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Voyage au Coeur d'un songe


CielNoir
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Hrp : Sans plus attendre et grace à ma fièvre du Rp, je lance une les premières lignes de l'histoire de mon Narrateur.

(Bien sur si vous êtes jamais passé par la Traverne'Ciel vous devez pas masse savoir qui sait, au besoin je ferais un encadrer ^^)

Cette histoire peut se passer n'importe ou dans ma ligne temporelle de Rp (toute fois quand même après la création de la Traverne'Ciel)

Bref c'est cour, épisodique, et je devrais théoriquement devoir sortir une suite plus souvent qu'un WTC ou un Gorafield *fuis*

Bref sans plus attendre, le premier épisode de votre téléfilm !

 

 

 

Voyage au cœur d'un songe

 

 

Comment commencer à narrer l'histoire de celui qui n'en avais pas il y a peu. Je Commencerais par vous parler du personnage principale de cette histoire : Le Narrateur. Pendant une seconde je suis sur que vous avez cru que c'était lui qui narrait encore cette fois. Non, il ne peut pas narrer son histoire, quoi qu'il la fait ? tout ceci reste confus même après des années à le côtoyer, ou alors était-ce une minute ? Quoi qu'il en soit le Narrateur est une être complexe, Immortel, Intemporelle et c'est lui qui narre les histoire, rien que ça. La première fois que je l'ai vu je vous raconte pas les questions que je me suis posé, peut être une autre fois.

Il en reste que je vais vous raconter un lundi, il déteste le lundi, peut être pour çà qu'aujourd'hui ce sera moi qui vous raconterais cette histoire, bref un lundi. Un lundi banal en apparence, nous étions dans ma Glacerie, et pour une fois j'avais quittez mon bureau pour allez en bas discutez de choses et d'autres avec mes clients préférés, entre autre le Dragonnier, un élémentaliste, Pencroff et quelques uns des membres de sa gardes, il y avait aussi un musicien rôdeur tout vêtu de brun un dragon et un chaton. Ce lundi banal ne l'était qu'en apparence pour un non initié ou non-habitué de mon établissement, en effet aucun soucis, tables renversés, nez cassés, pingouin géant et autre colonnes de terres de cinquante mètres de haut. Ce n'était pas pour me déplaire, à force de rixe et d'incidents, la glacerie souffrait d'une réputations que je n'avais pas prévu en mettant l'enseigne. Nous rigolions en discutant autour de bonnes glaces et rafraichissement, mais ce n'était pas çà qui m’embêtait, ce qui me dérangeait c'était mon ami le Narrateur qui souffrait depuis quelques jours de mélancolie. Il passait ses journées à envoyer son plateau courir après une commande, et le reste de son temps il le passait à regarder un tableau étrange. Même en le côtoyant depuis plusieurs mois je ne me rappelez pas avoir déjà vu se tableau. Il n'était pas grand ce tableau à peine la taille d'un livre classique. Il me semblait évident que c'était ce tableau qui le plongeait dans cette état.

Je tentai par plusieurs fois d'observer ce qui se trouvait peint sur ce fameux tableau, mais aucune moyen de l'observer. Le Narrateur à pour habitude de ne rien laisser trainé, si bien que si vous ne le voyez pas à un endroit aucun moyen de savoir si il y est passé. Il ne laisse jamais un objet personnel sans surveillance, et c'est pour cela que j'ai cru pendant longtemps qu'il venait du néant, aucun passé connu, aucun présent à moins de se rappelez de lui, chose rendu ardue par son aspect passe-partout, il ressemble typiquement à l'homme auquel personne ne fait attention. Il garde ses rares effets personnel dans des poches prévue à cette effet dans sa veste, je n'ai donc eu comme autre solutions pour tenter de comprendre son état que de lui demander de me montrer se tableau. Encore aujourd'hui malgré notre raffuts il restait impassiblement triste en buvant sa tasse de thé et en regardant ce tableau.

- Peux tu me montrer ce que c'est ?

Il sembla hésité à me le montrer mais au final il me le tendit après quelque instant. Je fus surpris d'y trouver le portrait d'une jeune femme, au cheveux rose vetu d'une robe bleu et blanche, un léger nœud également bleu dans les cheveux et au regard triste. Je posa sans attendre la question évidente :

- Qui est-ce ?

Il soupira pendant quelque seconde avant de me répondre d'une manière douloureuse :

- Mon Échec ...

 

 

 

Bientôt la suite des Chroniques d'une rencontres inattendue, un autre de mes télé-crochet à sucés ! (laisser moi y croire)

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Ainsi le narrateur aurait-il eu sa propre histoire que lui ou un double de lui-même n'ayant pas d'histoire, ou en ayant une, se serait charger de narrer?

Ça part loin... Surtout si l'on se rend compte que c'est ce même narrateur qui vous lit à present ce message...

 

Waaaaaw....

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Précédement :

*music de DragonBall résumé de l'épisode précédent*

Ciel Découvre un mistérieux portrait d'une jeune fille que cache le Narrateur.

Il Veut savoir ... mais le Narrateur ne souhaite pas en parler ...

 

Et maintenant ! La suite de votre Téléfilm !

 

Voyage au Coeur d'un Songe :

Chapitre Second

 

 

 

Son échec ? Parlait-il d'elle ? Sur le moment je n'étais pas allez plus loin dans mes questions ... Mais encore une fois beaucoup m'en venaient à l'esprit ; comment se nommait-elle ? était-elle en vie ? Qui était-elle par rapport à lui ? Je doutais qu'il est eu une famille, mais le fait qu'il s'attache tellement à ce tableaux me faisait douté sur tout ce que je connaissais de lui. Il était certes apparut d'un coup dans ma vie, mais peut être en avait-il lui-même une avant de me connaitre ? Tant de question sans réponse ... Il n'y avait décidément qu'une seul personne pour éclairer ma lanterne … mais comment réellement aborder un sujet comme celui-ci avec celui que personne n'arrive à cerner ? Je me questionnais encore et encore ... et plus je me questionnais et plus je me rendais compte que je ne savais rien de lui malgré tout ce temps. Il aimait mes glaces, buvait du thé à longueur de journée, avait toujours le mots pour rire, un brin de folie que tout le monde semblait appréciais ... et la liste s’arrêtait là. Aucune nom, aucune adresse, aucune famille connue ... Même en fouillant dans les archives de l'Empire réputé pour avoir la connaissance sur tout et tout le monde, je n'avais rien. J'avais eu du mal à croire en ses origines, mais il semblerait bien que cette homme sorte des lignes d'un livres, de tous les livres. Il connaissait effectivement toutes les histoires, contes et autres souvenirs qu'on se raconte au coin du feu. Pourquoi le monde avait-il eu besoin dans son immense complexité de mettre au monde un être comme lui. Je l'appréciais toujours autant, mais je commençais à me douter que dans son éternité il devait lui être arrive une histoire différente des autres.

 

Les jours passaient mais sa mélancolie demeurait. Il ne buvait plus de thé, ne parlait que rarement et soupirait sans cesse. Il me fallut du temps ou un coup de pied du destin pour que j'aille lui posait enfin, les questions qui devenait mon obsessions :

 

- Ton échec m'a tu dis l'autre fois, mais qui est-elle ?

 

Cette fois aucune soupir ne venu mais sa voix demeurait la même :

 

- Je l'ai rencontré il y a bien longtemps, et je suis tombé amoureux d'elle. Tu connais son nom mais pas son visage …

 

Il ne me parlait que pour épaissir le mystère 

 

- QUI EST-ELLE ?!

 

Sans m’en rendre compte j’avais haussé le ton, espérant surement dans mon subconscient que cela m’apporterait une réponse, enfin. Ce ne fut pas cela qui se passa … le Narrateur ne m’avait presque pas prêté attention. Il leva d'abord la tête comme pour voir quelque chose au-dessus de ma tête puis répondis d'un air plus assuré, avec les sourcils froncés toujours en regardant par-dessus ma tête :

 

- C'est une histoire longue et compliqué que je n'ai pas envie de te raconter.

 

Il se leva alors toujours en regardant au-dessus de ma tête puis parti. Dès qu'il eut quittez la pièce, je fis volte-face pour regarder derrière moi : rien ne s'y trouvait. Je ne revis plus le Narrateur de la journée, mais le mystère s’épaississait, Qui était-elle décidement ? Que s’était-il passé ? Dans quelles circonstances ? J’extrapolais encore des théories toutes l'après-midi. La nuit tombé je rejoignis mon bureau pour faire les comptes de la journée, mais je me rendis vite compte que je n'y prêtais aucune attention et ne pensais qu'à ce portrait ... à cette histoire ... Dans un soupir je lancés à voix haute :

 

- Mais que diable s’est-il passait ?

 

- Tu aimerais bien le savoir ? Mais après tout, tu sais que le savoir engendre souvent la souffrance ... quoi qu'il reste une chance pour que cela améliore la situations ...

 

Je regardais tout autour de moi cherchant qui pouvait bien me parlait, mais je m'était déjà levé près à toute éventualité :

 

- Montrez-vous !

 

Une forme apparu soudain sur une poutre au-dessus de la pièce :

 

- Je vois qu'à contrario de ta glacerie tu perds vite ton sang-froid.

 

La forme avança un peu  pour se révéler être un chat :

 

- Un chat qui parle, on aura tout vu ...

 

Le chat tout en gardant un sourire démesurément grand répondit :

 

- Pense tu que c'est en m'insultant que je vais pouvoir t'aider ? D'après le dicton tu n'aurais pas besoins de mon aide, "aide-toi le Ciel t'aidera", cela semble bien faux à priori. Mais encore une fois, mon aide semble être le seul moyen de te faire avancer …

 

Tout en restant attentif à son discours je tentais de l'observais, c’était un chat tigré d'apparence normal en oubliant son immense sourire :

 

- Et comment un chat pourrait-il m'aider ?

 

Il me parut qu’il ronronna un instant avant de répondre.

 

- Tout simplement en te donnant la clé pour la rejoindre. Je te laisse la porte d'entrée et je m'en vais de ce lieu trop givré.

 

Il disparut alors, lentement, et ne laissant au final que son large sourire, je pensais alors que j'avais souvent vu un chat sans sourire mais jamais un sourire sans chat. Ce chat fascinant avait laissez tombé derrière lui ce qu'il appelé la porte d'entrée, l'édition original d’Alice au pays des merveilles. Je la regardas d'abord sans l'ouvrir, examinant la tranche, la lignes des coutures, la typographie du titre. Comment étais-je censé passé par cette porte ? Je l'ouvris alors pour ne trouvez aucune image, aucun texte. Rien n'apparaissait sur les pages jaunis par le temps ... à moins que ... qu'étais-ce que ce petit dessin sur la première page ? Il grossissait au fur et à mesure qu'il avançais sur la page. Le lapin blanc ? Comment le lapin blanc était-il arrivé là ? Il regarda sa montre et je l'entendis dire qu'il était en retard. Il disparut alors à la fin de la page, et moi je tournais celle-ci pour tomber dans son terrier.

 

 

Dans le prochain épisode :

*vous n'arrivez pas à entendre, zut.*

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Précédement :

*music de One Piece résumé de l'épisode précédent*

Ciel Découvre en apprend un peu plus sur le passé du Narrateur, mais tout cela reste trouble.

Un Chat étrange semble pourtant vouloir l'aider ... en lui donnant la clé d'une serrure ...

 

Et maintenant ! La suite de votre Téléfilm !

 

Voyage au Coeur d'un Songe :

Chapitre Troisième

 

 

"Mais qu'est-ce qu'il m'a pris de lire ce fichu bouquin !" C'était à peu près ce que je hurlais en tombant comme un poids mort dans un immense terrier. Quoi que cela ne ressemblait pas à un terrier, mais à ce qui se rapprochait le plus d'un puits sans fond ... très profond ... ou alors était-ce moi qui tombait très lentement ? Je regardais d'abord en dessous de moi, mais je n’y vis rien d'autre que le néant. Puis je regardai les parois du terrier ; elles étaient composé de placards et d'étagères parsemé ci et là de cartes de géographie et de bocaux. "Marmelades d'orange" me mis-je à dire en lisant l'étiquette d'un bocal vide "cela ferait sans doute une bonne glace". Le temps faisait long à tomber comme cela "à tomber dans le vide à travers un bouquin je finirais surement au centre de la terre" cela n'avait aucun sens de dire ceci sans même quelqu'un pour m'entendre mais cela me faisais tout de même ... en quelque sorte ... plaisir de le dire. Le temps passé finalement ... à parler tout seul de tout et de rien ... si bien que je me prit bientôt à somnoler en pensant au chat qui m'avait envoyé ici ... si bien que je finis tout un coup par finir ma chute dans un tas de feuilles mortes et de branchage ...

 

Je ne m'étais pas fait le moins mal et je ne tarda pas à me remettre debout pour observer les alentours ; Le néant absolu s'étendait au-dessus de ma tête et devant moi un couloir ou un certain lapin que j'avais vu courir sur une certaine page courait en disant que par ses oreilles et ses moustaches il se faisait tard peu de temps avant qu'il s'apprête a tournait un coin. Je tenta instantanément de le figer dans un glaçon par magie ... quel surprise fut la mienne lorsque cela échoua ... et que même si je tournai ce même coin que peu de temps après lui ... il avait disparu. Après une seconde de réflexion je commença à comprendre ... Je me retrouva dans une salle circulaire ... comprenant plusieurs portes qui comme prévue furent toutes fermées et au centre de laquelle se trouvait une table à trois fait de verre. "Franchement ... qu'est-ce que je fous là ..." me dis-je en observant la porte que je devais empreinter pour continuer l'histoire ... j'attrapa instinctivement la clé qui se trouvé sur la table, pour ensuite ouvrir la petite porte qui ne devait même pas être assez grande pour laisser passer ma tête. Je me retournai alors pour prendre le flacon de boisson (qui venait d'apparaitre, ne soyons pas fou) pour rétrécir ornée de son nœud où était inscrit "bois-moi". Je n'avais pas le temps pour observer les règles de sécurité et effectivement regarder si une quelconque indication de poison figurait sur le flacon. Je bus entièrement le flacon pour enfin rétrécir lentement ... et donc enfin me retrouver à une taille adéquat pour passer la petite porte, ce que je ne me fis pas priez d'exécuter. Passais de l'autre côté de la porte je me rendis compte que j'oubliais surement un petit quelque chose que je me dépêchai d’aller chercher en dessous de la table en verre de la salle circulaire : un petit gâteau ou était tracé "mange-moi". "Je devrais avoir honte, me dis-je, pourquoi je ... enfin pourquoi ..." j'avais en un instant trop de questions qui revenait frappé mon esprit ... je me mis à pleurer. "Tu devrais avoir honte Ciel ... pleurer à ton âge c'est indécent" Je le pensait tellement à cette instant que je me pris à regarder autour de moi si ce n'était pas quelqu'un d'autre qu'il me l'avait soufflé ... Mais je ne vis personne ... et me relança aussitôt dans le petit couloir derrière la petite porte. En premier lieu j'avais cru voir un jardin ... mais au final je tombai comme dans une marre de larmes en une nouvelle chute libre ... d'un nuage vers la terre.

 

La chute fut plus ardu cette fois-ci … mais aussi plus coloré … du haut du Ciel je pouvais voir jusqu’à l’infini horizon … Des collines et des montagnes au loin … une rivière … de petites ville par ici et par là … mais visiblement l’endroit où j’allais atterrir se trouvait être une forêt. La chute ne duras pas longtemps … mes escapades pour sauver l’Empire m’avait appris à calculer les hauteurs et les vitesses de chutes pour mes différent saut de l’ange. Toutes fois cette fois si il me paraissait que l’atterrissage ne se ferait pas dans un lac … ou un tas de paille … il faudrait la jouer à l’ancienne et tenter de ralentir sa chute en s’accrochant au branches des arbres. 7 … 6 … 5 … 4 … 3 … 2 … 1 … Impact. Ce fut plus dur que ce que je pensais, j’eu du mal à bien contrôler la descente final. J’eu de la chance d’arriver en bas sans aucun os brisé … En touchant le sol j’effectuai une roulade pour finir le mouvement avant d’observer les dégâts que j’avais occasionné dans ces arbres majestueux qui se déroulaient vers l’infini au-dessus de ma tête : Rien, aucune branche cassé, pas de feuilles tombantes en abondances … mais de mon côté les dégâts se firent vite sentir, j’avais le visage lacéré et ma veste déchiré en de multiple endroit …

 

- Et bien … j’ai connu mieux…

 

- Je pense aussi … Répondit une voix mielleuse et étrangement familière. … mais tout de fois … tu as sans doute connu pire.

 

Je fis volte-face immédiatement pour retrouver un gros chat la tête à l’envers … le sourire jusqu’aux oreilles, il flottait dans l’air … Je ne me fis pas priez pour lui répondre ... en le nommant par son titre …

 

- Et bien Chat du Cheshire … Si je ne me doutais pas que tu m’apprendrais ce que je fais ici je ne sais pas ce que je te fairais pour justement m’y avoir envoyé …

 

- Rappel toi que tu y es venu toi-même … Mais à ton avie … où-est-ce que cet ici …

 

- Pourquoi tout d’un coup j’ai peur de mettre retrouvé au pays des merveilles …

 

Dans le prochain épisode :

*vous n'arrivez pas à entendre, zut.*

 

 

P.S : vos avis et ressenti sont les bien venu.

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Précédement :

*music de One Piece résumé de l'épisode précédent*

Ciel  a atterri dans un étrange pays qui se devine comme étant le pays des merveilles.

Après une chute douloureuse, il se lance à la poursuite de l'inconnu.

 

Et maintenant ! La suite de votre Téléfilm !

 

Voyage au Coeur d'un Songe :

Chapitre Quatrième

Effectivement …

S’enquit presque lassé le chat qui tournoyait lentement sur lui-même tout en flottant dans les airs. Je me frottais les yeux … reflexe que je ne maitrisais que peu, une sorte de tic lorsque j’étais fatigué d’une situation qui me semblait sorti de la réalité.

- Et puis-je en sortir ?

- Oui, évidemment ! Mais qu’une fois l’histoire accompli …

- C’est-à-dire ?

Il comprit sûrement qu’il fallait m’annoncer les pires nouvelles de suite car il continua sur son mauvais pas :

- Et bien tu ne pourras sortir que comme Alice l’a fait jadis …

J’entendis tout un coup un tic-tac reprendre tout près et je passai littéralement au travers du chat qui disparut dans un nuage de fumé pour courir à travers le bruit fuyant. Courant à travers la foret, à travers un refrain basique de montre à gousset, je ne m’aperçut pas tout de suite de la particularité de cette foret … Il fallut que je perde d’ouï le tic-tac particulier du Lapin pour enfin arrêter ma course et me mettre à m’en rendre. La foret paraissait sans fin et même si on pouvait y voir le ciel, celui-ci paraissait remplacé par une voie lacté de lumière. Je continuai à marcher en suivant les petites empreintes de Lapin dans le sol jusqu’à ce que finalement elles disparaissent tout bonnement à ce qui me paraissait comme un croisement. Au centre de celui-ci se trouvait ce qu’on aurait pu qualifier de panneau de direction … qui n’indiquait nulle part … Et entre nulle part ou le hasard d’aller à l’opposé je choisi d’aller à l’opposé. Ça paraissait logique, à l’opposé de nulle part devait forcement se trouvait quelque jour … Et bien je fus vite fixé …

Après un temps indéfini de marche sur le chemin qui menait à l’opposé de nulle part je tombais sur une zone étrange. Le Ciel était plus bas et je distingués maintenant ce que j’avais pris pour des étoiles … des chandeliers ornés le ciel … étincelants, brillants et chatoyants de leurs douce flammes … ce n’était pas tout, la zone du foret dans laquelle j’avais débarqué était parsemé de multitudes de vieilles horloges, sur les arbres, dans les airs, avec pendule, de plein pieds, malgré leurs apparentes diversités, elles avaient toutes un point commun : Aucune ne semblait avancer … elle était toute bloqué une minute avant l’heure du thé … si je ne savais pas ce que cela impliquait j’aurai sûrement fait demi-tour, mais il semblait que j’eus enfin atteint ce que je cherchais … ou une certaine réponse plus éloquente et compréhensible qu’un chat vaporeux …

Je continuai à avancer à travers la clairière, pas à pas, jusqu’à arriver à une petite bâtisse. Devant celle-ci se trouvait une longe table de banquet, placé sous une un arbre tordu qui me faisait pensé à un saul pleureur. A cette table ne se trouvait que relativement peu de monde pour sa taille ; dans un des coins se trouvaient un homme, un loir et un lièvre et sur la table, abondance de tout ce qu’il fallait pour réaliser une parfaite partie de Thé. Je m’approchai plus encore et remarquai qu’ils parlaient tous à une grande chaise qui présidé à l’extrémité de de la table ou il y avait les trois personnages … quand je m’approchai enfin assez pour qu’il me remarque ils se turent tous pour me regarder, sauf le loir qui ne parlait pas et ne me regarda pas vu qu’il dormait, et c’est à ce moment-là qu’après m’avoir regardé durant une seconde ils se retournèrent vers le siège qui me paraissait vide pour enfin à nouveaux se retourner vers moi pour m’annoncer :

- Tient, elle vient de partir avant même que nous ne commencions à servir le thé …

C’était l’homme que je devinais être le chapelier fou qui venait de m’annoncer ce que je prenais pour une étrangeté : il n’y avait jamais eu quiconque sur la chaise avec laquelle il parlait …

- Qui cela ? Répondis-je

- Alice voyons ! Elle vient toujours nous rendre visite à cette heure précise, mais vous l’avez manifestement loupé de peu …

J’allais m’asseoir en face du chapelier pour lui parler de manière plus à l’aise mais il s’interrompit :

- Il n’y a plus de place, voyez comme nous sommes serré déjà !

- La place me semble abondante, vous avez de quoi inviter un dîner de famille à cette table…

Connaissant la suite du récit j’interrompais par avance le lièvre et le chapelier :

- Non, pas de réflexions sur ma prise de place à cette table, pas de propositions de vin, de toute façon il n’y a que du thé, et pas non plus de réflexions sur mes cheveux.

Sans un mot ils s’arrêtèrent dans leurs actions, se regardèrent chacun, sauf le loir, et me fixèrent. Le Chapelier dit alors :

- C’est donc toi …

Il semblait avoir changé de discours en un battement de cil, comme si de nouvelle possibilité s’ouvraient à lui.

- Tu ne pourras pas la trouver, elle est trop loin déjà, et son rêve la retient précieusement, mais si dans ton délire tu peux l’atteindre … peut-être pourrais-tu abattre une nouvelle carte ? Elle est là où tu l’imagine, mais ton chemin sera pavé d’embûche, tout ce que les lignes lui ont imposé tu devras également le surmonté.

Puis ils disparurent tous, ne laissant que leurs vague empreinte sur un instant précédent une partie de thé. Je restai un instant, une tasse de thé à la main regardant le vide et l’invraisemblance de la situation tout en réfléchissant à la suite. Je ne pourrais l’atteindre, Alice donc, son rêve la retient, mais mon délire à une chance ? Tout cela n’avait aucun sens. Mais au moins m’avait-il indiqué là où elle se trouvait, chez la reine de cœur, évidemment … Et comme je l’avais déjà remarqué, je devrais voir du pays enchanté comme elle avant moi. Mais quelque chose cloché … le chapelier n’avait pas réagi comme je l’avais prévu … il avait … bifurqué de la trame scénaristique ? Une tasse de thé volante allait me donnait une certaine réponse car un chat du Cheshire était de retour.

- Tu veux des réponses à tes questions j’imagine ?

- Niveau imagination tu m’étonne dans le pléonasme.

- Tu m’amuse de plus en plus, j’ai hâte de voir la suite. Pose ta question.

- Comment se fait-il que le chapelier est changé de texte ? Si j’ose dire.

Il sembla quittait son sourire une seconde, tournant plus lentement, comme dans un effet graphique pour souligner sa réflexion, ou sa surprise…

- Toute vie est un récit, ayant des règles, des enjeux, des personnages … et chacun de ses intervenant doit s’y soumettre … mais il existe des entités qui ne sont pas soumis, ainsi, il est des règles qu’ils pourront enfreindre … et d’autre qu’ils pourront violer à différent niveau. Nous verrons à l’avenir comment tu t’en sors.

Il écourta la discussion, disparaissant soudainement. J’aurai aimé en savoir plus mais je devrais m’y faire … rien ne serais ici comme ailleurs.

 

Dans le prochain épisode :

*vous n'arrivez pas à entendre, zut.*

 

PS :

Révélation

J'arrive à un niveau de satisfaction satisfaisant (mon petit coté cheschire du pléonasme) mêlant l'idée que je m'en fais de l'idée de transmise, autant que de la "beauté" du texte. Donc bon, j'espère vous avez aimé ^^.

 

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