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Traité sur les groupes socio-culturels et leur technicité (La place des différents rps sur MF)


Thalkion
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Traité sur les groupes socio-culturels et leur technicité
Présenté par Intel et Ctuel, penseurs de l’Académie savante de Stendel,
lors de la colloque du Premui 41 Démévent de l'an 306 ; académie de Stendel

 



Messieurs, mesdames, stendeliens et stendeliennes, peuples de l’Empire et d’au delà, Merci de vous être déplacés pour la présentation de ce mémoire qui traitera, vous l'aurez deviné, des peuples et des organisations composant notre monde ainsi que des techniques inhérentes à celles-ci. Nous chercherons dans cette étude à mettre en lumière l’importance du technique tel qu'utilisé et développé par les différentes entités de nos continents, leurs liens et leurs politiques extérieurs, et de l’impossibilité de classer celles-ci.

Précisons tout d’abord les termes utilisés dans cette recherche et leurs critères.  Par technique, nous entendons les technologies et les savoirs constituant un groupe ; il peut s’agir dans certains cas d’industrie, de mécanique ou bien de développement savant et magique. En somme, il sera ici question des “différents points de développement" auquel sont situés les peuples, bien que ce terme soit à nuancer, comme nous le verrons en troisième partie. Afin d’être exhaustif nous apporterons un angle d’étude dit objectif et vous comprendrez pour la double lecture de cet argumentaire que cela est en effet nécessaire pour relativiser les tensions de notre époque. (Hrp : des tensions dûes à l'organisation du monde technique dans les projets)



I. D’un état des lieux des peuples et de leurs techniques

A l’aube du troisième siècle du calendrier erachien, les différentes entités du Monde sont largement structurées et organisées, certaines apparaissant et d’autres se désagrégeant comme il est souvent le cas au sein de la Grande Histoire. Nous ferons dans cette première partie un tour de table des différents groupes et de leurs "niveaux de technicité” afin que le public prenne conscience du contexte de cette étude.
Le technique pourrait être pensé en trois grands groupes de catégorisation (nous occultons le sujet épineux et ô combien subjectif des croyances, des traditions et de la religion en général). La technicité donc, peut être appréhendée sous trois angles : le cadre militaire, savant, et d'ingénierie.

Le technique militaire :

Militaire tout d’abord, sans doute celui qui revient en premier sur la scène lorsque l’on parle de technicité. L’une des grandes inventions, trouvable de façon quasi-universelle sur nos terres, est celle du canon.
Le canon est souvent adopté par de nombreuses entités socio-culturelles et parfois politiques même si personne ne peut avec assurance revendiquer son invention. Il est clair en tout cas qu’elle s’est répandue autant sur les mondes de Stendel, New-Stendel que Nabes. Ils existent sous différentes formes parfois plus “complexes” que d’autres.

 

Les plus simples sont ceux possédant un projectile conventionnel, dit standard, c’est-à-dire le boulet de canon. Le “canon standard” se retrouve embarqué sur les navires pirates de NyHeter, dans la rade de Port-Estroit,  dans la confrérie de l’Obsidienne, et même la ville historique de Nouvelle-Azur.

Une deuxième type de canon, appelé “canon à obus”, ou plus simplement présentable sous le nom d’artillerie. Un obus est un “projectile creux, de forme cylindrique terminé par un cône, rempli de matière explosive” créé par la métallurgie et la poudre explosive. Ces canons demandent une logistique plus poussée et plus coûteuse que les canons standards. Il s’agit là d’un canon modifié par la technique, et d’ailleurs cette catégorie n’est pas homogène : l’artillerie Freiwaldi, issue de son ingénierie est structurée par différents modèles assurant pour la plupart la défense du territoire. Le canon freiwaldi est à l’origine du modèle honéoréen trouvable dans le fort vauban de la mer septentrionale. A ce titre est aussi trouvable à la Garde Volontaire, une artillerie semblable quoique différente, fabriquée par l’arsenal de Middenheim. Dans la pratique et dans la technique, ils sont tout à fait semblables. A cela s'ajoutent les artilleries non-mobiles trouvables à Fingelberg, permettant l’envoi d’obus à grande portée.

Le dernier type de canon enfin, pourrait être amalgamé en tant que “canons à propulsion magique et organique”. On le retrouve au sein de la Déferlante Noire de Myr où il est fait “usage de gaz pour propulser leur projectile conique avec grande vitesse et précision”.

Concluons sur ce sujet justement ; puisqu’il est possible d’observer à la Garde Volontaire et au sein de Myr, la créations d’armes à feu qui sur le papier ont les mêmes visées. Si les armes méthaniques myrmicéennes fonctionnent comme une sorte de canon méthanique réduit, il en va de même pour les mousquets de la Garde, sorte de petits canons où un projectile, souvent circulaire, est éjecté par la mise à feu d’une poudre explosive. L’un dans l’autre, ces armes ne sont guère différentes.

Le technique d'ingénierie :

Le technique peut également être abordé sous l’angle du savant et de l'ingénierie. L'ingénierie tout d’abord, le plus fameux exemple étant Yorez, capitale de l’horlogerie, qui accorde la plus grande partie de ses ressources au développement de ce domaine ; un travail fin et minutieux qui paraissait quasiment impensable avant notre époque, et les fortes industrialisations du troisième siècle C.E. Nous mentionnerons également la tumultueuse technologie rhédonienne, dont les rouages nous sont parfois inconnus et sans doute à peine par ceux l’utilisant. En tout cas, elle permet de faire voler des aéronefs appelés Rhédoptères et même une île ; nous citerons bien évidemment l’Empire Aquilae comme son représentant le plus évident. La technologie de la vapeur n’est pas non plus à oublier ; rappelons qu’elle permet la lévitation de l’île-capitale du même nom ; qu’elle permet de faire voler des aéronefs civils ou armés parfois très lourds de par leurs matériaux ; la Rock’sCorp Compagnie, les aéronefs de Dolgarund et autres en sont des exemples probants. Il est aussi nécessaire de penser la technomagie, dont la seule observation est faisable sur l’île d’Al-Maagik, un ensemble complexe de technologies mêlant le technique, le mécanique et le magique afin d’animer des entités non-vivantes.

Le cas du technique savant :

Parlons enfin du savant, par là nous entendons notamment le domaine magique. L’exemple le plus probant en est l’existence des portails magiques impériaux permettant d’accéder à des zones parfois très éloignées ; ce savoir se retrouve aussi dans le portail kallonien reliant Port-Estroit tout autant que celui présent au Néo-Dominion. D’une façon générale, la magie ne peut bien entendue pas être hiérarchisée tant dans ses actions que ses pouvoir-faire. Notons tout de même que les mages impériaux ont récemment amené une nouvelle île afin de remplacer la vieille New-Stendel ; un exploit qui avait été opéré trois cents ans auparavant avec l’arrachage de Stendel de la surface du Monde avant le grand cataclysme. On connaît aussi les inégalables enchantements des mages d’Elryss, qui furent utiles à l’Empire lors du conflit stendelo-nivemi. En dehors de cela, il est assez intéressant de se porter sur la composition des différentes branches magiques de l’armée du Néo-Dominion. Magies de feu, de défense, dont l’efficacité nous est encore largement inconnu ; mais il convient tout de même de noter l’exploit d’une magie de nécromancie, demandant déjà un effort certain.

Rangeons ici enfin d’une manière incertaine, la technique qui permet à Ultharik de se protéger du grand cataclysme de l’an 3 ; un exploit qui ne saurait être revendiqué par beaucoup d’autres.


L’un dans l’autre, ce rapide exposé des faits nous montre qu’il existe plusieurs formes et surtout niveaux de technicité ; convenant souvent aux visées mêmes des peuples et des entités du Monde : influence par le militaire ou l’économique ; l’influence par la prédominance du savoir-faire culturel notamment. Bien d’autres évidemment peuvent être soulignés. Pourtant, il est à noter que de façon presque unilatérale, la plupart des ces techniques sont souvent jalousement gardées par leurs propriétaires historiques ; en somme, il existe peu d’échanges entre les groupes. A cela bien évidemment il faut nuancer par l’exemple de différentes alliances politiques, parfois économiques ou technologiques ; le seul exemple connu étant le Néo-Dominion possédant une armée extra-groupale.

 


II. De l’impossibilité de hiérarchiser les groupes ; une proposition de classification

Maintenant que ces distinctions sont faites, abordons le douloureux sujet de la cohérence du Monde. Nous l’avons vus, les peuples et les entités possèdent, pourrait-on dire, toujours quelque chose qui résulte de l’ordre d’une complexité extrême, que ce soit dans la mécanique, dans l'ingénierie militaire ou savante ; et parfois même dans le biologique puisqu'il est d’utilité de mentionner le peuple de l’Oubli qui, dit-t-on, est capable de guérir tous maux à l'aide de décoctions inconnues.
En ce sens, et comme on l’a vu, d’une façon générale les peuples ne partagent pas leurs résultats, ou très peu, et cela est favorisé par le fait qu'à quelques exceptions, depuis l’apparition de l’Empire, on dénote très peu de conflits ouverts entre entités. Or, les guerres sont souvent un moyen de nouer des alliances, de se structurer en bloc, et donc de partager son savoir-faire avec d’autres. On peut donc saluer cette paix, quoi que l’on dise sur la prédominance de l’Empire sur le Monde. Les groupes en vérité, sont mûs par une évolution et un développement qui leurs sont propres, il est par exemple évident que la structure hiérarchique de Freiwald ne saurait être comparée à celle d’un groupe comme l’ordre du Saint Trident. Il nous semble de bon ton de rappeler qu’en définitive, comparer et juger d’autres groupes en les pensant trop avancés pour notre époque ne résulte que d’un trope ethnocentré ; cela signifie en somme qu’il est facile de juger les autres en se basant sur son propre vécu et point de vue structurel, mais cela est assurément trop subjectif pour être pris en compte. Assumer qu’une entité est trop en avance, ou trop en retard c’est donc se baser sur son propre groupe ; en somme c’est comme exiger de l’Autre une mise à niveau sur notre propre schéma et représentation du Monde.

Par ailleurs, personne n’a jamais critiqué un groupe jugé “trop en retard”, et de toute façon, ces formes de catégorisations sont impossibles car encore une fois trop ethno-centrées. Les peuples du Monde suivent des mouvements qui leur sont propres ; ils ne suivent ni les mêmes chemins ni n’ont les mêmes enjeux. D’une façon générale, aucun groupe n’a les mêmes buts ; la Garde Volontaire est un groupe non-étatique se battant pour la protection des peuples impériaux, le Néo-Dominion poursuit une quête d’inclusion et cela se montre par l’extrême diversité de ses unités et de leurs techniques. Tout peuple en définitive possède sa propre organisation, son propre chemin et qui même si, prompt à échanger commercialement et politiquement avec ses voisins et autres entités internationales, n’a jamais accepté d’échanger ses méthodes et les secrets de sa technicité.

Nous terminerons ainsi en disant que tout peuple à sa place dans le Monde, quelle que soit sa structure, sa forme, son but et son organisation. Aucun peuple ne saurait être jugé et critiqué par son niveau de technicité puisque chacun poursuit sa propre voie, mais tous existent conjointement sur les différentes régions du Monde connu.

 

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