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Les mémoires d'Opulon1 (aka Artheriom)


Artheriom
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Messages recommandés

Bonsoir à tous,

Je vous présente aujourd'hui mes mémoires. Pourquoi avoir rédigé ces mémoires ?
Et bien pour plusieurs raisons. Premièrement, je pense que, pour un ancien joueur de Minefield tel que moi, de 2011, rédiger ses mémoires est quelque chose d'important, afin de me souvenir de ce que j'ai fait sur Minefield. Mais également pour que mes candidatures en cours et à venir soient dotées d'un RP vraiment fiable, et solide.
 
Mes mémoires seront rédigés en plusieurs chapitres, plusieurs tomes. Dés que je finirais d'en écrire un, je le posterais ici.
Merci à tous par avance pour vos retours sur mon RP, vos idées pour l'améliorer/le modifier, etc...

 

/!\ : Incohérence entre les mémoires et les RôlePlays de candidatures antérieures au 01/01/2016 : Privilégiez les mémoires. Elles ont pour but d'être plus exhaustives et posées que les RP de candidature. Et si vous voulez une justification RP... Les écrits des candidatures étaient au moment présent, ceux-ci parlent du passé. La mémoire joue des tours... ;)
 
J'ai fait le choix de la voix passive, car il s'agit de mémoire, et non pas de chroniques. Je me mettrais peux-être à en faire, mais pas avant d'avoir fini la rédaction complète de mes mémoires. A l'heure actuelle, mes mémoires s'arrêtent au 27 mai 2012.
 

Chapitre I - L'élévation dans la société.

Révélation


Monde de New-Stendel – 25 décembre 2011
 
        Je me présente, je m’appelle Artheriom, et j’ai 16 ans. Je vis à Stenzur, un petit village de New-Stendel, et suis le fils d’un couple de pêcheurs. La pêche, chez nous, c’est comme une tradition. Mes parents sont pêcheurs, leurs parents étaient pêcheurs, et ainsi de suite, sur 4 générations. Stenzur est, par référence, une ville de pêche. Le port représente en effet 80% de la taille de la ville. L’ensemble de l’économie se fonde sur la pêche, hormis le vieux Dankrad, qui s’occupait de l’unique ferme à des kilocubes à la ronde. Et encore, une ferme, c’est beaucoup dire : Deux ou trois vaches, quelques moutons pour la laine, des cochons, des poules, et deux champs de blé. Ma destinée semble donc être tracée : Prendre le relais, après mes parents. Du moins, c’est ce qu’ils voudraient eux. Mais moi, je ne veux pas rester ici. Je veux découvrir la ville, le monde, voyager, explorer le plus possible cette espace empli de mystères, vivre de fabuleuses aventures, et profiter de la vie en vivant de mes découvertes, tranquillement.
 
        Cependant, dés que je tentais d’aborder le sujet avec mes parents, le dialogue se terminais très vite par une privation de sortir, et parfois même de manger la soirée. Les jours et les mois passèrent, sans que je ne puisse partir. Mais cependant, je préparais tout en cachette. Dés que je le pouvais, je récupérais des vivres, des pommes, du pain, mais aussi des outils, comme des pioches, des haches, que je trouvais posés contre une maison. Je savais que ce que je faisais n’était pas autorisé, et mauvais. Je volais impunément du matériel utile à autrui. Mais tel était le sacrifice à faire pour pouvoir un jour entamer une vie meilleure.
 
        Je savais où je voudrais me rendre en premier. En effet, Stenzur est sur une colline. Une seconde colline, assez proche, forme un vallon, dans lequel passe une grande rivière. J’y descends souvent pour aller me reposer. L’endroit est sublime : Une petite brise est toujours présente, grâce au fait que la rivière soit dans ce vallon. Quelques arbres anciens permettent de s’abriter du soleil lorsqu’il est trop fort. Une petite île de sable et de galets à proximité, pour pouvoir s’amuser. Et surtout, le silence. C’est quelque chose que j’ai toujours apprécié. L’absence de tout bruit humain. Entendre seulement le chant des oiseaux, le bruit du vent s’engouffrant dans les feuillages, le bruit des petites cascades d’eau, … Mais, le soir, lorsqu’on se rend dans ce vallon, on voit au loin, en suivant le cours d’eau, des petites lumières, amassées ensemble. On croirait voir la lumière d’un phare, mais de manière moins agressive, plus douce. Cela m’intrigue. Je me demande chaque soir de ce qu’il s’agit. Simple village, ou gigantesque ville ? Grotte explorée il y à fort longtemps, ou un gisement de lave ? Je serais prochainement fixé.
 
        Un beau jour de printemps, je m’apprêtais à partir. Après une longue discussion avec mon père, j’avais réussi à le convaincre de me laisser partir. Je faisais donc mes adieux à mes parents, ne pouvant m’empêcher de verser de nombreuses larmes, sachant que je ne les reverrais pas avant longtemps. Je récupérais l’équipement que j’avais réussi à me procurer frauduleusement, et je partais vers cette lumière que j’avais trop souvent lorgnée, cherchant à tout prix à savoir ce dont il s’agissait.
 
        Mais, il est assez fréquent que nous soyons victimes de trompe-l’œil. En effet, la lumière, qui me semblait lointaine, mais atteignable en une journée, était bien plus lointaine. Au final, il me fallu quatre jours pour parvenir à ce que je voyais depuis longtemps. Il s’agissait d’un petit village, de paysans probablement. En parlant un peu avec les personnes que je croisais, j’appris l’endroit où je me trouvais : Le domaine de Sylve, plus précisément à la Baie Dryade. Un lieu paisible, à quelque centaines de cubes de la capitale, où les plus aisés et les plus anciens passaient de doux jours, profitant d’un climat chaud, d’une mer à proximité, sans pour autant couper avec la civilisation, grâce au train qui desservait l’endroit par la grande gare d’Hypérion, à quelques cubes. C’était donc un véritable coin de paradis. Je notais précieusement sur ma carte de New-Stendel l’emplacement, désirant visiter un peu plus ce village, et qui sait, pourquoi pas, un jour, m’y installer…
 
        Je me rendais ensuite à Hypérion, afin de pouvoir prendre le train à destination de la capitale de ce monde, à savoir New-Stendel. Heureusement pour moi, le train était gratuit pour les personnes non-majeures et pour les personnes âgées ou invalides. Je parcourais ainsi les centaines de cubes qui me séparaient de la capitale, dans un tunnel souterrain, construit avec une architecture régulière et monotone. J’en profitais pour me reposer un peu, en attendant que j’arrive.
        Quelques heures passèrent ainsi, me permettant de dormir, après quatre jours de marche. Mes réserves de nourriture étaient presque épuisées. Et c’est ainsi que je débarquais à New-Stendel.
 
        Si je devais énoncer un des passages les plus importants de ma vie, ce serais celui-ci. Je me revois encore, montant les escaliers de l’arrivée du C.R.A.S.H (Le Chemin Rapide A Sécurité Hasardeuse), avant de m’engouffrer, avec des dizaines d’autres personnes dans l’ascenseur principal, pour remonter au rez-de-chaussée de la gare. Une fois arrivé, je ne pouvais qu’admirer cette dernière : Des échoppes partout, des commerçants, dont certains à la sauvette, faisant leurs petites affaires, mais surtout le nombre de personnes. On y croisait tout le monde ici. Des fermiers, des techniciens, des ingénieurs, des indigènes, des aventuriers, etc…
 
        Je sortais, par les grandes portes battantes de la gare, pour me retrouver sur la grande place de New-Stendel.
C’était un tout nouveau monde qui s’offrait à moi. A Stenzur, je connaissais tout le monde, et les recoins les plus oubliés du village, alors qu’ici, tout ne demandais qu’a être connu, observé, pour moi. Mais je débarquais tout juste de nulle part ; je ne connaissais absolument personne au sein de la capitale, et je ne savais pas où aller. Après avoir demandé à quelques personnes, j’obtenais les renseignements que je voulais. Il y avait l’Ambassade des Nouveaux Arrivants, qui permettait aux nouvelles personnes s’installant sur New-Stendel (capitale) d’obtenir un logis contre quelques pièces, que je pourrais gagner en vendant mes marchandises. Je pris donc une chambre là-bas, pour pouvoir déposer mes affaires et me reposer. Le lendemain, après un bon repos, et quatre choppes de bière offertes par Apoly, une des premières personnes de la capitale que j’ai rencontré, je partis chercher des matériaux pour créer l’objet que j’ai toujours utilisé depuis que je suis en mesure de me servir de mes mains : Une canne à pêche. Après avoir tué à mains nues quelques bestioles ignobles qui trainaient dans le coin, à savoir des araignées d’un mètre de hauteur, je construisis avec trois bouts de bâtons et des fils ma première canne, qui me servirait à attraper du poisson pour non seulement me nourrir, mais aussi à gagner ma vie en le revendant à des commerçants. En effet, la revente « a la sauvette » était totalement proscrite sur New-Stendel et ses alentours, sous peine de faire un petit séjour dans une prison miteuse, avec de nombreux bourreaux équipé de fouets. Bien que cela ait plus à certaines personnes, ce n’était pas mon cas…
 
        Après avoir, durant de nombreuses semaines, vendu du poisson à quasiment tout les marchands de New-Stendel, j’avais acquis une fortune suffisante pour pouvoir m’installer dans une maison assez proche de la capitale. Mais je n’avais pas le droit de résider dans la capitale ni dans sa banlieue, à cause d’une réglementation obligeant les paysans à ne pas gêner les personnes aisées de la capitale. Je partis donc en quête d’une nouvelle terre. Après avoir visité de nombreuses villes, comme Nouvelle-Azur, Nevah, le St-Trident, Hypérion, Baie Dryade, Harmonia, et bien d’autres, je tombais sur les contrées de Valmont. Un domaine reculé car non-accessible par le train directement depuis al capitale, mais uniquement via correspondance à Hypérion. L’aspect de la cité de plaisais, et les alentours aussi. Je m’installai donc proche de Valmont, et fonda ma première maison, sur une colline de sable.
 
        Je me demandais désormais quel serait le métier que j’exercerais. Pour mieux savoir ce que je voulais, je retourna à new-Stendel , et alla à l’Office des Métiers de Minefield. Connaissant ma passion et ma volonté de toujours découvrir, je savais que je me penchais inéluctablement vers la profession d’Aventurier. Cependant, le danger était ce qui me plaisait le plus dans ce métier. C’est alors qu’une vieille personne, dont le nom m’est sorti de l’esprit depuis toutes ces années, vint me voir, et me dis : « Si c’est réellement l’aventure et le danger que tu veux, je ne te conseille pas Aventurier, mais plutôt Indigène. Ces personnes, ce sont des vrais tarés. Ils vivent dans un monde bizarre, qui ressemble en tout point à l’enfer. Ils passent leurs journées à explorer ces contrées dangereuses et inconnues, le tout pour le plaisir. Par contre, je ne te parlerais même pas de leur hygiène. Ils te feraient sortir de la capitale en courant tellement ils sentent mauvais. Mais quoi qu’il en soit, ce métier t’irait bien je pense. Et ça rapporte bien en supplément. Tous les indigènes que je connais sont riches. » Je remerciais cette personne, et rentrait chez moi, pour me coucher. Valmont était à une heure de train approximativement, ce qui faisait que je devais me lever tôt, et rentrer tôt, pour pouvoir passer des journées complètes à New-Stendel, tout en pouvant m’occuper de mes champs.
 
        Après avoir mangé ma soupe de champignons et une bonne entrecôte, accompagné d’une bière, je montais me coucher dans ma chambre. Mais je n’arrivais pas à dormir. Cette question me trottait toujours dans la tête. Que faire ? Quel métier choisir ? Au final, après avoir tourné dans mon lit durant deux bonnes heures, je m’endormais.
Le lendemain, alors que je m’apprêtais à partir vers la capitale, comme chaque jour, pour vendre une partie des récoltes de mes champs, je vis une personne arriver. Il s’agissait de lolivier18.
 
        Il m’expliqua que lui aussi vivait, avec une autre personne, dénommée Arcana33, proche de ma maison, un peu plus renfoncé dans la forêt. Il me proposa l’idée de faire un village ici. Il me proposa Balar comme nom de ville. J’acceptai. Les mois suivants de ma vie furent consacrés à ce village. Je m’étais occupé de faire une forge publique, l’ensemble de la voirie. Ma maison était devenue le conseil municipal : Une grande table en bas nous permettait de discuter du village, et la salle des coffres s’y trouvait aussi. Qui plus est, un panneau d’affichage était juste devant ma maison, pour que les autres puissent laisser des informations, les choses à faire, etc…
 
        Cependant, notre installation n’avait strictement rien de légitime. Nous n’étions en effet pas recensés par les gouverneurs de New-Stendel, et, suite à un durcissement des règles, nous nous exposions à des peines de prison prolongée, ainsi qu’à la perte totale du village et de nos coffres.
 
        Je me rendis donc à New-Stendel, au château des gouverneurs, pour m’entretenir avec Dorango sur notre situation délicate. Après un long temps de réflexion, qui nous conduisit à prendre un diner au château des gouverneurs, nous arrivâmes à un accord sur le statut de Balar : Un village réservé aux paysans et voyageurs, dont le nombre de personne ne devait pas excéder 6 personnes. L’accord de Valmont pour notre installation avait été accordé, et le château des gouverneurs en avait été informé, ce qui avait accéléré la procédure. Balar était donc désormais un village officiel.
Cependant, Dorango avait pointé un problème relatif à notre projet. Comment pourrais-je entrainer un projet à son sommet sans avoir une quelconque reconnaissance vis-à-vis de la communauté ? C’est alors que j’entrepris d’évoluer socialement, quitter mon statut de ‘’Paysan’’ pour devenir un Voyageur, un classe sociale reconnue aux yeux de tous. Au lieu de repartir à Balar, je restais donc au château des gouverneurs, ce coup-ci dans le but de voir Louvinette, en charge du statut social de chaque personne vivant sur les contrées de New-Stendel. Je ne pu l’apercevoir que rapidement dans le grand hall, mais pu tout de même décrocher un rendez-vous pour que nous parlions de ma requête.
 
        Je rentrais donc chez moi, épuisé. Arrivé sur les terres de Valmont, il faisait presque jour. Je me retirais dans ma maison, fermais l’ensemble des volets, avant de passer une journée entière à dormir. Nous étions alors le 7 mai 2012. Mon rendez-vous était fixé pour le 27 mai 2012 à 10h30. En attendant cette date fatidique, je continuais mes activités habituelles : M’occuper de Balar, de mes cultures, vendre les ressources inutiles en capitale, coupe du bois pour me chauffer, etc…
 
        Puis, vint le jour de mon rendez-vous avec Louvinette. J’étais serein, et me rendis, comme chaque jour, à la capitale, New-Stendel. Je me rendis au château des gouverneurs, et alla la voir. Après avoir discuté de mes ambitions et aspirations à évoluer socialement, elle me jugea digne et apte à devenir Voyageur. Elle accepta donc ma demande, et de fait, je devenais officiellement voyageur. C’était l’un des jours les plus marquants de ma vie. Je rentrai chez moi, heureux, à Balar, via le C.R.A.S.H de Valmont, comme d’habitude.
 
        Deux semaines plus tard, sur décret officiel des Empereurs de Minefield, le grade social de voyageur n’existait plus, et tous les voyageurs devenaient Citoyens. Ainsi donc, j’acquérais le droit de m’installer en capitale. Ce droit, je ne m’en servis que bien plus tard, à Stendel. Mais je reviendrais sur ça tout à l’heure.
 
        Ayant le droit de m’installer en banlieue, c’est ce que je fis. Je m’installai en Banlieue Ouest de New-Stendel, dans une petite propriété située dans un creux de colline, face à la mer.
Ne résidant plus à Balar, je léga ma place à lolivier18 en tant que dirigeant, et détruisis ma maison pour m’installer définitivement à New-Stendel. Cependant, pour moi, une nouvelle aventure venait de s’ouvrir à mes yeux. Je pouvais désormais me présenter officiellement comme Indigène, et, en supplément, je devais visiter ce nouveau monde dont tout le monde parlais depuis plusieurs mois : Stendel. A ce qu’il parait, des mages, au service des Empereurs, auraient ouvert un portail vers l’ancien monde duquel nos ancêtres viendraient, qui avait été détruit. Les mages de l’ancien temps auraient alors réussi à faire passer tout le monde ici, à New-Stendel, en attendant de pouvoir un jour revenir sur leurs mondes… Cela m’intriguait. Je décidais donc je partir à la découverte de ce nouveau monde, et aussi de chercher ces fameux mages. Mais avant, je me rendis à la tour des mages, où sont enfermés les plus vieux livres de l’histoire de Minefield, afin de me documenter sur cette catastrophe qui s’était déroulé à Stendel, et qui étaient ces mystérieux mages…

 


 


 

 

Chapitre II – Les ennuis commencent.

 

 

 

Révélation

Tour des mages de New-Stendel, 28 mai 2012.

Je prenais mon petit sac à dos d’aventurier et je partais vers la Tour des Mages de New-Stendel. Je n’avais eu aucune difficulté à la localiser. Elle était en effet adjointe au château des Empereurs de New-Stendel, où j’avais eu un rendez-vous pour ma Citoyenneté. Après avoir déjoué la surveillance de deux gardes légèrement alcoolisés, je descendais dans la bibliothèque réservée aux Mages et Empereurs, puisque les livres accessibles au public restaient bien trop évasifs sur le sujet. Cela me laissait d’ailleurs perplexe : Pourquoi un tel événement qui a détruit une civilisation entière est-il resté si peu expliqué à tous ?
Caché derrière une bibliothèque qui avait au moins cent fois mon âge, assis en position de tailleur, je commençais ma lecture avec un ouvrage nommé « Expériences Interdites, Volume Premier », consacré à la magie noire interdite par les Mages, tout en vérifiant de temps à autre que personne n’arrivait dans la salle. Malgré un tome très instructif sur l’établissement de portails entre enfer et monde sur terre, rien ne correspondait réellement à ce que je cherchais : L’origine de Stendel et de sa chute. C’est alors que je tombais sur un petit livre, avec une reliure en cuir noir, qui semblait abimé. Il n’avait rien à voir avec l’autre livre : Il était écrit à la main, sans calligraphie. De seulement quinze pages, il comportait quatre rapports édités par la même personne, à la vue de l’écriture, et d’une « Décision d’urgence », édité par une seconde personne, à la fin de ce carnet. Intrigué par son contenu, je décidais de l’emporter afin de prendre le temps de le décrypter.
C’est alors que j’entendais du bruit dans le couloir en colimaçon qui était la seule entrée et sortie de la salle. Merde ! Les gardes avaient sûrement dû décuver et sonner l’alarme ! Je me préparais à essayer de quitter le plus vite possible la salle, en me cachant le plus proche possible de la porte. J’entendais un bruit assourdissant descendre les escaliers. Soudain, je vis un des deux gardes, ivre, débouler des escaliers, avant d’aller s’encastrer, tête la première, dans une des grandes étagères. Il bégaya quelques mots, avant de se rendormir, probablement assommé par sa chute et tout l’alcool qu’il avait dans le sang. Je décidais alors de remonter rapidement les escaliers avant que l’autre garde ne descende lui aussi. Cependant, alors que je rejoignais la voie publique, je tombai sur une patrouille de la Garde Impériale. Me voyant sortir d’une zone interdite, ces derniers me mirent en joue et me demandèrent –de manière peu courtoise- de m’arrêter immédiatement.
Ligoté, je fus conduis au Conseil des Mages de New-Stendel. Il s’agissait d’une grande pièce, ornée de glowstone et de diamant. Les murs étaient de laine rouge, et le sol en obsidienne pure. La salle était sphérique, et, en son centre, se trouvait plusieurs bureaux, auxquels étaient accoudés des personnes âgées, avec des manuscrits un peu partout autour. Soudain, presque tous les éclairages s’éteignirent, hormis ceux derrières ces bureaux. J’étais debout, face à eux. Je m’attendais à leur sentence. J’étais accusé d’accès illicite aux Bibliothèques Interdites ; et, par chance, ils ne savaient pas que j’avais dérobé un livre ; que j’avais jeté derrière un poteau lors de mon arrestation.
Après avoir débattus entre eux durant plusieurs dizaines de minutes, ils me proposèrent un pacte. Je serais acquitté de mon erreur si je remplissais une mission pour le compte de l’Empire. Cette missions consistait à accéder à un monde que les mages venaient tout juste de relier à notre monde, qui était absolument inconnu. Epaulé par cinq gardes impériaux, et disposant d’une épée, d’une armure et d’un calepin, j’étais chargé de cartographier ce monde et de prendre autant de notes que possible sur ce nouveau monde, puis de rentrer.
N’ayant d’autre choix que celui-ci ou la prison, j’acceptais, à contrecœur, d’aider ces mages.
Ils me donnèrent un ensemble d’objets dans un grand sac : Une armure, une épée, des calepins, beaucoup d’encre et des plumes, de la nourriture, et du bois. Une fois équipés, moi et mes cinq hommes, nous rejoignirent les mages en haut de la tour. Le spectacle était hallucinant : Des dizaines de portails se situaient dans toute la pièce. Tous portaient un nom différent : Nabes, Novum, Navis, New-Stendel, Stendel, … Cependant, un portail n’était pas comme les autres : D’une couleur rouge, il ne portait aucun nom, si ce n’est « Monde n°18 ». Les mages nous amenèrent devant ce dernier et nous dirent de passer. Mes cinq hommes passèrent en premier. Juste avant de passer, les mages me rappelèrent les objectifs de ma mission, et me firent passer. Ca y est, j’étais dans un nouveau monde. L’aventure commençait.

 

Modifié par Artheriom
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Historique des mises à jour des Mémoires :

  • 29.12.2014 : Chapitre I : L'élévation dans la société.
    • De l'arrivée sur Minefield à l'obtention du grade Citoyen, c'est un pan important de l'histoire de l'accomplissement de votre serviteur au sein de la communauté Minefieldienne.
  • 27.10.2015 : Chapitre II : Les ennuis commencent.
    • Une fois les recherches abouties, Artheriom s'élance dans une entreprise qui va lui coûter beaucoup...
  • ??.??.???? : Chapitre III : L'Enfer.
    • Comment Artheriom va t'il survivre ?
  • ??.??.???? : Chapitre IV : Le retour vers la lumière.
    • Artheriom arrive enfin à sortir de l'enfer. Il se retrouve, sur Minefield, après deux ans d'absence...
  • ??.??.???? : Chapitre V : Le commerce, c'est chouette.
    • Après s'être remis de ses émotions, et fort de son partenariat avec sa nouvelle co-équipiére, Artheriom monte sa petite affaire...
  • ??.??.???? : Chapitre VI : ???????????
    • Artheriom n'a aucune idée de ce chapitre. :mrgreen: 
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Coucou :P

 

Merci beaucoup pour ton retour. Pour le "spoil", c'est plus histoire de rester en haleine ^^. Pour la structure globale (Départ au nether, retour à la vraie vie, etc), il suffisait de lire mes RP de candidatures pour pouvoir obtenir la structure. le but ici est de détailler beaucoup plus les événements et de faire un récit de ces aventures. Pour les chapitres postérieurs à ceux qui sont déjà notés, il n'y aura pas de spoil. :P

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Coucou !
 
Et voila la première partie de la Partie III. Comme cette partie va devoir expliquer ~2 ans IRL, elle va être extrêmement longue. Pour preuve, le jour n°1 fait déjà la taille du Chapitre II.
Je préfère donc publier sur les posts les parties du RP en cours, puis, une fois le RP finalisé, envoyer l'énorme pavé ( :mrgreen:) sur le premier post.
Bref, voici le jour 1 de l'épopée d'Artheriom.

Chapitre III – L’enfer

 

Monde inconnu, Jour 1

J’avais mal aux yeux, et à la tête. Le sol était chaud, et rugueux ; rien à voir avec la terre de ma bonne vieille banlieue Ouest. A côté de moi se trouvaient deux corps inertes, portant les armoiries de Stendel. A quelques pas de là, trois autres personnes, bien vivantes cette fois-là, se tenaient sur le rebord d’une falaise, arcs à la main, surveillant l’horizon.

Mes esprits me revenaient peu à peu. Je me rappelais de la mission, qui m’avait été confiée par les mages… Le monde n°18, le portail rouge, cette sensation de vertige et de malaise intense lorsque je l’avais traversé. Je me levais, lentement, encore sous le choc de ce qui vient de se passer. Je récupérais mon épée, et examinais les deux hommes gisant au sol. Ils semblaient encore vivants : En tout cas, ils respiraient. Rassuré de ne pas avoir perdu deux hommes avant même de commencer l’exploration, je me dirigeais vers les trois autres, qui n’avaient toujours pas remarqué mon réveil.

Les trois gardes me firent un rapport : D’après ce qu’ils avaient vu, il n’y avait aucun signe de vie, ni de végétation dans ce monde. Par ailleurs, les seules rivières et lacs qu’ils aient pu croiser étaient de lave uniquement, mais ils n’avaient pas vu une seule goutte d’eau. Il est vrai que l’air était très sec ; un peu comme l’air des hivers rigoureux de Sedannah, mais également très chaud, comme si nous étions à Khérinops. Par ailleurs, ils n’avaient remarqué aucune construction « humaine » : L’ensemble de ce monde était vierge de toute présence humaine, ou à défaut, de présence disposant d’une intelligence et d’une technologie leurs permettant de construire.

J’appris que j’étais resté ici, évanoui, durant plusieurs jours Stendeliens. Les trois gardes avaient veillés sur nous, tout en regardant les abords de l’abri de fortune qu’ils avaient créé. Il est vrai qu’ici, il n’y avait aucun besoin de faire du feu : La température était d’au moins 35°, si ce n’est plus.

Heureusement pour nous, les mages nous avaient préparé plusieurs parchemins magiques, notamment un permettant d’obtenir de l’eau potable et de la nourriture pour une durée assez longue. En conséquence, nous n’avions pas à nous préoccuper de la gestion des vivres, pour le moment.

Une autre spécificité de ce monde, que je remarquai très vite, était la présence d’un « plafond », de la même matière que ce qui composait le sol.

Je laissais mes hommes ici, pour surveiller les deux autres, toujours endormis. Quant à moi, je descendais un petit peu de la falaise, pour examiner les roches. J’ai ainsi découvert un matériau gris, ressemblant à du sable, noir. Il était très difficile de s’y déplacer dedans. Cependant, je découvrais vite quelque chose d’autre, de très intéressant : du Quartz. Alors que le Quartz était presque introuvable sur Stendel, il y en avait ici, à perte de vue, n’attendant qu’à être exploité et exporté vers Stendel, pour alimenter nos marchés et nos projets. Enfin, je découvrais, au plafond, un autre matériau très impressionnant : Il était jaune, et très lumineux. Il semblait dégager une aura rassurante, dans toutes ces nuances de rouges. Je m’approchais un petit peu par un chemin menant proche du plafond. Cela semblait être assez froid par rapport aux autres éléments. Cependant, il était aussi cassant que du verre ! A peine touché, il explosait en plusieurs petits tas, qui tombaient au sol. Tout comme pour le sable noir, le Quartz et le sol, je prélevais un échantillon pour les bienfaits de la mission.

Je remontais à notre « campement ». Un autre de mes hommes était enfin sorti du coltard. Il ne restait plus qu’à espérer que le dernier s’en remette vite, pour que l’on puisse partir et explorer. Le jour et la nuit ayant apparemment disparu, ou étant présent sur un très long cycle, je décidais de définir un nouvel horaire, proche du système Stendelien. Sortant ma montre à gousset, je la réglais sur la position « 0h00 ». A chaque tour de l’aiguille des heures, soit toutes les 12h, un jour sera écoulé. A la base de ma décision, il y avait le fait que ce monde semble bien plus fatiguant que le nôtre : la chaleur étant écrasante, la fatigue était bien plus intense. Le fait de se reposer plus souvent était donc le bienvenu.

Fatigué, j’allais me coucher, après avoir organisé les tours de garde. Je prendrais le relai à 02h00 jusqu’à 04h00. Avant de m’endormir, je me demandais bien dans quel bourbier je m’étais embarqué…

 

TO BE CONTINUED.

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Monde inconnu, Jour 2

2h. Que la nuit avait été courte ! J’étais probablement encore plus fatigué qu’avant d’aller me coucher. Prenant mon épée, je me levais et allais remplacer mon collègue. Ô combien fut ma surprise, en le voyant, avachi, contre un amas de ces pierres rouges qui composaient le sol ! Légèrement ulcéré par la situation, je le laissais dormir à même le sol, et alla me poster à quelques mètres de lui ; en tentant de ne pas avoir à le regarder, pour ne pas m’énerver d’autant plus.

Puis, une petite demi-heure plus tard, je compris pourquoi ce garde avait fini par s’endormir. Jamais un tour de garde n’avais été aussi soporifique que celui-ci. Il n’y avait aucun bruit, hormis le « blou-blou » de la lave, qui s’écoulais à des dizaines de mettre en dessous. Pas de vent non plus. Pour me tenir compagnie, il n’y avait que cette chaleur écrasante, qui donnait d’autant plus envie de dormir. Afin de ne pas sombrer à mon tour dans le sommeil, je ressortais de mon sac un des échantillons, et commençait à l’analyser en détail. Bien que cette poudre jaune m’intéressait énormément, je décidais de mon concentrer sur ce Quartz, qui semblait en tout point similaire à celui que nous connaissions. Après une analyse poussée des composants qui le constituait, je remarquais une très légère différence entre les deux types de Quartz, mais sans incidence pour la construction. Je lui attribuais donc définitivement le nom de « Quartz ».Mon tour de garde arrivait à sa fin. J’allais réveiller l’autre garde, et reprenais ma nuit.

Il était un peu plus de 7h lorsque nous nous réveillâmes. Le dernier garde que nous attendions s’était réveillé, lui aussi. Nous étions enfin au complet, et allions pouvoir commencer les explorations. Mais avant toutes choses, j’informais mes gardes de notre mission précise, et faisais connaissance avec eux.

Je leurs expliquait les enjeux de notre mission à travers ce monde, et l’objectif, à savoir repasser le portail de retour sain et saufs, avec tout ce que demandaient les mages. Une fois les informations passées, je définissais le plan de journée. En effet, en face de notre campement, se trouvait une vaste étendue de «pierre», avec une vision assez dégagé, probablement à 360°. Il nous fallait donc y accéder, puisqu’il s’agissait d’une zone stratégique pour la découverte de ce monde. Nous partîmes en direction de cette étendue, à travers un petit chemin qui se dessinait dans la roche, et qui semblait descendre vers la lave… Les océans qu’elle formait étaient immenses ; et pouvaient se comparer à nos océans. Tant de possibilités quant à l’exploitation potentielle de cette substance : armes de destruction, objet décoratif, démonstrations de prouesses techniques, éclairage, et j’en oublie probablement. C’était à la fois encourageant et inquiétant. Tant d’énergie, entre de mauvaises mains, pourrait se révéler dévastateur pour notre monde. Je prenais en note l’ensemble de mes observations pour les mages.

Nous marchions depuis une petite heure à présent, et l’équipe entière était fatiguée. Je décidais de marquer une pause, à quelques mètres de la lave seulement. Nous avions effectué presque la moitié du chemin. Sans prendre la précaution de vérifier que nous n’étions pas atteignables par d’éventuels projectiles, nous nous installâmes…

Nos affaires étaient à peine posées que nous fûmes attaquées par une sorte de grosse boule de feu. Un des soldats avait été touché, heureusement, légèrement, à la jambe. Dans un esprit de survie, nous récupérions en urgence les affaires restées à portée de main, et nous nous reculâmes vers le fond de la petite cavité dans laquelle nous étions déjà rentrés. Deux soldats étaient partis en éclaireur, tandis que les deux autres encore valides tentaient de nous couvrir. Quant à moi, je trainais le dernier, blessé, vers l’arrière. Quelques minutes plus tard, nous arrivions contre le mur. Certes, la protection n’était pas idéale, mais c’était déjà ça. Deux faits me surprirent. Le premier était que l’endroit semblait plus frais et moins sec que le reste de ce que nous avions déjà visités. La température semblait être nettement inférieure à la moyenne de ce que nous avions observés ; et cela m’intriguais. Je notais ce fait dans mon petit calepin, avec un schéma –très concis- de notre emplacement pour tenter d’expliquer ce phénomène plus tard.

Je me tournais vers le soldat blessé, que les deux éclaireurs avaient commencé à soigner. Ce n’était qu’un peu de peau arrachée sur le tibia. Son os était certes quelque peu visible, mais rien d’irréparable. Je remarquais par ailleurs qu’il semblait être habitué à ce genre de blessures : ses jambes étaient couvertes de mutilations diverses, allant de la cicatrice presque invisible à des plaies bien plus grandes. Par ailleurs, je constatais que, compte-tenu de la callosité osseuse de son tibia et de son pied, il était un habitué des fractures et autres traumatismes musculaires. Après avoir rincé la plaie pour prévenir d’éventuelles infections, je m’occupais de bander sa blessure. Il sera à nouveau en pleine forme en quelques jours, mais il était impossible de nous arrêter trop longtemps. La bestiole qui avait fait ça pouvait très bien revenir, d’un instant à l’autre, et tous nous carboniser. Je fabriquais au malheureux de quoi marcher (deux cannes à base du peu de bois que j’avais pris), et nous repartions, bien plus vigilants qu’avant. Une petite heure plus tard, j’aperçus une zone assez enclavée pour nous permettre de nous reposer. J’ordonnais l’installation du bivouac pour la nuit. Avec un soldat en moins pour surveiller, nous étions obligés d’allonger nos gardes. Nous allions donc passer une demi-heure de plus éveillés. Le tout dans un silence de mort. Cette fois-ci, il n’y avait même plus le bruit de la lave : Nous étions totalement abrités. Je décidais de prendre le premier tour de garde. Les quatre soldats encore valides partirent se coucher. Le cinquième, affaibli par le voyage, était resté allongé à même le sol, les bras derrière la tête. On aurait presque pu croire qu’il était dans un champ, admirant tranquillement les nuages. Malheureusement, ici, il n’y avait pas de nuages ; et encore moins de champ. Sachant par avance que rien ne se passerais, comme la nuit passée, j’allai m’installer, accroupi, proche de lui. Je ne connaissais toujours pas les noms de mes compagnons. Je savais que lui, déjà, avait été, ou est toujours, un militaire. Ses nombreuses mutilations ne trompent pas : Il avait du vécu derrière lui. Prenant cette information comme acquise, bien que je n’en ai aucune certitude, j’entamais la conversation.

« Eh bien, soldat, on peut dire que vous l’avez échappé belle tout à l’heure.

- Oh, vous savez, j’ai connu bien pire. Comment saviez-vous que j’étais autrefois militaire ?

- J’ai constaté que tu avais de nombreuses blessures à la jambe, et que ce n’étais qu’une de plus. Ne prends pas la peine de me vouvoyer. On va passer un certain temps ici, alors considère moi comme un ami. Comment t’appelles-tu ?

- Je m’appelle Thodias, j’étais dans l’armée de New-Stendel autrefois… Cependant, la paix régnant sur New-Stendel, j’ai décidé de rejoindre les troupes destinées à l’escorte des mages.

- Donc, vous êtes tous les cinq issus de ces forces spéciales ?

- Oh, non. Il y en a deux qui sont de simples mercenaires, recrutés pour cette mission uniquement. Les deux autres eux, sont de l’armée régulière. On n’a pas tous les mêmes budgets…

- Je vois… Pourquoi t’es-tu porté volontaire pour cette mission ? Je veux dire par là que tout le monde n’a pas envie d’aller dans un endroit totalement inconnu, sans certitude de s’en sortir vivant, ni même d’en sortir un jour…

- Eh bien, à l’époque, lors de mon entrée dans l’armée, nous venions à peine d’arriver à New-Stendel, puisque Stendel avait dû être évacué pour des raisons que nous ignorons. Nous avons donc été envoyés, par sections entières, sécuriser l’ensemble des populations qui s’installaient sur ce nouveau monde, et d’autres ont été envoyés pour explorer les lieux inconnus encore. Je faisais partie de ceux-là. Nous avons marché durant des mois sans savoir où nous allions, pour cartographier les lieux et repérer les zones habitables pour la population. Et j’ai adoré ce frisson de l’aventure et de la découverte. Lorsque l’occasion s’est proposée pour cette expédition, je me suis porté volontaire. Et puis, je n’ai pas d’attaches particulières à New-Stendel, puisque mes parents ne sont plus, et que je n’ai pas de famille.

- Intéressant… Si tu aimes autant l’aventure, pourquoi ne pas être devenu un aventurier, et avoir rejoint l’armée ? Ce n’est pas un métier où l’on découvre beaucoup de monde, hormis dans le cas où l’on s’installe dans un nouveau lieu.

- En fait, j’aurais voulu me mettre à mon propre compte, mais je n’avais pas l’argent qu’il me fallait. J’ai donc dû rejoindre l’armée pour m’assurer un revenu et vivre. Mais il est vrai que ce n’étais pas ma vocation première.

- Ce coup-là, tu vas être servi je pense… Ce monde semble gigantesque, et totalement inconnu.

- Oui, en effet, ça semble prometteur, même si j’ai déjà une jambe dans le sac à peine deux jours après notre arrivée. Et toi, pourquoi à tu décidé de venir ici ?

- En fait, je n’ai pas eu trop le choix… Pour résumer très brièvement, je suis entré par effraction dans la bibliothèque personnelle des mages pour récupérer des… informations…

- Ah, tout s’explique. Je me demandais pourquoi ce n’étais pas un mage qui était venu avec nous, comme d’habitude. C’est tout simplement parce que tu es de corvée.

- Comme d’habitude ? Il y a eu d’autres explorations ?

- Oh oui, il y en a plusieurs par an. Depuis mon arrivée, j’ai déjà vu six expéditions partir, comme nous. »

 

Sans m’en rendre compte, cela faisait déjà longtemps que je parlais avec Thodias, et un autre compagnon de voyage arrivait pour prendre ma relève. Je me relevais, saluait l’autre garde, qui partait surveiller un peu plus loin. Je souhaitais un bon rétablissement et une bonne nuit à Thodias, et parti me coucher. La nuit allait être courte, comme d’habitude. Je défaisais, las, l’ensemble de mon équipement, et m’allongeait. Je fermais les yeux...

 

TO BE CONTINUED.

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