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Ecrits au coeur de la nuit


CielNoir
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En une journée j'ai tout perdu ... J'ai perdu mes amis, mes passions, mes gouts, ma joie de vivre ... maintenant le sang perle sur le sol tandis que je contemple la lune. De la musique retentit au loin ... symbole de la vie et des gens que je quitte ... qu'ai je fais pour en arriver là ... à quel dieu ou entité ai-je fais du tort pour me voir affliger de ce mal ? cela ce décide-t-il à la naissance ? sous quels auspices suis-je né ? Désormais les ténèbres me rappelle à eux, mais dois-je les suivre ? Tout le monde s'écarte en me voyant ... je suis seul à arpenter mon existence au milieu d'un monde qui ne me veux plus ... Je n'aurais pas du exister ... par ma faute, l’opprobre a été jeté sur ma famille ... elle méritait mieux que celui que je suis ... Je suis un échec, je le vois bien aux regard haineux que tous me jettent. La musique au loin retentit de moins en moins fort ... la fatalité est là, inévitable et ultime. Je ne suis pas le premier, ni ne serais le dernier. Peut être un jour quelqu'un brisera le mauvais sort ... mais pour moi c'est trop tard. Je la vois maintenant, belle, vêtue de noir, elle me sourit ... le sang s'est arrêter de couler ... je tombe dans ses bras heureux, qu'enfin ma plus vieille ami m’accueille. Personne ne me regrettera... personne ne voudra se souvenir de moi et maintenant ... l'amie que je sentais depuis des années m'emporte avec elle dans son royaume ...  car celui qui est nait durant la nuit noir n'a pour seul amie que la mort.


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De leur divine comédie, j’ai perdu le sommeil. Je les croyais sincère mais derrière leur sourire mielleux se cachaient des Ames encore plus sombres que l’endroit d’où je viens. Ils se sont moqués de moi, se sont joué de moi, m’ont fait perdre l’appétit pendant qu’eux riaient à en mourir. Leur cœur semblait d’or mais la réalité en étaient tout autre … Ils se sont amusé avec moi, me prenant pour leurs jouet, leur jeu était de me faire souffrir, mais maintenant c’est moi qui ai pu jouer. Je n’aurai que pour seul regret celui de ne pas avoir pu leur rendre toute ma souffrance. Je n’aurai que pour seul regret celui de ne pas avoir pu leur rendre mes larmes. Je n’aurai que pour seul regret celui de ne pas avoir pu finir de les faire pleurer. Je n’aurai que pour seul regret celui de ne pas avoir pu finir de leur graver mes larmes sur leurs visages d’anges.


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Je regarde le sablier s’écouler … le renverse encore et encore … le temps s’écoule inexorablement et je sais que je vais devoir le faire … ils sont tous aveugle … ils m’ont oublié … je ne suis même plus un nom que l’on prononce … on ne m’évoque plus … et pourtant le temps s’écoule dans un silence parfait … aucun bruit ne viens le déranger car une fois présent … le silence perdure … et dans le marbre il s’inscrit … chaque jour … on ne peut en parler … c’est une souffrance à l’intérieur … et on la garde pour soi … qu’ils le sachent ou ne le sachent pas … le silence est là … et tout le monde l’observe dans le plus grand des mutismes … qui en a quelque chose à faire … il se grave profondément … et personne ne le vois … cela commence lentement … un silence après l’autre … il se grave … il demeure … il reste … il s’imprègne … il vous hante … vous ronge … ils n’en parle pas … je n’en parle pas … et le sablier s’écoule … et quand le dernier grain tombe … je le retourne … sachant que je le graverai encore … le silence … je n’ai pas envie d’en parler … le graver me suffit à arpenter la journée suivante … mais il faudra le graver encore et encore … cela fait du bien … mais cela vous ronge … le silence gagne toujours … il fait partie de moi … il fait partie de vous … et on se le grave pour se sentir mieux … à même la peau …


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Aucune justice tu n’obtiendras. Tu as eu la chance d’être roi. Pour un temps, seulement. Maintenant les cloches sonnent. Tu es seul sur ton trône. Ils te font fassent. Que feras-tu quand le dernier coup sonnera ? Aucun héritier tu n’as laissé … ils vont tous se battre pour la place que tu laisseras. Mais pas sans un dernier combat. Le premier à s’élancer était ton ministre des finances. Vite abattu. Le second à tenter sa chance fut un simple serviteur. Tu lui faisais confiance, il transmettait tes messages. L’abattre fut plus difficile que pour le financier … mais en un mouvement, au sol aussi, il partit. Ils se succèdent pour ta place, en une inlassable valse. Tu ne faiblis pas, mais tu le vois ton bras droit déjà se réjouir. Depuis des années il convoitait ta place, et tous maintenant te font face. Il les a dressés contre toi, et ils tentent maintenant de te tuer sous ton toit. Mais pas sans un dernier combat. Ces traitres, ces parjures, ne parleront plus en murmures. Tu es une fine lame, il ne reste plus que lui. Il a vendu son âme pour le trône de la nuit. Quand il t’achève tu te réjouis, car tu sais qu’il ne trouvera que bien peu de bonheur dans sa nouvel vie.


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Je regarde doucement la lune … elle est si pale … si belle … j’aurai envie de la décrocher juste pour elle … mais elle m’est inaccessible … je ne peux que la contempler en espérant qu’un jour peut-être je puisse l’approcher … mais comme la lune je ne peux que rêver la toucher … J’essaie de lui parler … Je la contemple sous la lune … Je ne suis qu’une ombre qui se tarie sous sa lumière … Les cloches sonnent … elle passera bientôt … La lune est haute … Et la lune est épouse du soleil … Que suis-je moi, à ses yeux ? Surement juste un visage qu’elle à oublier depuis longtemps … mais moi je me souviens d’elle … comme du premier jour où j’ai vu la lune … Mais moi je m’évanoui lorsque le jour se lève … et alors ne reste qu’elle … inavouable et inaccessible … elle passe enfin … elle est belle et rayonnante … accompagné de sa suite officiel … elle est si belle … Je suis rattaché à la nuit, elle est mon royaume … le sien est lumineux … Je ne fais que l’effleurer … rêvant volez vers elle … mais elle est comme la lune … et la lune est inatteignable …


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Je l’ai défié. Tout est de sa faute. Mais pourquoi ? Personne ne l’a jamais vaincu. Les elfes ont vaincu le temps en devenant immortels, mais la mort les a rattrapés en les détruisant par la guerre. J’ai vaincu la mort, j’ai vaincu le temps, je suis devenu maitre dans toute les sciences, arts et philosophies connu. Je ne finirai pas comme les précédents ! Je suis près … je suis équipé d’armes et d’armures de légendes, enchanté par les anciennes runes éternelles et forgé dans les larmes, le sang, et le feu du combat. J’ai conquis un pays en un claquement de doigt ! Je le vaincrai lui aussi ! Je suis meilleur que tous les autres ! Je ne suis pas faible ! Ils m’ont tous dit que j’y resterai malgré mes talents et ma puissance … mais je ne peux pas … je ne peux plus échouer … Je n’ai plus que çà à faire … c’est autant la fin du voyage que le début initial de ma quête et de ma vie.  Je le briserai … C’est encore ce que je pensais il y a un instant … et pourtant … J’arrive trop tard … elle est morte … c’était ma femme … Et lui se tient assis sur les marches derrière elle … un petit sourire en coin, satisfait d’avoir pris son du … Mais pas encore entièrement … je dégaine mais deux sabre … il se lève doucement … Il n’a pas d’yeux … justes des orbites noir montrant l’infini univers … Nous nous faisons encore fasse un instant avant de nous lancer à l’assaut l’un de l’autre … Et lorsqu’il me traverse … je sens le souffle froid du Destin qui vient de me rattraper.


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Peut être qu'au final tout ne se réduit qu'à cela ... le destin. Il a frappé du malheur tout les précédents ... Je ne sais pas ... Je le sens pesé sur mes épaules aussi ... mais différement ... La malédiction de la nuit noir promet à celui qu'elle frappe une vie sans lumière ... une vie triste de solitude et de désespoire ... Mais un ange m'a béni de son regard ... Je suis l'Ange Noir, le Diable Blanc ... Je ne rayonne pas ... mais je ne suis pas seul pour autant ... Tout les jours j'ai la chanse de les cotoyer ... Princes ... Princesses ... Chats ... Chimères ... Hommes ... Femmes ... Est-ce que je mérite leur compassion ? Leurs yeux me regardent et je me perd dans leurs regards ... Je pense pourtant au précédents ... toutes leurs histoires ont mal finis ... Je referme enfin ce livre en partant rejoindre ceux qui me sont cher.


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