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[Mémoire] La Grande Prêtresse du printemps


Bahamut96
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Ce livre se trouve dans la digne lignée des romans roses Yppadis. Bardé de son nœud traditionnel, de sa musique envoutante et de son cœur écarlate.

 

La reine des Mutes était là, allongée, immobile sur le canapé du "Bar à Mutes", clignant seulement des yeux de temps en temps et répétant en boucle les mêmes mots :

 

"Always, I wanna be with you

And make believe with you

And live in harmony, harmony, oh love".

 

Les Mutes s'inquiétaient énormément pour elle (ou lui), car cela faisait déjà quelques jours qu'elle était dans cet état suite à sa piqûre de licorne, ne pouvant se nourrir que de gâteaux.

 

Alors que le mystère était encore entier, la gracieuse reine sembla reprendre ses esprits et se releva et s'écria :

"ça y est, j'ai compris ! ".

Les mutes encore sous le choc de ce rétablissement aussi soudain que miraculeux, lui demandèrent de quoi leur sublime reine avait trouver la réponse. Celle-ci leur dit :

"Mais à quoi d'autre qu'à cette chanson, que dis-je qu'à cette hymne qu'est "Always" ! "

Tout les yeux aussi lubriques que curieux était maintenant tournés vers la "Ginette Yppadi".

Bahamut dit alors :

"Lors de mon long sommeil, des images me sont apparues où j'y voyais un étrange homme avec un bonnet de bain et une raie au milieu du front coiffant une jeune femme asiatique, jusqu'à ce qu'ils soient interrompus par une chose étrange et mal intentionnées les gelant sur place.

Tout ceci me parus d'abord très absurde, mais à force de voir défiler ces images, j'en compris le sens."

C'était maintenant toute une grande partie de la population de l'île qui écoutait l'histoire de cet(te) étrange Mute, car par le passé certains cas similaires étaient apparus sur l'île, mais Bahamut était la première personne à y avoir survécu.Il reprit donc :

"L'homme au bonnet de bain n'est d'autre que le printemps venu libéré la Terre de l'hiver (en la coiffant?!), mais l'hiver ne l'entendant pas de cette façon, voulu garder la Terre pour lui en la gelant, mais rien ne résiste à l'amour et au pouvoir du printemps. Alors le printemps vainc l'hiver et peut de nouveau coiffer tranquillement la jeune femme."

Les Stoïciens et les Précurseurs prirent Bahamut pour une folle, mais les Mutes eux étaient en pleine admiration de leur reine et de ses sages mots.Celle-ci annonça donc :

"En l'honneur de ce combat entre le printemps et l'hiver, mêlant amour et coiffure, je me proclame grande prêtresse du printemps et serais donc chargée de faire perdurer la signification de cette chanson. Afin de rappeler à tous mon périple, je dépose ici une fleur de muguet et la bénie."

Sur ces mots et les yeux pervers des Mutes, Bahamut sorti une fleur de dessous son tablier et la déposa dans un vase du "Bar à Mutes".

La nuit ne fut que fête et joie en l'honneur du retour de la "Dame Ginette" parmi les siens.

 

Une mute endurcie (et so sekhsi).

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