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Chapitre 1 : Lothar


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Chapitre 1 : Lothar

 

C'est alors que jaillit une lumière divine du creux de sa poitrine, les cieux s'étaient incarnés en son cœur.

 

Il ne sentait plus de douleurs malgré les meurtrissures, Njörg était l'élu. Il devrait donc mener à bien son ultime bataille et enfin faire triompher son peuple de la légion.

 

Les hommes étaient sombres, affaiblis. Trop d'entre eux furent marqués par la rage du combat. Il étaient des survivants, car trop peu d'espoir subsistait dans leurs corps blessés ...

 

Quand tout à coup, ils le virent, haut sur la montagne, épée en main, éclairé par l'aurore. Les hommes comprirent ce qu'il se passait, les cieux étaient visible dans son dos, ce serait leur ultime bataille, la bataille qui leur permettrait d'éradiquer enfin la légion et de regagner leurs terres.

 

Ils partirent en marche derrière Lothar, les cors résonnaient, ils avançaient, unis, galvanisés par ce don des dieux.

 

La bataille était gagné d'avance, la légion, prise par surprise et ne pu mener une riposte suffisante. Les hommes étaient inarrêtables. Son sang coula, noir comme son âme, noir comme le mal qui l'habitait.

 

Lothar, brave parmi les braves était cependant mourant et à l'agonie, bien qu'encore vindicatif, il le savait, les cieux lui avait conféré la puissance pour vaincre le mal, pas le statut de dieu. Alors il décida de laisser un lègue à son peuple, il se sacrifierait pour enfermer sa puissance dans un artefact et la confier aux sentinelles.

 

Il monta sur un rocher, dominant la foule en liesse.

 

« Peuple élu, les cieux m'ont donné pour mission de débarrasser notre monde du mal qu'était la légion. Nous avons réussi au prix du sang et de la souffrance ! Ma tâche se termine ici. Je ne peux continuer la route avec vous. Vous devrez rebâtir notre monde ! Pour ceci, je vais vous laisser un ultime présent qui vous permettra de marcher comme un seul homme, et de faire brille notre blason peuple Froërn. Nous qui vivons dans le froid, nous qui connaissons la rudesse, il est temps que notre règne soit fait ! »

 

A ces mots Lothar enfonça profondément sa main dans sa poitrine, y extirpa son cœur palpitant, le tendit face aux cieux.

 

La stupeur laissa place au silence, c'est alors que la foudre s'abattit sur le cœur de Lothar et le traversa dans une lumière purificatrice.

 

Il savait pertinemment qu'il rejoignait enfin les contrée dorée de l'autre monde pour goûter au repos des justes, son peuple était libre.

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