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Les joutes RP [Episode I : L'attaque du Dom]


Zovsky
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Chers gueux, manants, citoyens et gouverneurs 

 

 

C'est d'une façon totalement improvisée que le sieur Domfulmen et moi-même avons ressuscité hier soir une vieille tradition minefieldienne : les joutes RP. De quoi rappeler aux plus vieux les échos des discours de nalaf et autres tasterix, ou encore le fameux duel de Philibert (aka Tyroine) contre Aelfyr. 

 

Et bien c'est aujourd'hui un tout autre style de combat que je vous propose, un duel fratricide pour être exact. La plupart d'entre vous savent que Dom et moi avons travaillé en collaboration sur de nombreux projets, du Kubnigera à Bel-O-Kube en passant par la gestion de l'ANA, jusqu'à la rédaction même de nos candidatures chevaliers, dont les RP sont entremêlés. Ce que vous ne savez peut-être pas en revanche, c'est côté RP, on s'est tapé dessus plusieurs fois...enfin j'ai tapé sur Dom plusieurs fois, avec quelques tentatives d'assassinat à mon actif, mais malheureusement, même si c'est parfois pas passé loin, il s'en est toujours sorti. 

 

Cette joute a été arbitrée par notre bien-aimé gouverneur Squirkiz, l'inégalable meikah et un de nos preux camarades chevaliers, tonacs. Elle se déroulait en 2 manches gagnantes, de 5 minutes chacune, avec si besoin est une manche décisive de 10 minutes.

 

À toutes fins utiles, je précise que les dialogues ont donc été entièrement improvisés, nulle préparation ou répétition n'a été accordée !

 

[ RP ON ] 

 

Nous nous retrouvons donc dans la cour de la toute nouvelle académie de chevalerie de Stendel. J'ai entendu dire que Dom était présent pour l'inauguration, après une disparition ayant duré plusieurs mois, et ai donc sauté sur l'occasion pour le confronter, et régler nos comptes une bonne fois pour toutes. 

 

Quand j'arrive dans la cour de l'académie, Dom est là, seul. Il me tourne le dos, mais se retourne alors que je ne suis plus qu'à quelques mètres de lui : il sait pourquoi je suis là, il a entendu les rumeurs. Nous nous faisons face quelques instants, moi dans mon armure d'onyx, lui dans son armure d'argent. Lentement et calmement, chacun dégaine sa plume son arme, nous savons tous deux ce qu'il nous reste à faire. 

 

 

 

 

PREMIÈRE MANCHE : 

 

Dom : Sieur Zovsky, votre insulte à mon égard, bien qu’elle me laissa de prime abord de marbre, me navre. Non content de m’imposer votre présence, vous souhaitez donc de plus bafouer l’honneur de la chevalerie, au sein même de sa forteresse ? 

 

Zov : Ce ne point bafouer l’honneur de la chevalerie que de le relever, sieur Domfulmen, et sous nous sommes trop souvent affrontés par le passé pour que je laisse passer une fois de plus vos manigances. Il est temps de répondre de vos actes, une bonne fois pour toutes, et y aurait-il meilleur endroit pour cela que le coeur même de notre Ordre ? 

 

Dom : Il n’est en effet pas de meilleur  lieu que celui qui aura vue l’épée, pour la seule fois de notre vie se poser sur notre nuque. Néanmoins, devrais-je vous rappeler la patience dont j’ai fait preuve à votre égard lors de vos attaques répétées envers ma personne et mon peuple ? Non content d’avoir été un ami, et d’une patience sans limite, j’ai été le garant de votre sécurité, là où tous souhaitaient vous voir sombrer. Une telle ingratitude, sire, est indigne d’un chevalier. 

 

Zov : Dois-je vous rappeler que ces attaques n’ont pas été perpétrées par ma personne, mais par mon double ? Dois-je vous rappeler comment j’ai sauvé le Kubnigera de la Corruption, importée par vous-même dans notre monde ? Et dois-je également vous rappeler que mon double, cet ennemi que vous maudissez, s’est lui-même sacrifié pour détruire Nigrum, le fruit de vos actions ?

 

Dom : Si la Corruption l’a été par mon biais, il va de soi que votre double l’est par vous. Ne l’oubliez pas. 

 

 

FIN DE LA PREMIÈRE MANCHE 

 

VAINQUEUR : DOM 

 

 

 

———————————————

 

 

DEUXIÈME MANCHE :

 

Zov : Dom, nous sommes plus que des camarades. Nous sommes des amis, des frères. Je n’ai sans aucun doute jamais traversé plus d’épreuves avec quiconque sur ces terres. Aussi, vous voir m’attaquer aujourd’hui  me navre tout autant, moi qui vous tenait en si grande estime, quelque soit le niveau. N’avez vous donc pas compris que je ne voulais que le bien, tant du Kubnigera que de Bel-O-Kube, mais aussi le vôtre et celui de la communauté dans son ensemble. Repensez bien à tous vos actes, qu’aviez vous en tête lorsque vous avec exécuté les conseillers Kubnigériens ? 

 

Dom : Je vous concède cela, mon cher Zovsky : vos intentions n’étaient pas mauvaises, et votre engagement a toujours été total. Néanmoins, les calomnies proférées ne vous sauveront en aucun cas de ce gant injustement jeté. Moi ?! Tuer les conseillers Kubnigériens ?! 

 

Zov : Tybalt l’Ancien a rapporté vos actes, qui sont eux-mêmes consignés dans mes mémoires ! 

 

Dom : Je ne les ai pas tué, non. Retiré leur rang, oui. Pris leur chaises, oui. J’ai pris le contrôle de ce peuple qui ne demandait qu’à être dirigé, pas abandonné. 

 

Zov : Vous vous faites appeler le Fulminator, vos mises en scènes ont terrifié la Colonie entière ! 

 

Dom : Cela aurait-il été ma seule faute ? Trahis mes compagnons, devenus vieux et séniles, pour sauver tout un peuple ? Nous n’avons clairement pas la même vision des choses, mais soyez sûr d’une chose :  je n’accepterai pas que des accusations de meurtre soient prononcées - à tort, entendons nous bien - contre moi.

 

Zov : Vous comprenez ainsi à quel point il est horrible d’être accusé de crimes que l’on ne pense pas avoir commis. Néanmoins, les faits sont là. Vous avez disparu peu de temps après votre prise de pouvoir, laissant la Colonie désemparée. Je ne pardonnerai pas votre abandon, je ne pardonnerai pas votre départ. 

 

 

FIN DE LA DEUXIÈME MANCHE

 

VAINQUEUR : ZOV

 

 

————————————————

 

 

 

TROISIÈME MANCHE : 

 

Zov : Dom…vous souhaitez donc aller jusqu’au bout. Rien ne saurait faire plus saigner mon coeur que ce duel fratricide, mais je ferai ce qui doit être fait. Pour l’Empire, pour la chevalerie. Répondez moi donc finalement, pourquoi être parti ? Pourquoi avoir trahi ? Après tant de bonnes actions, après tant de mois à avoir travaillé côte à côte, votre désertion est insoutenable. Vous n’êtes pas un lâche ni un dictateur. Répondez moi. 

 

Dom : Zovsky, vraiment… ? Abandon ? Départ ? Me reprocheriez vous d’avoir laissé la Colonie aux mains de plus pate que moi ? Aux mains d’Arthur, la Colonie se porte à merveille ? Auriez-vous souhaité que je reste, meurtri, désemparé ? 

 

Zov : J’aurais souhaité que vous fassiez ce qui est bon pour votre peuple. Arthur est reine de Bel-O-Kube, pas intendant de la Colonie. 

 

Dom : Auriez-vous souhaité que je délaisse ma famille, si long prise au piège d’un tyran et de la Corruption elle-même ? 

 

Zov : Vous êtes parti au travers de ce portail sans vraiment savoir ce qui vous attendait. J’osais espérer que vous considériez que votre famille était ici. Que NOUS étions tous votre famille. Mais il semblerait que j’avais tort….

 

Dom : La Colonie est originaire de Bel-O-Kube, la reine est aussi apte que moi à la diriger, ainsi qu’à guider son peuple, ses enfants. M’accuseriez vous de ne point souhaiter renier mes origines ?

 

Zov : Aussi capable que soit Arthur, il n’a pas le don d’ubiquité. Vous vous cachez derrière de vaines illusions pour tenter de diminuer votre faute ! 

 

Dom : M’accuseriez-vous de vouloir voir le visage de ma fille, que je n’ai même pas vu naître ? M’accuseriez-vous de vouloir revoir le visage de ma femme, chagrinée depuis tant d’années par ce qu’elle pensait être ma perte ? 

 

Zov : Vous êtes parti sans même savoir si votre famille était en vie ! Pour votre propre histoire vous avez sacrifié peut-être de nombreux enfants, brisé ici-même des familles et des vies aussi précieuses que celles des vôtres ! 

 

Dom : Oublieriez-vous, de plus, que je puisse revenir ici quand bon me semble, afin e voir ce qui a été, et ce qui est toujours, ma famille au sein de l’Empire Stendelien  ? 

 

Zov : Etre un dirigeant, être un chevalier implique de penser au bien commun, aussi douloureux que ce soit. Vous aviez ma confiance, et celle de tout un peuple, et vous nous avez tous trahis ! 

 

Dom : Je n’ai pas trahi cette confiance ! Conscient de mes faiblesses et de mes défaillances, j’ai laissé la main, comme auraient dû le faire les Conseillers avant que je prenne le pouvoir. Le bien commun passe par mon abdication, c’est ainsi. C’est le mieux. 

 

Zov : Vous vous étiez imposé comme notre leader, notre guide. Vous avez destitué les Conseillers pour améliorer les choses. Ces plumes, ces armes, notre honneur, signifient-ils encore quoi que ce soit pour vous ? Rappelez vous que, votre vie durant, le contrat tacite que vous avez signé lors de votre adoubement de peut être résigné.

 

Dom : Ce que j’ai fait. Mais je suis las, Zovsky. Las de devoir porter encore ce fardeau.

 

Zov : Alors, laissez moi mettre fin à vos souffrances. Un chevalier demeure un chevalier, jusqu’à sa mort…

 

Dom : Comprend ma peine, et accepte de m’accorder ce repos. Sans m’ôter pour autant la vie, accepte mon départ, que je fais non de bon coeur, mais parce qu’il le faut. Malgré ce duel, je refuse de porte la main à l’épée. 

 

Zov : C’est donc la fin, la fin d’une ère. Je tremble, Dom, plus fort encore que lors de notre combat contre Nigrum. C’est une ère que tu auras détruit alors que tu aurais dû la supporter, parce que nul autre que toi n’était mieux placé pour le faire. C’est la fin, dis donc tes derniers mots. 

 

Dom : Nigrum ? Ce chien est mort comme il le méritait. Je ne pense pas que le monde ait encore besoin de moi. J’ai apporté ma contribution. Deux cent ans, Zovsky. Deux siècles passés à contribuer à ce peuple, cet empire, et à apporter ma pierre à l’édifice. C’en est trop. Il est temps pour moi de me retirer. Adieu donc. Mon ami. Mon frère. Puissions-nous nous revoir sous de meilleures augures. Adieu.

 

 

FIN DE LA TROISIÈME MANCHE 

 

—————————————————

 

 

Dom tourne alors de nouveau le dos à Zovsky, et se dirige vers la grande porte de l’académie. La lame de Zovsky s’abaisse…mais un éclair sombre passe dans ses yeux, et sa poigne se raffermit sur son épée. Il ne tolèrera pas cette trahison. Jamais. 

 

Vif comme l’éclair, il bondit sur Dom, lève son épée haut son épée, et s’apprête à…. 

 

Douleur intense. 

 

L’élan du chevalier noir est stoppé net, et son épée tombe lourdement sur le sol. Incrédule, Zovsky regarde la lame de Dom plantée dans poitrine. Il s’était retourné au dernier moment, il avait toujours été le plus rapide. 

 

Le regard de Dom ne reflète aucune émotion. Lentement, il retire son épée du corps de son ami, qui tombe alors à genoux, le sang coulant à flots de sa blessure béante. Péniblement, il relève la tête vers Dom.

 

" - Nous…nous…reverrons…ce…ce n’est…pas fini. 

 

L’instant d’après, Zovsky avait disparu. La téléportation, un vestige des pouvoirs de son double maléfique, Karajan. 

 

Un mince sourire se dessine sur le visage de Dom.

 

- Je n’en doute pas, mon ami, murmure-t-il. Je n’en doute pas. »

 

Tranquillement, Dom Fulmen rengaine sa lame. Zovsky et lui se croiseraient bientôt de nouveau. Leurs aventures sur ces terres n’étaient pas terminées. 

 

 

 

 

RÉACTION DE MEIKAH 

 

« Et bah bordel de nouille »

 

 

REACTION DE TONACS 

 

« C’était…incroyable… »

 

 

RÉACTION DE DOM

 

« J’ai besoin d’un verre »

 

 

RÉACTION DE ZOV

 

« Moi aussi »

 

 

Vous l’aurez compris, c’est donc le chevalier DomFulmen qui est sorti vainqueur de ce duel, et Zovsky (donc moi) a été lavifié avec la totalité de ses soixante-dix niveaux sur lui. Néanmoins, le chevalier noir, clairement encore maléfique et avec les idées pas très claires, n’a pas dit son dernier mot. Ne manquez pas notre prochain affrontement, dans un cadre plus apocalyptique que jamais. Ne manquez pas l’Episode II : La revanche du Zov. 

 

Stay tuned !

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Pour répondre à Squirk, y'avait vraiment une super ambiance sur le chat ce soir là, et, nostalgique, j'ai pas pu m'empêcher de balancer "La seule chose qui manque à ce chat, c'est une joute RP. Old school style."

 

Forcément, le Dom a pris ça pour un soufflet (ce que c'était, disons le :3) et, vous connaissez la suite ! 

 

Et rassurez vous, vous en aurez bientôt de nouveau, très bientôt !

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