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[La Garde] Annonces


Pencroff
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Garde Volontaire, Fort Herobrine, Commandement,

11 Tronvard de l'an de grâce 289,

Par Bonaventure Pencroff de Férincs, inspecteur général de l'armée et maréchal d'empire,

Aux officiers de la Garde,

 

Par décision du conseil de l'ordre, suite aux travaux du maréchal Pencroff et par la volonté du 1er consul Zorn,

L'état-major général, sous le contrôle de la générale d'armée Wendy Marvell, est prié d'organiser et de mettre en place les mesures suivantes:

 

 

Réforme des Forces de Réaction Vives

 

Après consultation avec le 1er consul et général en chef Ghideon Zorn, il a été estimé que la doctrine d'emploi de la garde dans le cadre d'opérations intérieurs de faible à moyenne intensité était dépassé et conduisait à un emploi exagéré de forces, suivant des schémas peu optimisés ou adaptés aux menaces. De plus, la centralisation des moyens d'intervention autour de l'état-major ne permettait pas d'obtenir des délais de réaction satisfaisants, la projection étant rendue compliquée par la distance dès lors que la zone d'intervention était éloignée de Fort Herobrine.

 

De fait, il a été décidé de rationaliser et de décentraliser les forces de réaction; tout en les catégorisant de manière à optimiser la réponse face aux diverses menaces connues. Ces forces de réaction permanents dépendront maintenant de trois échelons, en fonction de la menace:

 

- Au sein des préfectures

Le préfet peut décider de saisir les forces de sa gendarmerie préfectorale, ou de demander le renfort de la gendarmerie consulaire. La gendarmerie met à disposition une compagnie de veille prête à intervenir sur le territoire local pour des faits de brigandage, de banditisme ou d'émeutes. Une compagnie de veille déclenchée est remplacée dans la veille par une seconde compagnie, désignée au préalable et mobilisée pour l'occasion.

Les bataillons et régiments de gardes locales, essentiellement composés de réservistes, ne sont pas employés comme forces de réaction mais peuvent seconder la gendarmerie si celle-ci se trouve sous tension.

 

- Au sein des corps d'armées

Chaque corps conservera, au chef-lieu de la région militaire qui lui est attribuée, une "Demi-Brigade de Veille" mobilisée et prête au départ. L'effectif de cette demi-brigade sera renouvelé toutes les semaines par rotation entre les régiments du corps, de sorte à ce que tous les régiments soient mobilisés tour-à-tour. Les régiments mobilisés pour leur semaine de veille devront également mobiliser leur troisième bataillon de réserve de sorte à ce que chaque demi-brigade soit composée de trois bataillons d'infanterie. Cette demi-brigade sera mobilisable sur décision du général de corps d'armée et interviendra seule contre des menaces de faible intensité (émeutes, rébellions, brigandage de grand chemin), ou comme avant-garde lors d'un déploiement intérieur contre une menace de moyenne intensité (insurrection, guerre civile); laissant au corps le temps de mobiliser des forces plus nombreuses.

Ces demi-brigades seront composées, à minima, comme suit:

- 1 régiment d'infanterie issu du corps avec son bataillon de réserve (trois bataillons en tout)

- 1 escadron de cavalerie, de ligne ou légère (deux compagnies montées)

- 1 compagnie d'appui composée d'éléments du génie et de mages

- 1 section de commandement

Le commandement de la demi-brigade sera confié au colonel du régiment d'infanterie ou à un colonel adjudant-commandant si le besoin en est. L'effectif pourra être revu à la hausse à la décision du général du corps.

 

- Au sein de la Garde Consulaire

Enfin, l'état-major de la Garde Volontaire conserve la décision quant à l'emploi de forces de réaction spécialisées. Ces forces sont diverses et n'interviennent que contre des menaces spécifiques relevant de leur domaine de compétence. Seul le 1er consul, auprès du major-général de la garde, peut décider d'employer ces moyens si il l'estime nécessaire. De par leur haut aguerrissement et leur degré de spécialisation, ces unités sont catégorisées de moyenne-garde d'élite. Parmi elles, on retrouve:

- La 1ère section des mages de la moyenne-garde, composée d'archimages attachés à l'état-major et capables de répondre face à des menaces d'ordre magique ou mystiques.

- Les régiments de chasseurs de démons de la moyenne-garde, spécialisés dans la traque et l'extermination de créatures démoniaques ou magiques requérant une force spécialisée. 

- Les unités de la gendarmerie délite, spécialisée dans la traque de criminels endurcis et la mise hors d'état de nuire de bandes criminelles organisées.

- Les régiments de la jeune garde, en cours de création, qui pourront être déployés par compagnies ou par bataillons pour des missions de "recherche et destruction" ou l'envoie de "colonnes infernales".

 

- Des formations temporaires et modulables

En plus des forces de réaction permanentes précitées, la garde peut également recourir, à différents niveaux et dans différents contextes; à des forces de réaction temporaires sous la forme de demi-brigades qui prendront la dénomination de "colonnes infernales". L'usage de tels moyens est laissé à la discrétion des généraux de corps d'armée et de l'état-major général.

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Garde Volontaire, Fort Herobrine, Commandement,

14 Fifrelune de l'an de grâce 295,

Par Bonaventure Pencroff de Férincs, inspecteur général de l'armée et maréchal d'empire,

Aux officiers de la Garde,

 

Par décision du conseil de l'ordre, suite aux travaux du maréchal Pencroff et par la volonté du 1er consul Zorn,

de sorte à rendre définitive la réforme appliquée en l'an de grâce 285 dans le contexte de la guerre de la première coalition et restée effective de fait depuis lors.

Le Premier Consul décrète:

 

 

Article premier - Création du corps de la Garde Consulaire

Préambule: Souhaitant poursuivre sa montée en puissance rendue nécéssaire par l'évolution des menaces pesant sur le monde libre et dans le contexte de la guerre de 285 contre la coalition des Titanides, la Garde Volontaire avait amalgamé dans un corps d'armée les divisions de la vieille garde et de troupes étrangères. Ce corps d'armée, temporaire d'abord, a montré dans le second volet de la campagne toute son efficacité et sa souplesse au combat, tant et si bien que l'amalgame de ces troupes s'était prolongé.

En outre, les contingents étrangers de la division étrangère du 3e corps avaient, au terme de la première campagne, été naturalisés et ne pouvaient donc plus être considérés comme troupes étrangères. Ces naturalisations s'étaient poursuivies par le changement de nomenclature de leurs unités visant à conclure leur amalgame dans la Garde Consulaire. Les aliéas suivants régularisent donc finalement une situation qui étaient devenue la norme de fait.

 

Aliéna 1: Le corps d'armée de la Garde Consulaire est créé par la volonté du Premier Consul. Il prend le premier rang de préséance des corps d'armée de la garde et se place sous le commandement direct du Premier Consul.

 

Alinéa 2: Les effectifs des 1er, 2e, 3e, 4e régiments étrangers d'infanterie, du 1er régiment de tirailleurs et des 1er et 2e régiments étrangers de cavalerie sont naturalisés séance-tenante par la volonté du 1er Consul qui salue leur courage et leur dévouement dans leur service des armes de la garde et pour la sauvegarde des peuples libres.

 

Alinéa 3: Le 1er régiment de grenadiers à pieds, le 1er régiment de chasseurs à pieds, le 1er régiments de grenadiers à cheval et le 1er régiment d'éclaireurs sont versés dans le corps de la Garde Consulaire et conservent leur formation de "Division de Vieille Garde" et leur préséance parmi les divisions.

 

Alinéa 4: Les effectifs des 1er, 2e, 3e, 4e régiments étrangers d'infanterie, du 1er régiment de tirailleurs et des 1er et 2e régiments étrangers de cavalerie sont versés dans le corps d'armée de la "Garde consulaire" et regroupés dans une nouvelle formation d'échelon divisionnaire prenant le nom de "Division de Jeune Garde".

 

Alinéa 5: Les 1er, 2e, 3e, 4e régiments étrangers d'infanterie, du 1er régiment de tirailleurs et des 1er et 2e régiments étrangers de cavalerie en service à date du 1er jour de l'an 286 sont renommés pour convenir leur nouvelle affectation au sein de la "Jeune Garde". Ils prennent respectivement les dénominations suivantes:

- Le 1er régiment étranger d'infanterie devient le 1er régiment de carabiniers à pieds

- Le 2e régiment étranger d'infanterie devient le 2e régiment de carabiniers à pieds

- Le 3e régiment étranger d'infanterie devient le 3e régiment de carabiniers à pieds

- Le 4e régiment étranger d'infanterie devient le 4 régiment de carabiniers à pieds

- Le 1er régiment de tirailleurs devient le 1er régiment de voltigeurs de la garde

- Le 1er régiment étranger de cavalerie devient le 1er régiment de carabiniers à cheval

- Le 2e régiment étranger de cavalerie devient le 2e régiment de carabiniers à cheval

 

 

 

Article second - De l'usage de la Garde Consulaire

Préambule: Nouvellement crée en temps que corps d'armée, cette formation d'élite connaitra un usage particulier la différenciant des autres corps d'armée de la Garde Volontaire. Ces spécificités sont dûs à la qualité de troupes d'élites des soldats de la vielle et de la jeune garde et de leur utilisation particulière au combat. Les aliénas suivants disposent de ces spécificités.

 

Alinéa 1: Le corps d'armée de la Garde Consulaire se place sous l'autorité directe du Premier Consul et commandant en chef de la Garde, le maréchal Ghideon Zorn. Le commandement de l'unité pourra être assuré par intérim par l'officier général de son choix.

 

Alinéa 2: Le corps d'armée de la Garde Consulaire suivra le Premier Consul en campagne et assurera sa protection en temps de paix. La Garde à pieds des bâtiments de l'état-major général sera effectuée par des effectifs issus de ce corps d'armée.

 

Alinéa 3: Le corps d'armée de la Garde consulaire prendra ses quartiers à Fort Herobrine où il sera à disposition directe du premier consul et de l'état-major général de l'armée.

 

 

 

Article troisième - Réactivation de la Division étrangère du 3e corps d'armée

Préambule: Suite à la naturalisation des effectifs de la division étrangère ayant tenu ce rang jusqu'à la fin de l'an 285, et à la mutation de ces troupes au sein de la Garde Consulaire, il était nécéssaire de reformer une unité d'échelon divisionnaire capable de recevoir en son sein les volontaires étrangers, dont l'afflux n'a cessé après la guerre de 285 et les opérations subséquentes en dehors des frontières impériales. Afin de ne pas déstabiliser le 3e corps d'armée dont la division étrangère était un atout majeur, il a été décidé de recréer à l'identique sa formation précédemment mutée.

 

Alinéa 1: Une nouvelle division est crée au sein du 3e corps d'armée et reprend l'appellation de "Division étrangère". Elle reprend les traditions de l'unité dissoute au début de l'an 286 et ses quartiers au sein de la préfecture de Novi.

 

Aliéna 2: Les régiments qui composent cette division seront nommés sur le modèle de leurs prédécesseurs dont ils reprennent les traditions. Ils sont donc les 1er, 2e, 3e, 4e régiments étrangers d'infanterie, le 1er régiment de tirailleurs et les 1er et 2e régiments étrangers de cavalerie dits "de deuxième formation".

 

Alinéa 3: Désormais, une durée de service de 5 ans dans ces armes sera suffisantes pour demander une naturalisation auprès des autorités Consulaires. Cette durée peut être réduite par le "droit du sang".

 

 

 

Conclusion

La Garde Volontaire étoffe ses rangs d'une nouvelle formation à l'échelon de corps d'armée. Ces troupes d'élite seront mises à profit pour la défense du territoire sacré et des populations civiles. Elles témoignent du haut degré d'entraînement et de discipline des forces de la Garde Volontaire et seront le modèle de tous ses effectifs. Puissent-ils ne jamais démériter de la confiance du Premier Consul et des innocents qui se placent sous leur protection.

Vive la Garde, Vive l'empire.

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Garde Volontaire, Fort Herobrine, Commandement,

4 Cidélia de l'an de grâce 298,

Par Bonaventure Pencroff de Férincs, inspecteur général de l'armée et maréchal d'empire,

Aux officiers de la Garde,

 

Par décision du conseil de l'ordre, suite aux travaux du maréchal Pencroff et par la volonté du 1er consul Zorn,

L'état-major général, sous le contrôle de la générale d'armée Wendy Marvell, est prié d'organiser et de mettre en place les mesures suivantes:

 

 

Réforme de la formation des officiers issus du recrutement externe.

 

Préambule: Historiquement, la Garde Volontaire a toujours privilégié le recrutement de ses officiers au sein de ses rangs par avancement méritocratique, afin de se garantir une sélection de cadres aguerris et fermement rompus aux métiers des armes et à l'exercice du commandement. Cette méthode de recrutement favorise la promotion de sous-officiers s'étant illustrés par leur bravoure, leur dévouement, leurs capacités à diriger et leur instruction. En outre, ces pratiques offrent de réelles perspectives d'évolution aux engagés volontaires, qui peuvent espérer gravir les échelons sans prérequis de classe ou d'origine sociale; faisant de la Garde Volontaire un escalier social transcendant les barrières de caste.

 

Toutefois, afin d'ouvrir le recrutement des officiers à des candidats issus de la société civile, une ordonnance datée du 38 Nérévard de l'an de grâce 194 permettait également à des volontaires de tous horizons de se présenter au concours d'admission à l'école militaire de Fort Herobrine, avec pour seule prérogative de réussir les tests de sélection visant à s'assurer de leurs capacités à servir dans les armes, à fortiori à un poste d'encadrement.

Outre cette différence dans la sélection, les candidats externes devaient ensuite passer leurs "classes" afin de les acclimater à la vie militaire, avant de finalement suivre la même formation que leurs camarades issus des rangs.

 

Cependant, et malgré la bonne volonté et la qualité indiscutable de ces braves recrues et leurs efforts conjoints pour s'acquitter des prérogatives qui devenaient les leurs; l'état-major général n'a pu s'empêcher de remarquer quelques lacunes dans la formation de ces jeunes officiers, affectés en unité combattante avec leur instruction comme seule expérience. Dans bien des cas, l'exercice du feu s'est montré très déstabilisant, et il est arrivé que des sous-lieutenants s'en retrouvent indisposés; compromettant leurs capacités à commander, situation absolument inacceptable. 

 

Afin de palier à ce manque d’expérience du terrain et d’aguerrissement, l'inspection générale de l'armée a soumis au Premier Consul les axes d’amélioration suivants, qui ont été acceptés en l'état et qui entrent en vigueur dès à présent.

 

Il a donc été décidé:

 

- Que la formation initiale des aspirants issus du recrutement externe serait rallongée d'une période d'aguerrissement en unité de combat. Cette période débuterait à la fin de la formation dispensée à l'école militaire, de sorte à ce que les aspirants puissent rejoindre leur unité d'affectation avec toutes les connaissances théoriques requises.

 

- Que cette période durerait jusqu'à ce que l'aspirant accomplisse une campagne complète avec son unité, de sorte à se confronter au feu et à y observer l'action des officiers dans une situation dégradée et un contexte opérationnel.

 

- Que les aspirants seraient affectés avec ce grade dans les unités, tenant rang de "quatrième officier" dans les compagnies ci-après le capitaine, le lieutenant et le sous-lieutenant. L'aspirant n'assurerait cependant aucun commandement ni aucune autorité sur les troupes, et devrait assister les officiers d'active tout en observant leur exemple.

 

- Que les aspirants seraient envoyés en priorité dans les unités de la Garde Consulaire, de sorte à effectuer leur aguerrissement auprès des meilleures unités de la garde. Dans le cas où toutes les compagnies de la Garde Consulaire seraient pourvues d'un aspirant, le 1er corps d'armée serait appelé à leur ouvrir ses rangs.

 

Enfin, pour d'évidentes raison, ces mesures ne s'appliquent qu'aux aspirants issus du recrutement externe et n'ayant pas servi dans la Garde Volontaire.

Dans le cas des aspirants et élèves officiers admis en école militaire suite à leur avancement ou sur promotion spéciale, ces derniers sont évidemment dispensés de cette période attendu qu'ils ont justement été admis sur la base de leurs états de service. Ils reçoivent donc leur Lieutenance et le grade de sous-lieutenant dès la fin de leur instruction à l'école militaire.

 

 

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Ci-dessous les réformes promulguées lors de la création de la Grande Armée :

 

- Réforme de l'Artillerie

Divulgacher

Par décret du Conseil de l'Ordre, et par la volonté du 1er consul Ghideon Zorn,

en complément des réformes de 207 et 275 et dans un soucis de tirer le maximum du potentiel qu'a l'arme de l'artillerie,

L'état-major général, sous le contrôle de la générale de corps d'armée Wendy Marvell, est prié d'organiser et de mettre en place la réforme suivante :

 

3e réforme de l'Artillerie :

-

 

- Création de nouveaux régiments

 

Avec l'expansion constante des effectifs, dont la création des 4e et 5e corps d'armée, il a été constaté que l'artillerie de campagne actuelle n'était plus suffisante pour remplir efficacement sa mission.

Pour combler ce manque, doivent être créés le 3e d'artillerie à cheval et le 4e d'artillerie à pieds. Les trois régiments d'artillerie à cheval et les trois premiers régiments d'artillerie à pieds seront dédiés à l'artillerie de campagne, répartie entre des pièces de 4, 8 et 12 livres. Le 4e régiment à pieds sera lui dédié aux pièces de siège. Les effectifs nécessaires pour la création de ces régiments seront formés à partir des prochaines classes d'artilleurs et encadrés par des artilleurs expérimentés piochés dans les régiments actuels. 

 

 

- Création de l'artillerie de la Garde Consulaire

 

Suivant la même voie que l'infanterie et la cavalerie, l'artillerie se voit elle aussi doté d'un régiment d'élite dans la Garde Consulaire.

Ce régiment sera composé de deux grandes batteries à pieds :

 

- La Grande Batterie du Consulat

- La Grande Batterie des Maréchaux

 

Ces deux batteries seront toutes deux composées de 5 sous batteries de 5 pièces de 12 et d'un obusier de 6, pour un total de 25 canons et 5 obusiers par batterie.

En campagne, les deux grandes batteries seront amenées à appuyer les troupes régulières, à détruire les batteries ennemies par des tirs de précision ou à accompagner les mouvements des divisions de la Garde Consulaire. 

Les effectifs de création du régiment seront à prendre sur les vétérans volontaires des régiments d'artillerie actuels (sous réserve d'avoir un minimum de 10 ans de service et deux campagnes à son actif) qui rempliront les postes de sous-officiers et d'officiers, et sur les meilleurs recrues des prochaines classes d'artillerie.

 

 

- Uniformisation de la distribution des pièces dans les divisions :


L'ensemble des divisions d'infanterie de la Garde suivront à présent un même modèle de réserve divisionnaire d'artillerie. Soit une batterie d'artillerie à pieds et une batterie d'artillerie à cheval par division. Les calibres pourront varier entre du 8 et 12 livres pour les batteries à pieds et du 4 et 8 livres pour les batteries à cheval. 

Concernant les divisions de cavaleries, elles devront chacune recevoir une réserve divisionnaire composée d'une batterie à cheval de 4 livres.

 

 

- Création des bataillons de pontonniers et d'ouvriers d'artillerie

 

Deux nouvelles unités vont rejoindre le corps de l'artillerie : les pontonniers et les ouvriers d'artillerie. Les pontonniers, comme leur nom l'indique, construiront pour les corps et l'armée des ponts praticables par l'infanterie, la cavalerie et l'artillerie. Les ouvriers d'artillerie seront eux responsables de la construction des soutes à munition, des dépôts provisoires et des mises en batterie des pièces d'artillerie. Les détails de formation pour ces deux unités ont été fournies à l'école militaire de la Garde.

 

Deux bataillons à 6 compagnies de 100 pontonniers doivent être levés et formés dès que possible. Les mêmes effectifs d'ouvriers d'artillerie doivent être levés et formés. Chaque corps d'armée recevra une compagnie de pontonniers et une compagnie d'ouvriers, le corps de cavalerie faisant exception. Les compagnies restantes seront adjointes à l'arrière de l'armée en campagne.  

 

 

    Général-en-chef et 1er Consul Zorn.

 

 

- Réforme de l'Infanterie

Divulgacher

Par décret du Conseil de l'Ordre, et par la volonté du 1er consul Ghideon Zorn,

en complément des réformes de 185 et 210, et pour monter les effectifs des corps aux proportions jugées les plus pertinentes,

L'état-major général, sous le contrôle de la générale de corps d'armée Wendy Marvell, est prié d'organiser et de mettre en place la réforme suivante :

 

 

3e Réforme de l'Infanterie :

-

 

- Création d'un troisième bataillon :

 

L'ensemble des régiments d'infanterie de ligne, d'infanterie légère, d'infanterie étrangère et d'infanterie de marine devront à présent passer d'une composition de deux à trois bataillons permanents. Le 3e bataillon ajouté sera constitué de la même manière que les deux premiers.

Le commandant de chaque bataillon nouvellement créé sera à prendre sur le capitaine ayant le plus de campagnes à son actif du régiment. Plusieurs officiers et sous-officiers de chaque régiment seront transférés dans leur 3e bataillon pour aider à sa formation. 

 

- Création d'un bataillon de dépôt en remplacement du bataillon de levées :

 

La mesure de conscription des 3e bataillon provisoire en temps de guerre est elle levée. Pour les remplacer, chaque régiment d'infanterie va se voir ajouter un bataillon de dépôt qui sera sous la responsabilité du lieutenant-colonel. En temps de paix, c'est par ce bataillon que passeront les nouvelles recrues du régiment. Elles y feront leurs classes et recevront leur uniforme. En temps de guerre, les quatre compagnies de chacun des bataillons de dépôt seront remplies au maximum possible par des recrues. Le dépôt permettra alors d'avoir une réserve, non engagée, pour recompléter les rangs des régiments au fur et à mesure des pertes.

 

- Changements dans l'état-major des régiments :

 

L'état-major des régiments d'infanterie est quant à lui légèrement revu. Ci-dessous la nouvelle composition :

 

- 1 colonel (+ 1 aide de camp lieutenant ou capitaine)

- 1 lieutenant-colonel

- 1 premier porte-aigle

- 1 deuxième porte-aigle

- 1 troisième porte-aigle

- 1 chirurgien

- 3 médecins

- 3 sous-aides

- 1 capitaine cartographe

- 1 capitaine d'habillement

- 3 adjudants-majors

- 6 adjudants

- 3 commandants

- 3 tambours-majors

 

Les commandants, adjudants-majors, adjudants et tambours-majors seront répartis entre chacun des 3 bataillons.

 

 

    Général-en-chef et 1er Consul Zorn.

 

 

- Réforme de la Cavalerie

Divulgacher

Par décret du Conseil de l'Ordre, et par la volonté du 1er consul Ghideon Zorn,

en complément des réformes de 131, 185 et 210, et pour assurer le maintien des effectifs lors des opérations,

L'état-major général, sous le contrôle de la générale de corps d'armée Wendy Marvell, est prié d'organiser et de mettre en place la réforme suivante :

 

 

4e Réforme de la Cavalerie:

-

 

- Création d'un escadron de dépôt en remplacement de l'escadron de levées :

 

La mesure de conscription des 4e escadron provisoire en temps de guerre est elle levée. Pour les remplacer, chaque régiment de cavalerie va se voir ajouter un escadron de dépôt qui sera sous la responsabilité du lieutenant-colonel. En temps de paix, c'est par cet escadron que passeront les nouvelles recrues du régiment. Elles y feront leurs classes et recevront leur uniforme. En temps de guerre, les deux compagnies de chacun des escadrons de dépôt seront remplies au maximum possible par des recrues. Le dépôt permettra alors d'avoir une réserve, non engagée, pour recompléter les rangs des régiments au fur et à mesure des pertes.

Les gardes ayant perdu leur monture dans la bataille pourront se servir dans celles des recrues du dépôt.

 

- Changements dans l'état-major des régiments :

 

L'état-major des régiments de cavalerie est quant à lui légèrement revu. Ci-dessous la nouvelle composition :

 

- 1 colonel (+ 1 aide de camp lieutenant ou capitaine)

- 1 lieutenant-colonel

- 1 premier porte-aigle

- 1 deuxième porte-aigle

- 1 troisième porte-aigle

- 1 chirurgien

- 3 médecins

- 1 chef-vétérinaire

- 3 vétérinaires

- 1 capitaine cartographe

- 1 capitaine d'habillement

- 3 adjudants-majors

- 3 adjudants

(- 3 commandants : compté dans les effectifs du bataillon)

- 3 clairons-majors

 

Les commandants, adjudants-majors, adjudants et clairons-majors seront répartis entre chacun des 3 escadrons.

 

 

    Général-en-chef et 1er Consul Zorn.

 

 

- Réforme de l'usage militaire des mages

Divulgacher

Par décret du Conseil de l'Ordre, et par la volonté du 1er consul Ghideon Zorn,

pour permettre une contre-offensive efficace face à la pluralité des menaces de ce monde,

L'état-major général, sous le contrôle de la générale de corps d'armée Wendy Marvell, est prié d'organiser et de mettre en place la réforme suivante :

 

 

Réforme de l'usage militaire des mages :

-

 

- Changement de la doctrine d'emploi des mages en temps de guerre :

 

Pour mener à bien la Mission, tous les menaces se doivent d'être prises en compte. La diversité de ce monde offre aux armées une diversité tout aussi grande. Cavalerie monstrueuse et bête géantes sont une première variable à laquelle nous avons décidé de répondre par une artillerie efficace et mobile plutôt que de sombrer dans la démence de leur utilisation. Une seconde variable est la magie. Elle est présente sous de multiples formes, et à différents degrés de puissance. Il ne peut être nié que celle-ci, utilisée lors de guerres, est en mesure de renverser le sort de batailles entières.

La Garde a longtemps conservé ses moyens magiques dans la défense du Purgatoire de Terre-Morne puis dans la traque de mages recherchés. Pour autant, les temps changent, et toute armée doit s'adapter à son époque. Des groupes de mages doivent être formés au combat et intégrés dans la Grande Armée. Leur première utilité sera avant tout de contrer la magie que pourrait utiliser l'ennemi pour en limiter les effets sur les troupes. Leur efficacité lors d'escarmouches sur le champ de bataille sera étudié. Si les résultats sont convaincants, les mages pourront être utilisés à la manière de la cavalerie lourde pour créer des brèches dans le dispositif ennemi. 

 

Note : si son interdiction a été levée lors du décret de 223, la magie noire reste proscrite dans la Garde Volontaire. Les gardes mages qui atteindront à leur intégrité par son utilisation seront mis aux arrêts.

 

 

- Création des sections de mages de combat :

 

Chaque corps d'armée doit se voir intégrer une section de mages de combat. Chaque section comportera quatre escouades de mages à pieds et une escouade de mages à cheval. Les sections devront être sujettes à une diversité de la magie employée.

Chaque section devra suivre la constitution suivante :

 

Commandement de la section :

- Chef de section : Archimage de 3e rang (commandant)

- Officier en second de la section : Maître-mage de 1er rang (capitaine)

- Porteur de grimoire : Mage de 1er rang (adjudant)

 

Composition d'une escouade :

- 1 Maître-mage de 1er rang (capitaine)

- 1 Maître-mage de 2e ou 3e rang (lieutenant ou sous-lieutenant)

- 2 Mages de 3e rang (sergents)

- 2 Disciples-Mages de 1er rang (caporaux)

- 3 Disciples-Mages de 2e rang (soldats de première classe)

- 3 Disciples-Mages de 3e rang (soldats de seconde classe)

 

 

- Ouverture d'une école militaire de magie polytechnique :

 

Jusque là, les mages de la Garde étaient formés à l'extérieur de celle-ci, dans d'autres écoles. Si cette méthode a été bénéfique pour acquérir rapidement de premières générations de mages, elle montre aujourd'hui ses limites : manque de contrôle de l'état-major sur la formation, nécessité de former ensuite les mages aux concepts militaires, etc ...

 

Dans la nécessité de pallier à ce problème, il a été décidé la création d'une école militaire de magie polytechnique. Cet établissement d'élite aura pour professeurs des officiers mages issus des rangs. Les élèves mages seront accueillis à tout âge. Pour les plus jeunes, l'enseignement se concentrera sur l'éveil de la magie et sa maîtrise. Pour les élèves en âge de servir, ils seront formés à la pratique de la magie et à son utilisation militaire. Des classes de niveau seront créées pour que les élèves aux plus grandes capacités puissent développer tout le potentiel de celles-ci. S'ajouteront, comme toute formation de la Garde, des cours plus théoriques sur la vie militaire, l'histoire de la Garde et l'histoire impériale. 

 

 

    Général-en-chef et 1er Consul Zorn.

 

 

- Création des Comités d'Arme

Divulgacher

Par décret du Conseil de l'Ordre, et par la volonté du 1er consul Ghideon Zorn,

pour toujours perfectionner l'usage des Armes de l'Armée et tirer le meilleur de leurs possibilités,

L'état-major général, sous le contrôle de la générale de corps d'armée Wendy Marvell, est prié d'organiser et de mettre en place la réforme suivante :

 

Création des Comités d'Arme :

-

 

Pour encadrer les Armes de la Garde dans leur fonctionnement et leur développement, huit comités seront créés et présidés par leur colonel-général respectif. Cette réforme prend suite à celles menées depuis vingt ans dans l'objectif de viser la perfection opérationnelle.

Les comités suivants doivent être créés :

 

- Comité de l'Artillerie

- Comité de l'Infanterie

- Comité de la Cavalerie

- Comité du Génie

- Comité de la Magie

- Comité des Transmissions

- Comité du Matériel

- Comité de la Gendarmerie

 

Dans sa tâche, le colonel-général de chaque arme sera épaulé d'un général de brigade faisant office d'inspecteur général de l'arme, de deux inspecteurs généraux (des colonels) et quelques officiers de l'administration. Tous les semestres, chaque Comité devra se réunir et convoquer des officiers et sous officiers issus de son arme pour un Conseil de l'Arme; lequel aura pour tâche de relever les problèmes, idées et bilans au colonel-général. L'inspecteur général de l'arme écrira à chaque conseil un "Rapport semestriel de l'Arme" qu'il remettra au colonel-général. Celui-ci esquissera des premières propositions à présenter au 1er Consul en plus du rapport.

Selon les propositions et leur ampleur, certaines seront amenées à être discutées lors d'un Conseil de l'Ordre.

 

Prendre note que : le train d'artillerie est rattaché à l'Artillerie, et le train d'équipage au Matériel. 

 

 

    Général-en-chef et 1er Consul Zorn.

 

 

- Réforme du Consulat 

Divulgacher

Par décret et par la volonté du 1er consul Ghideon Zorn,

pour veiller à une administration efficace pour le bien des populations civiles du Consulat,

Le Grand Conseil Consulaire, sous le contrôle du Vice-Consul Cambacérès est prié d'organiser et de mettre en place la réforme suivante :

 

Réforme du Consulat :

-

 

- 1ère disposition :

 

Le développement du Consulat ces dernières années et les ambitions qu'il porte amènent à revoir le maillage de l'administration territoriale. Les grandes préfectures seront divisées en cantons. Chaque canton aura pour 'capitale' un bourg et à sa tête un sous-préfet. Les sous-préfets siègeront au Conseil Préfectoral Consulaire et répondront devant le Préfet. Les sous-préfets seront surtout des exécutants locaux à la différence du Préfet qui dispose d'une marge de décision. Ils veilleront à ce que les décisions du Conseil soient appliquées à la lettre sur leur canton.

Chaque semestre, un rapport de situation du canton devra être remis par le sous-préfet à son préfet pour la rédaction d'un rapport de situation de la préfecture qui sera lui-même transmis au 1er Consul. 

 

- 2e disposition :

 

Le Commissariat du Fret et du Commerce est créé. Le commissaire Antoine Chaptal est placé à sa tête tandis que Hugues Maret est nommé commissaire et le remplace à la tête des Affaires Intérieures. Les missions de ce nouveau commissariat seront d'abord la charge du transport de ressources au sein et entre les Préfectures. Il veillera à la mise en place d'un réseau interne de partage pour que chaque citoyen du Consulat puisse profiter des apports de chaque Préfecture. La gestion du commerce extérieure reviendra à ce commissariat qui tâchera de trouver des partenaires commerciaux fiables. Les profits du commerce seront ajoutés au trésor du Consulat. 

 

 

Général-en-chef et 1er Consul Zorn.

 

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Garde Volontaire, Fort Herobrine, Commandement,

11 Pampélune de l'an 300, Aube du 4e Siècle Impérial,

Par Ghideon Zorn, Général-en-Chef et 1er Consul,

Aux gardes volontaires,

 

 

Par décret du Conseil de l'Ordre, et par la volonté du 1er consul Ghideon Zorn,

pour veiller à l'armement le plus efficace possible de la Garde, et au déplacement de cet armement en temps de paix et de guerre,

L'état-major général, sous le contrôle de la générale de corps d'armée Wendy Marvell, est prié d'organiser et de mettre en place la réforme suivante :

 

2e Réforme de la Logistique :

-

 

La Garde dispose à présent de troupes aussi nombreuses que redoutables. Il est de notre responsabilité de veiller à l'efficacité opérationnelle de cette machine de guerre. Il faut armer et vêtir des dizaines de milliers d'hommes, veiller à la constitution de stocks suffisants pour remplacer l'équipement perdu, et établir des chaines de distribution rapide et sécurisée lors de conflits. 

 

- Création de l'Arme du Matériel :

 

Pour superviser le chemin du matériel de la Garde, de sa production à sa distribution, une nouvelle arme est créée : le Matériel. Cette Arme travaillera en étroit lien avec l'Artillerie et le Génie. Elle devra répondre aux besoins de l'ensemble des forces terrestres et navales en matériel comprenant entre autre : canons, obusiers, armes (à feu ou blanche), uniformes et attelages.

 

Ses missions s'articuleront autour de trois points majeurs :

 

- Production :

Le Matériel devra veiller à la production des ressources premières nécessaires et à leur acheminement aux différents points de fabrication de la Garde. De là, superviser la production du matériel requis par l'Armée et la Marine.

 

- Approvisionnement des parcs et dépôts :

En coordination avec les armes de l'Artillerie et du Génie, le Matériel prendra en charge la livraison constante des différents parcs, dépôts et réserves de la Garde. 

 

- Entretien du matériel :

En temps de paix comme de guerre, le Matériel aura pour charge l'intégrité du matériel de la Garde. Celui-ci devra être d'abord constamment entretenu mais aussi réparé si nécessaire. 

 

 

- Développement et distribution du Train :

 

Les effectifs du train de la Garde doivent être réorganisés et agrandis. Le train sera désormais constitué de 3 régiments du train d'Artillerie, et de 2 régiments du train d'Équipage, chacun composé de 1200 hommes.

 

Les régiments du train d'artillerie seront composés de 3 bataillons à 4 compagnies. Les régiments du train d'équipage seront composés de 4 bataillons à 3 compagnies. Chaque corps d'armée se devra se voir attribué un bataillon du train d'artillerie et un bataillon du train d'équipage. Les bataillons restants du train d'artillerie, soit deux, seront attachés au grand parc d'artillerie.

Le train d'artillerie dépendra désormais de l'Arme de l'Artillerie et le train d'équipage de l'Arme du Matériel.

 

Il est à prendre note que : en temps de guerre, les entreprises civiles de transport seront réquisitionnées par le Consulat pour grossir la capacité du train.

 

 

Gloire à l'Empire, Force à la loi, et Honneur à ses soldats !

Vive la Garde et Vive l'Empire !

 

    Général-en-chef et 1er Consul Zorn. 

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Opération Persès

 

Garde Volontaire, Fort Herobrine, Commandement,

25 Démévent de l'an de grâce 304,

Par le Maréchal Pencroff, inspecteur général de l'armée,

sous le contrôle et par la volonté du 1er consul Zorn,

Pour publication à l'ordre du jour de l'armée.

 

Préambule

De par plusieurs de ses moyens de collecte de renseignements, il a récemment été remonté à l'état-major de la Grande Armée que de nouvelles arcanes magiques avaient été découvertes sur les territoires Neostendeliens. Des recherches plus approfondies, croisées à une séries d'annonces officielles des nations concernées, ont révélées que ces arcanes avaient été développées dans un cadre militaire, et devaient permettre le déplacement de troupes d'un monde à un autre tout en s'affranchissant des moyens de déplacement classiques. Il semble que ces arcanes aient déjà permis plusieurs manœuvres bipartites entre des nations Stendeliennes et Neostendeliennes, présageant de nouvelles possibilités stratégiques et rebattant nombre de cartes.

En outre, il est de notoriété publique que les arcanes magiques relatives à l'ouverture de portails sont des outils dangereux et instables, ayant par le passé provoqué de nombreuses catastrophes, comme l'ouverture de portails démoniques sur Kel'Daer ou la perte récente de la capitale Neostendelienne. La conduite de recherches expérimentales dans ce domaine sont le sujet de nombreuses inquiétudes, et présentent de nombreux risques de sûreté publique contre lesquels il convient de se prémunir. Dans cette optique, le 1er Consul Zorn avait, en l'an 300, envoyé le maréchal Pencroff sur New-Stendel pour une mission d'observation courte-durée.

Aujourd'hui, suite aux rapports du maréchal Pencroff et de ses éclaireurs, il a été décidé de pérenniser la présence d'observateurs sur le territoire Neostendelien et de renforcer ce dispositif par l'envoi d'une troupe autonome d'échelon divisionnaire; qui y préparera des mesures de défense passive à titre préventif.

 

Ordres de mission

Par la volonté du 1er Consul et après lecture auprès de l'état-major général de la Grande Armée, le commandement de la Garde ordonne:

 

- Que la Division Expeditionnaire de Middneheim, actuellement stationnée sur le territoire précité, serait déployée dans son intégralité sur le territoire de Mirovitch; et y resterait jusqu'à son rappel. Cette division sera composée de deux brigades d'infanterie, les 15e et 16e brigades, comptant les 32e, 33e, 34e et 35e régiments d'infanterie de ligne; du 9e régiment de dragons qui assurera les missions de cavalerie organiques de la division, et des 37e et 38e batteries d'artillerie à pieds.

 

- Que le déroulement de cette opération serait supervisé par le maréchal Pencroff.

- Que le commandement de la division serait attribué au général Kleber, assisté du colonel adjudant-commandant Menier.

- Que le commandement de la 15e brigade d'infanterie serait attribué au général Turreau.

- Que le commandement de la 16e brigade d'infanterie serait attribué au général Huché.

- Que le commandement du 9e régiment de dragons serait assuré par son chef de corps, le colonel Du Guesclin.

- Que le commandement de l'artillerie serait attribué au colonel Tasquet.

 

- Que la division, basée à Mirovitch, effectuerait des projections de reconnaissance et d'observations, employant dans cet objectif sa cavalerie et ses 12 compagnies de voltigeurs, détachées pour ce faire de leurs bataillons. 

 

- Que la division, basée à Mirovitch, établirait des avant-postes et relais temporaires en rase campagne, employant pour leur défense et leur gestion les effectifs des compagnies de fusiliers mises à sa disposition.

 

- Que la division, basée à Mirovitch, mettrait sur pied une force de réaction rapide composée des 12 compagnies de grenadiers mises à sa disposition. Cette force resterait sur les arrières de la division en posture de réserve, et interviendrait en cas d'accrochage.

 

- Qu'une flottille de cinq vaisseaux: un galion et quatre frégates, serait également déployée sur New Stendel afin d'y croiser sur les mers et d'y effectuer des missions de présence et de dissuasion.

 

- Que le commandement de cette flottille serait confié au contre-amiral Lavalette.

 

Objectifs et conclusion

Par ce déploiement d'une force de quelques 8400 hommes, la Garde Volontaire se dote des moyens de réagir à la survenue impromptue de nouvelles menaces sur le continent Neostendelien, si d'aventure pareille menace devait se présenter. S'agissant d'une manœuvre préventive, la division sera donc dotée de tous les moyens nécessaires à la conduite d'une campagne en autonomie jusqu'à son renforcement par une force plus conséquente, mais sa mission première reste l'observation et la défense passive. Le recours à la force reste donc exclu dans l'état actuel des choses, mais sera évidemment systématique en cas d'agression ciblant ses propres forces ou la population. Ce dernier cas précis entraînerait également le déploiement d'un ou plusieurs corps d'armée, selon la gravité de la menace.

Le maréchal Pencroff, en qualité d'inspecteur général et ayant commandé la précédente mission, supervisera le déploiement et sera l'interlocuteur diplomatique privilégié auprès des nations locales.

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Garde Volontaire, Fort Herobrine, Commandement,

15 Holevent de l'an de grâce 308,

Par le Maréchal Pencroff, inspecteur général de l'armée,

Pour publication à l'ordre du jour de l'armée.

 

Réforme des demi-brigades d'exploration.

 

Préambule

Ces dernières décennies, les bataillons d'exploration de la garde avaient connu une montée en puissance qui avait conduit à la création de deux demi-brigades d'exploration. Ces deux demi-brigades étaient alors composées de deux bataillons d'infanterie au modèle des régiments d'infanterie légère, et d'un escadron de cavalerie mixte composé de dragons et de hussards. L'idée de cette nouvelle formation était d'accroitre considérablement les capacités opérationnelles de ces demi-brigades, de sorte à les déployer seules sur des opérations complexes et lointaines, dans un contexte d'extension des horizons opérationnels de la garde et de la montée en puissance de cette dernière.

Malheureusement, cet accroissement massif de la taille de ces unités a montré de nombreuses limites qui ont entravé leur fonctionnement. En effet, ayant vu leurs effectifs passer de 500 personnels à quelques 2000, l'emploi des demi-brigades a demandé des efforts logistiques considérables et a ajouté une inutile complexité de commandement, mais a surtout rendu beaucoup moins efficaces et fluides les opérations de ces unités devenues trop lourdes. En outre, il s'est avéré fort compliqué d'articuler des opérations complexes à partir du large panel d'unités présentes au sein des demi-brigades: chasseurs, voltigeurs, carabiniers, dragons et hussards. L'emploi de tant de formations diverses a considérablement compliqué leur gestion et leur commandement, là où les opérations qui leur étaient dévolues demandaient un juste équilibre de fluidité et d'encadrement.

Pour ces différentes raisons, il a été décidé de remodeler complètement les unités d'exploration, afin de simplifier leur emploi et de réadapter la taille des unités aux besoins des missions qui leurs sont habituellement confiées.

 

 

Contenu de la réforme

 

Changements d'échelons

La première, et plus importante, mesure de cette réforme est la réorganisation des échelons des unités d'exploration.

La demi-brigade, jusqu'alors devenu l'échelon de manoeuvre, servira désormais d'échelon administratif dont la seule fonction sera de superviser et d'organiser le déploiement des bataillons. Une compagnie de commandement est donc conservée sous l'égide directe de l'état-major de la demi-brigade afin de répondre aux besoins de logistique et d'intendance.

Le bataillon, échelon originel de ces unités, redevient l'échelon de manœuvre stratégique. Dès lors, ce sont donc les bataillons et non les demi-brigades qui sont déployés sur les opérations, revenant à un effectif de 500 hommes projetés. Cette réduction de l'échelon et des effectifs doit permettre une meilleure dissolution de l'unité sur le terrain qu'elle doit reconnaître, et simplifier le commandement des sous-unités du bataillon. Un état-major bataillonnaire est créé pour superviser la conduite de l'opération sur le terrain en autonomie.

Le groupe, nouvel échelon remplaçant la compagnie dans le cadre spécifique des bataillons d'exploration, devient ici l'unité de manœuvre tactique. Il compte 100 hommes.  Sous le commandement de l'échelon bataillon, les groupes sont alors chargés de se séparer et de remplir les différentes missions qui composent l'opération. Sur le terrain, les groupes peuvent donc agir indépendamment les uns des autres, et doivent s'appuyer sur leurs propres sous-unités pour remplir leurs objectifs.

Le peloton, sous-unité du groupe, devient l'unité de manœuvre avancée; c'est à dire au plus près des objectifs. Un groupe compte quatre pelotons de 25 hommes répartis comme suit: Deux pelotons de reconnaissance, un pelotons d'appui et un peloton de réserve.

 

Changements dans l'arborescence du commandement

Le commandement de la Demi-brigade est confié à un Général de brigade, secondé d'un colonel au rang d'adjudant-commandant. Ce commandement peut, à défaut, être attribué à un colonel expérimenté.

Le commandement du chaque bataillon est confié à un Lieutenant-colonel ou à un Commandant, en fonction des besoins et des disponibilités. Dans tous les cas, il s'agit d'un officier supérieur issu des unités d'exploration et promu en son sein, sauf exception.

Le commandement des groupes est attribué à un Capitaine, mais peut dans certains cas être confié à un commandant.

Le commandement des pelotons peut être confié à un lieutenant, un sous-lieutenant ou dans certains cas à un adjudant.

 

Création d'une nouvelle spécialité interarme

Comme il a été mentionné dans le préambule, l'utilisation simultanée de compagnies d'infanterie et de cavalerie issues de formations différentes s'est révélée inutilement compliquée et handicapante dans la réalisations des missions dévolues aux unités d'exploration.

Pour palier à cela, il a été décidé que les soldats des bataillons d'exploration seraient à présent formés aux combats montés et démontés, de sorte à pouvoir s'adapter aux nécessités du terrain et du moment. Cette nouvelle formation unique aux unités d'exploration prend désormais la désignation de "Chasseur-éclaireur". Ces soldats deviennent alors des troupes hybrides, facilitant leur action en autonomie.

 

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Ordonnance1.png

 

Divulgacher

Garde Volontaire Etat-major général,

Fort Herobrine Inspection générale de l’armée

 

Le 32 Cidélia de l’an de grâce 309,

De par le maréchal Bonaventure Pencroff de Férincs,

Pour ajout par ordonnance au journal officiel consulaire.

 

Création du bataillon des Grenadiers d’Honneur.

 

Par la volonté du Premier Consul Ghideon Zorn et après présentation au général d’armée Halwynt Thalkion, j’ai décidé de former, avec effet immédiat, un bataillon de grenadiers qui prendra rang au sein de la division de moyenne-garde et dont les effectifs sont à sélectionner au sein des compagnies de grenadiers et de carabiniers de la ligne au prérequis de trois campagnes et d’une ou plusieurs citations à l’ordre de leur corps d’armée. Ce bataillon, qui sera formé de six compagnies, aura la charge d’assurer la protection et l’escorte des généraux de la garde en paix et en guerre, remplaçant dans cette prestigieuse mission les effectifs précédemment détachés pour cela hors de leurs unités. Le commandement de ce bataillon est confié au Colonel Jean-Baptiste Morvan, actuellement affecté au bureau de l’instruction de l’état-major.

 

B.Pencroff

 

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Ordonnance2.png

 

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Garde Volontaire Etat-major général,

Fort Herobrine Inspection générale de l’armée

 

Le 25 Mériola de l’an de grâce 314,

De par le maréchal Bonaventure Pencroff de Férincs,

Pour ajout par ordonnance au journal officiel consulaire.

 

Restructuration des demi-brigades d’exploration.

 

Par la volonté du Premier Consul Ghideon Zorn et après présentation au général d’armée Halwynt Thalkion et à la major-générale de l’armée Wendy Marvell, il a été décidé que les modifications suivantes seraient apportées aux unités organiques des demi-brigades d’exploration.

- Les demi-brigades sont dissoutes pour être remplacées par une unique brigade, placée sous le commandement d’un général de division ou un général de brigade.

- La brigade d’exploration est composée de l’entièreté des bataillons d’exploration sans échelon intermédiaire. Chaque bataillon est commandé par un colonel ou un lieutenant-colonel, assisté d’un ou plusieurs commandants.

- La brigade d’exploration, pour ses services éminents en campagne et la bonne tenue de ses troupes au combat, ainsi que son excellence dans son domaine de spécialité, est admise à tenir rang dans la Garde Consulaire, au sein de la moyenne garde.

 

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Garde Volontaire, Royaume de Belvy, Grand-Cité,

5 Lérolia de l'an 326,

Par Ghideon Zorn, Général-en-Chef et 1er Consul,

Aux gardes volontaires,

 

A dater de ce jour, le Général Suljii prend le commandement du deuxième corps d'armée. Il sera remplacé à la tête du 4e corps par le Général Emile-Bonaventure Pencroff de Férincs, qui est promu Général de Corps d'Armée. La Garde adresse ses félicitations à ce brave officier de cavalerie.

J'ai chargé le Général Montbrun, jusqu'alors à la tête du 2e corps depuis la mort du héros Halwynt Thalkion et remplacé par le Général Suljii, d'une mission singulière qui le mènera sur Mirovitch pour six mois, accompagné de plusieurs de nos meilleurs ingénieurs, architectes et mages. 

 

La Garde a eu écho récemment d'une milice agissant sur les terres Nord-Est de New-Stendel : la Compagnie de Varnel. Nous nous réjouissons que d'autres portent fièrement les couleurs impériales. Cependant, plusieurs rumeurs sur des arrestations et exécutions aux motifs douteux nous sont remontés. J'ai par conséquent chargé la 3e compagnie de gendarmerie d'élite de la Garde Consulaire de se rendre sur place et de me rétablir la vérité sur ces actions. L'Empire aime tous ses fils et toutes ses filles sans distinction sur leur sexe, espèce ou religion.

 

Enfin, m'étant rendu sur Belvy accompagné de la Grande Armée, le Corps Consulaire en tête, j'annonce que la Garde vole au secours de son vieil allié des campagnes vertes, assailli de toutes parts par de jaloux et oisifs voisins. Ainsi, par le traité de Grand-Cité 326, le Royaume de Belvy devient un vassal du Consulat. La dynnastie des Apesbourg et la couronne d'Albion sont eux déclarés ennemis du Consulat. Nous entrons par conséquent en guerre. Ils seront combattus, repoussés et anéantis jusqu'à ce que leurs noms et la moindre trace de leur existence disparaissent de l'Histoire.

 

 

Gloire à l'Empire, Force à la loi, et Honneur à ses soldats !

Vive la Garde et Vive l'Empire !

 

 

    Général-en-chef et 1er Consul Zorn. 

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