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BIBINATOR

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    BIBINATOR
  1. Prismyque, créateur de génie et constructeur fou. L’un des premiers que j’ai rencontré à Almaris et qui a rendu mon expérience sur ce jeu inoubliable. Devenu au fil du temps un modèle et un ami, il a et aura toujours mon soutien. Un gros +1 pour un vieux compagnon. PS : Si Prismyque ne devient pas Villageois, je fais exploser votre TV, Mwahahahah !
  2. Moi, Hêängasse, humain fils de Leicester et d’Arundel, déclare mon allégeance à l’Ënrik d’Almarïs et aux lois Lothariques. Puissent-elles me mener vers l’ascension et vers Stëllna. Puissent-elles permettre à la Civilisation de prospérer dans le respect de ses idéaux. Que Lothar bénisse l’Ënrik d’Almarïs !
  3. Bonjour, C’est avec un grand soulagement et une émotion intense que je viens enfin demander le grade de voyageur pour Bibinator. Cher lecteur, comprenez mon tourment : Ce vil rustre m’a en effet envoyé pas moins d’une centaine de lettres de menaces, m’intimant en des termes virulents l’ordre de me bouger sérieusement le c… afin de lui obtenir ce grade. Je vous ferai grâce des horreurs qu’il m’a promises dans le cas ou j’échouerai, et n’ayant pas très envie de faire connaissance avec la hache d’un certain Ulfendaine, comprenez que je n’ai pas d’autres solutions que de me plier à sa volonté, et de singer un instant le rôle d’avocat du diable. C’est un homme meurtri par la menace de voir sa télé exploser qui vous parle donc. Je le lui ai pourtant dis, mais pensez-vous ! : - Pourquoi !? Pourquoi Bibinator !? Pourquoi tu veux devenir Voyageur ? Tu n’es pas bien à te dorer la pilule à Almarïs, hein ? …Pardon ?.......Qui ca ? Ulfendaine ?...... Plait-il ?....Dans la tronche ?......Ah quand même. Au début, ce n’était qu’un petit personnage sans intérêt, un vagabond, un péquenaud, un noob, n’ayant pour seul but de se promener pépère dans les rues. Mais très vite, ce personnage a pris de l’assurance. Il est devenu paysan, et à ma grande stupéfaction, est ensuite devenu habitant d’Almarïs ! Il a ensuite construit en grande partie une ferme dans cette ville afin de fournir en continu bois, laines et nourritures à ses habitants. D’après lui, il aurait aussi aidé à l’élaboration des douves de la ville à l’aide de seaux de flotte, qui doivent geler selon un théorème douteux ou je ne sais quoi….-soupir-…….mais bien sur. Et voila que maintenant, Môsieur veut devenir voyageur ! Quel culot ! Il m’a aussi laissé entendre son intention de devenir forgeron, et m’a parlé d’un soi disant partenariat à venir avec un armurier ainsi qu’un outilleur ! ……Ridicule ! Mais le pire, et là si vous n’êtes pas d’accord avec moi je jure sur ma télé d’aller me pendre avec un élastique, c’est qu’il croit que c’est en me balançant au visage ces deux misérables torchons qu’il va arriver à me convaincre ! Mais pour qui se prend t-il ? Me faire ça à MOI, son créateur ! Torchon 1 « Candidature paysan » : post130056.html#p130056 (Introduction du personnage de Bibinator, Présentation IRL) Torchon 2 « Candidature pour devenir Almar » : pelerinage-lotharium-f616/bibinator-almar-t40039.html (RP très long, dans lequel se trouvent les raisons menant Bibinator au métier de forgeron. C’est un choix réfléchi s’inscrivant dans la logique de l’histoire de ce personnage, justifiant ainsi la demande de grade supérieur) Je m’en remets alors humblement à vous en espérant une intervention juste : Tous les jours, je vis dans la peur de voir ma télé exploser en plein milieu d’un épisode de Lost. Tous les jours, je vis dans la crainte de voir ma chaine hifi me rayer mes disques de Dorothée. Tous les jours, je dois faire la vaisselle ! En passant Bibinator au grade de Voyageur, vous permettrez à un respectable Gamer de profiter et de jouir d’une paix que tout Joueur IRL a le droit d’avoir ! En accédant à ma requête, vous ferez œuvre de salubrité publique ! Vous êtes mon seul espoir. Le Gars Moi-Même. PS : J’ai pris le risque de donner un style humoristique à cette candidature. Il se peut que certaines personnes n’y soient pas très réceptives et je m’excuse donc auprès d’eux. Mais après tout, c’est MA candidature, non ? Je vous remercie sincèrement d’avoir pris le temps de lire cette candidature. (Et les deux RP aussi) A bientôt, INgame.
  4. Pseudonyme : Bibinator Présentation IRL : Candidature paysan : post130056.html#p130056 Style Joueur : Collecte de ressources ; Bâtisseur ; Déconneur Motivation : A l’image de la taille de mon RP. RP : (Note du Gars Moi-Même : Bibinator à ce moment de sa vie est assez âgé. Imaginez-vous donc un vieux forgeron, barbu, à la voix lente et grave : Ca passe mieux) Fréquemment, mes compagnons me demandaient pourquoi et par quels péripéties j’étais arrivé à Ënrik d’Almarïs, le Sanctuaire sacré. Je me contentais alors à l’époque de leur taper amicalement sur l’épaule en leur disant que c’était une longue histoire, et qu’ils avaient surement mieux à faire que d’écouter les bêtises d’un petit jeunot comme moi. Déçus, ils se retournaient alors en quête de détails vers Ulfendaine et la Reine, qui eux connaissaient toute la vérité, mais qui gardaient volontairement le silence, selon le souhait que je leur avais exprimé il y’a bien longtemps dès mon arrivée dans ces terres gelées. Bien que j’ai tût cette histoire pendant des années, je me fais vieux. Et il est venu le temps où, selon la coutume, je dois transmettre mon savoir, mes biens et mon passé à mon apprenti. Mon savoir de la forge est connu de tous, et la qualité des mes armures a été reconnue dans toute la contrée. Mes biens quant à eux se résument à ma forge bien sûr, aux objets mécaniques de mes aïeux récupérés quand j’étais encore jeune, ainsi que ma fidèle Ariana : L’Epée de Justice. Mon passé lui, sera couché sur parchemin par la main d’Ulfendaine, car le Récit du Savoir ne dois pas être rédigé par celui qui raconte et dicte, mais si possible par l’une des personnes ayant bouleversé sa vie. Cela confère au Parchemin une valeur magique que, même maintenant, j’ai un peu de mal à comprendre. Voici donc comment je suis arrivé à Ënrik d’Almarïs………. Récit du Savoir : Hêängasse Da Vinci, dit Bibinator « Cela faisait plusieurs semaines que j’errais sur les chemins. Vadrouillant dans les villes, chassant ma nourriture et ne devant rien à personne : je vivais au jour le jour. Je dormais sous les arbres, à la belle étoile, en prenant soin de me couvrir suffisamment, pour ne pas avoir trop à souffrir du froid plutôt rude des contrées que je traversais. C’était un mode de vie assez spartiate : j’avais souvent froid, faim et mal partout à force de marcher sans cesse mais, à l’époque, je pensais farouchement que ce n’était que justice, vu les horreurs commises par les miens. Un soir particulièrement glacial où je cherchais désespérément le moyen de me réchauffer, je me dirigeais sans réfléchir vers une lueur de couleur ambre, se détachant dans le bleu sombre de la nuit, et qui éclairait faiblement la route que je suivais à une centaine de cubbomètres de moi. Arrivé à proximité de cette lueur, je pris enfin conscience que c’était en fait la lumière d’une taverne diffusée par ses vitres, et, contrairement à mon habitude, je pris la décision d’entrer. Immédiatement, une douce odeur de résine, de miel, d’épice et de bière m’emplit les narines. C’était l’odeur la plus formidable que je n’avais senti depuis des années, et je restai même quelques secondes sur le pallier afin de la savourer, faisant alors semblant de chercher une place libre pour ne pas paraitre complètement fou face aux quelques personnes qui s’étaient retournés, pour voir qui était entré. L’intérieur de la taverne était magnifique, richement décorée de boiseries dorées ou bien de colonnes de cristal sculptées, dans lesquelles se reflétait une chaude lumière couleur d’opale, en provenance des nombreuses torches posées sur leurs réceptacles de métal ouvragé. Il régnait une agréable ambiance chaude, douce et apaisante. Je me dirigeai alors vers le comptoir et m’installai à la droite d’un homme en armure, à la carrure impressionnante, qui me jeta un vague regard puis me sourit poliment, avant de ramener son attention sur son assiette. Le tavernier me demanda ensuite ce que je souhaitai, puis au bout de quelques instants me donna le verre d’hydromel vanillé en question. Je bus une gorgée qui eu pour effet de créer une vague de chaleur dans mon corps, puis pris quelques secondes pour regarder discrètement l’homme à l’armure assis à côté de moi. Il dégageait une forte odeur de résine et de pin. Ses bras musculeux portaient quelques cicatrices et laissaient deviner le travail très physique auquel ils devaient être entrainés. Son armure brillante portait la bannière blanche et verte d’une ville que je ne connaissais pas, et quelques épines de sapin se trouvaient parfois prises au piège dans la côte de mailles qui lui retombait sur les genoux. C’est alors que je vis, juste à coté de la jambe droite de l’homme, une superbe hache qui était posée manche vers le haut, contre le comptoir. Elle semblait être forgée dans une sorte de métal bleuté marbré de nuances vertes, qui mettait en valeur la poignée qui me paraissait être en or. Au bout de celui-ci, je voyais nettement une inscription gravée : Ulfendaine. Je ne savais pas ce que cela signifiait et je me dis que ca devait être sûrement le nom de sa ville natale, ou ce genre de choses. Je détachai mon regard de la hache, m’apprêtai à reboire une gorgée, puis l’homme dit d’une voix grave qui me fit sursauter : - Impressionnante, n’est ce pas ? Il n’avait pas tourné la tête vers moi, mais regardait les fûts devant lui, tout en amenant sa chope à ses lèvres. - Heu…pardon ? Dis-je naïvement. Le sursaut venait de me faire renverser une bonne partie de mon verre et je tentais tant bien que mal d’éponger le liquide qui s’était répandu sur le comptoir avec un pan de ma tunique. - La hache, reprit-il. Elle vous intrigue, pas vrai ? - Ma foi oui, répondis-je en remettant mon verre à l’endroit. Elle est magnifique. Elle a dû vous couter une véritable fortune. Tout à coup, l’homme à l’armure se mis à rire. Un rire fort et franc, très grave, presque bestial. - AH AH AH AH AH! Tu n’es pas d’ici toi, hein ? s’écria-t-il en rebaissant sa chope. Il se tourna enfin vers moi, et devant mon expression étonnée, se pencha pour prendre sa hache. Il la prit de telle sorte à me la présenter horizontalement face à moi, à plat, les lames vers le comptoir, se mettant ainsi dans une posture qui aurait pu laisser penser qu’il allait me faire une accolade. Puis il dit d’une voix beaucoup plus sérieuse, mais où son rire se faisait encore entendre. - Vois-tu mon jeune ami, cette hache n’est pas de celles qui s’achètent. Cette hache est de celles qui se transmettent comme un trésor, de génération en génération. Tout en l’écoutant, j’admirais la beauté presque céleste de la hache. Les lames avaient une couleur bleutée cristalline indescriptible, ornées de décorations et de gravures dont l’élaboration avait surement demandé des mois de travail minutieux. Les nuances vertes que j’avais aperçues plus tôt étaient en fait des filigranes d’émeraude qui décoraient harmonieusement les lames, puis redescendaient dans un motif de lianes vers le manche qui, lui, était forgé tel des écailles de dragon dans un métal doré irisé d’un rouge rubis flamboyant. Sur celui-ci, la gravure finement sertie d’éclats de cristal reflétait de mille feux la lumière ambiante. - Ulfendaine…dis-je soudain à haute voix. C’est votre ville natale ? - C’est mon nom, répondit-il en m’adressant un large sourire bienveillant. Mon garçon, il y’a dans cette hache tout le savoir-faire et toute la passion des plus grands maîtres-forgeron de la grande nation de Frowin. Elle est indestructible, et pourrait tuer un dragon d’un seul et unique coup. Il continua à la maintenir de ses deux mains et sa respiration me permettait d’admirer à loisir le somptueux jeu de reflets de l’instrument. Puis il la reposa contre le comptoir, repris sa chope et bu une nouvelle gorgée. - He bien ca tombe bien, lançai-je alors en plaisantant. Je ne suis pas un dragon. Il émit un nouveau rire, reposa sa chope puis fit signe au tavernier de re-remplir mon verre. Toujours avec son sourire bienveillant, il me scruta alors d’un regard plein d’intérêt. Puis il demanda : - Quel est ton nom, mon garçon ? - Bibinator, répondis-je en m’efforçant de ne pas ciller. C’est comme ça que l’on m’appelle depuis mon enfance. Il ne dit rien pendant un petit instant, continuant à me regarder de son regard perçant, comme s’il voulait lire dans mon âme. - D’où viens-tu ? poursuivit-il. As-tu une famille, une maison ? Quelle est ta ville ? - Oh, c’est une longue histoire, dis-je tout en buvant une gorgée de mon verre à nouveau plein. A mon étonnement, le gout n’était plus celui de l’hydromel vanillé que j’avais commandé, mais celui d’une bière aux céréales que je sentais descendre jusque dans mon estomac. Il s’en suivit une très agréable sensation de chaleur et de bien-être. J’entendis alors le faible bruit grinçant de la porte de la taverne qu’on ouvrait, laissant hurler le vent qui faisait rage à l’extérieur, puis l’autre bruit caractéristique d’une porte que l’on claque. Mais je n’y fis pas attention et continuais à regarder Ulfendaine, pour voir sa réaction à mon manque d’explications, tout en reposant mon verre sur le comptoir. - Je vois, dit-il enfin. Je vais te dire quelque chose mon garçon. Si jamais l’envie te prenais de poursuivre ton voyage un peu plus loin, peut être pourrais-tu venir visiter ma ville ? Il y réside plusieurs forgerons et armuriers, et je suis sûr qu’ils accepteraient de montrer quelques techniques à un jeune homme motivé. Et vu ton intérêt manifeste en la matière, je pense que ca ne posera aucun problème. Ces quelques mots activèrent un brasier d’espoir dans mon cœur : pour la première fois depuis longtemps, quelqu’un me manifestait de la sympathie. - Ah oui, vraiment, vous êtes sûr ? m’exclamai-je alors, le regard brillant. Et quelle est cette ville ? Il rebu une gorgée de sa chope et dis, presque religieusement : - Ënrik d’Almarïs, le sanctuaire sacré de Lothar. Voici son emblème……le Vaalbörg. Il me montra alors la bannière de son armure qui se composait d’une croix verte sur un fond blanc. Puis il poursuivit : - C’est un peu loin, et tu devras marcher quelques temps en direction du sud. Les contrées sont plutôt froides, aussi je te conseille de te munir de vêtements chauds avant ton départ. Mais je pense ne pas me tromper si je dis que tu dois y être habitué, pas vrai mon garçon ? Mis en confiance par la voix grave d’Ulfendaine et par son attitude presque protectrice, j’acquiesçai lentement. La discussion se poursuivit alors sur une note moins sérieuse, et j’appris entre autres qu’Ulfendaine était bucheron - ce dont je me doutais quelque peu –, ainsi que Ënrik d’Almarïs était gouvernée par une reine, puis il me raconta quelques histoires sur une ville qu’il appelait Fingelberg. Il s’apprêtait à m’expliquer une technique de coupe quand une forte voix se fit entendre dans mon dos. - HEP TOI LA BAS ! C’est bien toi qui te nomme Bibinator? Jamais entendu un nom aussi bouseux qu’ ca ! Ulfendaine regarda en direction de la porte de la taverne, et j’en fis autant quelque secondes après. Je me retrouvai alors en face de deux grands hommes en armes, le regard menaçant. Ils portaient fièrement des armures d’un mauve très prononcé qui recouvraient avec une évidente efficacité chaque parcelle de leurs corps. Dans un premier temps, j’étais impressionné par la conception quasi parfaite de leurs armures. Elles modifiaient élégamment leurs silhouettes tout en leurs donnant un air beaucoup plus imposant. - Hé tu m’écoutes quand j’te cause, bouffon ? me cria au visage le premier homme. Son cri eu pour effet de me sortir de mes songes. Je le regardai alors dans les yeux, et une sorte de satisfaction malfaisante passa sur son visage balafré, tendis que le deuxième homme s’était mis à ricaner d’un air méprisant. Tout le monde dans la taverne s’était retourné et nous regardait alors fixement, créant ainsi un silence qui fut presque audible. - Bien ! Très Bien ! Tu sais obéir… comme un clébard, mais c’est un bon point ! s’écria t-il alors en riant. Ecoute moi bien, mon p’tit chat, ici t’es dans not’ ville ! Et on n’a pas besoin qu’un péquenaud dans ton genre vienne y mettre ses pieds boueux. Alors t’as intérêt à dégager ou sinon mon pote et moi on s’occupe de toi et on te transforme en paillasson ! Il se retourna alors vers son acolyte et fut satisfait en constatant son expression proche de l’hilarité. Puis il ramena son regard sur moi, en attendant une quelconque réaction de ma part. Je ne savais pas quoi dire. J’étais bien sûr habitué au mépris des autres mais ces hommes ne semblaient pas m’en vouloir personnellement. Ils devaient être habitués à jouer leur petit numéro et c’était sans doute une mécanique bien huilée : Ils prenaient au hasard une personne d’apparence faible et s’amusaient à lui pourrir la vie dans le but de se faire passer pour de puissants cadors. Ils auraient pu choisir n’importe qui ce soir mais, cette fois ci, c’était moi qui était au menu. Soudainement, Ulfendaine pris la parole, ce qui étonna quelque peu le premier homme, et dis d’une manière courtoise mais de plus en plus ferme au fur et à mesure qu’il parlait : - Pardonnez-moi mes chers amis, mais vous devez faire erreur. Ce jeune homme et moi étions en train de discuter tranquillement et nous souhaiterions bien ne pas être importunés davantage. Maintenant si vous vouliez bien avoir la bonté de tourner les talons et d’allez voir dans le caniveau si nous y sommes, je prendrais cela comme une faveur personnelle de votre part, qui me passera peut-être l’envie d’écraser vos minables petites tronches de rats. Il prit ensuite tranquillement sa chope, et tout en regardant l’homme dans les yeux, bu une longue gorgée. - Ah toi le péquenaud bucheron ! s’écria alors le premier homme. On ne t’a pas sonné ! Ferme la et va donc nous couper une bûche, comme ça on pourra faire rôtir ton p’tit cop…. Tout ce passa alors très vite : avec l’agilité d’un félin et la vitesse de l’éclair, Ulfendaine s’était levé et avait agrippé l’homme par les épaules. Avec une force hors du commun, il le souleva à une dizaine de centicubes du sol, le transformant ainsi en un pantin mauve burlesque incapable du moindre mouvement puis, avec un rugissement ressemblant à celui d’un ours, le projeta violemment en direction d’une colonne de cristal qui se pulvérisa sous l’impact. L’homme, qui maintenant était accompagné d’une multitude de débris faisant vaguement penser à une constellation de cristal en expansion, poursuivit sa course folle jusqu'à heurter une épaisse poutre qui maintenait la charpente de la taverne. La poutre émit un craquement sonore d’indignation mais ne se fractura pas. Les restes de la colonne s’abattirent à leur tour sur le sol dans un grand bruit assourdissant, transformant ainsi le parquet en une sorte de grand ciel d’été, maintenant parsemé de milliers de petits éclats étincelants. Le deuxième homme, qui était resté une bonne seconde comme pétrifié, sortit alors une dague qu’il s’apprêtait à planter entre les omoplates d’Ulfendaine, ce dernier étant en train de reprendre son souffle à cause de l’effort colossal qu’il venait de produire. C’est à ce moment que je me décidai à agir. Dans un geste plein de désespoir, je bondis sur l’homme à la dague dans le but de lui faire stopper son mouvement. Je réussis heureusement à bloquer ses deux bras alors que la pointe de la dague touchait presque le dos de mon ami. Ainsi immobilisé, les deux bras levés, il ne put esquiver le coup de genoux que je lui assénai dans l’estomac avec toute la force dont j’étais capable, et, bien que protégé par une solide couche d’obsidienne, il émit tout de même un cri de souffrance qui lui fit cracher un peu de bile. Profitant de l’impact de mon coup, je le soulevai tant bien que mal puis, en m’aidant de la vitesse de ma jambe, le propulsai vers une table où étaient encore posés quelques plats. Il percuta alors violemment la table et les quelques chaises aux alentours qui se disloquèrent sur son passage, puis s’écroula enfin dans un grand fracas de bois broyé et de morceaux de vaisselle brisés. - Joli pas de danse, mon garçon ! s’exclama alors Ulfendaine dans un grand éclat de rire. Il faudra que tu me montres ça plus en….. - ATEEENNNTTTTTIIIIOOOONNNN !!!! hurlé-je soudain de toute ma voix en direction de son visage rayonnant. Le premier homme s’était déjà relevé et avait dégainé son épée d’un geste rageur. Son visage exprimait une fureur qui laissait peu à peu place à une folie meurtrière. Il se précipitait maintenant vers Ulfendaine qui lui avait tourné le dos, puis se prépara à frapper un coup mortel en hurlant comme un démon. Ulfendaine, qui venait de comprendre la raison de mon cri, eu juste le temps de faire un pas de coté, esquivant ainsi de justesse la lame crantée qui passa alors à quelques centicubes de sa joue et lui érafla son épaulette dans un grand bruit métallique. Le regard plein de colère, il bondit agilement sur sa hache et, avec une facilité et une vitesse incroyable, lui fit prendre de l’élan dans un grand mouvement circulaire passant dans son dos, avant d’asséner de ses deux mains un coup horizontal d’une puissance fulgurante en plein dans le plastron mauve de l’homme. A ce moment précis, ce fut la première des nombreuses fois où j’étais témoin de la véritable force de l’homme à la hache avec qui je venais de discuter paisiblement. Il me faisait plus que jamais penser à un ours enragé, tentant de pulvériser d’un seul coup de patte le tronc d’un conifère millénaire. C’est également à ce moment que je pris enfin conscience qu’Ulfendaine n’était pas simplement un bucheron ordinaire, mais aussi un guerrier qui pouvait, lorsque sa propre vie ou bien celles de ses amis étaient menacées, faire preuve d’une extrême sévérité. L’homme à l’armure mauve, qui lui, semblait tout simplement paralysé et impuissant devant une telle rapidité d’action, fut littéralement catapulté en arrière, bien que son armure ait absorbé une grosse partie de l’impact. Il alla s’écraser plus loin à une dizaine de cubomètres, renversant une étagère surchargée de bouteilles qui explosèrent en touchant le sol. Ulfendaine, dont la colère vive était partie aussi vite qu’elle s’était déclarée, mis sa hache sur son épaule droite et se dirigea lentement vers l’homme, qui était étalé sur le dos, parfaitement immobile. Une fois arrivé à côté de lui, il posa son genou gauche à terre, puis dirigea sa main libre vers le plastron mauve de l’homme, afin de vérifier si son cœur battait toujours. Rassuré, il saisit l’épée crantée qui avait elle aussi atterri non loin de là, puis murmura d’une voix faible, mais suffisamment audible pour que je l’entende : - On ne devrait pas laisser à de tels inconscients la responsabilité de porter des armes aussi dangereuses… Il se releva enfin, avança vers le tavernier puis posa l’épée en face de lui, sur la surface brillante du comptoir. Il saisit ensuite une petite bourse qui était à sa ceinture et la laissa tomber à côté de la lame, dans un tintement clinquant. - Je suis sincèrement désolé pour le dérangement, Thorald, dit-il alors à l’adresse du tavernier. Mais il fallait donner une leçon à ces deux gamins. J’espère que ces quelques pièces d’or suffiront à réparer les dégâts occasionnés. - Mais il n’y a aucun problème, mon cher Ulfendaine, lui répondit Thorald en prenant la bourse. Vous serez toujours le bienvenu, vous savez bien. - Je souhaiterai aussi que vous vous occupiez de ces deux pauvres bougres, poursuivit Ulfendaine en faisant signe de son pouce au dessus de son épaule gauche. Réveillez-les. Offrez leur une bière de ma part, et surtout expliquez leur ce qui c’est passé. Je veux qu’ils comprennent l’erreur qu’ils ont commise et qu’il prenne conscience que leur vie est trop précieuse pour la risquer dans des petits jeux débiles. Les temps qui viennent s’annoncent difficiles et nous aurons besoin de tous les bras disponibles. - Comme vous voudrez, mon ami. Ulfendaine se tourna alors vers moi, puis me dit. - Quant à toi mon garçon, j’espère bien te revoir à Ënrik Almarïs. J’ai encore quelques affaires à régler ici pour la reine, puis je rentrerai à mon tour dans quelques jours. Prends ceci. Il fouilla quelques secondes dans une des petites sacoches de sa ceinture puis me donna une sorte de petite gemme, d’une couleur vert jaune, étrangement brillante. - C’est un petit fragment d’une pierre de Lothar, taillée par la reine elle-même. Si les Almars se montrent hostiles envers toi, montre la leur. Il pointa ensuite l’épée sur le comptoir et poursuivit : - Tu peux garder cette épée. Ca te fera un petit souvenir de notre première rencontre. Fais bien attention à toi. Il se dirigea alors vers la sortie, enjamba avec soin l’homme évanouit par terre, s’engagea dans l’encadrement de la porte, puis disparu rapidement dans l’atmosphère d’un noir d’encre de la nuit. Je restai quelques instants à contempler la gemme. Elle semblait vibrer d’une énergie magique et une petite inscription était gravée sur sa surface miroitante : A Njörg Blarssen le Précurseur, Cœur du Peuple Froërn Je ne comprenais rien à ce charabia, et je me disais que ce devais être une sorte de dicton local. Je la mis dans ma poche puis m’avançai à mon tour vers la sortie. - HEP JEUNE HOMME ! Je fis volte face et vis le tavernier, qui me faisait signe de la main. - Tu allais oublier l’épée, dit-il. Je revins alors vers le comptoir, pris l’épée, remerciai brièvement le tavernier, puis me dirigeai enfin vers la porte où le froid de la nuit, satisfait de me revoir, m’enveloppa de son habituelle étreinte glacée. ………………………………………………………………………………………… Je marchais maintenant depuis quatre jours, en direction du Sud. Des vallées verdoyantes aux profonds canyons rocailleux, la nature m’offrait ses plus belles merveilles. Je suivais à présent une petite rivière de montagne, flanquée par l’Ouest d’une forêt dense qui s’était drapée d’une somptueuse robe dorée, car illuminée par le soleil levant. Je me nourrissais de poisson, pêchés à l’aide d’une lance rudimentaire confectionnée avec une solide branche de pin et l’épée qu’Ulfendaine m’avait laissée. Au fur et à mesure que j’avançais, je voyais la petite rivière se transformer. Elle devenait de plus en plus large, et les petites plages de galets se changeaient progressivement en rives sablonneuses. Le froid aussi, semblait s’intensifier. La neige se faisait de plus en plus épaisse et des plaques de glace se formaient aléatoirement à la surface de la rivière, dont le courant était devenu plus calme. Après quelques heures de marche, la rivière devenait si large que je ne voyais plus du tout l’autre rive, le brouillard n’aidant en rien. Je m’arrêtai alors quelques instants près d’un tronc d’arbre arraché qui était échoué sur le sable, puis pris la boussole dans mon sac afin de vérifier ma direction : elle indiquait l’Ouest. Etonné, je secouai la boussole, pensant à une poussière la déréglant. Mais rien n’y fit, elle indiquait bel et bien l’Ouest. Je compris enfin que la rivière que je croyais suivre pendant des heures n’en était plus une. En effet, je n’avais pas remarqué que le courant avait disparu, et que des vagues s’écrasaient maintenant sur la plage de sable jaune où j’étais assis. Je compris aussi avec une désagréable sensation de découragement que le seul moyen de continuer à me diriger vers le Sud était de traverser à la nage le bras de mer qui se trouvait à ma gauche. Ayant ignoré pendant des heures la vraie nature du paysage qui avait défilé devant mes yeux, cette constatation me frappa avec d’autant plus de force. La mer était d’un bleu profond, ridée de vaguelettes qui reflétaient en une multitude de points la lumière du soleil. Les embruns salés portés par le vent semblaient danser au dessus des vagues, ses dernières s’écrasant sur le sable dans un grand bouillon d’écume qui se répandait sur quelques cubbomètres, avant de redescendre. A l’horizon, je voyais très nettement la séparation entre le bleu de la mer et celui du ciel, plus clair. Mon regard portait à l’infini, et j’entendis alors d’un coup tous les bruits caractéristiques que mon esprit n’avait pas semblé percevoir lors de ma marche : le vent, les vagues, les oiseaux marins, ainsi que le bruit floconneux du sable sur lequel on se déplace. Je pris alors mon sac et le vida de tout son contenu, pour le remplir de branches de bois sec que j’arrachais de l’arbre échoué. J’enlevais ensuite mes bottes afin d’en récupérer les lanières, puis avec celles-ci, j’attachais solidement le sac à l’épée en faisant en sorte d’y emprisonner un maximum d’air. Le flotteur ainsi obtenu m’aurait permis de rester plus facilement à la surface de l’eau. Je retirais aussi de ma tunique toutes les parties superflus qui n’auraient fais que de me ralentir. Il ne resta alors sur mon corps qu’un mince habit de toile qui ne m’offrait pas la moindre protection contre le froid, mais qui au moins ne présentait pas le désavantage de m’alourdir. Puis je m’avançai vers l’eau. Les premières minutes, le froid qui m’envahit progressivement au fur et à mesure que je m’enfonçais dans l’eau, me donna l’impression d’être transpercé par des centaines de lames. Chaque mouvement que je faisais intensifia d’une manière presque cruelle le froid que je ressentais. L’eau n’était pas vraiment glaciale, mais suffisamment froide pour me couper le souffle et me faire gémir de douleur à chaque vague. Au moment où mes pieds quittèrent le fond, je sentis mon cœur battre à tout rompre : à partir de maintenant, le vrai combat commençait. Il fallait absolument que je continue à nager droit devant. Et je savais que si je m’arrêtais ne serait-ce que quelques secondes pour me reposer, je n’aurais jamais eu la force ni le courage de repartir. Je me maintenais à la surface de l’eau du mieux que je pouvais à l’aide du flotteur. Elle devenait de plus en plus froide, et rapidement, le fracas des vagues se fit plus distant. Je n’avais alors que pour seule compagnie le faible clapotement de mon corps dans l’eau et les cris aigus des oiseaux qui devaient être étonnés de me voir si loin au large. Quelques fois, un vague sentiment de panique m’envahit quand je songeais à la profondeur d’eau astronomique qui devait être sous moi, mais je saisissais plus fort le flotteur et me forçais à penser à des choses plus agréables. Je pensais à ma mère, à mon chien, et aussi à Ulfendaine. Ces personnes étaient celles à qui je tenais le plus, celles qui ne m’avaient jamais manifesté le moindre mépris. Je ne savais pas si j’allais les revoir un jour, mais je me devais de continuer à vivre pour eux. Au bout de quelques dizaines de minutes, je ne sentais plus mes bras ni mes jambes, et à chaque inspiration, j’avais de plus en plus l’impression que mes entrailles se changeaient en glace. J’étais un peu plus habitué au froid, au point de ne plus vraiment le sentir, et cela m’alarmais plus que ça ne me rassurais. Bien au contraire : c’était le signe que le froid commençait à me tuer. Soudainement, le flotteur heurta quelque chose de solide. J’avais du mal à voir ce que c’était mais je pouvais le sentir avec mes bras. C’était froid, apparemment très dur, et mes jambes pouvaient étrangement passer en dessous. Je pris alors mon épée, levai mon bras aussi loin et haut que je le pouvais, puis transperçai la couche de glace dans un grand mouvement assassin. Je saisis de mes deux mains le pommeau de l’épée, puis me hissai hors de l’eau. Je pris quelques secondes pour reprendre mon souffle, et me relevais pour regarder la banquise sur laquelle je venais d’échouer. Elle s’étendait sur une largeur d’une centaine de cubbomètres et filait jusqu'à l’horizon aussi bien à droite qu’à gauche. Devant moi, une grande tache d’un vert foncé mêlé de marbrures blanches m’indiquait la seule direction à suivre. Je délogeais l’épée de la glace et me dirigeais vers cette tache verte qui, au fur et à mesure que je m’approchais, ressemblait de plus en plus à une forêt. Il fallait à tout prix que je me protège du vent, sans quoi j’allais geler sur place, et les fourrés de la forêt paraissaient plus accueillants que jamais. Je marchais maintenant droit devant moi, frigorifié, épuisé, jusqu’à ce que j’aperçoive sur une colline une bâtisse en pierre, surmenée d’une haute tour qui se détachait devant la clarté de la lune. Une fois au portail, je poussai la porte dans un grand soulagement, persuadé que quelqu’un me viendrait en aide. Je me retrouvais dans une sorte de hall dont je n’arrivais à distinguer qu’un épais tapis rouge sur le sol. Ma vision étant de plus en plus trouble, j’avançais en aveugle les mains devant moi, tout en implorant de l’aide : - IL…IL Y A QUELQU’UN ?...S’IL VOUS PLAIT…EST-CE QUE….EST CE QU’IL Y A QUELQU’UN ? Je n’eus pour réponse que le hurlement du vent qui passait en dessous de la porte derrière moi, me frigorifiant au passage les talons. J’avançais toujours en aveugle quand mon genoux gauche heurta quelque chose de dur, suivi après par une couche duveteuse et moelleuse. Un lit. Je continuais un peu et mes mains touchèrent une surface apparemment en bois, sur lequel une étoffe en toile était étendue. Une table. J’enlevais alors ma tunique et la jetais par terre dans un bruit de succion. Je saisis le bord de la nappe de mes deux mains et tirai un coup sec. Après avoir sursauté à cause du bruit de vaisselle brisée qui en résulta, j’essuyais avec l’humidité de mon corps tout en frissonnant. Je me dirigeai enfin vers le lit et me glissa dedans, en m’emmitouflant le plus possible avec les couvertures. Je restai quelques instants dans le lit, en essayant de contrôler ma respiration tout en ignorant l’affreuse douleur qui me déchirait le ventre et l’épaule gauche. Je sentais peu à peu mon corps se réchauffer, et d’une certaine manière, le soulagement d’être enfin à l’abri me maintint conscient quelques minutes. Puis je m’évanouis. ………………………………………………………………………………………… Lorsque je me réveillais enfin, la première sensation que je ressentais était une douce chaleur. J’ouvris les yeux et je voyais au plafond le jeu de lumière dorée d’un feu dont j’entendais le craquement sur ma gauche. J’étais dans un épais lit moelleux, et les couvertures qui me remontaient jusqu’au menton avaient une agréable odeur de pain chaud. En tournant la tête vers le feu, je m’aperçu que je n’étais manifestement plus dans la bâtisse froide où je m’étais endormi. La salle où j’étais maintenant semblait avoir été taillée dans la masse, dans une roche blanche ressemblant à du marbre. Les plafonds étaient très finement décorés d’inscriptions, et les murs étaient parfois décorés de draperies dont les fils d’or luisaient faiblement à la lueur du feu. J’essayai de me relever et une vive douleur me traversa l’épaule gauche, qui était bandée. Je ne me souvenais pas avoir été blessé, et je me demandais quelle était la cause qui avait obligé mon bienfaiteur à me faire ce pansement. Une fois debout, je vis sur une chaise une tunique de couleur bleu, sur laquelle était posée mon épée. Je mis la tunique, pris l’épée de ma main gauche et sortis de la salle. Elle donnait sur un immense couloir, lui aussi taillée dans la pierre. Un épais tapis rouge et or le suivait sur toute sa longueur et desservait les nombreuses autre salles que je pouvais voir, tantôt à droite ou à gauche. Au fond du couloir sur la droite, la lumière du jour éclairait d’une lumière vive le tapis. Je m’avançais vers la lumière et au bout d’un petit moment, je m’aperçu qu’une personne se tenait à la sortie, me tournant le dos. A première vue, c’était un grand homme à long cheveux roux, noués derrière sa tête en catogan. - Heu….excusez-moi…monsieur ? dis-je alors, timidement. Interloquée, la personne se retourna vers moi. A ma grande honte, ce n’était pas un homme mais une jeune femme. Sa peau était très claire, et son visage, qui avait pris une expression étonnée, était constellé de tache de rousseur. Ses cheveux, d’un roux intense, lui retombaient en mèches devant ses yeux qui, eux, étaient d’un bleu d’azur. - Ah ! Tu es enfin réveillé, jeune humain. Comment te sens-tu ? Sa voix était claire et agréable, et je pouvais distinguer dans celle-ci une pointe d’autorité. - Pas trop mal, merci. Pardonnez-moi mais….où suis-je ? Je m’étais reposé dans une veille bâtisse en pierre et……………je ne me souviens de rien après. - Tu es à Ënrik Almarïs, jeune humain ! dit-elle alors en écartant légèrement les mains. Cela fait deux jours qu’Ulfendaine t’as amené ici. Il a débarqué en catastrophe et il portait sur son épaule un grand paquet taché de sang. Il m’a dit qu’il fallait faire très vite, mais il ne m’a pas donné plus de détails. Elle tendit alors l’oreille, et en entendant des bruits de pas qui s’approchaient, elle dit : - Ah ! Le voila qui arrive justement. Ulfendaine apparut juste après par une porte sur la droite. Il portait toujours son armure et avait dans les mains un grand bol de soupe fumant. Quand il me vit debout, en face de la jeune femme avec j’étais en train de discuter, un grand sourire illumina son visage. Il s’avança un peu et se plaça entre la femme et moi, légèrement sur le côté. - Ulfendaine, dit alors la jeune femme, j’aimerais maintenant que tu me dises ce qui s’est passé. Je t’écoute. - Bien, ma reine, répondit Ulfendaine légèrement amusé par la tête que j’étais en train de faire en entendant le mot « Reine ». J’ai retrouvé ce jeune homme dans le phare de Winport, sur le Royaume de Stonecross. Il était complètement gelé, et……et une flèche avait transpercé son épaule gauche. Je l’ai ramené ici et je l’ai soigné. La reine, étonnée, regarda le bandage qui paraissait à travers ma tunique. Je ne me souvenais pas du tout avoir été attaqué et encore moins avoir reçu une flèche dans l’épaule. Peut être étais-je tellement épuisé que je ne m’en suis même pas aperçu. Le froid intense m’aurait ainsi empêché de sentir la douleur. La reine resta quelques secondes à regarder mon épaule gauche, puis redemanda à Ulfendaine : - Une flèche ? - Oui, ma reine - Dans l’épaule ? - Oui, ma reine. Elle se tourna ensuite vers moi et dit : - Qui es tu et d’où viens tu, jeune humain ? - C’est une longue histoire, ô Reine. - Eh bien j’adore les longues histoires ! répondit-elle en me jetant un regard vif. Je t’en prie, jeune humain. Parle. Son visage n’exprimait pas de la colère, et en voyant le léger acquiescement qu’Ulfendaine me destinait, je pris une profonde inspiration, et lui racontais tout. Je pouvais voir les différentes expressions de son visage aux différents moments de mon récit. Lorsque je lui racontais ce qui était arrivé à ma famille ainsi que les horreurs commises par les miens, il restait stoïque. Lorsque je lui racontai ma fuite et mes vagabondages, il se relâcha un peu, mais ses yeux ne me quittèrent pas une seule fois. Enfin, quand je lui racontais ma rencontre avec Ulfendaine et la bagarre dans la taverne qui s’en suivit, son visage pris une expression légèrement amusé. Je compris alors que la femme en face de moi était suffisamment autoritaire pour se faire obéir, et mériter ainsi son titre de reine, mais aussi suffisamment douce et compatissante pour laisser paraitre des émotions. Je compris aussi tout le respect qu’Ulfendaine lui manifestait. -……………je me suis alors mis dans le lit, et j’ai du m’évanouir. Mais je ne me souviens pas du tout de la flèche. Elle réfléchit un instant, puis dit calmement de sa voix claire : - Les défenseurs de Stonecross s’entrainement souvent au tir à l’arc dans cette région. C’est surement une flèche qui a du ricocher, et tu étais au mauvais endroit au mauvais moment, voila tout. Mais tu as été très chanceux, jeune humain. Cette flèche a été providentielle car elle a activé les défenses immunitaires de ton corps. Ce qui a créer de la chaleur et t’a ainsi maintenu en vie. C’est comme si une main invisible avait guidée cette flèche jusqu'à toi, dans le but que tu survives. Tu peux remercier les cieux, jeune humain. Ulfendaine approuva d’un acquiescement discret. - Je ne crois pas à cela, ô Reine, répondis-je alors. Je ne peux plus y croire. - Les cieux interviennent d’une façon subtile dans chaque période de nos vies, dit-elle alors d’un ton très calme. Le fait que tu sois arrivé ici n’est pas uniquement dû au hasard, j’en suis convaincue. Elle s’approcha alors de moi, se plaça à ma gauche en passant sa main droite dans mon dos et, avec la douceur d’une mère, m’entraina dans les couloirs de pierre de la ville qui allait devenir ma future maison. - Ulfendaine et moi allons te faire visiter la ville. Ce n’est pas souvent qu’un non-Almar ai le courage de venir jusqu’à nous. - J’ai encore une faveur à vous demander, ô reine. J’aimerais que vous et Ulfendaine ne dites rien à propos de mon passé. Je…….je ne veux plus y penser. - Accordé. PS : - Si vous avez aimé ce RP, un petit +1 sur ma future candid voyageur sera le plus grand des encouragements. - Pour une suite, on verra en temps voulu, hein ? Je vous remercie très sincèrement d'avoir pris le temps de lire cette candidature. A bientot, INgame. Le Gars Moi-Même et son avatar Bibinator.
  5. Bonjour, Voici une semaine un peu près que je visite le serveur en tant que vagabond, il est grand temps que je fasse ma candidature pour devenir paysan ! C’est Parti !!! Le personnage de BIBINATOR. RP : - Bibinator…quel nom ridicule. Souvent, lors de mes pérégrinations hasardeuses sur les chemins sylvestres, il m’arrive souvent de penser à l’effet que ça me ferait d’avoir un « vrai » nom. Un nom dit « respectable », duquel on peut être fier… Il est clair que le fait de se nommer Paul ou Bob a un impact positif sur la perception d’autrui. On se fait accepter et respecter plus facilement. En ce qui me concerne, j’ai remarqué que les personnes soi-disant supérieures n’arrivaient, curieusement, qu’à ne manifester un réel mépris pour le vagabond que je suis. Mon nom ne faisant pas assez « Noble », je me suis fais systématiquement exclure de toutes relations sociales. Il me semble pourtant amusant de penser qu’un noble ne tire son privilège et sa fierté, que parce qu’il n’est entouré que d’inférieurs. Inférieurs qu’ils méprisent cependant en oubliant que ce sont les mètres étalons de leur…supériorité. Mépriser son faire-valoir, et donc la source de sa fierté, est t-il le signe d’une intelligence qui se veut supérieure ? Un supérieur n’est t’il pas incohérent sans un inférieur ? Cette question est à l’origine du nom que je porte, et donc de mon histoire. Mon vrai nom, ou du moins l’appellation que je devrais utiliser dans la « haute », est HêÄngasse. HêÄngasse Da Vinci…108e descendant de la lignée des Da Vinci, famille anciennement respectable depuis l’anoblissement de mon illustre ancêtre bien connu pour ses travaux. Bien que les luxueux tableaux peints à l’époque par mon paysan d’aïeul ornent encore les demeures des plus puissants citoyens, cette dynastie a toujours eu à souffrir de sarcasmes sur ses origines païennes, et n’était donc pas aussi considérée que les autres. Le mépris, le dégout, et parfois la violence à notre égard nous a forcé à vivre tels de simples voleurs pendant plusieurs décennies. Le nom des Da Vinci est ainsi devenu au fil des années synonyme de meurtre, de destruction et de sauvagerie humaine. J’ai vu, de mes yeux d’enfants, des hommes «nobles» se comporter comme les pires des tyrans. N’hésitant pas une seule seconde à sacrifier la vie de femmes et d’enfants afin de garantir leurs propres survies. J’ai vu mon propre père, faire preuve de cruauté envers une fille de mon âge dans le seul but de lui voler le bloc de lapis-lazuli qu’elle portait. Où était la noblesse là dedans ? La supériorité intellectuelle ? Nous étions devenus des bêtes, chassant en meute les brebis innocentes de la civilisation qui nous avait détruits. Si la noblesse donne souvent le droit à la vengeance, alors la vengeance devient-elle un signe de noblesse ? Aujourd’hui, j’erre sur les chemins, la vengeance est derrière moi. Je ne cherche plus qu’à m’installer dans un monde paisible, où je pourrai oublier cette haine et cette honte envers les miens qui m’ont fait fuir jusque là. La noblesse ? Elle ne m’intéresse plus. Les honneurs, le prestige, les particules devant les noms, les bassins d’or pur et les toilettes en lapis-lazulis ? J’ai très vite compris que ce n’était qu’illusoire. La violence ? Elle ne m’a apporté que la frustration. Montrer sa puissance est selon moi un signe de faiblesse. La vraie puissance ne se montre pas, elle est évidente. Au fil de mes voyages, j’ai récupéré, de diverses façons plus ou moins pacifiques, plusieurs objets ayant appartenu à mes ancêtres : Tableaux, sculptures, machines douteuses, au point d’avoir maintenant une véritable collection. Ne sachant qu’en faire, je me suis fais conseiller par l’un de mes rares compagnons de construire un musée en ces lieux. Afin que des œuvres telles que « Le Codex de la Nage des Poulpes » ou bien encore « La Jocraftonde » ne tombe pas dans l’oubli. Je me suis arrêté dans une région du nom de Stendel, qui me semble propice à un tel projet. En effet, ici le nom des Da Vinci est inconnu, et ses habitants semblent avoir un esprit créatif qui devrait me protéger de leur méfiance, et susciter chez eux un certain intérêt envers moi. J’ai aussi très vite compris que les lois y étaient strictes, ce qui m’arrange, car cela m’empêchera peut être de retomber dans ce monde de sang et de souffrance qui était mien. Je ne sais pas ce que me réserve cette nouvelle vie. Les habitants de Stendel vont-ils m’accepter comme l’un des leurs ? Ou vais-je encore être victime de l’arrogance des plus grands, qui suscitaient chez moi les plus grands élans vengeurs ? Je pense qu’il vaut mieux que je vive seul pendant un certain temps. Afin de m’habituer. Je verrai bien ensuite… J’ai aussi choisi de prendre le nom de Bibinator, sobriquet d’un autre temps qu’on donnait autrefois aux loups quand ceux-ci faisaient preuve de cruauté envers les troupeaux de moutons. Ce nom me permet de ne jamais oublier le coût très douloureux de la violence. Je vais au bureau de poste tout les jours, en espérant que ma requête soit acceptée. L’effet de « demander » ce droit a le goût d’une expérience nouvelle pour HêÄngasse, mais pour Bibinator, il est peut-être celui d’un monde où les nobles pourraient faire preuve de bonté. Bien que la vie lui est déjà, et à moult occasions, prouvé très amèrement le contraire… J’entends que l’on sonne à ma porte. C’est le Facteur… « Une lettre pour vous. Signez ici… A SUIVRE… Présentation Joueur : Bon, alors premier point parce que je sens venir la déflagration destructrice d’un modo enragé qui va me cramer ma demande : JE N’ AI ABSOLUMENT RIEN CONTRE LES NOBLES !! ^^ Mon Rôle-Play peut paraitre en effet assez agressif envers cette catégorie de joueurs mais je vous assure que cela se limite à une simple histoire. Je ne vais bien sur pas m’amuser à tout cramer et tuer tout le monde sous prétexte de correspondre à mon RP moisi de bandit en quête de rédemption. J’espère vous avoir rassuré.( J’ai compris la dernière phrase de Bob Lennon MOI Monsieur ! ^^) Je suis donc un jeune homme de 22 ans, concepteur en robotique, travaillant pour le CNRS afin de créer des prothèses biomécaniques. Je suis particulièrement passionné par les systèmes vivants et m’intéresse aussi aux systèmes de mouvement perpétuel ainsi qu’aux travaux de Léonard De Vinci (ça vous l’aurez surement déjà compris je pense) J’adore l’art sous toutes ses formes classiques (Musiques, Peintures etc.…) et est aussi un gros consommateur de bouquins tels ceux de SF (Stephen King, Isaac Asimov…) ou encore les plus classiques (Harry Potter, San Antonio, Boule et Bill, Le prince de Nicholas Machiavel ou encore la série des Oui-Oui et des Martine-Fait-Du-Poney-à-La-Plage). Relativement jeune, j’ai néanmoins une certaine culture des anciennes séries TV grâce à un grand frérot qui m’a fait découvrir le Club Dorothée, les Saint Seiya, Ken le survivant, Olive et Tom, enfin tout les trucs qui étaient hyper géniaux comparé à la bouse que les gosses se tapent aujourd’hui. (Dsl si y’a des gosses qui lisent ça mais c’est vrai sérieux) Pareil pour les jeux : Snes, Master System, Atari, Play, N64, Dream, GC etc.… tout ça je connais bien. Les jeux, parlons en, je déclare être un PCiste en puissance. (Crysis, TrackMania, MineCraft, Battlefield, Portal 2, démineur etc.…) ce qui ne m’empêche pas de garder une certaine tendresse pour les consoles et les jeux de mon enfance : Tombi, Secret of Mana (mon préféré), Castlevania, Street Fighter, La séries des Legend Of Zelda, Resident Evil, Tomb raider etc.… En ce qui concerne mes loisirs, je suis quelqu’un de simple. J’aime bien gamer (saaaaannnsss déconner ?0_0) et je ne cherche pas à faire croire que je fais des randonnées sur la lune ou bien du dos crowlé sur le soleil. Quelqu’un de simple, vous dis-je ! En ce qui concerne MineCraft, j’ai vraiment accroché au principe lego de ce jeu. Je me suis déjà fait plusieurs maps solo (Châteaux Forts, Tour à mob, Canal du Midi, Aqueduc etc.…) et je (enfin, Bibinator) souhaite donc devenir paysan sur Minefield pour tenter ma première expérience en multi, et avoir du fun. Je pense que c’est le principal. Voila, il ne me reste plus qu’à dire que j’ai lu les règles sur le forum, que je les accepte et ferai mon possible pour retenir les instincts destructeurs et meurtriers de Bibinator. Je lui ai pourtant déjà dit de se calmer un peu à ce sujet, et ce à plusieurs reprises, mais il m’a de-quoi-te-mêles-tu-espèce-de-con, répondu aussi d’aller me faire fo……, que j’étais un ignare et que je ne comprenais rien à son combat légitime envers une force sadiquement obscurantiste ou je ne sais quoi encore comme délire. (Il a eu une enfance difficile…) Voili Voilou, je pense que nous avons tout dis. Je vous remercie d’avoir pris le temps de nous lire, et espérons vous revoir prochainement sur Minefield ! Bonne journée à tous. Le Gars-Moi-Même et son avatar Bibinator.
  6. Bonjour, Je viens de m'inscrire hier sur ce forum et je suis bien motivé pour faire une demande pour devenir paysan. Mais n'ayant pas l'ancienneté de 1 semaine, je me demandais si je ne pouvais pas publier le brouillon de ma candidature uniquement à titre de test. Dans le seul but d'avoir des conseils, de voir ce qui ne va pas, afin de proposer une candidature béton le jour J, et de ne pas faire perdre son temps à un modo qui doit être déjà bien surchargé. Il se peut que cette demande s'avère stupide et je comprendrais très bien une réponse négative, dans ce cas j'attendrais une semaine avant de publier ma demande en l'état; mais en faisant une recherche, je crois bien (mais je peux me tromper, si c'est le cas veuillez m'excuser) que cette question n'a jamais été posée. Merci d'avoir pris le temps de lire ce message. Bibinator
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