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la tempête


Pencroff
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Au mileu des flots déchainés; la proue d'un bateau fend les lames et retombe lourdement dans un vrombissement d'eau. Un vent de 64 noeuds (118 km/h) hurle dans les ténèbres de la nuit illuminée par les éclairs. Au milieu des creux de 12 à 15 mètres, balayé par des vents de force 12 sur l'échelle de beaufort; le HMS intrépide se debat contre les éléments. Malgré ses 55 mètres de long et ses 3 000 tonnes; ce trois mâts ne ressemble au milieu des ondes déchainées qu'à un vulgaire fagot de bois. À son bord, les quelques 200 hommes d'équipage s'affairent à maintenir à flot leur navire. Fonçant face aux vagues pour éviter d'etre pris au flanc et de sombrer, il doit encaisser montée à pic et descente raide; dos au vent. Pour les hommes qui sont à son bord la situation est critique. ils risquent à tout moment d'etre balayés du pont et jetés à la mer ou de voir leur embarcation se briser sous leurs pieds et sombrer corps et âmes. Nul ne peut prévoir ou frapperont les tempêtes et la puissance qu'elles auront. La veille, en voyant au loin se dessiner les masses noires de nuages par dessus le crépuscule, le capitaine avait pris le risque de continuer sa route pour ne pas perdre de temps. Il comptait bien arriver en temps convenu au port pour livrer sa cargaison et n'avait pu prévoir que poséidon lui meme descenderait du ciel pour malmener son navire. Mais en bon marin il avait accépté son sort face à la toute puissance de mère nature et il se tenait à la barre pour affronter les elements.

 

Sur le pont superieur, l'équipage s'activait pour réduire la voilure et empecher que, par un violent coup de vent, le navire ne démâte. Des hommes, suspendus aux filets de cordages à plusieurs mètres de hauteur, détachaient les noeuds que le vent avait provoqué. Parmis eux, flippy; un jeune quartier maître, escaladait le grand mât pour atteindre le nid de pie. Une fois arrivé en haut, il scruta autour de lui dans l’espoir de touver la ligne d’horizon ou quelque repère pour se diriger. Malgré le noir total de la nuit, il pouvait compter sur les éclairs pour lui fournir quelques secondes de clarté. Alors qu’il essayait d’estimer la direction que prenait le navire, il aperçut, à environ 1 mille nautique, un mur d’écume d’une trentaine de mètres. Dans le langage marin, on appelle ce genre d’onde une “vague scélérate”. Véritables monstres marins; elles étaient connus pour etre impitoyables et avoir envoyé de nombreux navires par le fond. Sans attendre, flippy se jeta sur la cloche d’alerte et la sonna de toutes ses forces. Il tenta bien de hurler aux autres la nature du danger mais le vent ne lui permettait meme pas d’entendre sa propre voix. Lorsqu’il tourna de nouveau la tete vers la vague, un éclair illumina les flots et il vit le mur d’eau au moment ou il allait percuter le bateau de face. Soudain, un choc d’une extreme violence ébranla le navire qui se cambra dans un craquement de bois terrible. Tous les marins perdirent l’équilibre et plusieurs furent éjectés des filets et emportés par les flots. Les canons glissèrent vers le chateau avec tout ce qui n’etait pas attaché sur le pont; qui s’inclinait déja à 45°. Arrivé en haut de la vague, la proue du navire s’affaissa d’un coup, projetant hommes et materiel vers l’avant du bateau alors que ce dernier s’engageait dans la descente. Les mâts, soumis à des contraintes énormes, craquèrent et le mât de misaine se brisa. Arrivé en bas de la vague, le bateau se remit droit d’un coup sec; ce qui acheva de rompre la mât de misaine. Celui ci tomba sur babord, tirant sur les étais qui le reliaient au grand mât. Les cordes se tendirent et l’étai de hune tira meme tant sur le mât de perroquet du grand mât que celui ci se brisa également. Flippy et les quelques marins encore accrochés aux haubans furent projetés dans les cordages et flippy put s’accrocher in-extremis à un filet. Les lourds tronçons de bois s’écrasèrent sur le pont, éffondrant les planches. Une voie d’eau s’ouvrit dans la coque à 1 mètre au dessus de la ligne de flotaison. Dans une ultime secousse, les haubans auxquels flippy avait pu s’accrocher se rompirent et il fit une lourde chute sur le pont qui le laissa inconscient.

 

Quand il se reveilla, il fesait jour. La tempete s’etait arretée et avait laissé sa place à un grand ciel bleu. Une faible brise soufflait et le bateau, à la dérive, glissait sur les flots. Flippy se leva et regarda autour de lui. Le pont était couvert de débris, de cordages, et des quelques marins encore valides. En se relevant, il eut un leger vertige et une pointe de douleur au tibia. Il ramassa son bachi et tituba vers la poupe ou il éspérait trouver un officier. Il y trouva plusieurs bléssés, assis ou allongés en rang attendant de passer chez le chirurgien de bord. Parmis eux, un second maitre lui appris que le capitaine, un de ses lieutenants et une enseigne de vaisseau avaient été emportés par la mer, avec 34 autres membres d’équipages. Sa blessure n’etant que bénigne, flippy renonça aux soins médicaux et se dirigea vers le mât de misaine, ou du moins ce qu’il en restait, pour aider les valides à couper les dernieres cordes qui retenaient l’immense pièce de bois au bateau. Il fallut deux jours pour réparer les avaries et traiter les bléssés. Et trois jours pour rallier le port le plus proche; celui de stendel. C’est ainsi qu’un matin d’hiver, il débarqua dans cette nouvelle ville avec pour seuls biens sa solde et les vetements qu’il portait sur lui.

 

fin.

 

​(hrp: c'est mon premier RP depuis longtemps, autrement dit c'est un essai. C'est un peu court et il y a sans doutes des fautes de frappes ou de syntaxe mais c'est un début, si ça vous plait il y en aura peut être d'autres ^^)

 

edit: j'ai corrigé la faute monumentale dans le titre :)

 

merci de votre attention, bientôt !

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C'était sympa oui :)

 

Même si au début, j'ai eu l'impression de lire une doc technique ^^ Beaucoup, beaucoup de chiffres et de données numériques ! (trop ?)

Un vocabulaire de la navigue très diversifié et un texte dans son ensemble de très bonne qualité !

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J'étais parti pour ne pas le lire ('cause pas spécialement intéressé), mais le fait que cela parle de bateau attira mon attention et, bien que j'eus peur, je suis impressionner par ta connaissance du jargon marin et de l'architecture d'un voilier! Combinée à une tempête des plus réalistes (bon, 12 beauforts ça frôle l'impossible mais ça passe), voici une intro fort bien ficelée!

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c'est vrai que j'ai hésité à aller jusqu'a 12, mais ça donne du crédit à la violence de la tempête ^^

En tout cas je suis ravi que ma petite histoire ait plu.

Désolé si l'intro ressemble à un condensé d'informations techniques, les prochaines fois je ferai plus concis.

encore merci d'avoir pris le temps de lire et, surtout, de répondre :)

 

 

 

pour le vocabulaire marin je n'ai que peu de mérite, je me suis appuyé sur ce shema

Mature.jpg

 

 

 

 

 

bonne soirée à tous !

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Il est très lourd ton bateau, tu es sûr que ce sont pas des tonneaux plutôt ? ^^

Le texte reste sympa à part ce petit détail !

 

L'Hermione, le navire de Lafayette que l'on a reconstruit et qui a effectué la traversée de l'Atlantique il y a quelques mois, pesait environ 1200 tonnes à vide, et il ne mesurait que 46 mètres. Flippy décrit ici un bateau d'environ 55 mètres de long, chargé qui plus est. Si le poids de 3000 tonnes est peut-être - légèrement - exagéré, ce n'est pas le détail qui aurait capté mon attention.

 

Toujours en comparaison avec L'Hermione, qui, plus petit, embarquait ad minima 250 marins (et plutôt autour des 320 à l'époque), la taille de l'équipage me semble grandement sous-évaluée. Mais bon, on chipote là :P

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Au temps pour moi, je me basais sur le Bélem, qui pèse 750 tonnes pour 58 mètres, mais qui est plus récent que l'Hermione. En fin de compte, ça dépend de l'époque à laquelle se passe l'histoire ;)

 

Bon, au point où en est ! Le sigle "HMS", qui signifie "Her Majesty's Ship", sous-entend que le navire est originaire d'un pays anglo-saxon, où des unités différentes des françaises sont utilisées. Par conséquent, le plus juste serait de donner la longueur du bateaux en pieds (c'est aussi le cas en France, surtout pour les voiliers de croisière) :P

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Je me suis inspiré des vaisseaux de ligne de la classe "téméraire" (dont l'équipage était de 680 hommes et non 200 comme dans le RP).

Effectivement le sigle HMS sous entendait une origine britannique; et j'aurais du appeler le bateau "Intrepid"(il y a eu pas moins de 8 "HMS Intrepid" dans la royal navy contre 5 "l'intrépide" dans la marine française (royale/de la république/impériale/nationale).

Pour les mesure en pieds, je penserai à convertir les mesures dans le prochain RP ^^

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