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[RP] Dragon de glace


EnderDragonneau
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Bonsoir,

 

Suite à quelques problèmes de mise en page du RP lors de la signature du bouquin minecraft, j'ai décidé de le réécrire ici. Veuillez bien m'excuser pour le dérangement et je vous souhaite une très bonne lecture ^^

 

Révélation

Perdu dans un sommeil profond, que ne fut pas ma surprise de me faire réveiller par des bruits de pas aux alentours de mon cocon de vie. Encore un peu abasourdis par le choc du passage entre cauchemars et réalité, je sortis ma tête du trou séparant mon nid du monde extérieur. Il faisait froid, très froid, mais c’était le seul endroit que j’avais visité où le calme était tel, que l’on venait rarement me déranger durant mon sommeil. Encore cette poudre blanche glacée et humide qui tombait lentement du ciel vers le sol… comme pour se moquer de mon incapacité à aller du sol vers le ciel… Deux petits humains se trouvaient en haut de la colline où je logeais et s’amusaient avec la poudre compactée au sol. Je les observais sans pour autant sortir car je ne voulais pas les effrayer… ils semblaient vraiment bien s’amuser à… quoi donc ? Leurs corps se trouvaient entre mes yeux et ce qu’ils faisaient… je ne pouvais donc pas percevoir leur activité. On pouvait les voir prendre de gros morceaux de poudre blanche avec leurs pattes, et les poser quelque part. Ils m’intriguaient beaucoup… Que diable pouvait-on faire de cette chose blanche, glacée, humide et inutile ? Trop fatigué pour continuer à me questionner sur le sujet et complètement gelé, je décidai de rentrer la tête dans le cocon où je dormais et me rendormis aussitôt.

 

Je me réveillai doucement de mon sommeil vide de rêves. L’astre solaire n’était plus et avait laissé place à une lune presque parfaite. Les seules sources de lumières que j’avais étaient les deux petites bougies magiques qui se trouvait près de la paille constituant mon nid. Pour ne pas me retrouver dehors en dormant, vu qu’un excès de chaleur pouvait liquéfier cette poudre blanche et humide, j’avais dû enchanter les parois de mon logis afin de ne pas me retrouver sous trois tonnes d’eau glacée et j’avais dormi au moins 3 lunes d’affilées voir même légèrement plus… J’étirai douloureusement mes pattes ankylosées par le manque de mouvement et sortis dehors, pris un cookie dans ma petite réserve et sortis. La nuit était le seul moment où je m’autorisais à sortir pour ne pas me faire voir des humains. Je me retournai pour recouvrir l’entrée de poudre, quand j’aperçu une masse difforme dans la nuit. Je m’approchai lentement et quand ma vue se fit plus nette, je compris ce pourquoi les petits humains étaient là… Une sorte de reproduction humaine fait de la même matière se trouvait devant moi. Était-ce donc à cela qu’ils s’amusaient autant ? Il est bien vrai que le travail apporté avait bien porté ses fruits… la statue était bien similaire au corps humain. Mais… pourquoi avoir choisis la colline dans laquelle je gîte pour y faire leur statue, alors qu’il en existait bien des dizaines autour de la mienne ? Bien étrange comportement de se rapprocher du danger… Assoiffé, je me dirigeai vers le petit coin qui contenait de l’eau près de mon logis, brisai la couche solide recouvrant le dessus de celle-ci et bu à petites gorgées désaltérantes…

 

Ce matin, ce ne fut pas des bruits de pas qui me réveillèrent… mais des sanglots… des pleurs. Essayant de comprendre le pourquoi du comment, je sondai les environs de mon esprit afin de voir ce qui n’allait pas. Les mêmes petits humains se trouvaient en haut de la colline… et l’on avait détruit leur « bonhomme de neige ». Je sortis en hâte de mon trou en oubliant un élément important… à leurs yeux, je ne pouvais être que le responsable de ce crime. Quand j’apparus dans leur champ de vision, ils lâchèrent de grands cris et fuirent à l’horizon… Que j’étais bête… Maintenant qu’ils ont appris mon existence, j’allais encore me faire donner la chasse pour n’être qu’un monstre… Laissant cette pensée de côté, je me focalisai sur les restes de leur « bonhomme de neige » … Le nom de cette poudre blanche était enfin parvenu à moi, dire « neige » était bien plus facile que de dire « poudre blanche ». La statue avait été casser de toute part et les morceaux de celui-ci avaient été éparpillés un peu partout. Triste pour eux qui étaient partis trop tôt pour le voir, je me mis à le reconstruire moi-même. Une pensée forte, clair et précise pouvait bien le refaire. Je me mis alors à me remémorer sa forme, sa taille, son agencement, son expression… bref, je me mis à me remémorer de comment il était avant le crime commis par son tueur anonyme. L’image bien en tête, je débitai quelques mots dans ma tête, une patte avant vers les ruines, l’autre sur mon pendentif. Un vent très léger vint alors souffler contre mes écailles et une douce chaleur sortit de mon pendentif, me réchauffant intégralement. J’ouvris les yeux et observai le bonhomme de neige refait à l’identique… Dans un élan contrôlé par une émotion inconnue, je me mis à refaire cette manipulation dans le but de créer un protecteur. Les petits humains avaient choisi leur espèce comme modèle pour le bonhomme de neige ? à moi maintenant de prendre la mienne comme tel… Je ne voulais d’une création exclusivement de neige… Pouvais-je faire quelque chose de cette couche solide recouvrant la source d’eau ? L’on ne perd rien à essayer. Après maints échecs, j’avais la réponse à ma question… l’on ne pouvait tailler la neige et cette eau dure comme bon nous semble. J’eu alors une idée et pas des moindres… compacter la neige vide de toute impureté pourrait bien faire l’affaire… quant à l’autre élément… n’avait-je pas autre chose que je pouvais combiner avec pour en faciliter la manipulation ? Peut-être que l’argile que l’on pouvait trouver dans le sol sous la couche de terre pourrait la rendre plus malléable… Me concentrant sur l’aspect final de ce que je voulais, je façonnais la structure de celle-ci avec mon esprit comme si je la construisais de mes propres pattes. Quand j’eu enfin la forme parfaite bien ancrée dans ma tête, je commençais à assembler les mots qui seyaient le mieux afin de bâtir dans la réalité ce que j’avais conçu dans mon imagination. Ceux-ci défilaient dans mon esprit à une vitesse incalculable… Sous le poids de cet enchantement, je faillis perdre le fils de mes pensées comme la conscience à maintes et maintes reprises… Après un temps qui me parut infini, je pus enfin relâcher la pression… plus aucun mot n’avait sa place maintenant… tout avait déjà été dit. Libéré de l’emprise de cet enchantement, j’ouvris les yeux et vis le qui s’offrait à moi… Malheureusement, la fatigue commençant à m’envelopper de ses sombres draps, je me dépêchai de rentrer dans mon cocon, refermer le passage derrière moi et m’allonger sur mon doux nid de paille, et cela, dans le froid et la douleur des muscles endoloris par la perte soudaine d’énergie et de chaleur causé par cet acte rempli de bons sens.

 

Je sortis doucement comme lentement de ce long sommeil… Pourquoi m’avoir arraché de mon mielleux et merveilleux repos… Je repensai alors à ma statue qui se trouvait dehors et me hâtai de sortir pour aller le voir. A peine je mis une patte à l’extérieur de mon logis… que le vertige me prit de haut. Que s’était-il passé … ? Qu’avais-je fait … ? Je me penchai au bord du vide et vis ce que j’avais créé… Ma colline était comme en lévitation au-dessus du sol… arrachée à la Terre-Mère… Mais ma statue se trouvait toujours juchée en haut… et le bonhomme de neige humain s’était mis en évidence dans un endroit inatteignable. Je pense que j’avais trop forcé sur le mot « protecteur » …

 

Après un bon moment d’ébahissement, une sensation de soif naquit en moi. Heureusement qu’une partie du point d’eau avait suivit la colline lors de son ascension. Après avoir étanché moi soif, ce fut la faim qui tirailla mon estomac… mais je n’avais plus de cookies… Je décidai alors de partir discrètement vers le village voisin où je savais qui rencontrer pour remplir mes réserves.

 

Le soir était tombé très rapidement… Mes réserves de cookies remplis, j’étais déjà sur le chemin du retour. Mais je dû me cacher pour ne pas me faire voire… Un groupe d’humains, petits et grands comme jeunes et vieux, était attroupé autour de ce que j’avais fait. L’on y avait déposé des bougies et une lanterne et le jeu de lumière créé alors était juste magnifique et se fondait parfaitement avec le reste. Et j’étais là, caché, à les observer être émerveillé par le charme de cette sculpture forgée par ma pensée. La satisfaction me gagna…

 

Cordialement,

Ender.

 

PS: Veuillez bien une fois de plus m'excuser mais cette fois-ci pour les fautes d'orthographes, j'ai dû le réécrire assez vite avec une relecture une écaille incomplète pour être sûr d'être dans les temps ^^

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