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  1. Hello, Alors que je vous explique le contexte: Shrui, éminent Grabatekh s'il en est, a fondé, récemment, une cité de nom de Kel'Daer. Etant donné la consonance plutôt "bretonne" de ce nom, certains d'entre nous, tels que Polichaud, Gibbon_Boy, Oumar, Choiade, Glandudu, moi, et bien d'autres, nous sommes amusés à modifier ce nom en Ker Kadélac, qui est le nom d'une biscuiterie bretonne. Nom qui déplaît à notre cher Shrui. Et comme ce nom lui déplaît, nous avons surenchéri, en insistant sur le nom de Ker Kadélac (d'ailleurs, je crois que tout le serveur l'appelle comme ça maintenant), et sur le fait que le projet de Shrui n'est qu'une biscuiterie bretonne dans laquelle il produit des galettes saucisses (produit phare de la gastronomie bretonne). J'ai donc voulu mettre cette "connerie" sur papier, et tenter d'en faire quelque chose d'à peu près sérieux. Voilà, bonne lecture ! Shrui, ou la création de la Galette Saucisse « - Mais c’est ignoble, je ne peux pas manger ça ! C’est tout bonnement atroce ! Hurla Shrui en recrachant la brochette de poulpe qu’il avait en bouche. -Mais enfin M’sieur Shrui, c’est c’qui s’fait d’mieux de c’côté-ci de la vallée ! répondit le tavernier, avec un fond de colère dans la voix, même si vous aimez pas ça, vous allez l’payer ! Faut qu’j’gagne ma croûte moi, M’sieur ! -Je vais payer, mais plus jamais de ma vie je ne toucherais à cette ignoble chose visqueuse ! -Et ba vous avez tort, M’sieur Shrui, c’est vous qu’avez aucun goût ! -Oui oui, j’ai aucun goût, vous avez raison… » Dit Shrui d’un ton dédaigneux. Il paya son repas, si tant est que l’on puisse appeler ça un repas, mis son sac sur ses épaules, et s’en alla de cette taverne. Tandis qu’il se dirigeait vers la sortie, éclairée par une maigre flamme de bougie, tous les clients le regardèrent quitter la salle, il n’en avait que faire, ce qu’il avait mangé était ignoble, et il le savait. Il faut vraiment être idiot pour manger cette chose, ou alors il faut aimer se faire du mal. En sortant, il se retourna en direction de la taverne, la pancarte branlante à l’écriture illisible, usée par le soleil, s’agitait légèrement au gré du vent, au-dessus du tavernier qui se touchait la moustache du bout des doigts, et même s’il faisait sombre, Shrui réussit à apercevoir son regard, qui n’avait rien d’amical. Il se remit en marche, son vieux sac aux lanières usées lui abimait les épaules, mais tant pis, c’était avec ce sac qu’il avait parcouru plus de la moitié de Minefield, et c’est avec ce sac qu’il en parcourrait l’autre moitié. Il martela le chemin de pierre de son pas assuré, la semelle de ses vieilles bottes claquant tel un métronome, le cliquetis de sa hache et de sa pioche, accrochées de chaque côté de son sac, frappant sur les fermetures métalliques accompagnant le tout. Il n’avait qu’une idée en tête, s’éloigner le plus possible de ce village miteux, aux habitants aigris et malappris. Voilà maintenant plus de treize ans qu’il parcourait les contrées Minefieldiennes. Il s’était fixé un but précis, trouver le meilleur aliment existant dans ce monde. Pourquoi ? Lui-même ne le savait pas vraiment. Un besoin de quête, d’aventures, trouver un but à sa vie, l’amour de la bonne bouffe. Ou alors c’est qu’il en avait envie, tout simplement. En tout cas, ce qui était sûr, c’est que sa quête n’avait rien donné jusque-là. Il avait visité moult tavernes, d’innombrables restaurants, certains fréquentés par les nobles, d’autres par les paysans, s’était arrêté chez l’habitant… Il avait rencontré des gens formidables, d’autres beaucoup moins, certains l’avaient accueilli à bras ouverts, d’autres l’avaient chassé à coups de pioches ou de pelles… Mais rien de ce qu’il avait mangé jusque-là ne lui avait procuré une réelle extase gustative. Il avait mangé des choses très bonnes, c’est vrai, d’autres beaucoup moins, c’est vrai aussi, mais l’étincelle qui lui aurait fait dire « Wahou, mais c’est exactement ce que je cherchais ! » n’est jamais parvenue jusqu’à lui. Shrui continua de marcher, le vent s’était levé, il avait la tête baissé, il se protégeait de temps à autre avec son bras lorsque le vent devenait plus violent. Plus il avançait, plus le froid se faisait sentir. Il n’avait aucune idée d’où il se trouvait, et ceci ne lui était jamais arrivé. Depuis sa sortie de la taverne, il était plongé dans ses pensées, il ne savait pas non plus depuis combien de temps il marchait. La fatigue se faisait sentir. Il se posa au pied d’un arbre, un pin lui sembla t-il, mais l’obscurité le gênait à distinguer de quoi il s’agissait précisément. Il toucha le sol, il était très froid, peut-être même gelé, mais il était trop fatigué pour trouver un meilleur endroit où dormir. Il tira un épais et grand morceau de cuir de son sac, qu’il posa par terre, afin de s’isoler du froid. Il l’avait confectionné voilà quelques années, en ayant cousu diverses peaux de moutons et de vaches entre elles. Il tira également un épais duvet en fourrure, qu’il avait également confectionné lui-même, mais plus récemment, en récupérant des peaux de loups chez un vieux chasseur. Avant sa quête, Shrui était tisserand, un métier auquel il n’avait jamais trouvé une réelle utilité, jusqu’à aujourd’hui. Il ferma doucement les yeux, et se plongea dans ses rêves. Le lendemain, il eut du mal à se réveiller, ses muscles étaient engourdis par le froid, ses sourcils étaient gelés, ses lèvres étaient gercées, mais, aussi bizarrement que cela puisse paraitre, ce lieu lui paraissait comme accueillant, un certain calme se émanait de cette immense étendue glacée se dégageant devant lui. Il se leva, rangea ses affaires dans son sac, renfila ses vielles bottes, et se mit en route droit vers le lac gelé. Dès qu’il posa le pied sur la glace, il glissa et tomba à la renverse. Shrui n’avait même pas pris le temps de vérifier si la glace était assez épaisse, mais, par chance, ou par malchance, le craquement qui se fit sentir ne venait pas de la glace, mais de ses articulations lors du choc contre l’eau gelée. Ce choc lui remit les idées en place. Où était-il ? Il n’en savait rien. Tout ce qu’il voyait autour de lui se résumait à de la glace et à une forêt de pins. Il aperçut même quelques cochons au milieu des pins. C’est alors qu’une idée lui vint soudain, comme un éclair ! Au lieu de passer sa vie à la recherche du meilleur aliment au monde, pourquoi ne pas tout simplement le créer, ce fameux aliment ? Shrui disposait du matériel nécessaire à l’élaboration d’une habitation. Il avait une hache, une pioche, du bois, de la pierre, des mains, et une volonté de fer. Il se mit au travail sans tarder. Il attaqua le premier arbre. Ceci ne se fit pas sans mal, le froid lui pétrifiait les muscles, ses articulations étaient comme « rouillées ». Mais aussi étrange que cela puisse paraitre, le bois n’opposait pas une très grande résistance. Tant mieux, car sa hache n’était pas non plus de première jeunesse. Sitôt que le premier tronc fut à terre, il attaqua le deuxième, et ainsi de suite. Une fois tous les arbres au sol, il les débita en une multitude de buches, afin de les empiler par la suite. Il fit cela pendant plusieurs jours, dormant dans son duvet, au pied de l’arbre qui l’avait abrité lors de sa première nuit. Celui-ci, il ne l’avait pas touché. Cet arbre était un peu son protecteur. Il empila ses buches, une par une, à la seule force de ses bras, sur le lac gelé, assez proche de la forêt, afin d’accéder rapidement à cette dernière. Shrui était rompu à ce genre d’exercice, de nombreuses fois, il avait dû se construire un abri afin de se protéger des éléments. Mais c’était la première fois depuis son départ qu’il bâtissait une « vraie demeure ». Sa maison commençait à prendre forme. En trois semaines, sa maison fut terminée. Il avait aménagé l’intérieur avec le strict nécessaire, un lit, un four, un réservoir d’eau, une cheminée, placée en hauteur, afin de ne pas faire fondre la glace sous ses pieds, et une plantation de graines de sarrasin, graines qui trainaient au fond de son sac depuis quelques temps déjà. Ils les avaient plantées assez proche de sa maison, au somment d’un monticule de terre, pour les éloigner du froid de la glace, et les rapprocher des rayons du soleil. Shrui commençait à manquer de vivres. Durant tout ce temps, il s’était nourri de viande séché et de légumes frits qu’il avait conservés dans son sac. L’eau était facile à trouver, il suffisait simplement de faire fondre un peu de glace. Entretemps, il avait également construit un petit enclos dans lequel il avait entassé une poignée de cochons, une poule et une vache, afin d’assurer sa survie. Quelques brins d’herbes avaient suffi à les attirer. Les animaux n’étaient pas craintifs. Il faut dire que c’était surement la première fois de leurs vies qu’ils rencontraient un homme. Et, par il ne sait quel miracle, les graines de sarrasin ont poussées, et rapidement. En à peine un mois, les brins étaient parvenu à maturité. Mais avant de s’extasier devant sa plantation, il devait manger, mais quoi ? Il se rappela alors d’une recette, la galette, qu’un vieux paysan lui avait apprise lors de ses péripéties, en associant de l'eau, de la farine de sarrasin, un peu de sel et des œufs. Il se mit au travail, sa quête n’était pas achevée, mais à présent, il avait juste faim. Quelques minutes de préparation, une vieille poêle, et c’était parti. Sa première galette ! Il roula sa galette, et la mangea. Mais elle lui paraissait fade, il manquait quelque chose à cette galette. Et c’est alors qu’un éclair vint de nouveau le frapper ! Comme il roulait sa galette, il se rappela d’une autre recette, apprise auprès d’un autre vieux paysan, la saucisse, à base de porc. Et ça tombe bien, du porc, il en a ! Shrui alla auprès de son enclos, choisit le cochon le plus dodu en sa possession, et lui trancha la tête d’un coup de hache. Il découpa soigneusement un morceau de la cuisse du cochon, l’éventra afin de récupérer un boyau, et fit cuire un morceau de chair roulé dans un boyau au feu de bois dans son four, et il le roula dans une galette. L’instant qu’il attendait tant était enfin arrivé, il allait gouter le fruit de son travail. Peut-être cela allait t-il être délicieux, ou l’accord de ces deux saveurs lui donnerait la nausée, il n’en savait rien, mais il devait tenter l’expérience. Il ouvrit la bouche, pris une grande bouchée, et se mit à mâcher, encore et encore, il croqua une nouvelle fois dans sa galette. Shrui venait de ressentir l’étincelle ! Ce qu’il venait de créer était tout simplement excellent ! Shrui connaissait dorénavant l’extase gustative ! Il fallait que le monde découvre ça ! Mais avant, il lui fallait un nom. Il ne pouvait pas simplement aller vers les gens, et leur dire « Tiens, c’est moi qui l’ai fait, c’est de la galette Saucisse ! ». Le paysan lui ayant appris la recette de la galette se prénommait Ker. Et le deuxième, celui lui ayant appris la recette de la saucisse, se prénommait Kadélac. Le voilà son nom, la Galette Saucisse de Ker Kadélac ! La Galette Saucisse de Ker Kadelac était née ! Il devait maintenant annoncer la nouvelle à travers les contrées Minefieldiennes !
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