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L'histoire de la Baie.


Dorango
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En des temps reculés, à l'époque où l'homme découvrait seulement l'art de la construction, un peuple de créature à la peau couleur mousse vivait paisiblement dans une des nombreuses forêts de ce monde, non loin d'une mer. Ce peuple se faisait appeler les dryades. Il vivait en harmonie avec la nature, construisant de petite hutte qui se fondait dans le décor environnant.

Cette vie semblait bien installée, calme et susceptible de durer. C'était sans compter sur la race des hommes, qui était sortie de terre et avait décidé de construire une ville immense non loin de la forêt natale des dryades. Les arbres furent abattus, et la forêt se réduisit rapidement à une peau de chagrin.

Les dryades, de nature craintive, décidèrent de partir loin de la folie des hommes. Une longue colonne se mit en marche, avec pour but de trouver une forêt à l'abri des regards et de la civilisation urbaine.

Après plusieurs semaines de marches, ils arrivèrent devant une forêt immense, bordant une large baie. Certaines dryades décidèrent de s'arrêter ici. De celle qui repartirent, les aventures seront contées ailleurs. Celle qui restèrent s'installèrent dans cette forêt, construisant leur hutte au milieu des arbres, avec une vue sur un arbre immense et majestueux au loin.

La vie avait repris son cours pour les dryades. Elles ne virent personne d'autre que des voyageurs, accueillit avec la méfiance due à l'espèce humaine. Humain qui finirent par aimer cette forêt pour certain, au point de vouloir s'y installer. Les dryades ne furent évidemment pas enchanté par cette idée. Un accord fut donc passé tacitement entre dryades et humains : ceux-ci ne serait toléré qu'en petit nombre, et à la condition de ne pas devenir aussi mégalomane que leur congénère. Un petit village fût donc bâti, largement agrémenté de petites fontaines et d'arbres. Le reste, appartient comme on le dit à l'histoire.

 

Merci à Ereldak pour le RP :)

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*sifflote* Très beau RP mais .... :

 

construisant de petites huttes qui se fondaient dans le décor environnant.

 

Après plusieurs semaines de marche (

 

De celles qui repartirent, les aventures seront contées ailleurs.

 

Celles qui restèrent

 

des voyageurs, accueillis avec la méfiance

 

Humains qui finirent par aimer cette forêt pour certains

 

Les dryades ne furent évidemment pas enchantées par cette idée.

 

ceux-ci ne seraient tolérés qu'en petit nombre

 

de ne pas devenir aussi mégalomanes que leurs congénères

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RP revu et corrigé, si vous avez des remarques n'hésitez pas, nous donnerons notre copie finale à Spacemaan vendredi :)

 

 

 

 

Chapitre 1 : De l'arrivée des dryades :

 

En des temps reculés, à l'époque où l'homme découvrait seulement l'art de la construction, un peuple de créatures à la peau couleur mousse vivait paisiblement dans une des nombreuses forêts de ce monde, non loin d'une mer. Ce peuple se faisait appeler les dryades. Il vivait en harmonie avec la nature, construisant de petites huttes qui se fondaient dans le décor environnant.

 

Cette vie semblait bien installée, calme et susceptible de durer. C'était sans compter sur la race des hommes, qui était sortie de terre et avait décidé de construire une ville immense non loin de la forêt natale des dryades.

 

Les arbres abattus, la forêt dénudée, les dryades, de nature craintive, décidèrent de partir loin de la folie des hommes. Elles se mirent en marche, avec pour but de trouver un endroit à l'abri des regards et de la civilisation urbaine.

 

De longues semaines s’écoulèrent avant qu’elles n’arrivent devant une forêt immense, bordant une large baie. Certaines d’entre elles décidèrent de s'y installer. De celles qui repartirent, les aventures seront contées ailleurs. Celle qui restèrent prirent possession des lieux, construisant leurs huttes au milieu des arbres, avec une vue sur un arbre immense et majestueux au loin. La vie allait pouvoir continuer paisiblement pour quelques dizaines d'années.

 

Chapitre 2 : De l'installation des humains à la baie Dryade :

 

Le monde des humains avait évolué. Les villages étaient devenus des villes. Mais comme dans toute société, certains n'en pouvaient plus de cette vie citadine, entourés de dizaines de leurs semblables, avec leur lot de misères. Ils aspiraient à plus de tranquillité et une certaine forme de retour aux sources et décidèrent donc de s’éloigner de cette folie. Ils se mirent en route pour découvrir un coin de terre encore vierge de toute trace humaine. C'est ici que commence l'aventure de Denim, l’un d’entre eux.

 

Cela faisait des jours que Denim marchait. Il avait quitté New Stendel muni du strict minimum pour voyager, avec l'espoir de trouver un paradis sur terre. Les plaines habitées par les hommes firent rapidement place à des plages de sable, puis à de petites collines que la mer venait lécher paresseusement. Une forêt se dessina par-delà la colline suivante. Denim y entra et sentit un regard observateur posé sur lui. Se retournant, il crut apercevoir un mouvement à la lisière de la forêt qu'il venait tout juste de franchir. Sans doute un effet de son imagination ou de la fatigue accumulée. Il continua sa route, mais, exténué, il ne vit pas le sol se dérober sous ses pas et s'effondra de tout son long quelques mètres plus bas.

 

Quelques heures plus tard, lorsqu'il se réveilla, il eut le temps d'entre-apercevoir un visage. Une créature humanoïde à la peau verte l'avait soigné et pansé ses plaies avec un mélange d’herbes et de feuilles. A peine venait il de réaliser ce qu’il voyait que la créature monta rapidement dans un arbre et disparut. Sa curiosité piquée au vif, Denim décida d'en savoir plus. Il se leva péniblement, récupéra son sac qui était posé à côté de lui et se dirigea vers l’endroit où avait disparu sa bienfaitrice.

 

Il s'avançait prudemment au travers de la végétation lorsqu’une une flèche rudimentaire se planta à ses pieds. D'autres suivirent rapidement, formant une ligne à dix pas devant lui. En voyageur aguerri, il comprit qu’on ne le menaçait pas, mais qu’on tentait de le repousser. Il perçut alors un mouvement furtif et vit une autre de ces créatures s’enfuir au loin. Sans doute était-elle très craintive pensa-t-il.

 

Afin de ne pas les brusquer, il établit un campement hors de la zone délimitée. Il y resta quelques jours, mangeant des baies qui poussaient ici et là.

 

Il eut le temps de réfléchir à ce qui lui était arrivé et d’anciennes légendes lui revinrent en mémoire, notamment celle qui parlait de femmes superbes à la peau couleur émeraude évoluant dans la nature et capables de se fondre dans leur environnement, les dryades. Se pourrait il qu’il ait rencontré ces créatures mythiques ?

 

Un beau matin, Denim se réveilla, sortit de son abri de fortune, constitué en tout et pour tout d'une toile goudronnée tendue entre trois arbres. Il vit rapidement un détail qui manquait dans le paysage : les flèches avaient disparu. Il s'avança alors dans le territoire de celles qu’il appelait dorénavant les dryades.

 

Dans une clairière proche de son campement de fortune, il rencontra enfin ces créatures. Craintives, elles restaient à distance respectable. L'une des jeunes, plus téméraire, s'avança vers lui et l'invita à monter dans un arbre, ce que Denim fit non sans mal. Elle tenta de lui expliquer qu’il s’agissait de son habitation, que chacune d’entre elles se fondaient dans leur environnement afin de communier avec la nature.

 

Encouragé par cet accueil il raconta son histoire et son besoin de se retirer au plus près de la nature pour y vivre en toute quiétude. Peu à peu les dryades les plus craintives se rapprochèrent et lui firent comprendre qu’il serait le bienvenue chez elles tant qu’il respecterait leur façon de vivre.

 

Enhardi et heureux, il démonta son campement provisoire et s'installa au cœur de la forêt dans une modeste maisonnette que les dryades lui permirent de construire.

 

Le temps aidant, les dryades lui firent complètement confiance et petit à petit lui laissèrent prendre des décisions quant à l’aménagement de l’endroit. En effet quelques voyageurs égarés étaient venus s’installer eux aussi et une petite communauté s’était formée.

 

Les dryades ne se montrèrent plus qu’en de rares occasions, laissant la place à ces humains respectueux de la nature et soucieux de ne pas leur déplaire. Ainsi un petit paradis avait pris forme et pour honorer celles qui leur avaient permis d’y accéder, les hommes appelèrent cet endroit : la Baie Dryade.

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Un énorme merci à Louvi, qui a corrigé un nombre incroyable de fautes de style, et qui a remanié seule et avec brio la dernière partie. Bravo, si mes idées sont nombreuses, ton style d'écriture est juste fabuleux. Merci.

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