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[Acceptée]Un nain dans la ville. Candidature de Nahes


Nahes
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Présentation :

 

Il y a longtemps de cela j'étais résident du comté de Valmont ( Une expérience inoubliable.)

Puis voila une grande absence entre mon aventure sur Valmont et maintenant.

Je fût nain de la Nation naine de Kil'Nura , aujourd'hui je suis un membre à part entière , mais je reste fidèle à ma race.

J'ai aussi vogué sur d'autre horizons , notamment Namnis , que j'apprécie particulièrement.

Actuellement , nous sommes un peu en pause et je voulais découvrir de nouvelles horizons.

Je suis évidemment un Naingénieur , ennemi des elfes dans l'âme.

Motivations, ambitions:

 

Globalement , je suis plutôt motivé une fois sur un projet , il suffit que l'idée me plaise..

Je suis bien entendu venu ici de mon plein gré donc pour travailler en somme.

Après une très belle visite de Ricky30 , que je remercie amplement . J'ai découvert toutes ou presque les facettes de cette ville avec une architecture très particulière qui la rend joviale et attrayante.

 

Pour mes ambitions , j'espère donner une touche de Nahes , et apporter tout l'aide possible.

J'espère aussi par l'avenir , atteindre un grade qui me convient , en gravissant les échelons. Pouvoir par la suite si vous me le permettez , avoir une échoppe dans la ville.

 

J'ai aussi quelques connaissance en redstone , ce qui peut dans une certaine mesure être utile je suppose.

Roleplay:

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Le village entier s'était enfermé pour mieux affronter le froid saisissant. Dehors la nuit s'annonçait glaciale et blanche de givre et de lune. Tout y semblait arrêté, les branches nues des arbres, le ciel vide d'oiseau, et ce rideau fantasmagorique de bruine claire, qui s'étendait sans un bruit.

 

La campagne était en sursis, comme figée sous le gel nocturne imposant aux champs un tabis de cristal. Paresseusement, le vent s'était couché sous sa couverture de nuage et les étoiles en vacances ne voyaient plus la vie céder peu à peu ses droits au long coma de l'hiver. Pour mieux se prémunir des violences humaines, la terre avait repris son écharpe opaline qu'elle arborait depuis toujours à cette saison.

Seul un frisson de fatigue pouvait parcourir ce décor épuré.

 

Dedans, l'ambiance était calme et chaude, au coin de l'âtre.

 

Alors... Il entra.

 

La porte s'ouvrit sur le front blême de celui qui avait bravé le brouillard crépusculaire, duquel il paraissait avoir absorbé l'essence et la pâleur. Il en partageait tout, le teint blafard, la sensation de lourdeur et le silence paisible et oppressant.

C'était un peu l'hiver qui sortait en personne de son écrin de nacre, pour lui rendre visite.

 

De mémoire de tavernière, nul entrant ici n'avait eu autant de mystère, si bien qu'elle aurait dit que la bise et la brume glissaient sur son visage fermé et que seul la nuit l'avait poussé à franchir le pas de la taverne municipale. Masquée par l'entrebâillement, la silhouette n'était que partiellement éclairée par la lueur chancelante des lampes à huile. Mais ce halo doré montrait un homme , probablement un nain , usé et las.

 

L'inconnu pénétra la grande salle en marchant lentement. Déjà au bord d'un autre monde, le dos tourné à la vie qu'il avait menée et qui l'avait mené ici, il avançait en trainant ses chausses de fortune. Son cœur, il l'avait depuis longtemps remis aux mains gantées de serments de la solitude, et il ne trouvait plus de réconfort que dans le charme apaisant du sommeil.

 

De son passé, il n'avait conservé qu'un fardeaux fait de rêves avortés, mêlant aux nuances de ses yeux la couleur du regret, qu'il portait comme un poids sur son vieil homme de chemin. A chacun de ses pas, il semblait se vouter un peu plus, sous son châle de peau, et ses mitaines miteuses, écoutant peut être un silencieux appel venant des entrailles du monde d'où il venait. Son âge avait blanchie sa barbe envahissante prenait de l'âge, et froissés ses traits au cours de nombreuses années d'errance et une épaisse capuche masquait le haut de son chef qui se devinait fatigué.

Du seuil à sa table il traversa la salle d'un pas monotone dans un silence de plomb, pareil à un soldat conscient de faire sa dernière ronde. L'ultime étape d'un homme à qui la vie avait posé un lapin.

 

Si lui n'avait jamais porté les armes, les femmes lui avaient joué la vieille guerre de passion et de duperie. Le souvenir des amours ratés d'autrefois laissent toujours une gerçure amère dans les mémoires, toujours plus douloureuse que le froid des lames. La toile de ses idylles n'avait été peinte qu'une seule fois, mais celle ci avait scellé le reste de son existence. Aujourd'hui, au soir de sa vie, deux visages pareils à des étoiles fantômes, luisaient encore dans son ciel noir, comme autrefois dans ses songes, l'appelant dans leurs limbes dont il ne faisait pas encore parti.

 

Pas encore mais peut être bientôt, car il venait de commander un plat des plus ambigus. « Chiantos à l'huile , avec son houblon nain en souche. », servi dans un bol et avec enthousiasme. Se souvenant de quelques vestiges perdus dans le dédale de son vécu, il invita la jeune serveuse à partager son repas. Partager le pain de l'amitié. Cela avait t-il vraiment un sens venant de lui ?

 

En prise avec les derniers affres de cet âge ingrat, celui du terrible bilan, il avait tout ce temps gardé le silence. Mais ce soir, il sentait un besoin de se confier. Peut être fut-ce le sourire de la jeune femme, ou bien ses yeux verts pleins de vie qui avaient fait renaître en lui ceux qu'il avait connu jadis , comme apparat de deux demoiselles.

Son bilan était rapide. Tant de gens qu'il avait croisé un jour s'étaient fait un nom dans ce monde, et sortaient doucement des oubliettes, quand lui y était resté de son plein gré, pour deux amours qui valaient plus que toutes les gloires de l'histoire. C'était l'essence de la vie, le prix des choix qui distrayaient le divin et dont il se narguait avec ironie.

 

La tavernière parlait beaucoup , parfois de choses dont une jeune femme ne devrait pas se soucier. l'église, la mairie, le duché, ses combats plus ou moins importants, plus ou moins juste mais toujours avec passion.

 

Il se reconnaissait en elle. L'enfance, qui n'avait pas pris le large, avait jeté l'ancre dans ces yeux clairs, et le temps accordait son répit à sa jeunesse et son élan. Dans les convictions de ses débuts, elle prélevait encore la force au quotidien, de se battre pour trois pétales de justice et de liberté. Ses fleurs à lui étaient fanées, quand celle d'Auréline bourgeonnaient. Le monde ne parlait plus de lui, mais lui parlait encore du monde. C'est de ça peut être, qu'il fondât la conviction qu'elle profiterait de ce qu'il avait besoin de dire à quelqu'un.

 

D'un sujet à l'autre, la discussion avait couru jusqu'au poires aux quatre fromages.

C'était son tour de parler de lui. Au fil du dessert, les souvenirs glissaient comme des perles et tombaient en cascade dans une oreilles attentive.

 

De mémoires en mémoires, il évoquait ce que le temps revendiquait, ce qu'il voulait sauvé de lui, de l'époque où il était vivant.

Bien perdu dans ces souvenirs , froid et lugubre d'une existence insalubre dans des mines de granites autrefois. Il était prêt à se confier à la tenancière de son altération avec le monde présent.

Ses sentiments vogue avec les climats qu'il dût affronter durant un simple périple de rédemption et de calme. Les dît sentiments ne sont jamais révèle , souvent enfouis sur cette carcasse de maille et de guerre sanglante.

Subjuguée et à la fois attristée des pauvres bougres venant se repentir de leurs vie gâchée , la tavernière aida ce nain , cette âme perdue dans un océan de songe et de mécontentement d'une vie gâchée..

Au rythme de sa pioche d'autrefois , il marcha vers l'aube d'un jour nouveau. Une immense dune ensablée recouvre son hameau de paradis.. Il songea d 'abord «  Qui voudrais un nain dans une utopie au soleil radieux et au gens joyeux ? »

Entrant outre les remparts , où le sable avait été fouler un bon nombre de fois avant sa piètre marque naine , il marchait en direction d'un bureau de citoyennetés.

 

«  Bonjour très cher nain ,bienvenue à Sähbia , véritable siège de la chaleur et des commerce florissant. Que rechercher vous en cette belle après-midi ensoleillé comme toujours ? »

 

«  Non pas une mine remplies de goblin , mais un havre de paix , pour dormir sur mes oreilles le crépuscule s'estompant »

 

Les derniers propos du nain avant de détruire sa hache en arrachant son manche.

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Un petit mot pour conclure

 

Un grand merci à Ricky30 pour la visite , et aussi à Dan que j'apprécie même si c'est un elfe >.<

Sinon , je suis actif sur mumble comme certains on pût le constater.

 

Mes autres candids : devenir-citoyen/candidature-citoyen-nahes-t47721.html?hilit=Nahes

 

post116849.html?hilit=Nahes#p116849

 

Mon rp est d'un style très spécial.. J'adore la littérature dramatique et souvent triste , je ne savais pas comment transcrire cela car malgré mon amour pour ladite littérature , je ne suis pas un bon écrivain. ( Suffit de voir le temps que j'ai pris pour faire une candid de citoyen)

 

 

Si certains point ne sont pas clair , je suis 100% disponible.

 

Cordialement , le nain , Nahes.

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J'ai découvert toutes ou presque les facettes de cette ville avec une architecture très particulière qui la rend joviale et attrayante.

 

 

On voit que Ricky ne t'a pas tout montré :twisted:

Mais un nain est connu pour avoir le travail dans l'âme c'est pourquoi d’après moi tu as ta place a Sähbia ;)

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Pff , ne poste pas ici donc l'elfe !

 

Dan, étant avant tout un Sahbian dans ce contexte, à tout autant le droit de donner son avis sur ta personne que les autres.

 

Tiens le toi pour dit.

 

C'était avant tout un troll , comme moi et dan avons tout le temps hein.

J'suis pas sérieux quand je dit ça.

Je sais pertinemment que sont avis est important et je n'ai pas le droit de m'y opposer ( Ce qui de plus , n'est pas mon intention. )

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