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[Accepté] Candidature villageois de David_Mars_66


David_Mars_66
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Bonjour,

 

:book: Présentation Irl :book:

 

Vous pouvez voir ma candidature de paysan en cliquant ici : https://www.minefield.fr/forum/topic/45119-candidature-de-david-pour-devenir-paysan/. Petite présentation rapide : je m'appelle David, j'ai presque 17 ans. J'aime l'informatique (plus particulièrement le web développement, je fais des sites web), les jeux vidéos (Minecraft, Minefield, Zelda, Mario Kart etc.) et le sport (je fais du plongeon). Je connais Minecraft depuis plusieurs années et je suis sur le serveur depuis un peu plus de 2 ans.

 

:sword: Mes aventures :sword:

 

Je vais vous conter mes rocambolesques aventures dans mon Rôle Play.

 

:book: Mes motivations :book:

 

Je voudrais être villageois pour :

- Pouvoir avoir un métier (pêcheur dans mon cas)

- Avoir un cheval plus performant

- Pouvoir crafter des scaphandres et des brochettes de tentacules…

- Pouvoir récolter les algues

- Pouvoir farmer les tentacules de poulpe

 

:sword: Rôle Play :sword:

 

Il était une fois, un jeune aventurier dénommé David. Dés son plus jeune âge, il explorait les contrées les plus éloignées du pays à la recherche d'une ville qui l'accueillerait volontiers. Il n'était qu'un petit paysan joueur sans logis qui vivait en chapardant dans les champs et en s'abritant chez les gens qui l’hébergeaient pour quelques nuits.

 

Un jour d'hiver, David se promenait dans les rues de la capitale, à la recherche de nourriture. C'était la veille de Noël, toutes les maisons étaient illuminées et les cheminées fumantes. Il frappa à une porte, on lui ouvrit, la chaleur accueillante de la maison le réchauffa. L'homme, prénommé Amrod, lui demanda :

« Bonjour petit, que fais-tu dehors par un si grand froid ?

-Je… je voyage monsieur. Je cherche un peu de nourriture, auriez-vous quelque chose à me donner s'il vous plait ?

-Mais oui, certainement, entre. Je vais chercher du gâteau. »

David entra et alla s'asseoir au coin du feu pour se réchauffer. Il observa la décoration de la maison : des guirlandes multicolores étaient suspendues au mur, un feu illuminait la grande salle. Il y avait des bougies bien fondus sur la table en bois de pin mais tout cela n'était rien pour David. Il s' émerveilla devant le petit sapin tout décoré dans un coin de la pièce… Il ne le lâcha des yeux que lorsque son hôte revint, les bras chargés d'un gros gâteau. Il lui coupa une part que le jeune garçon dégusta bouchée après bouchée et mangea jusqu'à la dernière miette. Puis David reparti vagabonder dans les rues entremêlés et désertes de Stendel. Sans s'en apercevoir, David sortit de la capitale, il passa sur le pont-levis lorsqu'il se mit à neiger…

 

La neige avait tout recouvert : les toits, les routes, les arbres. David, qui commençait à greloter, s'était abriter dans un écurie, l'écurie de Stendel d'après la pancarte. Il s'était trouvé un enclos vide avec de la paille propre. Il s'enfouit dedans pour se tenir au chaud. Soudain, il remarqua la présence discrète d'Henri Podraume. Il alla lui parler, l'homme lui proposa un cheval s'il réussissait la quête. « Mais quelle quête ? »se demanda David. Henri lui expliqua ce qu'il devait faire mais David, gelé et fatigué, s'endormit dans la paille avant que l'homme ait fini son explication…

 

Le lendemain, la neige avait tout enseveli, David s'éveilla lentement et se leva pour s'en aller lorsqu'il vit la couche de 50 cm de neige dehors. Il posa un pied dedans… « Brrr… Que c'est froid, je ne vais pas pouvoir me balader aujourd'hui... »soupira le garçon. Il se rappela alors de la quête du cheval et d'Amrod, il pourrait sans doute l'aider ! En frissonnant, il sortit de l'écurie et se mit en route. Le pont-levis n'étant pas loin, il pu se renseigné auprès des gardes d'où était les maisons mais ils répondirent : « Partout » il continua donc sa route en espérant retomber sur son grand ami, mais en vain. Désespéré, il cria : « Mr Amrod ! Mr Amrod ? Mr Amrod ? » mais personne ne répondit. Il sortit alors de son sac son Livre des Quêtes, un livre magique qui lui avait été donné quand il est né, il le suivait partout, comme son sac (lui aussi enchanté), dedans Henri Podraume avait inscrit ce qu'il devait faire pour avoir son cheval. David s'abrita sous un porche pendant que la neige recommençait à tomber et lu les instructions en essayant d'en comprendre le sens. Lassé de cette énigme, il sortit une carte du monde, un cadeau de son père, un grand aventurier disparu, et chercha une boutique d'armurier. Il se mit en route pour y arriver avant midi…

 

Une fois arrivé, David entra et observa les articles en vente, il ne trouvait pas ce qu'il cherchait : des bottes en cuir, idéales à transporter, chaudes et confortables, parfaites pour la neige. Voyant le client, l'armurier alla voir David et lui demanda :

« Bonjour jeune homme ! Que cherches-tu ?

-Des bottes en cuir. Pour marcher dans la neige.

-Hum… je vois. J'ai ça dans mes coffres, tu m'attends ici ?

-D'accord. »

L'homme descendit pendant que David observait les armures étincelantes en or et leur prix exorbitant. David, dans son sac magique, ne possédait que quelques pièces d'argent données par un joueur pour avoir retrouvé son petit chien. Le marchand revint, la paire de bottes à la main. David lui demanda :

« Elles coutent combien ?

-Hum… Vu que tu as l'air gentil et que tu n'as pas fait tomber d'armure je te les donne.

-Merci ! »

C'est comme ça que David eu ses petites bottes.

 

Après avoir manger un poisson cru qu'il avait attrapé, David se lança dans la quête. Il l'a fini une semaine plus tard et retourna voir Henri qui lui amena sa monture : un vieux cheval fatigué au teint grisâtre, squelettique avec les côtes saillantes. David, d'abord très déçu de cette piètre monture que l'on doit nourrir en plus, soupira. Puis se dit que ça fera tout de même un moyen de transport très utile pour ses explorations.

 

Les mois passèrent, David avait fini par accepter sa monture et s'y attacher. Il la nourrissait tout les matins de carottes qu'il trouvait et accumulait dans son sac.

 

Un jour d'été, David se promenait sur son fidèle destrier sur une terre nommée New-Stendel, il venait de sortir d'une petite ville nommée Harmonia. A première vue, elle ne l'attirait pas beaucoup, il traversa donc sans se soucier de la ville et arriva devant une crevasse très profonde… Il descendit alors de son cheval et regarda au fond, un petit cours d'eau zigzaguaient entre les rochers pointus, l'idée d'une éventuelle chute fit froid dans le dos de l'aventurier. Il longea la crevasse à la recherche d'un pont. Il trouva un énorme tronc d'arbre qui était tombé sur le gouffre, ce qui faisait un passage. Prudemment, il descendit de son cheval et passa, tremblant à chaque craquement de bois, tout en te lenant par la longe. Une fois arrivé de l'autre côté, il fut très soulagé. Une savane s'étendait devant lui, des arbres aux feuilles desséchées se dressaient par-ci par-là. Son cheval galopait joyeusement et David cherchait du regard l'extrémité de ce paysage désertique. Une heure plus tard, son cheval étant fatigué, ils firent une halte devant un petit lac à la frontière de la savane. Des collines verdoyantes bordait le petit lac. Epuisé mais heureux, David s'endormit dans l'herbe à côté de son cheval…

 

Le lendemain, il traversa le lac à la nage et arriva tout trempé sur la colline d'en face. Il y avait une belle petite maison, appartenant à un ancien joueur dont il avait déjà entendu parler. Il frappa à la porte mais il n'y avait personne. Il contourna donc la maison et descendit la colline, il y avait un petit point d'eau et une autre colline un peu plus haute en face. Il l'escalada et la trouva à son goût. A quelques centaines de mètres, devant la forêt, il demanda à son cheval de rester sur la colline pendant qu'il allait chercher du bois. Il revint les bras chargés de bûches avec lesquelles il fabriqua un établi puis un petite pioche tordue en bois. Il partit miner pour avoir de la pierre et ramena aussi du charbon, le visage noirci. Puis il mit le tout dans un four et attendit que les pierres refroidissent pour les empiler, formant le contour de sa première maison…

 

Tandis que David allait acheter des flèches chez un aventurier à Harmonia, un joueur l'appella :

« Salut jeune aventurier ! Je suis TitouRix, le papa des nouveaux arrivants ! Que viens-tu faire ici ? As-tu besoin d'aide ?

-Hum… Bonjour. Je viens acheter des flèches. Non, je ne crois pas avoir besoin d'aide.

-Tu veux des flèches à un bon prix ? Si tu veux je peux te conseiller la meilleure échoppe du coin, des articles de qualité à bas prix ! Exclusivement à Harmonia !

-Ce village s'appelle Harmonia ?

-Ce village ?!? Cette magnifique et accueillante ville plutôt, oui elle s'appelle Harmonia, comme l'harmonie qu'il y règne.

-Ah. Ca a l'air bien.

-C'est parce que ça l'est jeune homme ! Tu veux devenir Harmonien ? Je peux t'aider, ou mieux, te donner une maison !

-Ah bon ? C'est gentil mais j'en ai déjà une…

-Tttt… Quand tu la verras tu oublieras l'autre, c'est sûr ! Viens, suis moi ! »

 

Les yeux pétillants, David suivit docilement TitouRix. Il lui vendit une maison à prix d'ami. David économisa des pièces pour avoir un sort de protection qui englobe sa maison. Quand il eut assez, il paya un mage qui fit l'enchantement.

Mais au bout de quelques temps Harmonia le lassa et il vendit sa maison et s'en retourna chez lui, dans sa vraie maison, dans la campagne de New Stendel…

 

David vivait tranquillement dans sa maison au calme de la campagne New Stendelienne, il y avait des agréables voisins, son cheval, ses repères, ses petits champs et sa maison. Mais un jour, un voisin vint le voir avec un oiseau posé sur son épaule. Il lui dit :

« Salut ! Tu peux me garder mon oiseau pour quelques jours s'il te plait ? J'ai demandé à tout le monde mais personne ne veut. Je pars en voyage dans les terres de Novum pour chercher de l'or.

-Pas de soucis ! Comment doit-on s'en occuper ?

-C'est très simple, tu lui donne des graines trois fois par jour. Et tu lui caresse les plumes. Il est très attachant.

-D'accord, je m'en occuperais bien.

-Merci, à mon retour je te donnerais 20 pièces d'argent pour te remercier du service. Prends en grand soin et à bientôt ! »

Sur ce, l'oiseau au plumage rouge s'envola de l'épaule de son maître et se posa sur celle de David. Ce dernier l'observa avec curiosité et lui caressa le bec puis il fit ses au-revoirs à son voisin qui partit à dos de cheval.

David rentra et posa l'oiseau délicatement sur la table. Il lui donna quelques graines et l'observa picorer. Il le trouvait fascinant. Une fois l'oiseau rassasié, David lui caressa les plumes délicatement avant de monter farfouiller dans ses coffres à la recherche d'un peu de paille pour faire un nid à l'oiseau. Il redescendit, une poignée de paille en main et commença à fabriquer un nid sur sa table, sous l'oeil expert du volatile. Une fois fini, le nid fut tout de suite essayé par l'oiseau. Il le trouva à son goût et roucoula pour remercier son constructeur. Le soir, David lui redonna des graines et alla se coucher en lui souhaitant bonne nuit.

 

La semaine passa, l'oiseau et le jeune homme s'entendait mieux chaque jour. David s'y était attaché mais demeurait inquiet : cela faisait une semaine que son propriétaire n'était pas revenu de son expédition… Il attendit patiemment toute la journée, accoudé à la fenêtre, que son voisin revienne. Ce soir-là, David eut du mal à s'endormir, il ne cessait de penser à son ami.

 

Les jours s'écoulèrent lentement et toujours pas de nouvelles de l'explorateur… Cela faisait maintenant presque un mois ! David s’inquiétait vraiment… Il décida de se rendre à la capitale pour savoir si on avait de ses nouvelles. Mais ne pouvant pas laisser l'oiseau tout seul, il se résolu à l'emmener avec lui. L'oiseau volant devant lui, David, à cheval sur sa monture vieillissante, se dirigeait vers la ville.

 

Là-bas, il demanda à tout le monde, à tous les explorateurs réunis dans les bars bruyants, à tout les chevaliers qu'il croisait, personne n'avait vu Benouden, son voisin. David alla se réfugier dans un bar, là bas, un vieil homme, pinte de bière à la main, lui lança :

« Salut jeune homme ! Qu'as-tu donc avec ta mine si renfrognée ?

-Il y a que mon ami a disparu.

-Ah… Qui était-il ?

-Benouden, un explorateur qui est parti pour les terres de Novum à la recherche d'or… Cela fait un mois maintenant…

-Hum… Benouden tu dis ? Il me semble avoir vu une personne à cheval qui revenait de ces terres lointaines avec un gros sac sur le dos, il semblait pressé.

-A cheval ? C'est peut-être lui ! Où l'avez-vous vu ?

-Hum… Ma mémoire peut me jouer des tours mais je crois dans une ville ensablée, Grabah il me semble…

-D'accord ! Merci beaucoup monsieur ! »

Soudain, un homme en salopette de fermier interpella David et lui glissa à l'oreille :

« Un conseil, n'écoute pas ce vieux fou ! Il n'a plus toute sa tête ! »

David le regarda, étonné. Puis, confus, il sortit du bar et alla voir son cheval. Il s'endormit adossé à un tas de tonneaux, sous un porche…

 

Le lendemain matin, il se réveilla et sella son cheval en lui disant :

« C'est décidé ! Aujourd'hui nous partons pour Grabah ! »

Il prit l'oiseau sur son épaule et sortit sa carte. Un quart d'heure plus tard, il était en route.

 

Le voyage fut long et pénible, il faisait des haltes dans les villages pour boire au puit ou s'acheter quelques provisions, mais il devait voyager de nuit pour arriver le plus rapidement possible. Il s'endormit plusieurs fois sur le dos de son cheval mais ce dernier, joueur, le faisait tomber dans une mare pour le réveiller. Il était ainsi gelé et trempé dans le froid nocturne.

 

Au bout de plusieurs jours de voyage, il arriva à la limite de la plaine, devant lui s’étendait du sable à perte de vue. Le paysage aurait été lunaire sans quelques cactus rabougris et une poignée d'arbustes desséchés. Son cheval n'avait pas fait quelques pas que le vent se leva, le prenant dans la tempête de sable…

 

« Rou ! Rou ! Rou ! »

David, étendu sur le sol, à moitié enseveli de sable, ouvrit lentement les yeux. Son oiseau volait au-dessus de lui en roucoulant gaiement. David souri, se releva puis enleva le sable de ses vêtements. Il tendit la main et l'oiseau vint se poser dessus. Il se retourna et chercha des yeux son cheval. Son sourire disparu aussitôt, son cheval n'était plus là… Affolé, il gratta le sable pour voir s'il n'était pas enterré dessous mais en vain. Le volatile comprenant la panique de son ami humain, roucoula et voleta pour lui demander de le suivre. David le suivit, l'oiseau le mena jusqu'à une oasis. Son cheval était là-bas, en train de prendre un bain. David sauta à ses côtés et fit sa toilette.

 

Puis, ils reprirent la route. Le cheval, après son bain, avait le dos mouillé donc la selle ne tenait pas. David dû marcher le temps qu'il sèche. Ils passèrent à côté d'un puit du désert mais, trop mouillé pour vouloir encore s'hydrater, ils passèrent leur chemin. Il continuèrent ainsi toute la journée et la nuit qui suivit. Le lendemain matin, tandis qu'ils marchaient, le vent se leva à nouveau. David se couvrit les yeux de sa cape mais le vent la déchira, le sable lui brulait les yeux, il chercha du regard l'oiseau rouge et lui tendit la main mais l'oiseau se faisait malmener par la tempête, David essaya de l'attraper mais en vain. Une vague de sable l'obligea à se recroqueviller et une branche d'arbuste lui frappa le visage et puis plus rien…

 

« Hey ! Monsieur l'explorateur ? Vous allez bien ? »

Une voix lointaine parvenait à David, quelqu'un lui parlait avec un accent prononcé, il essaya de bouger mais ses membres lui faisaient mal, surtout sa tête. Il ouvrit les yeux… Un homme était penché sur lui, il avait de petites lunettes en demi-lune et des cheveux blonds. Il était grand, habillé comme un chevalier. Il aida David à s'asseoir. Il s'aperçu qu'il était dans une petite maison en grès, les pierres du désert. L'homme se présenta :

« Bonjour, jeune aventurier ! Je m'appelle Anubis. Je vis ici, c'est ma maison, perdue dans le désert, comme toi apparemment ! »

Anubis ria mais David, encore sonné, ne répondit rien.

« Ca va ? Tu as une marque rouge sur le visage. Tu t'es battu ?

-… Non… Je ne crois pas, je ne pense pas…

-Tu faisais quoi au beau milieu du désert d'ailleurs ? C'est très inhabituel pour un jeune homme comme toi.

-Je… je cherche une ville… dans le désert…

-Ah ! Une ville dans le désert ? Voyons… Je ne vois pas de ville dans les environs immédiats. Sinon il y a une grosse ville du désert, Grabah mais elle …

-Grabah ! C'est ça !

-Mais elle n'est pas du tout vers ici, tu t'es totalement perdu mon pauvre !

-Ah…

-En plus tu as dû voir que par ici il y a des redoutables tempêtes de sable !

-Oui, j'en ai subi déjà deux…

-Ah ! Quand même ! Mes vieux os le supporterait mal !

-…

-J'ai compris ! La trace sur ton visage ça doit être une branche d'arbuste amenée par la tempête ! Et elle t'a assommé. Quand la tempête s'est clamée, je t'ai trouvé grâce à ton cheval !

-Ah ? D'ailleurs il est où ? Et est-ce que vous avez trouvé un oiseau ? Un beau petit oiseau rouge !

-Un oiseau ? Non désolé…

-Oh non…

-Pourquoi ? Cet oiseau t'appartient ?

-Non, il est à mon ami qui est parti pour Novum et qui est porté disparu.

-Squalala ! Quelle affaire, jeune homme ! Moi j'ai vu un riche bourgeois passé devant chez moi, on a discuter un peu, je crois qu'il s'appelle Forfal ou un nom dans le genre… Ce n'est pas lui ?

-Non… Il s'appelle Benouden.

-Ah. Connais pas.

-Donc maintenant je dois retrouver un oiseau perdu et un ami perdu aussi…

-Je peux t'aider !

-Vraiment ? Mille fois merci ! »

Sur ce, Anubis sortit de la pièce et revint avec un sac de graine. Il en disposa sur le rebord de la fenêtre et siffla tel un oiseau qui roucoule. Un pigeon arriva, puis un oiseau bleu, puis un vert, un orange, un jaune, un noir et un gris, mais pas de rouge… Anubis siffla de nouveau et les oiseaux s'éparpillèrent. David, désespéré, s'endormit.

 

Le lendemain matin, Anubis le réveilla brusquement et lui dit :

« Etranger ! Un convoi de chameaux viennent de passer, ils sont parti de Stendel et vont à Grabah pars avec eux !

-Mais… Et toi ? Et l'oiseau ?

-Moi ? Qui se soucie de moi, un vieillard solitaire… Squalala ! Pars, tu es jeune, tu as la vie devant toi ! Peut être que là-bas tu vas retrouver l'oiseau et son maître !

-D'accord… Au revoir et merci pour tous !

-Oui oui… De rien ! Allez pars donc sinon tu vas te perdre à nouveau sans eux !

-Oui… Et votre maison est magnifique !

-Merci, mais je t'en prie, file les rattraper avant qu'il ne soit trop tard ! »

Sur insistance d'Anubis, David partit très vite au dos de son cheval, avec son sac sur le dos, rempli de provision par les soins de son hôte. Il arriva très vite à hauteur du cortège, il s'adressa à un homme, un certain Gibbon Boy, et lui demanda :

« Bonjour ! Vous allez à Grabah ?

-Oui. C'est notre ville. Pourquoi ? Tu veux venir aussi ?

-Oui, je cherche un ami... »

David lui conta toute sa rocambolesque histoire et son interlocuteur, très intéressé, lui ordonna de le suivre de près et de ne surtout pas se laisser distancer.

 

Presque deux heures après, ils étaient à Grabah, c'était une ville en chantier au milieu du désert. Des statues de dieux égyptiens dont David ignorait le nom s'élevaient vers le ciel, des fontaines et des palmiers fleurissaient un peu partout… C'était la beauté cachée du désert… David y séjourna une semaine puis décida de faire parti de cette ville du désert. Il aida beaucoup. Là-bas, le climat était chaud et sec, son cheval fut nourrit comme un prince. David se sentait vraiment bien là-bas. Il s'était lié d'amitié avec plusieurs habitants. Il aida beaucoup la ville, il construisit même un bar du désert pour que ses amis puisse se désaltérer après le travail.

 

Un soir, David sortait de la mine, il était épuisé mais heureux : il avait trouvé des diamants ! Il s'endormit au pied d'un palmier… Dans son rêve, il était dans une plaine, Benouden était à l'autre bout de la plaine. Il tenait une pioche à la main. Il s'approcha de David et lui dit :

« Bien le bonjour étranger.

-Mais Benouden, c'est moi, David.

-Qui ? Je ne me souviens pas d'un David.

-Mais si ! Je suis ton voisin, tu ne me reconnaît pas ?

-Hum… Non. Le seul David que je connaisse était un jeune homme joyeux qui vivait simplement avec son vieux cheval. De plus il était accompagné d'un oiseau, mon oiseau. Je lui avait confié. Mais je ne l'ai jamais revu.

-Mais… C'est moi ! Mon cheval est toujours là !

-Ce cheval ? Demanda-t-il en indiquant le cheval de David qui broutait un peu plus loin

-Oui ! C'est mon cheval.

-Non. Le tien était vieux, maigre et fatigué. Celui-là est gros et en pleine forme. Et toi si tu étais David tu serais fin, pas très riche et toujours à vagabonder. Là tu es un peu rondouillard, couvert de poudre de diamant et à priori casanier.

-Mais… A présent, je suis dans une ville qui est riche et qui me plaît, mon cheval et moi sommes bien nourri et je viens de miner du diamant.

-Peut être… Mais alors où est mon oiseau ?

-Et bien… Un jour que j'étais parti à ta recherche je suis tombé dans une tempête de sable terrible. J'ai essayé de l'attraper mais il a été emporté par le vent furieux… Depuis je ne l'ai jamais retrouver…

-En plus de m'avoir oublié et d'avoir oublié ta vie d'avant, tu as perdu mon oiseau ! Tu n'es plus digne de confiance. Tu me déçois beaucoup David. Adieu ! »

Et Benouden disparu, laissant David seul…

 

Il se réveilla en sursaut. Il faisait nuit, la lune était haut dans le ciel. David repensa à son rêve… Benouden avait raison : il avait tout laisser derrière lui : sa pauvreté, sa maison, son ancienne vie, son voisin, l'oiseau, son cheval fatigué… David décréta qu'il devait changé. Il alla voir son cheval et le fit sortir de l'enclos. Il jeta son sac magique sur le dos puis parti, sans un mot, sans un au revoir…

 

Il sortit du désert de Grabah et traversa une petite rivière qui séparait le désert d'une verte prairie. Elle était verdoyante et jonchée de fleurs multicolores et de lanternes colorées. Quelques chênes y avaient poussé. Il gravit la petite colline fleurie et un village entier s'étala devant ses yeux : des maisons en pierre avec des toits en paille et des cheminées fumantes mais le plus étonnant c'était qu'il y avait des centaines d'oiseaux ! Des oiseaux multicolores, de toutes taille et, perché tout en haut d'un arbre, un petit oiseau rouge ! David siffla entre ses doigts comme le faisait Anubis et tous les oiseaux se retournèrent vers lui. Il siffla de nouveau et ils revinrent à leurs activités habituelles. Il entreprit d'aller chercher l'oiseau rouge.

 

Il entra dans une maison inoccupée et monta dans le grenier. Puis il se glissa par la fenêtre pour accéder au toit. Un fois sur le faitage, il bondit dans l'arbre d'à côté et se réceptionna tant bien que mal sur une branche. Il grimpa à la cime et puis s'élança. Il se raccrocha in extremis à la branche du chêne sur lequel était perché le petit oiseau rouge. Il se balança d'avant en arrière puis réussi à monter jusqu'au sommet. L'oiseau rouge était là, à deux mètres de lui. Il tendit la main et l'oiseau vint se poser dessus. Il pencha la tête sur côté, exactement comme l'oiseau de Benouden. David fut ainsi sûr que c'était lui. Il le posa délicatement sur son épaule et sauta dans le plan d'eau à partir de l'arbre sur lequel il était perché.

 

Il nagea vers la surface et se retrouva avec un nénuphar sur la tête ! L'oiseau attendait sur la berge. A peine ressorti, encore dégoulinant, l'oiseau revint s'installer sur son épaule.

Le soleil se levait, il étendit sa veste et sa chemise au soleil et fit sa toilette. Puis, torse-nu, il alla visiter le petit village. Il discuta un peu avec le maire du village et son épouse, ensuite il alla faire la connaissance des habitants de ce village, Riannon. Un garde lui expliqua que c'était le village où étaient élevés les petits Piaf, pour devenir, une fois grand, des oiseaux du S.P.L.A.S.H., la société de transport par oiseau. Il conclu des marchés avec différents habitants, ils notèrent ce qu'il devait faire dans son journal des quêtes. Il aurait bien voulu rester plus longtemps dans ce village, mais il devait retrouver Benouden. A contre-coeur, il enfila ses vêtements, à présent secs, monta sur son cheval et avec l'oiseau sur l'épaule, il retourna dans le désert de Grabah. Il voulait y retourner pour faire ses adieux et retrouver la trace de Benouden.

 

Quand il fut là-bas, Gibbon Boy l'aperçu et couru à sa rencontre :

« David !!! Où étais-tu ? On t'a chercher partout !

-Ah ? Désolé… J'étais à Riannon.

-Ah ! C'est vrai qu'ici, à Grabah c'est assez pratique car nous pouvons allez à Riannon quand bon nous semble !

-Oui.

-Toi aussi tu voudrais avoir le piaf ?

-Comment ça « Avoir le piaf » ? Je l'ai déjà quand je paye l'aiguilleur.

-Non, le petit piaf.

-…

-Mais enfin ! Le petit oiseau rouge de compagnie !

-Comment ça ? Tout le monde peut avoir le même que Benouden ?

-Benouden ? Tu parles d'un riche villageois qui revenait de Novum ?

-Vous l'avez vu ?

-Oui, bien-sûr, il avait l'air préoccupé mais aussi pressé de rentrer chez lui.

-Vous l'avez vu où ? Quand ?

-Ou la la… C'est que je ne me souviens pas de tout. Je crois que c'était avant que tu viennes avec nous et tu arrives ici. On a discuter un peu il m'a dit qu'il était pressé de revenir chez lui dans les terres de New Stendel pour retrouver son oiseau rouge qu'il avait confié à un ami.

-Ah… Et il allait vers New Stendel ?

-Oui, à cheval sur son bel étalon à la robe orange.

-Bon…

-Attends une seconde, David. C'est toi l'ami de Benouden, non ?

-Si, si. C'est à moi qu'il a confié son oiseau. Ca faisait un mois qu'il n'était pas revenu, je me suis inquiété et je suis parti à sa recherche. Sur ma route j'ai rencontrer TitouRix à Harmonia, Anubis dans le désert, vous les Grabahtecks à Grabah, Eloi Zeau le maire de Riannon. Là-bas j'ai retrouvé l'oiseau de Benouden. Maintenant je suppose que je vais vous quitter pour retrouver Benouden.

-Hum… Drôle d'histoire, David. Mais si tu sens que tu dois partir personne ne te retient. Et sache que tu seras toujours le bienvenu à Grabah !

-D'accord, je m'en souviendrais ! Adieu !

-Au revoir ! »

Sur ce, David monta sur son cheval et installa l'oiseau rouge dans son sac pour qu'il ne s'envole pas une seconde fois puis il partit tristement. Les Grabahtecks, attristés, lui firent signe jusqu'à ce qu'ils ne le voient plus.

 

Deux semaines plus tard, David était toujours en route pour New Stendel. Sans le savoir, il avait suivi la mauvaise route et ses amis étaient trop attristé pour faire attention à ce détail. La route contournant Riannon, il ne s'aperçu de sa boulette juste quand il arriva devant un grand fleuve. Il descendit de son cheval, étonné. Et se pencha pour touché l'eau, voir si ce n'était pas un mirage du désert.

« Je ne comprend pas… soupira David. Quand j'étais venu à Grabah ce n'était que du désert à perte de vue. Et là il y a un énorme fleuve bien réel… »

Il s'assit sur une pierre et essaya de son remémorer son trajet. Il n'a jamais traverser un tel fleuve auparavant. Alors il songea qu'il s'était trompé de route. Mais le temps lui manquait. Benouden pouvait partir à sa recherche d'un moment à l'autre. Il devait le retrouver avant. La route par laquelle il était venu était en mauvaise état et s’arrêtait devant le cours d'eau. Il avait quelques arbres qui bordaient la route. David sortit de son sac une lourde hache en pierre et s'attaqua à un jeune chêne. Il tailla le tronc pour en faire un bateau qu'il mit à l'eau. Mais le courant était puissant et il embarqua la petite embarcation comme un fétu de paille. David lui couru après et se cogna contre un arbre. Il frotta son crâne douloureux et, regardant le robuste bouleau, il eu une idée. Il escalada l'arbre le sac sur se le dos et observa le paysage au-delà du fleuve. Le fleuve faisait approximativement 5 mètres de large mais une partie était couverte par l'épais feuillage d'un arbre centenaire sur l'autre rive. Sans hésité, il sauta dans le feuillage du vieux chêne. Il s'accrocha in extremis à une branche, et, suspendu par un bras au dessus d'un fleuve déchainé avec un lourd sac au bout de l'autre bras, David sentit que sa fin était proche…

 

Il agrippa du mieux qu'il pouvait la branche et se servit de son autre bras pour lancer son sac sur la rive. Le sac atterri au sol dans un fracas métallique mais sur la terre ferme. Sans se poids supplémentaire, David se balança d'avant en arrière et au moment propice, il lâcha la branche. Il atterrit brutalement sur le sol et c'est sa jambe gauche qui encaissa le choc. Encore engourdi, David inspecta le sac pour vérifier qu'il n'y avait rien de casser et que l'oiseau n'avait rien. Un petit roucoulement lui certifia que l'oiseau était sain et sauf. Il se palpa et remarqua qu'il s'en était bien sorti, avec juste quelques égratignures et une jambe mal-en-point. Soudain, il entendit un hennissement.

 

Il se retourna et vu son vieux cheval, attristé, qui l’appelait et le suppliait de ne pas l'abandonner. Les larmes aux yeux, David s'adossa à un arbre et réfléchis. Sa jambe ne lui permettait pas de retourner le chercher de l'autre côté du fleuve mais il ne pouvait pas se résoudre à l'abandonner là… Il fallait que le cheval puisse passer. Il pensa à lancer une corde et de faire un pont mais c'était trop long et risqué. Après un long quart d'heure de réflexion intense, une idée germa dans son esprit : abattre un arbre pour faire un pont. Il s'attela à la tache sur le champs. L'arbre s'écroula pile poil où David l'avait prévu. Il passa sur le tronc et élagua les branches et les feuilles qui obstruaient le chemin. Puis il alla rassurer son cheval et le monta pour passer sur le tronc. Une fois tout le monde de l'autre côté, David s'adossa à un sapin et commença à réfléchir :

« S'il n'était pas passer par la bonne route, comment allait-il retrouver le chemin vers New Stendel ? » Ce n'était pas grave, il pensait qu'il pourrait bien se ré-orienter dans la prochaine ville. Le soleil se couchait sur l'horizon et David s'endormit contre un arbre...

 

Le lendemain matin, David se réveilla plein d'entrain. Il réveilla son cheval et installa l'oiseau dans son sac. Juché sur sa fidèle monture, il s'orientait grâce à une vieille boussole et sa carte magique. Après avoir traverser diverses paysages, il arriva dans une ville nommée Magna Dea. Il demanda aux habitants où était la tour du Splash pour aller en capitale et ils lui répondit que dans leur ville ils n'en avaient pas encore, qu'il fallait aller dans la ville d'à côté, Cérule. David, plein d’enthousiasme, les remercia et galopa vers Cérule. Il traversa une vaste forêt puis arriva devant une rivière gelé. Il la longea et trouva un petit pont en pierre. Une fois sur l'autre rive, il s'extasia devant la ville qui s'étalait devant lui : des toits en ardoise à perte de vue. Énormément de maisons. Tout était enneigé... David commença à chercher la tour du Piaf quand la neige commença à tomber. Il sortit alors ses bottes en cuir et les enfila pour continuer à explorer. Au bout d'un moment, alors qu'il se croyait perdu dans l'immense ville, il entendit quelqu'un parler. Il leva la tête et vit une très haute tour, surmontée d'un perchoir à oiseau, il l'avait enfin trouvée !

 

Survolté, il monta les escaliers quatre à quatre et discuta avec l'aiguilleur du ciel, il lui expliqua que son cheval suivrait par le sol et qu'ils se retrouveraient au point d'arrivée. Le voyage fut relativement court. Une fois à la capitale, David demanda des nouvelles de Benouden. Un marchand itinérant lui dit qu'il l'avait croiser il y a quelques jours à la frontière entre les terres de Stendel et New Stendel. Il était toujours à cheval. David pouvait le rejoindre à New-Stendel s'il prenait le S.P.L.A.S.H pour Guenet, un village à la frontière de Stendel, puis là qu'il allait à Sedannah et de Sedannah qu'il parte pour New-Stendel. C'est ce qu'il fit.

 

Une fois à Sedannah, il fut émerveillé par tous ces lampions, toute cette animation, toute cette foule au marché et ces magnifiques sapins... Un lutin lui demanda s'il voulait faire des quêtes de l'Avent. Il ouvrit la bouche pour accepter mais l'image de Benouden s'imposa dans son esprit. Il refusa poliment l'offre du lutin et se dirigea d'un pas pressé vers le bonhomme de neige d'où partait le Piaf.

 

Il arriva à New-Stendel sans encombre, là bas, il se rendit dans un bar pour savoir si un certain Benouden était arrivé. On lui répondit que non. Rassuré, David s'assit et sortit une pomme de sa poche puis croqua dedans. La nuit tombée, il demanda à l'aubergiste une chambre pour la nuit. Ce dernier accepta mais lui demanda de laisser son cheval dehors. David se mit en quête d'une écurie pour accueillir son cheval. Il lui trouva un beau petit abris entre deux maisons, lui ordonna de rester tranquille et de dormir puis il s'en alla faire de même.

 

Deux jours s'écoulèrent sans que Benouden pointe le bout de son nez. Après de savants calculs, David affirma que Benouden, s'il parcourait toute la distance à cheval, devrait arriver dans deux jours.

 

Le lendemain, David fut réveillé par des voix provenants du haut de la tour du Piaf, il dormait dans le bâtiment à côté. Enervé par ce réveil brutal, il se leva et s'habilla à la hâte puis monta dans la tour. Quand il arriva en haut des escaliers, il se figea puis sauta de joie : Benouden était revenu ! Il bondit à côté de lui.

« Benouden ! Te re-voila enfin !

-David ! Enfin ! Ca faisait si longtemps ! Tu m'accordes dix secondes, je règle un mal-entendu avec l'aiguilleur des Piafs ici même, qui essaye de me faire payer deux fois le prix du voyage ! »

Etonné par cette affaire mais plus qu'heureux de retrouver son ami, David redescendit dans sa chambre pour chercher l'oiseau de Benouden et ranger ses affaires car maintenant que sa mission était accomplie, il n'avait plus aucune raison de rester ici. Quand il remonta, Benouden avait fini de se disputer et l'aiguilleur du ciel s'était excusé pour cette regrettable erreur. David lui tendit l'oiseau rouge en lui disant :

« Il m'a causé quelques soucis mais maintenant je te le rends !

-Ah bon ? Tu me raconteras tout ça en route ! Je t'offre le voyage, on rentre à la maison !

-Chouette ! Je vais chercher mon cheval ! »

Une fois équipés, les deux amis repartirent en S.P.L.A.S.H pour Harmonia, pendant le voyage il se racontèrent leurs aventures. David rit beaucoup des champignons géants bondissants que Benouden avait rencontré et ce dernier apprécia la ténacité de David pour avoir retrouver son oiseau jusque dans les arbres de Riannon. Benouden donna, comme convenu, 20 pièces d'argent pour le service.

 

Une fois rentrés chez eux, ils devinrent les meilleurs amis du monde. David continua les quêtes de Riannon et celles de Sedannah. Il revenait régulièrement à Grabah et passait par Harmonia pour ses voyages en train ou en oiseau.

 

Un jour, tandis que David était à Stendel, il entendit parler de Bou'dumonde. Il regarda sur sa carte magique et décida de s'y rendre à cheval. Pour y accéder il fit une escale à Elu'Myr. Il aprécia beaucoup cette ville et y séjourna plusieurs mois. Mais un jour Benouden lui demanda de lui ramener un objet de toute urgence, un objet qu'on ne trouve qu'à Bou'dumonde. David alla donc chercher cet objet et le ramena à Benouden. Puis, sachant qu'Elu'Myr était assez loin de chez lui, David n'y retournait que très rarement, quand il devait se rendre à Bou'dumonde.

 

Par une matinée d'été calme, David lisait un livre assis dans son canapé lorsque quelqu'un frappa à la porte. Se doutant que c'était Benouden, David alla ouvrir. En effet, c'était Benouden. David l'invita à s'asseoir pour discuter. De fil en aiguille, Benouden informa David qu'il était Duc d'une ville appelée Couronne de Nouveau Ronceltiq. Il proposa à David de lui faire visiter, il accepta et tomba sous le charme de cette petite ville Celte. Il devint Celte et acheta une maison. Là-bas, il retrouva sa jeune sœur, qu'il avait perdu de vue depuis longtemps, car elle avait une maison juste à côté de celle de David...

 

Un jour de canicule, en juillet, David se rafraichissait faisant des magnifiques plongeons dans le lac vers sa maison. Pendant qu'il remontait le chemin menant à sa maison, un messager arriva et frappa à la porte. David l'entendit et cria :

« Je suis là ! »

Le messager s'approcha, aperçu David et lui dit :

« Bonjour ! Je suis là pour annoncer une bataille rangée ! Le camp de Nivem affrontera celui d'Elu'Myr, engagez-vous !

-D'accord... Je vais réfléchir, où sont les deux camps adverses pour que j'aille me faire recenser ?

-Hum... Je ne sais plus... Allez donc à la capitale de Stendel pour vous renseigner !

-D'accord. »

Sur ce, le messager s'en alla vers la maison de Benouden pendant que David réfléchisait. Il pensait s'engager mais il ne savait pas dans quel camp... Les Celtes s'engageaient du côté de Nivem mais il était aussi Elu'Myrien... Finalement, il s'est rangé du côté d'Elu'Myr. La bataille rangée se finit rapidement et sans blessés, c'était un « jeu » pour les participants. Le but n'était pas de s'entretuer mais de se taquiner, de jouer aux mousquetaires en croisant le fer... David et Benouden s'étant bien amusés, ils rentrèrent en se racontant des anecdotes sur leur camp respectifs, Benouden étant du côté de Nivem.

 

C'est ainsi que le jeune paysan David a grandit dans l'univers de Minefield...

 

Voici ma candidature pour devenir villageois.

 

En espérant qu'elle soit acceptée,

David_Mars_66

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Je viens ici plussoyer David_Mars

 

Joueur très agréable (et drôle) a qui je dois une partie de l'activité de Ronceltiq, il faut le dire. 

Il va s'en dire que tu as le profil d'un villageois en paysan, alors pourquoi ne pas devenir villageois? tant qu'à faire! Toi comme ta soeur Creeper_girl savent montrer (au bon moment) une certaine motivation dans vos activités sur le projet, villageois n'est pour toi comme ça l'a été pour elle, qu'une marche à franchir vers d'autres grades que tu sauras atteindre.

 

Je te souhaite bonne chance, tu as mon soutien fier celte !

 

Rownger711, Roi de Ronceltiq

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Je viens ici pour soutenir David. C'est quelqu'un de sympathique et qui s'investit beaucoup dans la communauté du projet (Ronceltiq). De plus, à en juger par son ancienneté, je pense qu'il connait suffisamment la communauté minefieldienne pour obtenir son grade de villageois.

Très beau RP au passage.

Je met donc un +1 pour David !

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Bonjours à tous !

 

Je viens plussoyer un joueur méritant qui a sût montrer son investissement dans le projet de Ronceltiq mais également sur le serveur en général !

 

Il mérite donc amplement son rang de villageois !

 

Bonne chance à toi ! +1

 

clipsy1

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