Bonjour à tous, voici a candidature pour devenir citoyen :
IRL:
Depuis mon arrivée sur le serveur, rien n'a changé, je m'appelle toujours Matthieu, j'ai 16ans, je suis en 1èreS et je veux toujours devenir mathématicien. Je n'ai pas arrêté de faire du sport, notamment du tennis et de la natation, et je m'intéresse encore énormément au football américain (bien que la saison de nfl soit désormais achevée). Je commence aussi à suivre le basket, et notamment la nba, en cette période de play-off. Je continue de jouer à nombreux jeux vidéos, surtout à minecraft maintenant que j'ai trouvé des communautés très sympathiques au sein desquelles je suis bien intégré. Mais je joue aussi à des jeux de sport, notamment madden nfl 13 et nba2k13 en ce moment. Je me suis aussi récemment intéressé au codage, mais je suis encore très mauvais (je n'ai appris que le html et le css, mais il faut bien un début à tout ).
Mes anciennes présentations et candidatures :
Ma présentation en tant que paysan :http://www.minefield.fr/forum/presentation-suite-quizz-f1075/presentation-matth2442-t58283.html
Ma candidature villageoise :http://www.minefield.fr/forum/villageois-f968/cadidature-villageois-matth2442-t58783.html
Mes motivations à devenir citoyen :
Ma motivation la plus forte à devenir citoyen est l'acquisition d'un nouveau métier. En effet, j'adorerais devenir souffleur de verres, d'une part car nous avons besoin de verres de toutes les couleurs à Héliopolis ainsi que de lanternes de glowstones, et d'autre part car j'ai toujours aimé cette exclusivité minefieldienne qu'est la coloration du verre. Sur ma candidature villageois, j'affirme que je veux devenir herboriste, cependant il s'est avéré que nous n'en n'avions pas réellement besoin, que ce soit à Illumia ou à Héliopolis. De plus, je souhaiterais devenir citoyen pour montrer mon implication dans le serveur. Etant récemment devenu sous-dirigeant de Héliopolis, il me semble important d'atteindre ce rang afin que mes camarades continuent à avoir confiance en moi, car le fait d'être citoyen permet d'obtenir une importance supplémentaire, supérieure à celle d'un villageois. Enfin, si je veux devenir citoyen, c'est pour acquérir une parcelle sur la capitale. J'ai déjà trouvé plusieurs emplacements sympathiques, et cela me permettrait d'être à proximité des magasins de toutes les spécialités.
Ce que j'ai réalisé sur le serveur :
Depuis l'acceptation de ma candidature villageoise, je me suis très impliqué à Héliopolis.
J'ai profité de mon métier de pêcheur pour remplacer les horribles algues par une très grande barrière de corail :
J'ai participé à la terraformation du port d'Héliopolis :
J'ai aidé à la construction du quartier artisan :
J'ai participé à la création de l'emplacement du futur palais d'Héliopolis :
J'ai réalisé une partie des champs :
J'ai creusé en partie la rivière que j'ai ensuite embellie de coraux :
J'ai aussi participé au minage de la grande salle souterraine à Illumia, et actuellement j’embellis les fonds marins illumiens.
Le rp :
En avant pour le rp, qui reprend mon rp paysan:
Les jours passaient tranquillement à Illumia. La ville se développait vite, elle possédait déjà un marché et nous avions fini d'ériger un temple en l'honneur des 4 dieux des éléments . La construction de la gare avançait vite elle aussi. J'étais très heureux d'habiter ce petit coin de paradis et j'hésitais de plus en plus à repartir, d'autant plus que mon envie de sang s'estompait petit à petit , jour après jour. Alors pourquoi reprendre la route? Et pourtant , quelque chose en moi me poussait à aller explorer de nouveaux horizons . Je n'aurais su dire quoi, ni pourquoi, mais je devais m'en aller... Je parlai donc à tonacs de cette intuition étrange , et il me permit de les quitter, tout en me rappelant que je serais toujours le bienvenu à Illumia.
Le jour du départ arriva finalement . J'emportais beaucoup de choses avec moi: elles n'étaient pas dans mon balluchon, qui ne contenait que quelques vivres pour la route, mais dans ma mémoire . Celle-ci était remplie de plein de merveilleux souvenirs de cette ville qui m'avait accueillie à bras ouvert. J'étais en pleurs au moment de faire mes adieux à la communauté illumienne, qui me fit jurer de revenir les voir un jour. Enfin, je partis , d'un pas étrangement décidé .
Je passais mes journées sur les routes, dormant le plus souvent à la belle étoile , et m'arrêtant parfois à une auberge pour me ravitailler et reprendre des forces. J'étais encore étonné de la vitesse à laquelle je marchais. J'avais changé, et j'en prenais surtout conscience lorsque je me déplaçais anormalement vite. Cependant , cela me permit de découvrir davantage de territoires en moins de temps qu'auparavant . Ainsi, je rencontrais assez souvent de pittoresques villages avec leurs habitants. Ils étaient toujours très aimables et chaleureux avec moi, et pourtant je ne m'attardais jamais dans un seul de ces villages, car ils ne correspondaient pas à ce que je recherchais. Ils étaient en effet trop petits pour posséder des archives ou d'autres documents qui pourraient me renseigner sur qui j'étais réellement. Tout ce que j'avais appris des archives d'Illumia, après les avoir entièrement lues, était que j'avais une sorte de "pouvoir" qui m'avait permis d'obtenir les atouts d'un loup-garou, sans pour autant en devenir un. Je recherchais donc activement une quelconque indication qui pourrait m'informer sur ce qui me rendait différent des autres.
Finalement , après près d'un mois de périple, j'arrivai dans une ville de taille plus conséquente que les petits villages que j'avais pu traverser. Cette ville se nommait Héliopolis, la "ville du soleil". Je ne pu m'empêcher de penser que ce nom n'était pas adapté, car j'étais arrivé sous une pluie torrentielle. J'étais à la fois heureux et très étonné de trouver une grande ville, alors qu'il semblait ne rien y avoir aux alentours . On ne voyait que de grandes plaines à perte de vue, et c'est là que ce dressait cette importante cité . Celle-ci était bâtie autour d'un imposant volcan. Je lu sur le panneau d'entrée de la ville que ce volcan était éteint, et que son cratère abritait un lac dont l'eau avait des propriétés curatives. Il s'agissait donc d'une ville thermale.
Je fus très étonné de ne croiser personne dans les rue d'Héliopolis. La cité semblait abandonnée . Pourtant, elle était encore très belle et les bâtiments étaient quasiment neufs. Seuls le colosse et le temple principal semblaient anciens, et ce contraste avec les autres infrastructures les rendait encore plus beau. Je traversais et re traversais la ville dans tous les sens, cherchais dans les moindres recoins, mais je ne trouvais personne . Héliopolis ne donnait aucun signe de vie. Je compris donc qu'il s'était passé quelque chose d'anormal il y a peu de temps. J'eus alors deux possibilités: soit je restais pour découvrir l'origine de la désertion des habitants de la ville, soit je reprenais ma route, car j'avais peu de chances d'apprendre quoi que ce soit sur moi-même . Pour y réfléchir, je m'étais assis sur un rocher à la sortie de la ville. Tout à coup, j’aperçus un homme qui courait en ma direction. Ma réflexion fut stoppée net alors que celui-ci arrivait à ma hauteur et me demandait " Bonjour! As-tu rencontré des habitants d'Héliopolis? Et sais-tu où je pourrais les rencontrer?" . Je lui répondis que la ville semblait déserte. Alors, sans que je le lui demande, cet homme mystérieux me raconta son histoire et celle de la ville.
C'était une cité dynamique et agréable à vivre. Jusqu'à ce que le 1er consul déserte . Il y eu une guerre civile pour la succession au poste de dirigeant. Une guerre plutôt étrange, d'après ce que cet inconnu me racontais. Une guerre sanglante, certes, mais une guerre sans mort. On s'amusait à blesser grièvement son adversaire, sans pour autant le tuer. Pratique que je qualifiai... d'étrange, voire d'immorale. Finalement, après près de trois mois de cette "drôle de guerre ", comme cet homme la nommait, un nouveau consul prit le pouvoir: c'était l'homme qui se tenait à ce moment devant moi. Il se présenta alors: son nom était benjistuarter.
Son histoire était difficile à croire, d'autant plus qu'elle m'était contée par un inconnu que je ne connaissais que depuis quelques minutes. Cependant, ma curiosité prit le dessus sur ma méfiance, et je lui demandais donc de continuer son récit. Je voulais absolument savoir, selon cet homme qui se prétendait être le gouverneur de cette ville, pourquoi celle-ci était aujourd'hui déserte. J'aurais pu penser qu'il n'en savait rien, au vu de la première question qu'il m'avait posée. Mais benjistuarter reprit son histoire là où il s'était arrêté. Il m'expliqua que c'était la deuxième fois qu'il avait été nommé consul: il l'avait déjà été lors de la création de la ville, car, d'après lui, il aurait été le fondateur d'Héliopolis, avec deux autres personnes. C'était l'une des raisons pour lesquelles benjistuarter avait pu redevenir consul: il avait déjà gagné la confiance d'une majorité des habitants. Ses premières actions lors de son 2eme mandat furent de reconstruire et rénover entièrement ce qui n'était plus qu'un champ de ruines. Les anciens adversaires s'unirent en se rendant compte de l'absurdité de leurs actes. Grâce au travail réalisé par l'ensemble de la population, la cité fut reconstruite en un an, pour devenir ce que je voyais devant moi.
Le dénouement de son histoire était proche. Benjistuarter m'expliqua qu'une fois Héliopolis reconstruite, il estima que sa mission était terminée. Il abdiqua, puis, après avoir fait ses adieux à la communauté héliopolitaine, il reprit la route. Car il était comme moi: il avait besoin de vivre sans cesse de nouvelles aventures. Or Héliopolis était devenue très calme, trop calme à son goût. Si aujourd'hui il était devant moi, c'était pour rendre visite à ses amis, ses compatriotes, ceux qui avaient partagé sa vie pendant de nombreuses années. Mais la ville était vide. Ce qu'il craignait était arrivé. Les habitants, ne voulant pas revivre l'horreur de la guerre civile, avaient choisi la désertion massive. Alors que benjistuarter achevait de me conter son histoire, il était en pleurs.
Voyant que je restait sceptique face à sa version des faits, il me convia à la salle des archives dont il avait la clef. Et il me montra tous les documents relatifs à la guerre civile, à la reconstruction, et à tous les autres événements passés. Je ne pouvais alors plus nier l'authenticité de ses propos.
Benji, ainsi qu'il avait demandé que je le nomme, me fit alors une surprenante proposition. Il voulait redonner à la ville sa gloire passée, en commençant immédiatement. Mais il savait qu'il ne pouvait y arriver seul, c'est pourquoi il me demanda de l'aider à accomplir sa volonté. Il me proposait même le poste de co-dirigeant. Moi, je voyais se dresser devant moi une gigantesque salle des archives, avec des milliers de documents et autant de potentielles informations sur ma "spécialité" à obtenir. J'acceptai donc la proposition de benji à la condition d'avoir un accès constant aux archives. Il accepta ma demande, et ne chercha même pas à savoir pourquoi je portais autant d'intérêt à ces vieux papiers, car il était trop heureux de trouver un nouveau compagnon pour l'aider dans sa quête. Pendant que benji commençait à dresser les plans de restructuration de la ville, car il trouvait qu'elle était mal agencée, je commençai ce qui allait être une longue et ennuyante recherche.
Au cours des premières semaines, nous essayâmes de développer une nouvelle zone agricole, et nous modifiâmes en profondeur le quartier des artisans. Le travail était long et harassant, tout cela pour un résultat médiocre. Nous n'étions que 2, et nous savions très bien que nous ne pourrions pas redévelopper une ville d'une telle envergure sans aide. De toute façon, il aurait été inutile de transformer une aussi grande ville pour seulement deux habitants. Certes, benji espérait toujours que ses anciens compatriotes reviennent, mais moi je sentais qu'ils ne reviendraient pas. J’insistai donc pour tenter de retenir chaque voyageur que nous rencontrions. Nous en voyions un ou deux par semaine, mais jusqu'à présent nous n'avions pas tenté ou pas réussi à les faire rester. Je proposai donc d'offrir une maison à chaque personne qui accepterait de s'installer à Héliopolis et qui aiderait à réaménager la ville. Après tout, il y avait de nombreuses maisons disponibles à Héliopolis, et les voir vide nous déprimait benji et moi. Il accepta donc ma proposition, et ma stratégie porta rapidement ses fruits. Au bout d'un mois nous étions 10, après deux mois une trentaine. Nous formions une petite communauté soudée dans un seul but: redonner à Héliopolis sa gloire d'antan. Et nous y parvînmes. Six mois après que je me sois installé dans cette ville, les gens venaient de partout pour s'installer dans la cité du renouveau, comme nous nous plaisions désormais à l'appeler.
C'est alors que les ennuis commencèrent. Les habitants réclamèrent des élections pour le poste de dirigeant. Ils n'appréciaient pas le statut de gouverneur à vie que benji s'était lui-même donné. Il fut donc obligé, à la demande des citoyens héliopolitains, d'organiser de nouvelles élections afin d'élire le futur gouverneur de la cité. Benji pensait qu'il serait réélu à la majorité absolue, au vue de l'importante charge de travail qu'il avait accomplie. Mais cela ne se passa pas ainsi. Son adversaire principal avait pris de l'importance, et il comptait bien prendre le pouvoir. Nous nous rendîmes malheureusement compte trop tard qu'il était prêt à user de n'importe quel moyen pour arriver à ses fins. Après tout, c'était lui qui avait exigé des élections.
Celles-ci se déroulèrent dans le calme. Les résultats furent dévoilés sur la place centrale sans la soirée. J'étais chargé d'annoncer le grand vainqueur, dont le nom était inscrit dans une enveloppe cachetée. Mon soulagement fut, à tort, immense, lors que je lu à haute voix :"vainqueur, avec 67% des voix, benjistuarter!". C'était une écrasante victoire. Je regardai alors benji, très ému, et je l'invitai à venir me rejoindre au centre de la place. Mais ce fut son adversaire qui vint le premier, en criant au scandale. C'est à ce moment que je vis que quelques habitants portaient des armes. Je compris immédiatement que son objectif en criant au scandale n'était que de faire diversion, pour préparer le massacre. Je me sentais bête de m'être fait ainsi avoir, et la rage montait en moi car je savais que je n'aurais pas le temps de stopper tous les assaillants. Ils étaient bien trop nombreux. Alors, j'entendis une voix qui me cria: "vole!". Je ne pris pas le temps de réfléchir. Mon instinct pris le dessus. De toute façon, j'étais armé comme un légionnaire romain, comme devait l'être la personne en charge de l'annonce des résultats à Héliopolis. Sans tenir compte du danger, je m'élançai dans les airs. Je volais. Puis, tel un faucon qui fonce sur sa proie, je désarmai les belligérants, avant de paralyser l'opposant de benji. Je lui fis jurer de partir de la ville, pour ne plus jamais revenir. Il accepta, et s'enfuit en courant avec tous ses collaborateurs.
Ce ne fut qu'une fois la menace définitivement annihilée que je pris conscience que je n'étais plus moi. Tous les citoyens me regardaient fixement: ils semblaient apeurés. J'avais l'apparence d'un aigle et toutes ses qualités. Je pouvais voler, fondre sur ma proie, lacérer mes adversaires grâce à mes serres... et pourtant, j'étais toujours capable de manier l'épée, alors que mon bras était devenu une aile. Voyant ce à quoi je ressemblais, je commençai à prendre peur de moi-même, et je souhaitai du fond du cœur redevenir humain. Je le redevins donc, et je compris à cet instant que je pouvais choisir quand je devenais un aigle. Pour m'en assurer, j'essayai à nouveau de prendre la forme de cet oiseau majestueux, et j'y arrivai à nouveau, non sans effrayer mes compatriotes. Je repris finalement ma forme humaine, afin qu'ils se détendent. Au delà de la peur et de la méfiance que je leur inspirais, c'est cette peur de moi-même, et surtout cette incompréhension, qui me préoccupaient le plus. J'étais venu à Héliopolis dans l'espoir de trouver des réponses sur mes origines et mon pouvoir. J'ai trouvé quelques réponses, mais bien peu par rapport aux nouvelles questions qui se bousculaient désormais dans ma tête. Une seule chose était certaine: ce que je venais de réaliser n'était pas rationnel, c'était magique. Et cela contribuait à mon angoisse. Je n'écoutais plus rien, ne faisais plus attention à rien. Je ne voulais plus qu'une chose: découvrir qui j'étais réellement. Et pourtant, la vie devait reprendre son cours normal.
Benjistuarter avait bien été élu dirigeant d'Héliopolis une fois de plus, et, pour montrer sa gratitude envers les habitant, il avait lancé une vague de nouveaux projets qui ne demandaient plus qu'à être réalisé. Moi, j'aidais du mieux que je le pouvais, prenant ma forme d'aigle parfois, pour aider au transport des matériaux, ou pour construire en hauteur. A chaque fois que je me transformais, je sentais que le regard de tous les citoyens se posait sur moi, et je pouvais ressentir leur angoisse. Certes, ils m'étaient reconnaissant de les avoir sauvés de la guerre civile, mais ils étaient comme moi : ils ne parvenaient pas à se faire à l'idée qu'un homme-oiseau vive à Héliopolis.
Suite et fin dans ma candidature commerçante !
Remerciements :
Je souhaiterais remercier tout d'abord tonacs et dokhas, les premières personnes à m'avoir accueillies dans une communauté, ainsi que tous les Illumiens, avec qui j'ai passé de très bons moments.
Je remercie aussi benjistuarter de m'avoir fait confiance et de m'avoir accordé le poste de sous-dirigeant d'Héliopolis, ainsi que tous les Héliopolitains (gustave3000, octave33...) qui sont toujours très sympathiques.
Plus généralement, je remercie tous les deltans, et je suis très fier d'appartenir à cette grande alliance !
