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  1. [Hrp : On] Salutation chère lecteur/lectrice ou tout simplement petit curieux ! Dans l'onglet présentation du forum, je vous avais fait un petit résumé de ce que pouvait être ma personne (donc l'être derrière son écran), mais je ne vous avais pas parlé du mi-chat qui vivait bel et bien dans ce monde merveilleux fait de cubes et de pixels. C'est donc ici, que j'ai décidé de vous présenter ce petit être coloré et tueur de rétines sensibles. Quelques bouts choisis de sa vie avant de rencontrer la civilisation ou tout simplement son parrain Zerephu. Et donc d'entrer dans le monde merveilleux de la bonne camaraderie ! En espérant que cela vous plaira et surtout dévoilera quelque peu le mystère entourant le Mioussy ! Sur ce ! Je vous souhaite une bonne lecture ! [Hrp : Off] ~ L'étrange rencontre ~ C'était il y a bien des années, dans un coin reculé et sauvage. Une vaste plaine verdoyante où les arbres se font rare et le soleil éclatant de mille feux. Le vent était sec et pas une once de nuage pointait son nez. Une journée comme les autres, un matin d'été comme nous les aimont tous. L'herbe était haute, d'un vert éclatant et quelques mouvements se faisaient sentir dans une touffe plus abondante. Un petit cri, un rire, un gémissement... Le calme de cette plaine fut brisé en si peu de temps. Une meute d'ocelots se dirigeait par là, sans doute dans l'espoir de trouver une quelconque source de nourriture. Des petits ventres vides qui avaient été attirés par des cris curieux, mêlant le miaulement avec le rire d'un enfant. Le chef de ses chats sauvages avait pris décision d'aller voir quelle était la source de tout ses bruits. Curieuse Luna s’avança vers l'objet de sa mission. Et c'est non sans surprise qu'elle découvrit ce qu'elle prit pour un premier coup d’œil, un chat domestique. Mais il en était autrement. Ses fourrés, abritaient un ange de mignonnerie. Deux grands yeux d'un vert kaki presque argenté toisaient l'animal sans crainte ni peur. L'enfant, qui ne devait avoir que quelques mois, avait une peau pâle presque laiteuse, mais semblait tout de même en très bonne santé. Une bouille ronde, des joues rosées comme un bouton de rose, des lèvres fines dont la couleur rappelait la framboise, une chevelure courte rosé... Tout en ce petit bouchon pouvais rendre gaga n'importe quelle personne un tant soit peu sensible. Mais ce qui pouvait déranger était bien plus bas sur l'anatomie du poupon. Ses mains n'étaient en fait que des pattes à la fourrure grise presque blanche et aux griffes transparentes acérées comme des poignards. Toute la partie inférieure de l'enfant était comparable à l'anatomie d'un chat, plus vraisemblablement à un être capable de marcher sur ses pattes arrières sans aucun souci. C'est avec des yeux ronds que Luna dévisagea le petit être devant elle. Levant une patte noire comme le charbon au-dessus du visage de l'enfant avant de l’abattre sur son frêle visage dans un mouvement presque incontrôlé. Quelle était cette chose ? Luna ne trouva que pour réponse ce réflexe presque inné chez les félidés : Quand on ne connaît pas, on frappe ! L'enfant d'abord surpris par ce réflexe presque stupide de la part de l'animal, fit des yeux rond comme des soucoupes. Puis passé la surprise, se mis à pleurer avec toute la puissance que ses petits poumons pouvaient lui offrir. C'est avec une cacophonie presque douloureuse que Luna battit retraite vers ses compagnons d'infortune. Une toute petite meute composée de seulement trois individus. Une heure, peut être-deux, passèrent avant que les cris de l'enfant finissent par s'arrêter. Luna qui pourtant était forte de son expérience de mère, ne sut pas quoi faire quand ses comparses décidèrent de l'abandonner sans aucune forme de pitié. Ils ne leur semblaient d'aucune utilité que de s'attarder sur cet animal qui allait sans doute mourir. Retourner voir l'enfant qu'elle avait si mal mené ou retourner voir sa famille qui l'avait pourtant laisser tombé. Elle ne savait que faire et dans sa tête féline, tout n'était pas si simple. Pouvait-on s'imaginer qu'un animal comme elle pouvait avoir tant de choses qui lui traversait l'esprit ? Elle était sans doute un de ses êtres, que l'on appelle Chimère ? Pourtant, d'une apparence féline, Luna avait quelque chose que ces compagnons n'avaient pas : des iris d'une rondeur presque parfaite et surtout la capacité de parler. Des miaulements ? Non, bien des paroles pouvait sortir de ses babines aux crocs aiguisés. Elle s'assit dans l'herbe, encore abasourdie parce qu'elle avait vécu. Grattant le sol comme par réflexe, elle lança des jurons rythmés par ces coups de griffes heurtant la terre humide. Pourquoi ça devait lui tomber dessus ? Elle qui n'était pas complète. Devait-elle en plus subir le désagrément de supporter un monstre mi-humain mi-chat ? La nuit commençait à tomber et la lune pointait son nez quand Luna finis par se décider. Elle se sentirait que trop mal si elle laissait l'enfant à son triste sort. Qui avait envie de retrouver des restes explosé ou encore dévoré d'un innocent qui n'avait pas encore connu la vie ? Luna était sûre d'elle. Il fallait qu'elle retourne après de l'enfant pour savoir s'il était encore temps. Elle se leva non sans peine pour se diriger vers le fourré où se trouvais l'être monstrueux. Elle ferma les yeux un instant, peut être par peur de voir qu'elle avait agi trop tard. Mais à l'instant où elle franchit l'épaisse herbe la séparant de l'être qu'elle voulait voir, qu'un cri, non, un rire se fit entendre. Bien plus mélodieux que celui qui lui avait déchiré les tympans il y a quelques temps. Elle ouvrit ses grands yeux d'un jaune miel et vit que l'enfant n'avais pas bouger. Toujours aussi souriant, les joues toujours rosé, en bonne santé apparemment. Luna poussa un soupir de soulagement en voyant la bouille de l'enfant. Un détail sembla attirer son attention. En dessous du bambin, un drap, qui avait du être d'un blanc étincelant avant que la pluie et l'herbe fassent leur ravage, il semblait être fait de coton et être très doux. Sur l'un des coins, il y avait une inscription. Que n'importe quel ocelot n'aurait pas put déchiffrer. Mais nous n'étions pas avec un vulgaire greffier analphabète. D'une voix claire et vive, Luna prononça ce qu'il y était écrit : Pimoussy. C'était donc comme cela que l'être semi-poilu se nommait. Luna se mit à rire de bon cœur et le nouveau-né fit de même, comme d'une seule voix, il laissait s'échapper leur doute, leur peur... Et acceptait enfin leur destin. ~ Une robe bleu nuit ~ Le temps passe sans que l'on ne s'en rends vraiment compte et comme beaucoup de choses, les enfants grandissent bien vite. A vu de nez, notre ami mi-félidé mi-humanoïde semblait avoir cinq ou six années bien tassée. Sa relation avec Luna, chimère ocelot principalement félidé, semblait devenir plus complexe de jour en jour. Elle se souvenait des premiers mots de l'enfant, de ses premiers pas, de son premier vrai repas... Tout cela non sans nostalgie. Elle s'était attachée a cet être qu'elle nommait Mioussy, comme pour s'approprier la maternité de ce bambin. Pimoussy avait beaucoup grandis, et dépassait largement sa mère adoptive. Avec les années, cet être avait appris à apprécié le poisson plus que toutes autre nourriture. En réclamant sans cesses a chaque repas et même parfois juste pour grignoter... L'hiver avait enfin tiré sa révérence pour laisser place à l'élégant printemps, toujours accompagné des premières fleurs et des doux rayons du soleil réchauffant doucement la terre qui avait tellement souffert pendant les jours les plus froids. Pimoussy avait toujours vécu nu et n'avait pas chercher à savoir s'il fallait par simple décence se couvrir un tant soit peu les parties intimes. Même si en soit, cela n'est pas un mal quand on est chat et que des poils vous recouvrent du nombril au bout des pieds. C'est donc dans une idée saugrenu qui lui fût venu, que Mioussy, se demanda pourquoi certain humain se couvraient ainsi de drôle d'étoffes. Épier les autres est une chose, vouloir faire pareil qu'eux en est une autre. Et c'est ainsi que Mioussy se mit en tête de se trouver des quelconques fripes pour couvrir quelque peu sa personne. Ayons un peu de pudeur parbleu ! Souvent, des humains passaient par la forêt où vivait Moussy. Parfois, ils laissaient derrière eux les choses qui ne voulaient pas. Ou par malheurs qu'il ne pouvait pas emmener avec eux. C'est donc un jours particulièrement agité que Mioussy découvrit les débris d'une charrette qui avais du connaître les assauts répétés de quelques creeper pendant la nuit. La scène n'était pas belle à voir et Mioussy avait du mal à supporter la vu de ses corps démembrés, de ses viscères et de tout ce sang. Malgré cela, l'enfant pris son courage à deux pattes et décida de fouiller parmi les décombres dans l'espoir d’apercevoir un survivant. L’odorat du jeune félidé était mis a rude épreuve et par plusieurs fois, Mioussy cru que son estomac allait rendre tout ce qu'il contenait. Un mélange âpre de sang, de poudre et de viande avariée venait régulièrement titillé son petit nez en trompette. Mais rien ne pouvais faire fuir notre gamin. Dans tout ce fouillis, une seule et unique mallette avait survécu à l’explosion. C'est donc avec tristesse que Mioussy découvrit que nul survécu à ce massacre. Peut être par réflexe, l'enfant pris son butin et partit aussi vite qu'il fut venu. L'odeur était devenu insoutenable et la vu des cadavre pourrissant était de trop pour l'innocent animal. C'est donc après avoir couru un moment que l'enfant s'arrêta pour se débarbouiller près d'un lac. Dans un élan de curiosité, Mioussy ouvrit la mallette. Dedans, très peu de choses... Une longue robe, bien trop grande pour la jeune chose, ainsi que deux longues chaussettes aux couleurs plus que douteuse et plutôt criardes. Mais les goûts en matière de mode de Mioussy était tout aussi douteuses que le contenu de la mallette. En fouillant un peu plus, Pimoussy trouva une peluche en forme de chat et décida d’emmener son butin dans sa maison, non loin de là. Quel être dégingandé avait notre héro quand celui-ci décida d'essayer la robe. Elle ne lui allait pas du tout, mais Pimoussy était satisfait de se voir avec quelque chose sur le dos. Luna était amusée de voir son jeune enfant s'amuser autant. Elle ne se doutait bien sûr pas du comment et du pourquoi Pimoussy avait dénicher des affaires humaines. Mais elle se l'avouait que ce genre de choses allait fort bien au caractère plus que marginal Mioussy. Luna était tout de même fière de son petit bout, qu'elle voyait grandir et qui semblait chaque jours avoir soif d'aventure et de connaissance. Le petit bout de chou d'hier deviens parfois le guerrier de demain... ~ Very dear stranger ~ La race de notre ami n'était pas encore bien déterminée. Mi-humain mi-chat, sans doute du sang de chimère coulait dans ses veines. Mais rien n'était bien clair. Les pattes arrières de Mioussy faisaient de plus en plus penser à celle d'un chat. Des coussinets, des griffes imposantes et une importante masse de poils. Ces jambes étaient tout de même habillées un minimum par des chaussettes de grandes tailles, mais qui semblaient souffrir par endroit de quelques marques d'une usure flagrante. Peut-être que Mioussy devrait penser à changer de vêtements depuis le temps. Même si ce dernier n'avait pas l'air de s'en préoccuper. Un autre point était marquant chez l'hybride : son espérance de vie. Alors que l'animal marquait sa dixième année, celui-ci semblait en avoir le double. Une vingtaine d'années toute fraîchement entamée. Sans doute que la croissance de l'hybride se faisait deux fois plus vite et peut être vivait donc deux fois moins longtemps. Mais cela était tout simplement une théorie comme une autre, aussi fumeuse soit-elle. Mais rien n'était bien clair. C'est un jour de printemps, ou d'été... Mioussy ne sait plus vraiment quand cela était. Mais une chose était sûre, l'animal s'amusait à pêcher sa pitance. Nouvelle et non des moindres nouvelles passions de notre ami Pimoussy, presque un nouveau but dans sa si courte vie. L'eau vive brillante sous le soleil, les poissons étaient nettement visibles sous la surface de ce liquide limpide. Les yeux à l'iris fendus de Pimoussy scrutaient les environs dans l'espoir d’apercevoir un banc de poisson miraculeux. Luna surveillait tout cela d'un œil bienveillant. Si Pim pouvait ramener quelques saumons, notre belle ocelot ne dirait pas non à quelques bouts de ce précieux butin. La simple idée de mordre dans cette chair rose orangée lui donnait l'eau à la bouche. Le calme plat des environs était cassé par le bruit régulier du flotteur sur la surface de l’Étant. Un, deux, trois... C'est une bonne dizaine que ce jour là, pimoussy pêcha. Et le sourire aux lèvres que l'animal montra sa récolte. Une journée comme les autres s’achevait, encore une fois... Encore un matin, une journée qui promettait d'être belle... Luna avait préparé de ses petites pattes une lettre qu'elle glissa dans la sacoche de Pimoussy. Il était enfin temps que Mioussy fasse sa route, que l'enfant quitte son foyer précieux. On pouvait être facilement mal interprété ce geste, cela était quelque chose de bien cruel de la part d'une mère adoptive. Mais parmi les animaux, cela était restait presque naturel. Un enfant doit tracer sa voie, vivre sa vie... Elle lui demanda très précisément de trouver une ville. Ou encore quelconques bâtiments, dans l’espoir de voir, peut être, des semblables de notre ami félidé. Armé de sa canne à pêche, Mioussy rassembla son courage pour enfin quitter le nid familial. Luna lui indiqua de donner la lettre à la première personne ayant l'air de mériter la confiance de notre ami félidé. Et Mioussy accepta non sans peine la condition que sa mère adoptive venait de lui imposer. Ce n'était pas bien compliquer. Même si Mioussy n'avait jamais appris à lire et encore moins à écrire. Cela ne devait tout de même ne pas trop lui poser de problème pour le début de cette aventure. Le cœur lourd, Pimoussy traversa forêts et montagnes. Pimoussy n'avait jamais rencontré de canidé de sa vie. Et la première chose que l'hybride fit fut de tendre la lettre à la chimère qui se tenait devant lui. Et avec un air pas du tout convaincu, Mioussy prononça ses mots : Euh... Mionjour ? Dans la lettre, il y était inscrit à l'encre verte ses quelques phrases qui étaient sensée aider le futur potentiel ami de Mioussy, hybride encore un peu paumé de la vie. « Bonjour, Je sais que cela peut être bien singulier, mais, je voudrais vous confier quelque chose que je ne saurais plus faire en vu de mon âge avancé. Je laisse à vos bons soins la garde de mon enfant. Je sais que cela peut paraître étrange et déplacé. Mais veuillez me pardonner. Je sens que mes heures sont comptées et j'aurais bien mal à laisser ce pauvre être seul, dans une forêt où le danger est omniprésent. Je l'ai trouvé il y a fort bien longtemps de cela dans une touffe d'herbe. Avec pour seul indice que son nom brodé dans sa couche : Pimoussy. Si vous savez quelque chose, je vous prie de l'aider à retrouver sa vraie famille. La lecture et l'écriture ne sont pas sont fort, je ne lui ai malheureusement pas pu lui apprendre. Mais j’espère que cela n'interférera pas dans votre relation. Je vous remercie infiniment pour ce qui vous allez faire pour mon petit bout. S'il vous plaît, prenez soin de mon fils. » Pimoussy leva la tête vers l'être qui semblait décontenancé par le contenu de la lettre. Sans comprendre ce qu'il se passait, Pimoussy poussa un long soupir accompagné de sa phrase habituelle : Nyu ?!
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