés et reste encore auprès de moi depuis que je peux subvenir à nos besoins. J'emménageais à Althaïa ma première échoppe de souffleur de verre.Mais mon histoire n'est pas terminé.

 

VI/ Le repos du guerrier

 

 

Quelques jours après ma nomination en tant que commerçant des royaumes par les empereurs, je commençai à ébaucher ma première boutique. L'échoppe me fut offerte par les membres d'Althaïa, ravis par mes exploits et voulant me récompenser. Il s'agissait d'une boutique dans les halles marchandes d'Althaïa. Après m'être doucement réveillé et avoir pris des forces pour la journée, je décidai de me rendre devant ma future boutique. En arrivant, je vis Warff qui m'accueillait avec un sourire et une pancarte à la main : " La soufflerie naine ". Il m'accueillit les bras ouverts et me tendit le panneau puis alla chercher un marteau et des clous pour fixer le tout au dessus de l'entrée de l'échoppe. En entrant dans ma petite boutique, je saluais les autres commerçants présents dans les boutiques voisines d'une signe rapide de la main. Warff me tapota l'épaule puis me dit : " Aménage cet endroit comme bon te semble mon ami. Je pense que tu pourras un peu changer l'aspect à ton goût pour qu'on aie un côté atypique et inattendue dans les halles marchandes. Je lui souris et clignai de l’œil pour lui montrer mon approbation.

 

Warff repartit sur un des chantiers de la ville d'Althaïa. C'est à ce moment là que les choses se compliquèrent. Il fallait que je décore cette boutique pour attirer les clients et qu'ils se sentent assez à l'aise pour m'acheter des verres en quantité. Alors je me rendis dans les boutiques voisines pour voir les différentes décorations. Il y'a avait de tout : des forges, des métiers à tisser, des comptoir de beuveries et des stands d'alchimie. Plus je visitais les différents commerces établis, plus je me trouvais indécis face à la décoration du mien. Je rentrai chez moi en dessinant des croquis. Je me demandais où poster le comptoir, que mettre en décoration et où je pouvais comme prix et quels objets seraient convoités dans le centre d'impulsion de la ville aux canaux. Je dessinais jusqu'au soir, puis j'allai me coucher, l'esprit fourmillant d'idées.

 

Le lendemain matin, je pris plusieurs feuilles sur lesquelles étaient dessinés des plans, des objets de décorations et autres croquis rapides. Je descendis dans la cave pour rejoindre mon bureau un peu plus sombre et tranquille, loin des bruits du matin, des oiseaux qui sifflent et des carrioles qui roulaient. Je recommençai à griffonner sur mes feuilles. Je tapotais sur ma table du doigt, à bout de nerfs. Je n'arrivais pas à me décider et cela m’agaçait particulièrement. J'envoyais les feuilles en l'air, qui s'envolèrent dans un fracas et retombèrent doucement sur le sol de pierres taillés. Puis je remarquais un vieux grimoire derrière plusieurs feuilles restées sur la table en chêne. Je le pris de ma main droite et constatai qu'il était très poussiéreux. Je soufflai pour enlever l'amas de poussière sur ce qui semblait être un vieux grimoire de voyage, rempli. J'ouvris le grimoire en retirant la sangle en cuir qui le maintenait fermé. Je feuilletais rapidement les pages en reconnaissant les différents dessins. C'était en fait un grimoire dans lequel je mettais noir sur blanc les différentes découvertes faites durant mon voyage. Après plusieurs dizaines de pages, je vis un dessin qui me fit m'arrêter net. Et là, tout prenait son sens. Je savais pourquoi j'avais gardé ce vieux grimoire. Quand j'étais plus jeune, j'avais imaginé une grande boutique. Au sol se trouverait du grès, sur un mur se trouverait toutes les pierres taillées et incrustées par mes soins. Du rubis, du saphir, de l'émeraude. Et au milieu de la salle, on trouverait une lampe qui éclairait la salle de son éclat. J'avais trouvé mon croquis pour ma salle de vente. Je pris un bout de papier et marquai une liste d'objets à acheter. Je sortis en trombe de chez moi, pris mon cheval, le sellai et puis pris la route vers Stendel, la capitale aux mille et une ressources.

 

VII/ La route vers la fortune

 

Une réputation qui est très répandu dans notre monde et qui nous précède. Quand je dis "nous", je parle des nains. Selon les rumeurs, nous serions avides, cupides, vénales, affublés par l'appel de l'or ou encore des banques sur pattes. Ce que je trouvais au départ assez drôle. Mais je me rendis compte que ces rumeurs n'étaient pas totalement infondées... En effet, si j'avais commencer à bâtir un projet commercial, ce fut évidemment pour acquérir de l'or en très grande quantité. Mais, je me mis à penser à la raison de tout cela. Et j'en convins que ce ne fut pas pour ma propre personne, mais pour tous ceux qui m'ont suivi et qui m'ont soutenu, à savoir, les Althaïens.

 

Après les quelques questions existentielles que je me suis posées le long de mon voyage vers Stendel, j'arrivai enfin aux portes de celle-ci. J'entrai dans la ville qui fourmillait de gens du peuple mais aussi de la noblesse. Je déposai mon cheval en face d'une étable près de la sortie de la capitale. Je pris le bout de papier qui me servait de liste et commençait à me diriger vers les quartiers qui me semblaient intéressants. Je me dirigeai d'abord vers le quartier des souffleurs de verres. J'y allais rarement car même s'ils savaient faire de belles choses avec leur outils, leurs verres étaient parfois de qualités moindres à mes créations. Si je m'y rendis c'est pour passer une commande de grès pour l'intérieur de ma boutique. J'arrivai vers un homme barbu, âgé d'un cinquantaine d'années. Il me sourit rapidement et me fit un signe rapide de la main. J'arrivai à sa hauteur rapidement, le sourire aux lèvres et l'air enthousiaste. Avant que je ne pus dire quoi que ce soit, il prit la parole : " Alors mon vieux nain ! Comment vas-tu? Je t'ai vu au concours des souffleurs de verres. Tu m'as époustouflé!

- Je dois cela aux confrères de ma ville qui m'ont soutenu tout le long. Je crois que tu devines pourquoi je suis là, lui répondis-je.

- Oh oui! dit-il en souriant. Je pense que tu as de grès.

- Exact. Tu vends le grès le plus travaillé et le raffiné de tous les royaumes, de Stendel à Nabes. J'en aurais besoin d'une cargaison d'ici demain à Althaïa. Une carriole rempli me suffira.

- Bien, et tu en as besoin dans quel but?

- C'est pour ma première boutique. Le doge de la ville m'en a fait cadeau d'une.

- Ah! s'exclama-t-il. Alors ne t'en fais pas pour ça, ça sera livré d'ici demain."

Après ces chaleureuses retrouvailles avec ce vieillard, qui fut mon mentor dans l'art de souffler du verre, je continuais ma route vers les autres quartiers.

 

En quittant Stendel, j'avais amassé plusieurs besaces et autres sacs rempli de ce que j'avais besoin : d'armature en fer forgé, d'une lampe, de verres et de colorants et d'autres babioles qui me seraient utiles. Je chargeai ma monture avant de reprendre la direction d'Althaïa. Chargé comme une mule, mon cheval avançait à rythme tranquille sans pour autant perdre de sa rapidité. J'arrivais à Althaïa au début de la nuit, ce qui me convint parfaitement. Je déposai mes affaires dans la cave puis remontai pour manger en face de ma petite femme. Nous allâmes nous coucher ensemble.

 

Le lendemain matin, la lueur du soleil me réveilla, accompagné par des oiseaux qui sifflaient un petit air. Je descendis en faisant attention à ne pas faire de bruit pour réveiller Emiliane. Je préparai les sacs contenant les différentes affaires pour ma boutique quand j'entendis quelqu'un toquant à ma porte. J'ouvris et je vis Warff, erazat et Max qui entrèrent rapidement et qui descendirent dans la cave, ils m'avaient littéralement jeté sur un chaise et étaient remontés aussi rapidement qu'ils étaient entrés. " Alors mon petit, tu t'assois pendant qu'on bosse ! s'exclama Max en riant.

- Moins fort. Allons-y et passer moi un sac. Il me faudrait juste une pioche.

- J'en ai une, me répondit erazat, et j'ai ma hache aussi.

- Bien, je crois qu'on peut partir."

Nous sortîmes rapidement et nous prîmes la direction des halles marchandes. Arrivés à ma boutique, je voyais les autres commerçants qui me dévisageait en ouvrant leurs boutiques. Mais je n'avais que faire de leur avis et de leur opinion donc je ne pris même pas en compte leurs regards un poil déroutés. Les travaux avaient duré 6 jours avant que je ne puisse ouvrir l'échoppe. Nous avions tout refait : le sol avait été creusé pour remplacer la pierre taillé par du grès, le lampadaire avait été fixés par des chaines en métal très dur au milieu de la salle, un comptoir avait été aménagé, et des exemples de verres avaient été disposés sur un mur montrant les différentes couleurs que je vendrais.

 

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Après l'aménagement de ma boutique, nous organisâmes une fête et les boutiques des halles étaient restées ouvertes tard le soir. Nous créions un événement de ce genre à chaque nouvelle boutique pour lancer le nouveau commerçant dans la course aux pièces d'argent. Cette soirée fut mémorable et j'avais amassé à cette soirée une grande quantité de pièces d'argent. Presque tout mon stock y était passé ! Je pris Warff à part et lui remis une bourse avec la moitié de la somme acquise durant la soirée :

" Je ne peux pas accepter ça ! me dit le doge surpris.

- Fais moi plaisir et prends le. Après toutes les taxes que tu payais de ta poche, je veux moi aussi aider la communauté en tant qu'Inquisiteur, mais aussi en tant que commerçant et citoyen de cette belle ville."

Il me serra dans ces bras amicalement, me fit un sourire et repartit en direction du palais.

 

Les semaines qui suivirent furent les mêmes, je recevais des clients d'Althaïa mais aussi d'autres horizons, qui étaient surement de passages dans la ville aux canaux. Je contribuai aussi chaque jour aux différents chantiers mis en place par Warff, telle que la nouvelle serre ou d'autres infrastructures. Tous les matins j'ouvrais mon échoppe Althaïenne. J'allumais mes fours avec mon souffle d'embrasement et allais chercher du sable pour commencer la cuisson des verres. Une fois sur le point de non retour, je souffler sur mes mains un halo glacé et et disséminai du colorant bleu, jaune, rouge et autres couleurs sur mes verres en cuisson. Après avoir terminé ma cuisson, je sortis la grosse carriole qui me permettait d'acheminer les verres jusqu'aux halles marchandes. Parfois, l'on me commandait des statues de verres ou on m'appelait pour donner des spectacles. Avec l'argent que j'amassais au fur et à mesure, je m'enrichissais personnellement mais aussi je contribuais à l'effort pour la ville.

J'adorais mon métier de commerçant et je ne voulais remplacer cette stabilité et cette sérénité contre rien au monde, même contre une chasse aux dragons. Quand je sentais que mon stock s'épuisait, je donnais les reines à ma femme et j'allais recommencer la cuisson des verres. Je prenais en note les commandes et je m'en allais soit au four de ma demeure, soit ceux qui étaient situés sous le palais des doges et dont j'avais l'accès grâce à mon poste d'inquisiteur d'Althaïa. Quand j'avais du temps libre, je m'adonnais à l'invention de nouvelles statues et à une alchimie des couleurs. Ma vie était comblé et je continuais avec envie à vendre mes services de souffleur de verres.

 

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Monsieur, Madame,

Je vous présente aujourd'hui ma candidature commerçante. Je souhaite effectivement devenir commerçant. Je suis très motivé à participer activement au commerce sur minefield. Cela permettrait de découvrir une nouvelle facette du jeu.

L'une de mes motivations qui m'a poussé à faire cette candidature est la ville d'Althaïa. Les cuboïdages de la ville ont toujours été payé par les doges tels que Warff ou Pulcomaru. J'aimerais fortement participé aux finances de cette ville, à laquelle j'appartiens depuis longtemps.

Une autre de mes motivations est plutôt personnelle. L'envie de devenir commerçant m'a toujours paru réelle. Depuis que je suis paysan sur Minefield j'ai toujours voulu atteindre ce grade pour pouvoir voir l'autre face de minefield. A l'époque, les commerçants étaient avec leurs noms verts, maintenant avec leur [C] à côté de leurs noms. Mais je pense encore avec nostalgie à l'époque où j'allais farmer pour vendre à des commerçants. Et j'ai donc envie de passer d'un rôle à l'autre. Si j'arrive à me faire des bénéfices, une grande partie ira à la ville d'Althaïa mais j'essaierais d'en profiter un peu aussi.

 

Cordialement,

Dudepmeean

 

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Je souhaite remercier les personnes qui m'ont soutenu pendant la création de ma candidature. Des personnes que je connais depuis mes débuts en tant que paysan sont encore présente pour me soutenir, même si d'autres sont partis, et cela me réchauffe le coeur. Un simple soutien, comme on peut le voir sous cette candidature, ou le fait que la ville à laquelle j'appartiens me cède une échoppe, cela me permet de voir que je suis bien entouré.

Je tiens à remercier grandement erazat pour le boulot qu'il a fait. Il est comme ce qu'il produit : incroyable.

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Bonjour,

Je suis au regret de ne pas pouvoir accepter ta candidature en l'état, celle ci dispose en effet de beaucoup trop peu de soutien. Par ailleurs, ta faible activité en jeu ne joue pas en ta faveur.

 

En espérant te lire de nouveau dans une candidature retravaillée, je te souhaite un bon jeu,

Yann. 

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