Pesalis est un village de pêcheur situé en hauteur. Point de repos pour ces derniers, il offre les halles aux poissons de la meilleure qualité possible. La vue sur l'océan depuis le petit îlot est imprenable. Son climat tempéré accompagné des vents agités de Nabes en font un parfait endroit pour se ressourcer.
Je résidais à Guenet, et nous construisions la ville avec boubchoup, Choupse et Rismau. Une pêcheuse prénommée Carlouch nous avait rejoint et habitait dans la ville au bord du plus grand lac de notre territoire, dans une petite cabane. Elle était très sympathique, et travaillait dure pour gagner sa vie afin de vivre tranquillement. Le métier de pêcheur, en effet, n'était pas le mieux payé à cette époque.
Comme tous les matins, je me réveillais tôt, et, commençant à marcher au bord du lac, je l’aperçut au fond de l’eau, en train de guetter l'élevage de ses coraux. Je décida de plonger pour lui faire signe de remonter et l’invita à venir avec moi, elle accepta et me suivit.
Malheureusement elle ne pouvait pas rester plus longtemps car elle devait se préparer pour une expédition du lendemain. Elle partait, en effet, le lendemain matin dès l’aube pour une virée aquatique dans les eaux turquoises et profondes de Nabes. Un vieil ami lui avait parlé d'un poisson très rare qui ne vit que la-bas. En quête d'aventures plus distrayantes je lui proposa de l'accompagner. Quasiment sans réfléchir elle accepta et me donna rendez-vous le soir même afin d'être au port de Nabes à l’aube.
Je rentrais rapidement chez moi ne pensant plus à rien, excité par ce voyage. J’attrapais un baluchon et y rentrais le strict nécessaire d'affaires, pour deux jours en mer.
Plus tard dans la soirée, je me dirigea vers la maison de mon amie pour préparer notre expédition. Elle prit, quant à elle, un énorme sac et y rentra tout plein d’objets en tout genre comme des cannes à pèche ou des faux de citrines mais aussi des hameçons, des vers de terres dans une petite boite et deux scaphandres complets, de l’équipement de pêcheur. Elle souleva difficilement le sac et nous commencions notre petit voyage.
Avant de partir nous fîmes un tour dans une taverne de la ville pour nous rassasier avec ce périple.
Nous n'arrivions dans le port de Nabes que trois heures plus tard. Elle reconnue immédiatement le navire et fit un signe de la main à un des membres de l'équipage. Nous nettoyions nos chaussures et montions à bord d’une embarcation très propre mais surtout magnifique. Au dessus de nous se hissaient d’immenses voiles blanches qui tremblaient sous les vents plutôt turbulents de Nabes.
Nous partions du bord et arrivions, après seulement vingts minutes de navigation, à l’endroit recherché.
Ce lieu était plus que paisible et se trouvait sous une île volante de laquelle une cascade d’eau tombait. Le bout de terre en lévitation était impressionnant. Les spécialistes Nabessiens affirmaient que ce phénomène était du aux étoiles, à la Lune et à la particularité de Nabes, de ses hautes eaux.
Le capitaine ordonna à ses moussaillons de larguer l’ancre afin de ne pas dériver. Mon ami et tout les autres pécheurs qui était à bord de ce bateau se penchaient tous vers le bord pour lancer leurs hameçons dans l’eau afin de récupérer la précieuse espèce aquatique. De mon coté, je restais intrigué par cette île si proche de nous. Je décida d’aller la visiter et rentra discrètement dans l’eau afin de ne pas effrayé les poissons ni de déranger les pêcheurs, si concentrés. Je nageais jusqu’à la chute d’eau qui tombait de cette île, pris ma respiration et gravis cette source magique.
Une fois là-haut je pu admirer l’immense beauté du paysage et de l’ile en elle-même. J’étais absolument tombé amoureux des lieux et décida alors d’y créer un point de rencontre paisible où les pêcheur pourraient venir se reposer après leurs journées en mer. Je réfléchis longuement au type de maison que j’allais faire, je ne voulais pas polluer le paysage de cette région. Je décida de bâtir des cabanes qui allieraient : pierre pour résister au vent, bois clair pour rester dans l’esprit maritime et enfin tuile pour innover et utiliser cette matière délaissée.
Les plans en tête il ne me restait qu’a acheminer les matériaux sur l’île pour commencer à construire.
Je retournais à Guenet y pris du bois de sapin, de bouleau de la pierre et du charbon pour faire cuire l’argile que j’avais aperçut dans les fonds au dessous de l’île et qui me servirait à faire la tuile. J’avais prévu d’y retourner dès le lendemain. J’avais pris une conséquente bourse de pièces d’argent pour faire l’acquisition, sur place, d’un de ces oiseaux formés dans le village de Riannon sur Stendel afin de réaliser le trajet plus facilement. Je retrouva aussi ma compagnon qui allait m’aider.
Je volais sur le dos de l’animal et mon amie me suivait, quelques mètres derrière moi.
Une fois là-bas nous commencions par construire un abris en hauteur pour y faire venir l’oiseau, ainsi il pourrait se reposer après les nombreuses minutes de vols par jour. Je commençais la structure de bois puis y mettait les échelles pour pouvoir y grimper et termina par le toit, pour lequel, je du descendre dans les fonds marins pour y chercher un peu d’argile, le scaphandre prit par mon amie me fut très utile.
Je le fit fondre et posa les tuiles sur le toits, l’alliance allait à merveille.
Je construis ensuite la première maison de l’île pour Carlouch ainsi qu’une autre pour moi-même.
Au fur et à mesure le petit village prit de l’engouement et devint très vite populaire. Les demandes d’acquisition de maison par les pêcheurs de Nabes étaient considérable mais nous arrivions à loger ce monde en plaçant des maisons sur les flancs des minuscules montagnes de notre village.
Nous n'arrêtions pas les allés-retours entre Guenet et Nabes si bien qu’un entrepôt fut crée sur place pour stocker nos ressources. Plus tard, vue l’affluence, nous créions un marché au poisson qui faisait venir les gens de partout à travers les mondes dans notre village pour y acheter les meilleurs poissons du pays. Ces derniers partaient ici comme des petits pains et très vite le village prit la réputation de vendeur du meilleur poisson de la meilleure qualité possible.
Une année était passée depuis la création de Pesalis. Les projets actuels avançaient très rapidement grâce à la population nombreuse qui nous avait rejoint le village. Le marché au poisson attirait autant de personne qu’a son apogée, la ville se portait plus que bien.
Après un ans, l’île ayant été presque totalement remplie je décidais d’organiser une grand fête d’inauguration qui durerait deux jours et deux nuits. Le but était de faire venir les personnes qui n’avaient pas encore entendus parler de Pesalis. Je réunissais donc les plus travailleur des habitants le soir même, pour un réunion.
Le lendemain, après seulement quelques minutes de discussion, à l’unanimité, nous décidions d’une date et nous entamions immédiatement la préparation de l'événement.
Nous avions les ressources qui nous étaient nécessaire pour nos travaux, seule quelques objets de décoration manquaient, et notamment le sol, en marbre blanc. Nous commencions par creuser une grande salle dans l’île qui accueillerait un marché, puis nous délimitions un circuit pour une course de bateaux qui aurait lieu sous l’île.
Après quelques heures de creusage acharné, nous avions enfin fini et la salle était déjà très réussie. Il fallait maintenant aller chercher de l’encre de sèche de Nabes pour les invitations. Je descendais avec la pêcheuse la plus aidante de la ville, nous nous équipions de scaphandres et d’épées et sautions. Une fois dans l’eau je partis à gauche et elle à droite et nous nous donnions rendez-vous une heure plus tard à l’endroit où nous nous étions quittés.
Pendant ce temps là, les deux principaux mineurs de la ville cassaient du marbre blanc sous l’eau pour décorer la salle du marché que nous venions de creuser, alors que le tisserand, lui, tissait sa laine pour les rideaux rouges des stands du marché.
Une heure passée je remontais, nous nous retrouvions à l’endroit convenu pour regagner l’île et comptions nos poches d’encres. Nous les donnions au chargé de l’écriture des lettres et, elle, repartit dans l’eau pour s’occuper de ses coraux qu’elle élevait à présent sous Pesalis.
Pour ma part, j’allais rendre visite aux mineurs et leur dit :
- Alors, cette commande, on en est où ?
- On aura jamais le temps de miner tout ce que tu nous a demandé ! Il nous faut de l’aide si tu veux finir cette salle dans les délais !
- Très bien, j’ai mon idée, je reviens avec des mains aidantes.
Sur ces paroles je partis en direction du quartier mineur de la capitale afin d’y recruter des hommes potentiellement intéressés.
Après seulement cinq minutes j’avais déjà réunis quatre braves mineurs qui étaient prêts à m’aider. Ils me suivaient donc jusqu’à Pesalis.
Une fois là-bas je les emmena voir les deux hommes toujours sous l’eau et ils se mirent rapidement à miner ensemble, en partant je prenais les quelques blocs déjà minés par les deux premiers ouvriers.
Je remontais dans la salle et commença à disposer ces blocs.
On m'appela ensuite pour m'annoncer que les invitations que j’avais demandé d'écrire étaient fin prêtes. Tout en le remerciant je fis venir Carlouch et lui confia la lourde tache de les distribuer. Je lui donnais le paquet et la laissa partir.
Trois heures plus tard, toutes les invitations avaient été distribuées. De plus les mineurs avaient fini de récupérer le marbre blanc avec l’aide des personnes que j’avais engagé.
Cette lourde tache accomplie, nous remontions les blocs afin de terminer cette fameuse salle.
Le préparatifs enfin finis, nous étions prêts pour l'événement.
Les deux jours passèrent, et ce fut un franc succès. Toutes les personnes qui s'étaient inscrite lors de notre distribution en avaient parlé à des amis qui en avaient eux aussi parlé, bref, un grand nombre de personne foula les terres en lévitation de Pesalis. Nos durs travaux de préparation avaient été payants.
Cependant, devant l’engouement de l'événement des personnes moins fréquentables décidèrent de calmer la joie présente ce week-end. Ils s’agissait de pirates venus dans l’espoir de nous voler nos poissons qui avaient tant de réputation. Ils projetaient carrément de les revendre au marché noir, afin de s’enrichir. Les ayants surpris arriver de loin nous nous étions préparés.
L’armurier présent ce jour dit :
- J’ai des armes dans mes coffres, venez vous équiper, nous nous battrons.
Les pirates peu renseignés ne savait pas comment se rendre sur l‘île. Ils n’étaient en sécurité que sur leur navire, avec leurs armes et canons. Les brigands, en effet, ayant entendu parlé de village de pêcheur, avaient cru qu’il s’agissait d’un village au bord de l’eau, facilement prenable.
Ils ne s’avouèrent pas vaincus pour autant et décidèrent d’emprunter l’unique chute d’eau de l’île pour y accéder. Les pirates avaient laissé leur navire sous l’île, l’ancre bien plantée dans le sable. Ils s’étaient armés au maximum, mais l’ascension était plus difficile que prévue.
Je décida d’intervenir et réquisitionna les meilleurs archers du marché. Nous prîmes tous un oiseau sur lequel nous nous élancions, armés d’arcs et de flèches toutes plus pointues les unes des autres. Le vol était particulier. Une fois sous l’île, nous identifions facilement les pirates, à présent à la moitié de leur ascension. Tous alignés, nous bandèrent nos arcs et lâchèrent en synchronisation nos flèches qui filèrent sur eux. Certains ne succombèrent de leurs blessures, et moururent sur le coup. Les autres apeurés tombèrent de la chute et s’enfoncèrent dans les profondeurs Nabessiennes. Alourdit pour les armes ils ne purent pas remonter, et se noyèrent lentement.
Ce fût une grande victoire pour les organisateurs, qui eurent peur pour la réputation de l’île. L'événement retentit dans tout le pays et découragea toute attaque sur Pesalis. La ville adopta une nouvelle réputation, celle du simple village de pêcheur, totalement imprenable. Les attaques à dos d’oiseau devinrent la spécialité du village.
Après les deux jours de fête, je m'aperçût que le navire des défunts pirates était toujours là. Je descendis alors à bord et découvrit notamment l’arsenal encore présent dans la cale. Ils avaient bien eu l'intention de dévaster la surface de l’île. Je demeurais tranquille, protégé par mes archers-ailés.
Ne savant pas quoi faire du rafiot j’organisa sa rénovation. Les couleurs de la ville figuraient dessus, et le sigle pirate avait laissé place au beau drapeau rouge et blanc de Pesalis. Le bois foncé avait été repeint en plus clair.
Ce bateau est toujours là, en souvenir de ce marché mouvementé, j’y ai même installé de quoi passer la nuit, j’adorais dormir sur l’eau, mais il trône ici en tant que trophée qui refroidit tout être malveillant d’attaquer mon très cher village ...
• Agrandissement du lac
• Réserve d'eau
• Tour du S.P.L.A.S.H
• Phare
• Capitainerie
• Terrasses/Points de vue/Points de pêche
• Entrée vers partie souterraine (marché à commerçants)
• Axes principaux
• Dimensions : Le projet fera la taille de l'île souhaitée.
• Hauteur max. : A peu près une quinzaine de cubes de haut, pas de tours prévues exceptée celle du S.P.L.A.S.H.
• Forme : Constructions terrestres (sur l'île), uniquement une salle de marché creusée dans l'île.
• Objectif : Projet décoratif, quelques habitations mais cela n'est vraiment pas le but du projet.
• Responsable : Pyere
•La capitainerie•
•Le marché de poissons•
•Les différentes maisons•
•Zoom sur une maison•
•Tour d'arrivée du Splash•
•Le phare•
•Le bateau•
Projets voisins :
• Site de fouilles de Tokelmah :Accord donné