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[Accepté][Souffleur de verre] Verrerie de la Nouvelle lune


Shalaevar
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Messages recommandés

Spécialisation : Souffleur de verre
Nom de l'échoppe : Verrerie de la Nouvelle lune
Localisation : Simurgh

 

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Salutations à vous tous amis de Minefield, 

 

Comme à mon habitude et pour bien débuter cette candidature commerçante, voici mes précédentes présentations que je vous invite très fortement à lire ou relire: 

 

 

 

 

 

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Québécoise de 23 années dénommée Sarah. Je vis dans la grande région de Montréal dans un petit quartier fort sympathique près du mont royal. Je suis présentement aux études dans le domaine de l'ingénierie de bâtiment. Bien que ma formation ne soit pas totalement achevée, je travaille tout de même dans ce domaine en temps que chargée de projet pour un hôpital pour enfant (oui oui vous ne rêvez pas. J’ai bien eu une promotion ! héhéhé :D) Comme lors de mes précédentes présentations, mes passions pour le Roleplay, l’écriture et bien évidemment le cosplay n’ont évoluées, bien au contraire même. Ma passion pour l’écriture a d’ailleurs connue un nouveau tournant lors de la création de l’atelier d’écriture sur le forum. Me permettant ainsi de partager ma passion à mes camarades Minefieldien !

 

Ingame, je me nomme Shalaevar, citoyenne souffleuse de verre depuis peu de temps, à mon grand bonheur. En ce moment, la quasi totalité de mon temps libre est dirigé dans les différents travaux de Simurgh où j’ai été nommée au rang de Vassale. À l’heure actuelle, nous travaillons sur une ligne de métro, desservant l’intégralité du projet actuel. De plus, mon Atelier de création de skin nommé “Tab’Arnaque’’ se porte à merveille! Déjà plusieurs compagnons de jeu portent fièrement mes créations lors de leurs activités quotidiennes


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Mon échoppe de lancement sera située à Simurgh, dans l’une des nombreuses places marchandes de la cité. Au rez de chaussé seront placés les panneaux de commerce. À l’étage, un atelier de fabrication de verre RP sera aménagé. Voici quelques screens du bâtiment en question (à noter que l’aménagement n’est pas encore fait par manque de ressource. Cela ne devrait pas tarder ! :3)

 

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Divulgacher

Spoiler du peut-être futur shop en capitale ? :Smirk: 

 

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Je compte évidemment m’installer dans le quartier souffleur de verre de Stendel et y installer mon commerce principal, selon les terrains libres au moment de la sélection. Aussi, je prévois installer un petit commerce dans l’une des noix commerçante d’Hyperion tel que gentiment proposé par Dorango.

 

Voici la liste de prix que je compte utiliser, lors du lancement de ma première échoppe. À noter que les prix risquent de changer selon la période de l’année, les contrats passés avec les autres commerçants, la demande et évidemment le prix des ressources de bases.


Fiole Minefield: 0.05 Pa / unité
Verre coloré standard: 0.16 Pa / unité
Verre coloré à croisillon: 0.77 Pa / unité 
Lanterne de glowstone pure: 3.5 Pa / unité
Lanterne de glowstone: 3.2 Pa / unité
Fiole Minecraft: 0.2 Pa / 16 unités


Il est aussi important de noter qu’une réduction projet sera mit en place lors des commandes ayant un gros volume d’achat.


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Le nombre d’heures que je passe ingame à farmer différentes ressources pour certains commerçants de Minefield, différents projet ou encore pour mes besoins personnels sont des preuves irréfutables de mes motivations à passer commerçante. Cela serait pour moi une certaine façon de rendre concret les réalisations que j’ai effectuées jusqu’à présent en lien (de près ou de loin) avec la licence commerçante. De plus, mon implication sur le serveur (tant sur le Tchat que dans les différents projets auxquels je participe) sauras vous convaincre du sérieux que je porte pour cette licence. Évidemment, étant une petite québécoise avide d’argent, le gain de Pa est plus qu'intéressant. (troll) Ma plus grande motivation repose sur mes ambitions personnelles. En effet, il y a de nombreux projets que j’aimerais réaliser sur Minefield tant RP que HRP et une licence commerçante serait grandement utile pour me permettre de les réaliser !


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S’il y avait bien quelqu’un en ville à la hauteur de sa réputation, et à la réputation haute, c’était Evardan De Merilae. 

 

Pourtant, personne n’aurait parié trois sous sur lui, à sa naissance. Il était sorti si chétif du ventre de sa mère que personne ne pensait qu’il passerait la nuit. Contre toute attente, il avait survécu, et avait grandi ici, à la Volière, la demeure ancestrale des De Merilae. Éduqué avec soin par les meilleurs instituteurs de la région, il était devenu un fier jeune elfe aux épaules larges et carrées, aux yeux verts et aux cheveux si blonds qu’on les aurait dit blancs. Ses parents, à la santé fragile, moururent avant qu’il ait vingt ans, et lui léguèrent les miettes de la fortune familiale ainsi que les nombreuses dettes qu’ils avaient contractées.

 

Unique héritier de la grande lignée des De Merilae, le jeune elfe avait sauvé sa maison de la faillite, et bientôt, la renommée de sa famille reprit le brillant qu’on lui avait connu, quelques générations plus tôt. Philanthrope et amoureux des arts, il avait largement investi dans la réforme architecturale de la cité, nettoyant les quartiers insalubres, détruisant les baraques vétustes et creusant des égouts salutaires pour la ville. Bientôt, il devint un commerçant et maître de guilde à l’influence forte appréciée, et il n’était pas rare de voir les responsables de la cité venir en personne lui rendre visite, mandant son conseil, son soutien ou des financements qu’il distribuait généreusement.

 

Parallèlement à ces fructueux et généreux investissements, il usait de son temps libre pour enrichir le manoir. Il dota la demeure d’une vaste bibliothèque, d’un laboratoire, fit rénover la grande serre à oiseaux dont la demeure tirait son nom. Elfe de culture, il dépensait de petites fortunes pour faire importer d’anciens manuscrits ou envoyer des copistes à travers le pays pour quérir les doubles de textes anciens à la valeur scientifique, artistique ou archéologique fort élevée.

 

Enfin, il épousa une jeune femme du nom de Shala’Nim, mettant un terme aux espoirs de bien des nobles des environs. Elle lui donna deux enfants, des jumeaux, du nom de Vaen et Elal. Comme leur père, ils étaient fort chétifs à la naissance, mais ils survécurent tant bien que mal, emplissant les coeurs de la maisonnée de joie.

 

Hélas, le bonheur fut de courte durée. La guerre vint résonner aux frontières, et l’ampleur de celle-ci força Evardan à rejoindre l’armée. Lui et les autres elfes de la ville n’eurent d’autre choix que d’abandonner les leurs pour partir au front, laissant sa femme et ses enfants seuls.

 

La guerre dura deux ans. Deux ans de grand chaos pour le jeune père, qui s’accrocha de toute son âme à l’espoir de revoir les siens un jour. En temps que noble, il avait d’abord eu la chance d’occuper un poste d’officier, sans devoir se mettre trop en danger, mais le conflit tourna rapidement au désavantage des siens, et il se retrouva au combat. Chaque jour se fondait dans le suivant, en une succession de déplacements, voyage dans des paysages dévastés par les armées, des villages incendiés, des corps ensanglantés et gonflés par la décomposition putride qui les rongeait depuis des semaines sur le bord des routes qu’ils avaient suivi pour tenter de fuir.

 

Lorsqu’enfin il revint chez lui, accompagné des rares qui avaient réussi à s’en sortir vivants, il était profondément changé. Il avait passé sa vie à se construire comme bâtisseur, pendant des décennies il avait veillé sur ceux qui l’entouraient. Ces deux ans de guerre avaient sapé les fondations même de l’homme qu’il s’était acharné à être. Le sourire qu’il adressa à sa famille et à ses serviteurs, aussi sincère qu’il soit, était un masque sur une âme vidée de son sens.

 

Il vécu, pendant des mois, enfermé chez lui. Auparavant de caractère énergique, homme sincère, plaisantin à l’esprit vif, il était devenu taciturne, secret et inquiet. Il ne recevait presque plus, sauf quelques camarades de combat tout aussi sombres que lui, avec qui il prenait, dans un silence religieux, un verre, avant de se dire au-revoir.

 

Shala’Nim avait dû gérer la maisonnée pendant deux ans dans des conditions de guerre, et la jeune elfe ne démérita pas. Elle déployait depuis le départ de son mari une énergie phénoménale, et portait sur ses épaules frêles le bon fonctionnement de la demeure. Les serviteurs l’auraient suivie jusqu’au bout du monde l’eusse-t-elle demandé, et elle s’occupa tant et si bien de son époux que, peu à peu, celui-ci repris de sa vigueur. Son teint naturellement pâle rosit de nouveau. Il marchait dans le grand jardin, montait à cheval, sortait en ville avec les siens, plaisantait de nouveau avec les serviteurs, s’occupait de nouveau de la gestion de ses nombreuses échoppes de verres. On craint une rechute lorsqu’il se mit à interroger les habitants de la ville sur la guerre, mais jailli un soir de son bureau, brandissant les plans pour une haute statue en l’honneur des morts, qu’il fit bâtir et inaugurer dans le mois, sous les applaudissements sincères et émus des habitants reconnaissants. Il avait, semblait-il, réussi à faire la paix avec ses souvenirs. Enfin, la vie pu reprendre son cours.

 

Pendant quelques années, ce fut presque comme si rien ne s’était passé. Comme s’il n’était jamais parti. Evardan De Merilae était bien là et son esprit d’initiative le consumait avec la même vivacité qu’autrefois. Il se mit à parler commerce, fit venir nombre d’experts et de marchands fortunés de la région, noua des marchés, contrats et associations, fondant ce qui allait rapidement devenir l’une des plus grosses compagnies de verre au pays. Grâce à ses nombreux contacts, les boutiques d’Evardan ne manquait jamais de ressources. La force d’un réseau, disait-il. Simurgh, Stendel, Hyperion. Voilà les trois noms des principales boutiques de l’enseigne d’Evardan.

 

Mais, l’année où ses fils eurent cinq ans, Shala’Nim tomba gravement malade. Une fièvre terrible faisant trembler son corps et délirer son esprit. Evardan passait le plus clair de son temps à son chevet, convoquant les médecins les plus renommés du pays pour la guérir. Hélas, le mal qui la rongeait ne semblait pas avoir de remède, et Shala’Nim mourut finalement, emportée par la fièvre.

Shala’Nim De Merilae fut enterrée sous le grand arbre qui trônait au coeur de la serre, entre ses racines, sans cercueil. Son corps rejoignait la terre, et nourrirait les plantes de ce lieu coupé du monde où elle aimait passer du temps à se promener, lire, coudre ou faire les comptes. Même au plus fort de la guerre et de la pénurie, elle avait fait préserver et entretenir cette bulle de paix, alcôve hors de portée des maux que le monde pouvait jeter sur cette maison à laquelle elle s’était offerte, corps et âme.


Evardan était inconsolable. Un désespoir stoïque, silencieux, noble. Il ne pleurait pas. Il ne parlait pas d’elle. Il vaquait à ses tâches avec la rigueur d’un automate. Pourtant, chacun de ses gestes, de ses souffles, de ses regards hurlait de douleur. Parfois, il se tournait vers le siège où sa compagne était habituée à lire, la bouche entrouverte, une question, une remarque, un compliment ou une plaisanterie au bord des lèvres, mais la violence de la réalité le heurtait si fort qu’il en perdait le souffle. Elle était morte.

 

C’est à ce moment-là que ses fils commencèrent à souffrir de troubles étranges. Leur santé se détériorait lentement, mais jamais gravement. Ils subissaient des maux de tête réguliers que seuls des décoctions puissantes parvenaient à calmer. Le moindre effort les fatiguait. Le souffle leur manquait lorsqu’ils tentaient de courir à travers le manoir.

 

Evardan ne s’éloigna pas seulement de ses fils. Il se coupa petit à petit du monde. Il ne parlait plus que pour donner des ordres brefs. Il passait son temps enfermé dans son bureau, consultant des ouvrages exotiques dans des langues étrangères. Le seul moment où il parlait, c’était avec deux de ses camarades de guerre, qui lui rendaient régulièrement visite. Lorsque cela arrivait, ils s’enfermait avec eux dans la bibliothèque et parlait avec animation. Sa voix résonnait dans la pièce, mais aucun des domestiques inquiets et curieux ne parvenaient à en comprendre le sens, étouffée par les murs épais et les portes closes. Cela avait trait à certains événements de la guerre. Une histoire parmi tant d’autres revenait régulièrement, au sujet d’un homme qu’il avait dû affronter, et qui semblait lié à d’autres soldats ennemis de manière trouble dans une série de combats meurtriers au plus fort de la guerre. Ses camarades sortaient de ces discussions le regard empli de doute craintif, jusqu’à, finalement, ne plus venir du tout.

 

Ayant tranché ce qui semblait être son dernier lien avec le monde extérieur, Evardan ne quitta plus le manoir familial. Il mangeait peu, dormait peu, parlait peu -mais beaucoup tout seul-. Il fit importer dans ses archives personnelles les registres des habitants de la ville, qu’il fouillait avec acharnement. Il fit venir des historiens, des paysans, des soldats chez lui, les interrogeant sur des épisodes précis de leur vie, dont sa connaissance ne faisait que le rendre inquiétant, avant de les renvoyer chez eux.

 

Puis, un soir, après dîner, il s’habilla élégamment et annonça qu’il sortait. Montant dans sa calèche, il exigea à ce qu’on le conduise rapidement en ville. Un domestique du nom de Venec bondit sur le siège du conducteur, saisit les rennes et l’y emmena sans le faire attendre, plantant là le reste de la maisonnée. Le domestique expliqua plus tard l’étrange manège que son maître lui fit faire. Evardan De Merilae fit le tour des maisons de passe et autres bordels de la ville. A chaque fois, il ordonnait au domestique d’attendre dehors, entrait, et ressortait seulement quelques minutes plus tard, donnant une autre adresse. Le domestique osa finalement demander ce qu’il cherchait, et celui-ci répondit avec une étrange franchise qui n’expliqua rien du tout : << Quelqu’un de particulier. >>

Enfin, alors que la nuit était fort avancée, Evardan signala à Venec qu’il avait trouvé ce qu’il lui fallait, qu’il pouvait rentrer au manoir, et que lui trouverait bien un fiacre pour le ramener plus tard. Le domestique fila sans demander son reste.

 

Evardan De Merilae ne revint qu’au petit matin, l’air préoccupé. Il y retourna le soir-même, une forte somme en poche, et regagna le manoir sans celle-ci, visiblement satisfait. Par la suite, il entretint une correspondance prolifique avec la tenancière de la maison de passe, envoyant régulièrement de l’argent à celle-ci.

 

Quelques mois plus tard, il revint de la Volière avec un bébé dans les bras. Il était évident que c’était le sien, car la toute jeune enfant ouvrait sur le monde deux vastes yeux verts comme ceux de son père.

 

Il la nomma Shalaevar Merilae, la privant de la particule noble de son nom, mais la reconnaissant comme sa fille illégitime. Elle grandit dans la dépendance, avec les domestiques qui furent chargés de s’occuper d’elle. La jeune elfe fut élevée par les serviteurs, éduquée par les précepteurs qu’Evardan choisissait pour elle, et appelait son père monsieur.

 

À son sujet, l’incompréhension régnait. Evardan De Merilae n’était jamais retourné dans aucune maison de passe, et son attitude envers la jeune elfe n’était ni celle d’un père, ni celle d’un maître. Il l’appelait par son prénom, lui fournissait une éducation variée et complète, mais jamais il n’avait pour elle la moindre démonstration de tendresse paternelle.

 

Il lui enseignait personnellement, d’un ton strict et distant, les rudiments de la connaissance médicale qu’il possédait et l’histoire généalogique, sans que personne ne sache exactement pourquoi. Il lui parlait, durant des heures, de la fréquence d’apparition des yeux verts dans sa famille, conduisait avec elle des recherches poussées sur la famille de sa mère, confirmant qu’elle était bien l’une des filles du bordel qu’il avait visité. Jamais il ne l’embrassait. Jamais il ne l’étreignait. Jamais il ne lui offrait de cadeau. Parfois, il lui disait simplement << Regarde-moi dans les yeux, Shalaevar. >> et plongeait son regard dans celui de sa fille, silencieux, pendant de longues minutes.

 

La petite grandit, docile et effacée, se pliant aux caprices de son père, apprenant ce qu’il lui enseignait, mémorisant les mots, les dates, les embranchements familiaux, et ancêtres. Il ne cessait de lui répéter que c’était important. Qu’il avait découvert quelque chose qu’il lui expliquerait un jour, mais qu’elle devait être prête.

 

Ce lien étrange qu’il tissait avec elle rendit ses frères jaloux. Vaen et Elal, de sept ans ainés de la petite, comprirent rapidement d’où elle provenait, et la haïrent tout aussi vite. Eux obtenaient des cadeaux de leur père, pouvaient se confier à lui, échangeaient au sujet de l’avenir de la famille, mais… quelque chose, dans Evardan De Merilae, n’était plus tourné vers eux. Ils cherchaient, de leurs yeux bruns comme ceux de leur mère, son regard, mais ne le trouvaient jamais vraiment là. Lorsqu’il parlait à Shalaevar de ses recherches, ses yeux brillaient d’une fièvre passionnée, comme s’il était animé d’un souffle vital nouveau.

 

Alors qu’elle allait sur ses dix-sept ans, la peste frappa la ville. Elle venait d’on ne savait où. Les rats avaient émergés des égouts par milliers pour mourir dans les rues pendant des jours, semant la panique dans la population. Quelques jours après, les premiers cas étaient apparus. Foudroyants, terrifiants, mortels. La région tout entière fut engloutie par la Mort Noire. Les habitants n’avaient nulle part où aller. On murait les demeures autant que possible, on brûlait les cadavres en dehors des murs de la ville, on enfumait les chambres d’herbes aromatiques brûlées. On pratiquait saignées, ventouses, alchimie, breuvages et prières sans succès. Les morts s’accumulaient.

 

Bientôt, le manoir fut frappé à son tour par le mal. Les domestiques tombèrent malades, et bientôt, Vaen , Elal et Shalaevar aussi. Leur père, étrangement préservé du mal, remua ciel et terre pour tenter de sauver les siens. Vaen succomba le premier, tordu de douleur, le corps couvert de bubons noirs et sanguinolants, la bave aux lèvres.

 

Evardan l’enterra lui-même, aux côtés de sa femme. Puis ce fut le tour de Elal, qui connu le même sort. Les jumeaux, à la constitution faible, périrent avant leur soeur. La jeune elfe résistait étrangement bien à la maladie. Son père l’abreuvait de décoctions qu’il tirait de son laboratoire où il travaillait, sans dormir, lorsqu’il n’était pas à son chevet. Même dans cet état, il continuait à lui lire des textes de sa bibliothèque. Elle n’était plus en état de parler, mais, visiblement, elle écoutait. Cette folie que son père avait pour son enseignement semblait être, dans l’obcurité de sa douleur, une lumière lointaine à laquelle elle se raccrochait, refusant de laisser son corps succomber. Lorsque son état semblait désespéré, il lui disait simplement, d’un ton étrangement distant : << Pas encore, pas encore… il y a tellement que je dois encore t’enseigner, Shalaevar. >>

 

Elle mourut une semaine après ses frères. Seul son père était dans la pièce à ce moment-là. Il s’était occupé d’elle dans la nuit, personne n’avait rien vu. Il n’y avait pas de tombe. Personne ne savait ce qu’il avait fait du corps.

 

La peste repartit comme elle était arrivée : sans raison. La ville, vidée de sa population, ne se relèverait jamais de l’hécatombe qu’elle avait subit. Les trois-quarts de la population avaient disparu. Evardan De Merilae avait cinquante-quatre ans, mais se comportait comme s’il en avait quinze de plus. 

 

De l’homme énergique et bon qu’il avait été, il ne restait qu’un fantôme. Il avait fermé son laboratoire. Il se levait tard. Se couchait tôt. Il lisait, mangeait, vivait en silence. La grande serre, privée de soins, se changeait en roncier immense, jardin de mauvaises herbes sauvages qui poussaient avec abondance. Le lierre envahissait la structure de pierre, grimpait sur le verre dont certains carreaux brisés laissaient le jardin ouvert aux intempéries. La mousse recouvrait les pierres tombales de Shala’Nim, Vaen et Elal. Lentement, sûrement, la Volière se laissait dévorer par le temps.

Evardan De Merilae passe l’essentiel de son temps à lire, installé sur le porche du manoir. De là, on peut voir le chemin serpenter jusqu’au pied de la colline où se trouve la Volière. Personne ne vient le voir. De ses amis d’autrefois, il n’en reste plus aucun. Lui et son manoir s’éteignent doucement, engloutis par le temps et son usure. Les quelques serviteurs qui restent sont aussi âgés que lui, et le servent avec une respectueuse dévotion. La Volière tombe en ruine, lentement, calmement, sans sursaut.

 

Evardan De Merilae est usé, vidé de ses forces. Mais, lorsque l’on regarde dans ses yeux verts éclatant, quelque chose brille encore. Une force. Une certitude.

Un soir, alors que le soleil effleurait l’horizon, teintant le ciel des couleurs d’incendie qu’on lui connait si bien, le fidèle Venec vint le chercher. Evardan était debout et fixait la route. Il déclara simplement : << Vois-tu, Venec… cette maison va disparaître. Tout, tôt ou tard, est rattrapé par le temps. Nous autres, les Elfes, on ne fait que ramper quelques années sur ce monde, avant que la mort ne nous cueille, d’une manière ou d’une autre. >>. Il avait soigneusement refermé l’ouvrage qu’il tenait entre ses mains fatiguées, et s’était dirigé vers la porte grinçante de l’antique demeure. Son visage était fendu d’un grand sourire et sur ses joues ruisselaient des larmes qui jaillissaient en cascade de ses yeux verts brillants d’une joie extatique. << Heureusement, Venec… il y a des choses qui ne mourront jamais complètement. Des choses tel que les commerces… et certaines personnes. >>.

 

Venec était resté un long moment sur le porche, seul. Le vent du soir soufflait fort, faisant bruisser les arbres, portant les oiseaux en quête des derniers moucherons de la journée. Tenant au creux de ses mains l’acte d'héritage d’Evardan De Merilae, dictant que son empire commerciale revenait de droit à ses enfants. Légitime comme illégitime. 

 

Au loin, sur le chemin, une silhouette fine, montée sur un cheval, se dressait, immobile. Autour de son visage clair, une longue chevelure rousse et bouclée tourbillonnait au gré du vent. Venec entrouvrit la bouche, mais déjà, la silhouette galopait vers l’horizon, disparaissant derrière les arbres, ne laissant, imprimé dans son sillage, que l’éclatant vert de ses yeux.


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Pour terminer cette demande d’obtention de licence, je tenais à vous remercier, très cher lecteurs. Merci d’avoir prit de votre précieux temps afin de lire ces nombreuses lignes. Sans vous, les heures d’écritures ayant servi à la rédaction de cette demande auraient été inutiles. Évidemment, tout retour serait et sera grandement apprécié !

 

Je tiens aussi, bien évidemment, à faire un remerciement tout spécial aux membres de Simurgh. Sans eux, je doute avoir eu la motivation de me rendre aussi loin sur Minefield et donc de rédiger cette candidature. <3

 

Amicalement,

 

Shalaevar~
 

Modifié par Shalaevar
Ajout d'un remerciement spécial, STAL M'A OBLIGÉ ! JE SUIS UNE VICTIME
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*Se racle la gorge* ( Oui Stal, encore..)

 

Bonssssssssoir !

 

Toujours dans mon rôle de Youtuber en manque d'inspiration je vous propose un épisode 2 à mon Top 4 qui aura pour thème « Pourquoi Shala mérite t-elle son grade de commerçante ? » ( Et le titre sera « OMG la troisième raison va vous surprendre » Avec les flèches rouges tmtc)

 

Numéro 1 : La motivation ! : Avant de commencer, il faut rappeler que Shala voulait être souffleuse de verre depuis ses débuts sur MF donc pas un choix de spé par défaut mais une vrai envie. Le farm n'est non plus vraiment un problème pour elle. ( elle est québécoise... oui c'est un argument ! x) )

 

Numéro 2 : L'expérience ! : Vous le savez peut-être, elle gère déjà la boutique Tab'Arnaque. Donc a déjà un pied dans le commerce en à peine quelques mois sur le serveur. ( Et je me rends compte que je suis là depuis bientôt 3 ans et elle m'a déjà doublée T_T )

 

Numéro 3 : Les raisons ! : Alors évidement, (Bonjour à tous !... Non) mis à part la (Youtube) Minefield money qui financerait ses tonnes de bières consommées quotidiennement ainsi que ses cosplays. Cela lui permettrait d’interagir encore plus avec la communauté de MF bien qu'elle le fasse déjà beaucoup !

 

Numéro 4 : Le caractère ! : Shala est une joueuse attachante et dévouée qui respecte toujours ses engagements et qui, de ce fait, a rapidement grimpée les échelons dans Simurgh de par sa participation et son aide.

 

Merci d'avoir lu ce +1 pour la candidature de Mini-Shala, n'hésitez pas à vous abon......

 

Bonne soirée,

 

Mr Falcar,

Main du roi de Simurgh,

Seigneur de Âtrespoir.

 

PS : Normalement avec ce poste Shala ne devrait pas me manger

 

PPS : Message pour Stal : Sa taille n'est pas un défaut !! On ne peut pas tous faire 1m93 è_é !!

Modifié par Dracos911
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il y a 19 minutes, Shalaevar a dit :

Sans vous, les heures d’écritures ayant servie à la rédaction de cette demande auraient été inutiles.

 

ne se sent pas concerné *tousse*

 

J'vais pas faire dans les parpaings de plussoiement qui sont, à mon sens, inutiles (j'suis so 2011 oui).

 

Je plussoie donc cette demande ! Shala est investie sur le serveur, dispo, aimable et kébékoaz.

...

Ah ? On me souffle dans l'oreillette que ça c'est pas un point positif :>

 

Bref ! +1

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Hello,

 

Aujourd'hui je souhaiterais apporter mon total soutien à Shalaevar. 

Joueuse émérite de minefield bien qu'elle soit relativement nouvelle sur MF ! 

Je ne saurais quoi dire si je devais lui trouver un défaut alors c'est dire ! 

J'ai hâte de te voir remporter haut la main ton rang de commerçante ! D'autant que les souffleurs de verre se font rare ! 

Alors tu as tout mon soutiens et plein de bisous et de cookies ! 

 

Nafirossement,

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Bonsoir,

 

Je viens vers vous aujourd'hui afin d'apporter tout mon soutien à Shalaevar.

 

Shalaevar est une amie qui n'a que pour défaut sa taille et ses sacres. Plus sérieusement, c'est une joueuse impliqué au sein de la communauté de Minefield grâce à ses services RP et sa petite entreprise de Skin (Le Tab'Arnaque), c'est une joueuse investi au sein de sa communauté Simurgh. En tant que dirigeant de ce projet, je ne peux que vous garantir et affirmer ses qualités de joueuses. Elle participe aussi bien à la construction du projet, qu'au ravitaillement de ce dernier. Elle apporte la joie, les sourires au sein de la ville et nous passons que des bons moments en sa présence. Enfin bref tout pour dire que Shalaevar a une place importante au sein de Simurgh, d'ailleurs elle possède un rang élevé au sein de la ville avec son rang de Vassale. 

 

Pour revenir sur le commerce Souffleuse de verre qu'elle veut lancer, je ne peux que vous apportez la garantie de la réussite de ce dernier. Shalaevar est une québécoise avant tout, et surtout elle n'est pas à sa première affaire sur Minefield (cf Tab'Arnaque comme cité plus haut). Elle est une grande farmeuse, et surtout depuis son arrivée sur Minefield elle voulait déjà devenir Souffleuse de Verre. Bref, vous comprendrez que le métier ne lui suffisait pas, elle veut se faire de la thune. (Elle pourra financer ses cosplays avec XD )

 

 

Bon je ne vais pas m'éterniser sur ce plussoiement car bon il n'y aurait que du positif à citer concernant Shalaevar. 

 

Voici mon énorme +1 pour soutenir mon amie Shalaevar.

 

 

Message pour Shalaevar : MrFalcar baisse les bras en ce moment, tu as l'autorisation de ton roi pour le torturer de nouveau. Il faut du rendement. ;) 

 

 

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Bonjour,

 

Je me permets aujourd’hui de poster ce message afin de plussoyer la candidature de notre chère Québécoise Shalaevar. Ayant fait connaissance depuis peu, elle m’a déjà impressionné par sa grande créativité et par sa grande activité. Elle a déjà accompli énormément de choses sur le serveur en peu de temps et cela montre sa détermination, sa volonté d’avancer et de progresser sur le serveur sans jamais s’arrêter !

 

De plus, Shala est vraiment très sympathique, encore une fois, en peu de temps elle a su me fait rire et passer de bons moments. Très impliquée dans son projet Simurgh, dans ses projets créatifs Tab'Arnaque et ses services RPs, elle le sera de même avec ses commerces et deviendra forcément une souffleuse de verre de référence sur le serveur.

 

Alors il n’y a aucun doute, la licence commerçante est faite pour elle. Sa candidature est très plaisante à lire notamment son RP de très bonne qualité.

 

Voilà pour moi, gros +1 pour moi.

 

PS : Bon courage avec MrFalcar.

 

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Bonjour,

 

Il est désormais temps pour moi, d’apporter tous mon soutiens à Shalaevar, citoyenne souffleuse de verre et bientôt, on l’espère commerçante. Je ne vais pas non plus dérouler le plus long plusoiement qu’il soit car cela me paraît inutile. Nous pouvons juste dire qu’elle est une joueuse formidable, actif et très impliquée au sein de ces projets. Tout simplement elle mérite amplement de pouvoir commercer sur le serveur. 

Modifié par lyoriu
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Bien le bonjour,

 

Encore la petite shala a plussoyé !

Tout d'abord Shala est une joueuse très active, drôle, sympathique, et pour vous dire tellement qu'elle est active je la vois partout on dirais presque qu'elle lie dans mes penser pour arriver sur mes lieux de visite avant moi, mais plus sérieusement elle aide partout et sur tout les front.

De plus avec sont nouveau métier je la vois toujours dispo a faire des craft donc le rang de commerçant vas lui allez a merveille, puis un commerçant en plus surtout souffleur vas être pratique.

De plus elle c'est aussi parfaitement gère la salle des quêtes a Simurgh donc des shops mais cela vas être un jeu d'enfant pour elle, et elle est aussi très serviable et bien organiser dans tout. Il suffit juste de regarder sont service de Rp et de skin qui sont sublime et rapide a avoir !

En tout cas Shala a tout pour être une très bonne commerçante, c'est donc un grand +1 pour ma part !

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Tagazok !

 

Je viens soutenir cette joueuse des plus prometteur qui a rapidement grimpée les échelons et semble s'être bien intégrée à la communauté de Simurgh. Très sympathique sur tchat, c'est une citoyenne active qui, je le pense, fera une bonne commerçante. De plus un nouveau commerçant souffleur de verre de fera de mal à personne.

 

Bref +1

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Bonsoir,
 
Ta candidature est complète et soutenue, j'ai donc le plaisir de l'accepter, félicitations !
 

Concernant le paiement de ta licence : Trois joueurs ont déjà proposé de la régler, je leur laisse le soin de se dénoncer si ça n'est pas déjà fait ;)
 
À bientôt,
 
Yann.

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