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[Accepté]Demande de candidature - Ctrofun (cf. Hotcoon)


Ctrofun
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Bonjour,

 

Voilà quelques jours, que dis-je? Quelques semaines. Que nous visitons ce monde.

Nous profitons de cette MAJ, pour finioller notre RP, après 3 après-midi d'écriture à rythme plus que modéré voir même, de gros glandus.

Voici donc une candidature jumelée avec celle d'Hotcoon, étant des connaissances IRL. Vous comprendrez sans doute mieux lors du RP.

 

Bien bien.. Mon nom est Quentin, je suis âgé de 16 petites années. Et je vis en Belgique.

Je joue à Minecraft depuis peu, avouons-le, environ 2 semaines. Bien que j'admire ce serveur depuis au moins un mois ! J'ai rapidement développé une certaine habilité au jeu, j'en possède d'ailleurs une bonne connaissance ayant carburé aux tutos pendant plus de 2 semaines avant l'acquisition de ce précieux.. Met !?

Qu'attends-je de Minefield? Je suis à la recherche d'une nouvelle dimension de jeu. En fait, je trouve que Minefield est un jeu à part, un petit MMO en soit. L'économie et la splendeur de Stendel m'attirent beaucoup. J'espère un jour m'installer dans une ville agréable, faire quelques rencontres et passer au grade de voyageur. (Reste à voir ce que vous nous concoctez !) Et pourquoi pas décrocher le grade de marchand un jour? Même si je sais que la route est longue et difficile. Soit dit en passant, heureusement, j'aime également cette sélectivité.

Que dire de plus.. Des loisirs tel que le sports et le jeux-vidéos. Maniant habilement l'IG et l'IRL.

Je joue actuellement sur un petit serveur d'une quinzaine de slots du nom de Craftmonster où je fais mes premières armes.

 

J'y ai redesigné le dé à coudre que voici. Et j'ai installé mon bivouaque.

*Je crains ne pas avoir trouvé de balise spoiler, désolé pour l'encombrement des screens*

 

  • [*:2mlmn00u]
    Vue de face :
    reduit18597542922011_04_19_22.00.42.png
http://sournoishack.com/uploads/reduit1 ... .00.42.png
 
 
[*:2mlmn00u]D'intérieur :
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http://sournoishack.com/uploads/reduit3 ... .01.22.png
 
 
[*:2mlmn00u]De dos :
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http://sournoishack.com/uploads/reduit2 ... .03.45.png
 
 
[*:2mlmn00u]Dé à coudre :
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http://sournoishack.com/uploads/reduit2 ... .05.14.png
 
 
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http://sournoishack.com/uploads/reduit2 ... .05.53.png
 
 
[*:2mlmn00u]De nuit :
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http://sournoishack.com/uploads/reduit2 ... .07.27.png
 
 
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http://sournoishack.com/uploads/reduit2 ... .07.57.png
 
 
[*:2mlmn00u]Et pour finir un motif dans un tunnel que j'aime plutôt bien (de moi bien sûr !) :
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http://sournoishack.com/uploads/reduit2 ... .09.57.png

 

Place au RP !

 

Je suis Jehan Fromentin, ma vie est rude ; je suis un enfant des champs. Je suis né dans cette petite ferme miteuse, d’un village encore plus pauvre que ma propre famille. Mon père est important au sein du village, il jouit d’un salaire satisfaisant par rapport au niveau de vie par ici. Satisfaisant mais insuffisant. Mon frère, ma mère et moi travaillions d’arrache pied dans les rares champs familiaux. Cependant, nous étions heureux tous les trois. Tous les trois… Je ne porte pas mon père très haut dans mon estime. Il ne prête que très peu d’importance à nous, ma mère travaille pour deux, elle se tue au travail. Ma mère…

 

Ma famille est effondrée en ce jour. Enfin, « ma famille », mon frère, Maurin, est assis à mes côtés, il pleure. Nous sommes de front à ma mère, j’ai l’étrange impression qu’elle nous guète de son regard bienveillant. Mon père est en retard, ce n’est guère étonnant. Les quelques personnes présentent dans l’église me voient stoïque, ce n’est que façade, les larmes coulent à l’intérieur de mon être, je pleure ma mère déchue.

Nous marchons en silence vers le cimetière de fortune installé derrière le presbytère.

Mon père arrive, cela déclenche une telle fureur en moi que rester de marbre devient impossible, je fonds en larmes. Il nous expliquera plus tard la raison de son retard, une histoire de charrettes à peser que je n’ai écouté que d’une oreille.

Je pense à ma mère qui nous regarde de là-haut.

 

Son père la nomma Tiphaine. Sa mère étant morte lors de l’accouchement, celui-ci céda ce nom que la vieille femme aimait tant. Elle n’était pas amoureuse de mon père, étant âgés tous les deux il était bienséant qu’ils se marient rapidement. Après ce mariage à contrecœur, elle travailla à rythme modéré pendant deux ans, dont 9 mois de grossesse. Je naquis, précédant mon frère de trois années. Les besoins de la famille s’accrurent, étant trop jeune pour travailler, ma mère mit les bouchées doubles pour y subvenir. Nous l’aidions à présent, mais son corps fut usé et elle ne tarda pas à mourir d’épuisement, abandonnée par mon père pour lequel le travail au sein de la communauté passait avant les besoins de la famille. J’espère qu’elle voit cet homme qu’elle a détesté secrètement toutes ces années et qu’elle en pense pareil que moi.

 

Après être resté sur place quelques dizaines de minutes, il est temps de rentrer à la maison. Eudes, notre père nous accompagne, ferait-il attention à nous pour une fois ? Peu importe, je marche devant, je ne veux pas le voir. Nous longeons le champ où ma mère est morte. Il est grand, excessivement grand, pour pallier à l’aridité des terres. Dans les alentours, les maisons sont délabrées, notre village est en ruine. Fût un temps où Ménardier, notre village, était prospère. Un partenariat était alors en place avec la ville voisine, le seigneur garantissait protection et achetait nos récoltes, faisant ainsi tourner l’économie de Ménardier malgré de pauvres sols. Jusqu’au jour où ce seigneur en demanda plus, plus de ressources moins chères, garantissant ainsi le maintien du bourg au détriment des villages avoisinants. Le conseil du village, dont mon père fait partie, prit alors la décision de séparer notre village des faubourgs. Je reste agnostique concernant le bienfait de cette décision, sur ce point, je ne peux pas en vouloir à mon père.

Je pousse la barrière délimitant notre propriété et même si le soleil se couche à peine, je vais me coucher. Bien sûr je sais que je ne fermerai pas les yeux de la nuit.

 

Je me réveille ce matin tout en sachant que la journée sera chargée. Les disputes de la veille rendront rapidement l’ambiance explosive à la maison. Je me suis levé bien avant Maurin, je l’évite. Voilà quatre heures que je suis dans les champs, il me rejoint mais s’éloigne de moi au possible.

Voilà une dizaine de jours que ma mère est partie. Maurin le vit très mal, il faut qu’il tourne la page. Du jour au lendemain notre vie a basculé, elle doit à présent reprendre son cours. Il veut quitter cette maison, partir loin de ce lieu maudit. Mon père a toujours eu ce désir d’oisiveté, vivre au grand air tel un explorateur, voilà la vie dont il rêve. Le destin en a fait autrement.

Ce jour est celui qui changera véritablement notre vie. Mon père rentre tôt à la maison, vient nous chercher dans les champs. « On s’en va ! », crie-t-il. Il nous réunit à l’intérieur et nous expose son projet. Il souhaite abandonner le village, nos amis, « notre famille » en quelques sortes. Partir pour New-Stendel où nous achèterions une maisonnette pour mon frère et moi avec l’argent qu’il a mis de côté. Il s’engagerait comme explorateur, rejoindrait un groupe et partirait à l’aventure pendant que nous vivrions une vie paisible dans les enceintes de la capitale. Pour moi, il est hors de question de quitter le village, basé sur l’entraide dont mon père défendait jusqu’ici vaillamment les valeurs. Partir en traître ainsi m’est inimaginable. Une dispute éclate, je décide de rester et de survivre seul tant que possible. Mon frère suit mon père qui, d’après lui, veut nous offrir une vie meilleure. Notre famille se déchire.

 

Les jours se succédèrent, je ne subviendrai bientôt plus à mes besoins ; le travail est harassant et rapporte peu.

Mon frère me manque. Je vais aller à New-Stendel, et il reviendra raisonné avec moi. Je reverrai sans doute mon père, cela ne me réjouit guère. Je suis remonté contre lui, tout comme l’entièreté de mon village. Il avait au moins le mérite de bien faire son travail, son jeune remplaçant se trompe sans arrêt dans les comptes mettant ainsi les paysans en colère.

La nuit tombe, voyager seul est dangereux, les bandits guettent. Peu importe, ma décision est prise, je m’en vais, et ce, tout de suite. Je prépare mon baluchon, je fais un détour par le champ où ma mère est morte, en sortant du domaine, je contemple la ferme une dernière fois. Un saut rapide au cimetière et c’est parti, je dois rejoindre l’auberge de la Tranquillité avant que la nuit soit trop profonde.

Je pars comme un voleur, tel que mon père l’a fait avant moi. Ne laissant le moindre mot à mes amis, ceux qui sont à présent ma famille.

J’arrive Maurin.

 

Le bruit court qu’Eudes n’est plus et que ses enfants se manquèrent en chemin. C’est ainsi, abattus mais volontaires, qu’ils entreprirent la quête, écumant les vastes étendues de Minefield, de se retrouver un jour.

 

Merci et à bientôt j'espère.

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