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[Accepté] L'ancienne centrale à énergie rhêdonienne


nalaf
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Bonsoir

 

Aujourd'hui, je vous présente un projet qui concerne à la fois le rp de Nalaf, celui de la spécialité "ingénieur" et celui du Comté de Valmont.

 

Cette centrale à énergie rhêdonienne est donc, comme vous le devinez sans doute, une centrale électrique qui fonctionne avec pas mal de redstone, en usant le principe des turbines entraînées par le mouvement ascendant de vapeur, elle même suscité par le réchauffement d'un bassin empli d'eau.

 

Vous avez ainsi pu découvrir quelques photos il y a quelques mois dans la proposition suivante :

 

suggestions-questions-diverses/poser-tnt-sans-pouvoir-activer-t22998.html?hilit=tnt

 

Les schémas sont les mêmes, hormis que la centrale sera en mauvais état, puisque abandonnée depuis plusieurs dizaines d'année et sera non seulement hors service, mais en plus fortement abimée. Évidemment, la centrale sera souterraine, de sorte que l'aspect extérieur assez moche n'apparaîtra pas.

 

Par ailleurs, cette centrale sera surmontée d'une salle, qui sera l'ancienne salle d'expériences rhêdoniennes, et contiendra donc les restes de la dernière expérience qui y fut menée : l'ouverture d'un vortex vers le nether (cf RP), puisque cette expérience connut une fin tragique, provoquant notamment la destruction partielle de ladite salle. Je n'ai pas dessiné de schémas de la salle, car je ne suis pas encore certain du design final, mais on y verra notamment beaucoup de lave et autres éléments typiques du nether, une épave de navire, des pupitres de contrôles et autres mobiliers dignes d'une centrale rhêdonienne (redtorches, redstone, etc).

 

En outre, l'ensemble sera parsemé de mécaniques et systèmes à base de redstone et de piston, afin d'en restreindre l'accès à ceux capables de résoudre les énigmes successives. Donc, attendez vous à des portes dérobées, des digicodes et des pièges mortels pour les imprudents explorateurs. Il parait que certaines pièces sont encore rhedoactives...

 

Sinon, cette centrale s'inscrit dans le rp sur les ingénieurs que j'ai commencé à développer dans ce sujet :

 

taverne-minecraft/histoire-science-rhedonienne-t23025.html

 

Mais a aussi à voir avec le RP du Comté de Valmont, puisque des évènements tragiques s'y dérouleront, dont les détails seront narrés dans les semaines à venir.

 

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Infos techniques

 

=> Nom : l'ancienne centrale à énergie rhêdonienne

=> Dimension 30x30

=> Hauteur : 30

=> Plan de votre territoire :

 

centralerhedonienne.jpg

 

Contrairement à ce que laisse penser le plan, la zone appartient bel et bien à Valmont, puisqu'il s'agit du campement de l'éponge, qui nous a été donné par Horneback. D'ailleurs, les panneaux frontières de Sylve commencent au-delà du campement.

 

=> Zone de construction ; souterrain

=> Objectif du Projet : RP

=> Personne(s) responsable(s) du projet : Nalaf

 

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Le plus beau : le RP

 

Les aventures du Professeur Von Biberkopf

 

Chapitre II : La visite au Nether

 

« Maître, je vous en conjure une dernière fois, renoncez à ce fol dessein, n'appuyez pas sur ce...

_ bouton ? Répondit malicieusement le professeur von Biberkopf en s'y appuyant de tout son poids, déclenchant l'activation du circuit rhêdonien auquel il était connecté. L'énergie rhêdonienne sortit lentement de la pile dans laquelle elle avait été patiemment amassée, grâce à l'énergie générée durant des années par la centrale à TNT qui se situait au niveau inférieur, et se répandit progressivement dans les lignes de redstone, activant les relais et les catalyseurs, qui se mirent à luire de ce scintillement écarlate que tous les ingénieurs connaissaient.

Le circuit était vaste et complexe, bien trop pour le commun des mortels qui n'y auraient compris goutte. Et même parmi la crème de l'Assemblée, rares étaient ceux qui pouvaient ne serait ce qu'appréhender la signification des dessins ébauchés par la poudre. En fait, comme à son habitude, Biberkopf avait provoqué à la fois l'étonnement et la jalousie parmi ses pairs grâce à une idée absurde appuyée par une solution géniale qui lui avait valu une nouvelle fois un exil contraint dans son manoir de Valmont, où il avait pu concevoir les plans de ce qu'il considérait déjà comme son grand œuvre : un distordeur dimensionnel. Il projetait d'accéder grâce à l'utilisation des sciences rhêdoniennes à une autre dimension, que jusqu'à présent seuls certains mystiques et thaumaturges pouvaient visiter de manière onirique. Une dimension infernale, où dominaient le feu et la mort, peuplée de créatures à peine moins horribles, toutes de cornes et d'écailles, la première se faisant appeler le Nether, les seconds les Helliens.

Soudain, après que l'énergie eut atteint au même instant les seize ancres réparties à égale distances les unes des autres aux extrémités du circuit, les cercles concentriques se mirent à pulser en rythme, et la terre vibra. Dans un grand coup de tonnerre, les cieux se déchirèrent et les lumières sinistres d'un autre monde illuminèrent notre dimension. Les torches vacillèrent un instant, tant la consommation d'énergie qu'exigeait la stabilisation du portail était immense, à tel point qu'on voyait la redstone se désagréger à l’œil nu. Ce que constatant, le professeur houspilla son assistant pour qu'il se dépêche et le suive à bord du Janrachidi, l'embarcation grâce à laquelle ils allaient pouvoir s'aventurer dans les profondeurs de cet autre monde qui s'ouvrait à leur extravagante curiosité.

D'immenses treuils soulevèrent le navire et le déposèrent sur une rampe qui venait opportunément d'être posée devant le portail, son extrémité y pénétrant même légèrement. Les lois de la gravité faisant leur œuvre, le poids du navire fit s'incliner la rampe, de sorte que l'étrave atteignit après une brève glissade la surface brûlante des flots de lave du Nether. Grâce à un alliage spécial mis au point dans les forges d'une Assemblée lointaine réputée pour son expertise dans la métallurgie, la roche en fusion n'attaqua pas plus le métal que l'eau n'aurait attaqué une coque en bois. En fait, vu l'absence de micro-organismes dans la lave et la bonne résistance à la corrosion qu'offrait l'alliage, on pouvait même supposer que la durée de vie du Janrachidi serait supérieure à tout ce que pouvait offrir jusqu'à ce jour l'ingénierie navale humaine.

En appuyant sur un nouveau levier, sans que ce geste ne provoque de protestation de la part de son assistant, Otton von Biberkopf mit en route les immenses chaudières automotrices situées dans la cale, lesquelles créèrent un mouvement de rotation des deux paires d'hélices situées sous la poupe, et qui poussèrent pour de bon le vaisseau dans la dimension infernale de ce qu'on appellerait ultérieurement le « Nether ». Une détonation sourde retentit dans le dos des deux explorateurs, signifiant la fermeture de l'éphémère vortex qui leur avait permis de s'infiltrer dans une contrée normalement interdite aux créatures dotées de raison. Ni l'un ni l'autre ne se retournèrent. Le premier car ni la crainte ni l'espoir n'avaient trouvé de terreau fertile dans son âme fougueuse, le second car il était trop occupé à essayer de colorer les flots écarlates des reliefs de son petit déjeuner, devenu subitement sensible au mal de lave.

 

Trois longues journées avaient passé, et aux yeux des deux compagnons, cela paraissait trois semaines. D'une part le paysage tout de pics désolé et de coulées de lave n'offrait aucune distraction, d'autre part le harcèlement incessant des autochtones les épuisait. Bien que profondément respectueux de la vie, le professeur von Biberkopf avait dû céder aux exigences de la situation, et ne se séparait plus de son arbalète, dont il avait déjà été contraint de se servir à deux reprises contre des créatures qui tentaient de s'inviter à bord. Ce qui leur tenait lieu de fluide vital tachait encore le pont de ses éclaboussures noirâtre, et le souvenir de la vie les quittant le hantait encore. Bien qu’ingénieur, il avait tout fait pour éviter la mort quand il étudiait la biologie. S'il avait échoué dans ses tentatives, il avait du moins réussi jusqu'alors à ne pas être la cause directe de la mort d'un être vivant, du moins pas pensant.

Soudain, un crissement de griffes sur le pont du côté de la poupe le fit se retourner et, sans prendre vraiment le temps de viser, il fit passer son score à trois créatures expédiées ad patres, sans qu'il se soit vraiment rendu compte de ce qu'il se passait. D'habitude, il aurait tenté de la repousser à la lave par des méthodes plus pacifiques, mais la surprise l'avait dépouillé de ses méthodes cauteleuses, le faisant réagir par un instinct qu'il détestait en son for intérieur, mais que, à son plus grand regret, il devait reconnaître comme étant nécessaire dans ces circonstances bien particulières. Il venait à peine de caler l'étrier sous son pied gauche pour retendre son arme que le claquement caractéristique de ces armes à distance retentit dans son dos, ponctué par un juron d'Izgor.

« Foutues bestioles, elles ne renonceront donc jamais ! »

Ce en quoi ses espoirs se révélèrent d'autant plus vains que, relevant les yeux à cet instant précis, le professeur aperçut une nuée de petites embarcations se dirigeant vers eux. Taillés dans une pierre locale - à la fois légère et ignifugée – ces navires étaient très rapides et permettaient aux autochtones de suivre le Janrachidi depuis plusieurs heures. Apparemment, ils attendaient des renforts pour passer à l'offensive, et ces derniers étaient arrivés.

En tant que tels, les démons du « Nether » n'étaient pas une menace si grande. Plutôt petits et minces, ils ne devaient leur aspect effrayant qu'à leur peau rougeâtre et aux deux petites cornes qu'ils portaient sur le front. Par ailleurs, d'après ce qu'avait pu observer Biberkopf et Izgor, leur civilisation était relativement primitive, la plupart de leurs outils étant taillés dans la pierre, ainsi d'ailleurs que la totalité des édifices qu'ils avaient pu observer. C'étaient en fait le nombre que nos deux héros craignaient, car s'ils ne doutaient pas de pouvoir repousser quelques individus trop entreprenants, ils avaient ici affaire à une véritable armée forte de plusieurs centaines de membres, qui pagayaient ferme dans leur direction en agitant de manière ostentatoire quelques instruments tranchants ou contondants qui ne laissaient que peu de doutes quant à la véritable nature de leurs intentions à l'égard des intrus. Avec un peu de chance, ils pourraient en abattre plusieurs, mais jamais les repousser tous, leur navire n'étant pas équipe d'arme leur permettant ce genre d'exploits. Il ne leur restait qu'une solution : la fuite.

«  Izgor, monte à la cabine, je vais tenter d'accélérer les générateurs.

_ Bien cap'taine. »

Tandis que son assistant rejoignait la barre et se préparait à la manœuvre, le professeur dévala quatre à quatre les marches menant à la salle des machines, trébucha en chemin, se cogna contre la paroi et manqua s'assommer contre une poutre, avant de réussir à rejoindre la pile qui alimentait en énergie rhêdonienne les moteurs de leur vaisseau. Il s'empara d'un tournevis accroché à la ceinture d'outils qui ne le quittait jamais – y compris durant son sommeil – et se servit de son manche pour fracasser l'une des parois de verre de la pile, avant d'engouffrer son torse dans l'ouverture ainsi dégagée, se blessant cruellement au flanc tandis qu'une pointe de verre l'éraflait. Sans prendre le temps de se soigner, il farfouilla dans les circuits de protection de la pile, débridant les capacités de celle-ci afin qu'elle libère plus d'énergie, de sorte que la vitesse du navire leur permette d'échapper à leurs poursuivants. En haut, Izgor hurlait à son maître d'aller plus vite dans le plus pur mépris des convenances, tandis que les embarcations démoniaques se rapprochaient d'eux. Enfin, alors que les premiers assaillants se lançaient à l'assaut, la pile émit une sorte de hoquet et laissa s'échapper un flot considérable d'énergie rhêdonienne. Cette soudaine libération d'énergie permit à la fois aux moteurs de tourner à double régime pendant quelques secondes, mais repoussa aussi les démons les plus rapides, en leur envoyant une bonne décharge dans le corps qui les rejeta en arrière.

Et le miracle se produisit. L'étrave du navire fendit les flots de feu à une vitesse qu'elle n'avait jamais atteinte auparavant, brisant les vagues avec violence et transformant leurs poursuivants en de minuscules points perdus dans l'horizon. Mais il prit fin tout aussi brusquement, quand le moteur se mit à toussoter puis cala, signe que le surplus de puissance avait eu raison de l'endurance de ses circuits dont il allait falloir changer quelques pièces. Grâce à l'élan que leur avait procuré leur vélocité, les deux compagnons réussirent à faire avancer le Janrachidi jusqu'à l'une des berges de l'immense fleuve sur lequel ils naviguaient depuis leur arrivée en ce monde étrange. La quille du navire raclait à peine les cailloux de la grève que le professeur von Biberkopf, aussi opportuniste que d'habitude, sautait à terre avec une épuisette et un sac à échantillon, bien décidé à profiter de cette halte forcée pour ramener quelques échantillons inédits et, si possible, négociables à prix d'or. Pendant ce temps-là, Izgor essaierait de réparer les maladresses de son employeur.

Par chance, la zone était à la fois vide de population et riche en échantillons, qu'ils soient de nature minérale ou végétale, de sorte que le sac gonfla rapidement sous l'action exploratrice du professeur, qui ramassa tout ce qu'il put. Cependant, mû par une curiosité insatiable, il continua à pousser ses investigations de plus en plus loin, jusqu'à se retrouver au sommet d'une colline. Là, il découvrit une perspective qui le laissa pantois. En effet, sous ses pieds s'ouvrait une immense dépression dans laquelle des centaines d'autochtones se livrait à une activité intense d'extraction de la pierre. Mais ce n'était pas tant le spectacle de cette activité au demeurant fort banale qui l'étonna, mais la diversité démographique. En effet, loin des êtres malingres et vifs qui les poursuivaient, il découvrit d'autres races, dont des copies des premiers en plus grands et plus costauds, qui lui parurent posséder une sorte d'autorité puisqu'ils portaient ce qui ressemblait à des fouets et se contentait de donner des ordres aux autres races ici représentées, c'est à dire, outre la version miniature des autochtones, des créatures proches du cochon mais bipèdes, ou encore des sortes de sacs gonflés qui, attelés à des chariots, remplissaient la fonction de bête de somme. Sortant un calepin de son sac, il en griffonna rapidement quelques esquisses, puisqu'il ne pouvait espérer les approcher plus près.

Hélas, tandis qu'il se penchait en direction des travailleurs, il fit rouler par inadvertance quelques cailloux qui, en entraînant d'autres de plus en plus gros dans leur descente, provoquèrent une mini avalanche qui ne manqua pas d'attirer l'attention des surveillants. Bientôt, l'un d'eux l'aperçut et, après être resté interdit une fraction de seconde, se mit à hurler, probablement dans l'intention d'alarmer ses comparses de sa découverte. Biberkopf ne perdit pas de temps en conjectures sur leurs projets, il avait déjà fait l'amère expérience de leur manque de diplomatie, et déguerpit aussitôt, tentant de rallier aussi vite que possible son navire. Mais ce n'était pas suffisant, car déjà quelques représentants de la race supérieure du « Nether » se lançaient à ses trousses, faisant claquer leurs fouets dans son dos. Le sol accidenté ralentissait sa course, désavantage non partagé par les démons qui se rapprochaient de plus en plus de lui grâce à l'avantage combiné de leurs longues jambes et de leur connaissance du terrain. Le scientifique aperçut une anfractuosité dans la roche et s'y jeta dans un dernier sursaut désespéré. Se relevant rapidement, Il me remit à courir pour essayer de gagner un peu d’avance.

D’abord désorientés par le changement subit d'itinéraire, les démons hésitèrent, surpris, avant de bifurquer et de s’engouffrer dans ce corridor. Leurs larges épaules se trouvèrent gênées par l’étroitesse du corridor, mais ils continuèrent à le rattraper. Cependant, les quelques secondes d’avance lui avaient permis non pas de les semer, mais de trouver une solution rapide et efficace.

S’emparant de son sac à dos, il farfouilla dedans et en sortit victorieusement une son dernier bâton de TNT. Mais il ne put l’allumer tout de suite, car les surveillants l’avaient rattrapé entre temps et menaçaient de le déchiqueter. Étouffant ses regrets, il se saisit de quelques uns des flacons entreposes dans son sac et les jeta dans leur direction, afin de les faire reculer. Le temps qu'il expose la mèche du bâton à la flamme ardente de son briquet, la horde maléfique revenait déjà sur lui. Il jeta l'explosif entre lui et ses poursuivants. Étonnés, par le crépitement de la mèche qui se consumait inexorablement, ceux ci se penchèrent dessus pour mieux l’examiner.

Biberkopf quitta rapidement des lieux, sans même daigner jeter un regard en arrière, et entendit une explosion retentir dans son dos, suivie par un grondement sourd issu de la colline, qui s’effondra sur les démons, encore un peu sonnés par le souffle de l’explosion. Il ne s'attarda pas dans le coin, percevant immédiatement le raclement de griffes contre la pierre, et le halètement des autochtones en train de pelleter la terre. Tant pis pour l’instant de répit, il s’éloigna en toussant et en se frottant les yeux, rendus chassieux par la poussière dégagée.

Un tunnel secondaire s’ouvrit à sa droite, et il s’empressa de l’emprunter et de s’éloigner du tunnel principal. A son extrémité, un rai de lumière apparut, qui devint une tête d’épingle, puis une pièce de monnaie et enfin une ouverture bien nette, inondée par la lumière du jour. Au loin se devinait la silhouette incongrue du vaisseau, encore échoué sur la berge.

 

Epuisé, suant et puant, notre héros se traîna difficilement sur le sol instable du « Nether », luttant contre la lassitude qui s'était emparé de lui, avant d’atteindre l'échelle de coupée de son bateau. Dans un dernier effort, il grimpa sur le pont et manqua tomber à la renverse, tant était fort le tremblement qui le secouait. Ce n'était pas les vagues qui le provoquait, mais les tentatives désespérées de son assistant pour remettre en marche la propulsion du navire. Il pénétra dans sa cabine et, machinalement, se dirigea vers sa couchette, s’y effondra et s’endormit immédiatement. Il n’avait même pas pris la peine de se déchausser, le sommeil l’avait submergé comme les vagues démoniaques menaçaient de le faire pour sa trop précieuse existence.

Il n'eut guère le temps de se reposer, car ayant entendu son maître revenir, Izgor s'était précipité à son chevet, et l'avait aussitôt réveillé, car la menace des démons n'était pas écarté pour l'instant, juste à peine retardée, et il était urgent de remettre en état de marche les moteurs. Encore hébété par les quelques secondes de sommeil, le professeur se releva et suivit son assistant, titubant comme un zombie derrière lui, tandis qu'il le guidait vers les machineries que lui même ne comprenait qu'à grande peine. En effet, si Izgor était son assistant, ce n'était pas pour ses compétences techniques incroyables, mais plutôt parce qu'il était le seul à bien vouloir supporter le caractère épouvantable et les excentricité du plus grand génie de Stendel. Un homme qui, en un instant, pouvait inventer des choses stupéfiantes ou renverser des années de croyance erronées, mais dont la cyclothymie chronique le rendait difficile à vivre au quotidien. A son contact, il avait acquis des notions d'ingénierie dans chacun des domaines principaux, mais ses connaissances lui permettaient de l'assister, pas de le suppléer. Et dans le cas présent, Biberkopf étant l'inventeur des moteurs du vaisseau, il n'y avait que lui qui pouvait véritablement réparer les dégâts qu'il avait été contraint de commettre pour accroître sa puissance. A la plus grande stupéfaction d'Izgor, il ne fallut à Otton von Biberkopf que quelques instants pour tout remettre en marche. Quelques coups de tournevis, de clef à molette et des attouchements divers sur les mécanismes avaient fait bien plus que les trois heures qu'il venait d'y consacrer. Le ahanement de la chaudière se transforma rapidement en un paisible vrombissement, et les pistons se remirent à tourner, permettant au Janrachidi de se remettre à la lave. Izgor n'y comprenait rien, et s'il n'avait connu le profond mépris de son mentor pour les disciplines magiques, il aurait presque cru que celui-ci venait de se livrer à l'un des tours de passe-passe des thaumaturges d'Eleriel. Quoiqu'il en soit, le vaisseau s'éloignait doucement des berges et leur situation s'améliorait d'instant en instant, et cela le satisfaisait amplement.

Cependant, après avoir pris le repos auquel il aspirait tant, le professeur se remit à l'ouvrage, colmatant un peu mieux les brèches de sa pile énergétique. C'est à cette occasion qu'il se rendit compte que les dommages étaient plus graves que ce qu'il avait tout d'abord diagnostiqué. L'énergie est stockée dans une caisse abritant un empilement de matériaux conducteurs d'énergie et qui, disposés d'une certaine manière, permettent un mouvement perpétuel dans un circuit fermé sans perte importante d'énergie au fil du temps. Or, suite aux déprédations commises, cette perte du temps s'est accru sensiblement jusqu'à menacer sérieusement l'autonomie énergétique du vaisseau. Le constat était simple, il fallait rentrer immédiatement sous peine sinon de tomber à cours de jus en route. Alors qu'il donnait ses ordres à son second, qui tenait la barre, il perçut une nette fluctuation d'énergie sur l'un des cadrans de contrôle de la salle des machines. Il compara brièvement les chiffres affichés sur un autre compteur et recoupa les données avec d'autres capteurs et comprit instantanément qu'il se passait quelque chose d'anormal dans le coin, si tant est qu'il soit possible de définir la normalité dans une autre dimension peuplées de créatures démoniaques adeptes d'une des magies les plus abjectes. Son jugement quand à la magie se trouva confirmée d'une bien triste façon quand, arrivé sur le pont, il fut ébloui par un éclair qui déchira les cieux et explosa au-dessus des flots déchaînes à à peine quelques encablures du navire. Une odeur méphitique d’œuf pourri et d'ozone se répandit dans la zone, tandis qu'une fine brume incarnat se maintenait au dessus du point d'impact de la foudre. Progressivement, la brume sembla prendre en consistance, jusqu'à ce qu'une silhouette semble s'y dessiner, aussi improbable que cela paraisse aux yeux des deux spectateurs de ce singulier spectacle. Mais ils durent se rendre à l'évidence quand les plis et replis nuageux s'arrangèrent de manière à esquisser une créature haute de plus de 30 pieds. La créature, dont la forme se faisait et se défaisait au gré des turbulences locales, les interpella.

« Que faites-vous dans mon domaine ? »

D'une apparence semblable à ce qui semblait être la majeure partie de la population locale – c'est à dire les Helliens – avec sa peau d'un rouge flamboyant, ses cornes démesurément longues de part et d'autre d'une tête rendue effrayante par la gueule déchirée de longs crocs dégoulinants de bave et une crinière hirsute similaire à celle des bêtes sauvages, l'apparition était de plus vêtue d'une sorte de pagne taillé dans une matière indéfinie qui couvrait ses attributs sexuels tout en dévoilant une musculature fort développée. Biberkopf nota tout ces détails en un clin d'oeil, sans perdre son sang froid, car il se doutait déjà de la nature de la créature qui s'offrait à sa curiosité. Se servant du langage des signes secrets dont les ingénieurs aimaient à user dans les laboratoires, où le son de la voix pouvait parfois entraîner une déconcentration inopportune, il transmit à son assistant l'ordre de se remettre à la barre et de lancer les moteurs car, par une chance inouïe, le nouveau venu était apparu entre le vaisseau et la berge, mais ne l'empêchait pas de continuer à avancer, ce qui pouvait s'avérer être un avantage crucial si les choses se déroulaient telles que Biberkopf le supputait. Constatant qu'il était obéi, il s'éclaircit la gorge et entreprit de répondre, espérant ainsi gagner un peu de temps.

« Je suis Otton von Biberkopf, Grand-Maître Ingénieur de l'Assemblée Stendelienne des Études Rhêdoniennes et je te salue, ô puissant seigneur des terres du « Nether ». Moi et mon assistants avons pénétré dans votre domaine avec des intentions purement scientifiques. Nous ne faisons qu'explorer, recueillir des échantillons et dessiner des esquisses, et allons repartir très vite.

_ Ah, encore heureux que vous allez déguerpir, mais vous le ferez les mains vides. »

Hurlant quasiment la fin de sa phrase, le spectre que Biberkopf avait identifié comme étant Schwarz, le soi-disant dieu du « Nether » – mais plus vraisemblablement un mage un peu mégalo et totalement cinglé – tendit un doigt rageur vers le navire et, faisant jaillir un éclair de l'extrémité de son ongle, pulvérisa la caisse qui contenait les quelques échantillons que le professeur avait réussi à sauver au prix de grands efforts. Les traits de celui-ci parurent se liquéfier pendant qu'il contemplait les restes fumants de ses découvertes scientifiques. Il ne put répliquer, se contentant d'onomatopées sorties de ses lèvres tremblotantes. Mais, alors que le seigneur des lieux éclatait d'un rire tonitruant, exprimant par là même sa satisfaction, la rage reprit le dessus dans l'esprit de l'ingénieur et, crispant ses doigts sur la clé à molette suspendue à sa ceinture, il la brandit en direction de son tourmenteur.

« Schwarz, tu vas me le payer ! »

Comme sorti du Néant, une boule de glace se forma entre les pinces de la clé et s'envola en direction du dieu, qui la fit fondre d'un claquement de doigt. Ses yeux de braise s'enflammèrent un court instant devant le défi qui venait de lui être lancé. Il était venu se gausser d'un ingénieur, il était désormais confronté à un mage, et cette surprise ne le laissait pas de marbre. De quelques gestes de ses deux mains, il invoqua autour de lui toute la puissance magique dont il avait besoin en vue de concocter un petit sort tiré de derrière les fagots dont son adversaire ne se remettrait pas de sitôt. Mais celui n'avait pas perdu son temps non plus. Retournant sa baguette contre son propre navire, il déclencha le système ultime de défense. Le Janrachidi parut tomber en morceaux, les diverses pièces qui le composaient se désolidarisant les unes des autres. En moins de dix secondes, il ne restait plus de lui qu'un frêle esquif constitué de la quille, de la salle des moteurs et d'un système de barrage primitif mais suffisant, auquel était installé le fidèle Izgor, prêt à diriger leur chaloupe de sauvetage.

Alors qu'il mettait les gaz, Biberkopf s'installa sur la machinerie, se glissant du mieux qu'il pouvait ans l'entrelacs de tuyaux et de pistons qu'elle renfermait. D'une main, il agrippa une rambarde, de l'autre, il se remit à pilonner Schwarz de traits de glace, que ce dernier continuait à repousser avec désinvolture, sans même paraître s'en soucier outre mesure. Cependant, bien qu'ils soient quasiment inoffensifs, ils le perturbèrent suffisamment pour retarder l’exécution du sort qu'il mis plusieurs minutes à préparer. Quelques minutes qui permirent au Janrachidi d'atteindre sa vitesse de croisière, voire de le dépasser grâce aux récentes modifications apportées par le professeur et qui, au prix d'une dépense accrue en énergie, lui permettaient d'aller plus vite sans risquer de griller les circuits. Mais la trop grande vitesse de leur esquif avait une autre conséquence négative, car la désagrégation de sa structure l'avait fragilisé au point qu'il continuait à perdre des pièces, de sorte que l'espace disponible se réduisait à peau de chagrin et que les deux compagnons se retrouvèrent bientôt à surfer sur quelques plaques de métal propulsées par une chaudière rendue folle par les manipulations successives.

Le sifflement aigu des éléments qui se déchaînaient, puis une brusque mais brève déflagration avertit les deux explorateurs que Schwarz avaient fini ses préparatifs et qu'ils devaient s'attendre à affronter sa colère magique. C'est donc dans la terreur la plus pure qu'ils découvrirent l'immense vague de feu qui descendait le cours de lave qu'ils naviguaient, engloutissant tout sur son passage. Biberkopf songeait déjà à toutes les découvertes majeures qu'il ne ferait pas quand, Izgor, fidèle à lui-même, les sauva d'une mort certaine par son pragmatisme populaire.

« il nous faudrait une bouffée d'air frais patron »

Non, il ne songeait sans doute pas à un chewing-gum, mais le professeur eut quand même l'idée d'une bulle géante qui pourrait rafraîchir l'atmosphère. D'un coup de tournevis, il fit sauter les concentrateurs de sa baguette de glace et, au moment où la vague de flammes allait les engloutir et les entraîner dans une sarabande des plus chaleureuses, vida toute l'énergie de sa baguette en une fois. Au lieu de former une boule, comme les concentrateurs l'y contraignait, la glace sortit directement de son réservoir, se diffusant largement autour d'elle. En rencontrant le feu, elle élargit encore plus son champ d'action jusqu'à former un dôme autour du navire, qu'elle alimenta jusqu'à ce que ses réserves s'épuisent, ce qui advint heureusement après le passage de la vague. Croyant que les importuns avaient été anéantis par son sort, car comme la plupart des mages, il était imbu de lui même et de ses talents, Schwarz omit de vérifier ce qu'il en était vraiment et repartit dans son repaire se livrer à quelques activités dont vous ne vous livreront pas le détail afin de ne pas choquer les âmes les plus sensibles parmi nos lecteurs.

Et ce fut heureux, car von Biberkopf et Izgor avaient bel et bien survécu, et après avoir fracassé la croute de glace qui s'était formé au dessus d'eux, les protégeant à la fois du toucher mortel de la vague et de la chaleur étouffante qu'elle diffusait, ils purent reprendre leur chemin. Par chance, la vague avait aussi balayé les embarcations des Helliens, ce qui leur permit de rejoindre sans encombres leur point de départ quelques heures plus tard. Le portail inter-dimensionnel se rouvrit quand le professeur signala à ses assistants restés sur place qu'il était là, et il put enfin rentrer dans sa dimension normale, sur Stendel.

Alors que l'épave qui leur tenait lieu de navire rejoignait la salle du portail, et que nos deux comparses tombaient dans les bras l'un de l'autre – oubliant momentanément leurs positions sociales respectives – pour se congratuler et se réjouir d'avoir survécu, une troupe d'hommes en armes investit la salle. Les techniciens, trop occupés à refermer le portail ne leur prêtèrent pas attention, et le propriétaire des lieux allait interpeller les nouveaux venus quand le comte de Valmont surgit de l'embrasure d'une porte. Mais ceci est une autre histoire qui sera contée ultérieurement.

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Je confirme pour la frontière. Elle a été matérialisée par Kmairiaux et moi-même IG. Elle passe à peu-près au niveau des icônes de Folias et Adansonia sur le plan de Kyu. De plus, si j'ai bien tout compris le projet est en sous-sol.

 

Et j'oubliais : un gros + 1.

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Je confirme pour la frontière. Elle a été matérialisée par Kmairiaux et moi-même IG.

WTF ? C'est moi qui ai fait la carte et le tracé IG :|

Mais quoi qu'il en soit je confirme, c'est bien à eux.

 

D’ailleurs la vrai carte à la quelle se fier :

http://upload.stabland.fr/image-view-67 ... 2.png.html

 

Concernant le projet, je suis septique, mais pourquoi pas, ça peut bien rendre.

ça la signifit que vous allez détruire le campement de l'éponge ? Dommage, moi je l'aimais bien ...

 

Sinon, je suis d'accord avec kmairiaux ... Vous avez un territoire immense et vous faites ça en colle frontières avec nous. Si jamais vous construisiez tout de même là faite attention de ne pas dépasser dans Sylve via le sous-sol, il n'est pas impossible que des infrastructures souterraines d'Andansonia ou des Folias arrivent par ici un jour (de notre coté de la frontière bien sur)

 

En résumé :

Contre -> à l'emplacement actuel.

Pourquoi pas -> plus loin

 

Pingouin.

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Ah, désolé, je ne voulais froisser personne !

 

Le camp de l'éponge sous lequel est placée la future centrale doit être à au moins une trentaine de cubes de la frontière. Avec le relief et le fait qu'elle est souterrainne, elle sera 100% garantie invisible pour nos amis les Sylvains. On aime la nature aussi, à Valmont. D'ailleurs on vous ai... hum... Bref : on ne vous prendra pas un cube de terrain, ni en sous-sol ni ailleurs. Promis.

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Kirschou, si t'avais lu la description, tu saurais qu'il y a pas de screens d'extérieurs, puisque c'est souterrain. Et si t'as pas vu les schémas de l'installation, c'est que tu n'as vraiment rien lu au truc, donc qu'on peut se passer de ton avis tant que tu n'auras pas lu a minima.

 

En fait, pour ceux qui connaissent, tout se passe du côté de la grande salle de l'éponge, et pas dans le campement même.

 

Par ailleurs, ainsi que me le rappelle mon fidèle assistant, modroncube

 

— Tous projets de construction de 25x25 ou plus dans un projet déjà validé devront se dérouler de la manière suivante : le descriptif de la construction devra simplement être posté dans le topic du projet de ville ou territoire validé et le premier post devra être édité pour avoir une liste précise des bâtiments qui la/le composent. Ce n'est donc plus soumis à autorisation avec attente.
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Nalaf, certes, c'est souterrain, mais y'aura bien un accès extérieur pour y descendre ...

Uu escalier du genre :

:air::cobble::cobble::cobble::air:

:air::cobble::glass::cobble::air:

:air::cobble::glass::cobble::air:

:grasside::dirt::dirt::dirt::grasside:

Nan ? :D

 

Et bien qu'on ne puisse pas légalement vous en empêcher, on peut tout de même donner un avis défavorable et vous demander, en tant que voisins cordiaux, si celà ne vous dérange pas de déplacer votre projet ailleurs sur votre imennnnnnnse territoire.

 

En gros : Pourquoi ici et uniquement ici ? Qu'est ce qui vous empeche de le faire ailleurs ?

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ben parce que le cadre s'y prête bien. On savait pas quoi faire du camp de l'éponge, alors on lui a trouvé une utilité. D'ailleurs l'escalier existe déjà, suffit de visiter le camp, et ça restera invisible de l'extérieur, suffit encore une fois de ne pas suivre l'exemple de kirschou et de lire la présentation.

 

Et tu t'engages sur un terrain glissant, on a laissé faire pour le Folias malgré les désagréments passagers que vous nous avez causés.

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Yop ;)

 

Il serai intéressant que ce post de présentation de projet (au final non nécessaire) ne finisse pas en règlement de comptes Sylve/Valmont ;).

 

En dehors de la mise en page qui laisse un peu à désirer je n'ai pour ma part rien à dire sur ce projet. Nalaf y réfléchit depuis quelques temps déjà et le RP est cohérent. J'étais réfractaire au départ à l'aspect extérieur très cubique de la centrale mais vu qu'elle est sous terre ça ne pose aucun souci ;).

 

Bon jeu :D !

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Nan mais quels trolls vous faites, super_pingouin et Nalaf !

 

Les relations Sylve - Valmont ont toujours été bonnes et le resteront. Malgré le trollisme éhonté de notre euh... chargé des relations diplomatiques valmontois. (argh, y'a comme une erreur, là).

 

Ton assistant préféré (ton prévôt en fait, hein :roll: , qui assure l'intérim pendant l'absence du connétable, comme tu l'as si bien décrit dans le codex valmontois).

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d'un point de vue RP, la centrale se situe aux marches du Comté parce que le centre est réservé à la cité et aux exploitations nécessaires à son approvisionnement (champ, forêt, etc) et que le danger induit par les expériences demande une zone de sûreté. La marche sud/sud-est est le domaine des Ingénieurs Valmontois depuis plus d'un siècle, bien avant la sylve, et c'est votre récente extension qui vous en a rapproché. De manière générale, on aurait toujours collé au domaine de quelqu'un d'autre, puisque ce projet ne peut être conçu qu'aux frontières.

 

Oui ben tu t'occupes des formalités administratives pendant que je fais ce que je veux avec la redstone, c'est plus ou moins la définition d'un assistant non ?

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Je sais que ça ne me regarde pas trop mais sur ce point je rejoins les citoyens de Sylve. Je pense pas qu'il soit une très bonne idée de coller cette centrale rasant les frontières. Même en souterrain, car après avoir fait un tour au campement on peut considérer votre "grotte" sur les frontières si on se réfère aux étendards IG.

Bref je suis sceptique, et je pense que tu aurais au moins pus prendre un peu plus de temps pour prévoir des schémas ou des screens enfin de quoi convaincre les [barrer]Sylvains[/barrer] Sylvitronosaures.

 

EDIT : Et mon nom est Druyk, pas dryuk :pumpkinon:

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Je sais que ça ne me regarde pas trop mais sur ce point je rejoins les citoyens de Sylve. Je pense pas qu'il soit une très bonne idée de coller cette centrale rasant les frontières. Même en souterrain, car après avoir fait un tour au campement on peut considérer votre "grotte" sur les frontières si on se réfère aux étendards IG.

Bref je suis sceptique, et je pense que tu aurais au moins pus prendre un peu plus de temps pour prévoir des schémas ou des screens enfin de quoi convaincre les [barrer]Sylvains[/barrer] Sylvitronosaures.

 

EDIT : Et mon nom est Druyk, pas dryuk :pumpkinon:

 

ben ça fait déjà 2 mois que je prépare le truc...et ya des schémas, faut relire. Et c'est vous qui avez étendu vos frontières jusqu'aux nôtres, donc quand le projet a été conçu, ça ne collait pas vos frontières.

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De toute manière, le projet n'empiétant pas sur les frontières de Sylve et n'étant pas visible depuis le territoire sylvestre, je ne comprends pas les inquiétudes nourries par les Sylvains. Il serait bon de vous informer avant tout jugement hâtif, le Campement de l'Eponge n'étant en aucun cas détruit mais simplement légèrement modifié en campement militaire qui possèdera une justification RP. La centrale se trouvera dans la grande caverne du Campement.

 

Cependant, je n'accepterai pas le lancement de la construction tant que la question de l'aspect de la centrale ne sera pas réglé. Les screens que tu nous montres Nalaf ne répondent pas aux exigences de Valmont, je te l'ai dit comme je t'ai dit d'attendre avant de poster le projet...

 

La centrale est appelée à devenir un mini-donjon (voire pas mini du tout), et son architecture, son aspect extérieur comme intérieur seront travaillés comme pour tout projet valmontois. Je ne comprends d'ailleurs pas vos inquiétudes sur ce point, je pense que nous avons des références qui prouvent à quel point le Comté de Valmont est un projet sérieux et travaillé. Nous pouvons vous faire visiter nos constructions pour vous ôter tout doute.

 

L'architecture n'est pas le fort de Nalaf, on le sait, il ne connaît que le troll, la redstone et le RP (/troll). Ce pourquoi l'architecure, le design et le choix des matériaux seront supervisés par moi-même et Modroncube (et Nalaf évidemment). L'objectif est d'obtenir une centrale au design médiéval- fantastique, comme vous pouvez le voir dans les constructions gnomiques dans WoW, pas forcément steampunk donc, avec utilisation de matériaux d'époque (bois, pierre) et sans prédominance de métal. Vous pouvez en être certains, nous travaillerons la centrale jusqu'à ce que son design corresponde à nos exigences. Le résultat sera probant, je vous le garantis, et fera avancer de beaucoup le RP de Valmont. C'en est un point-clé.

 

Le rendu final de la centrale différera de beaucoup des screens de Nalaf. Il s'agit seulement d'illustrations pour montrer un peu l'idée originelle, mais la centrale sera beaucoup plus détaillée et poussée, la chambre du réacteur n'en étant qu'une petite partie. Le donjon se fera surtout dans des salles secondaires, couloirs, salles de contrôle, conduits de service, la chambre de combustion étant le but final du donjon.

 

Bref, je pense que vous pouvez nous faire confiance, vous ne risquez rien, le projet est souterrain, et Valmont n'est pas connu comme un échec architectural (cobble ou pas kmairiaux :P ).

 

Amicalement,

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Ouais enfin z'avez aucun argument non plus. On peut pas fournir de screens extérieurs de quelque chose de souterrain. Idem pour les mécanismes de donjon, on va pas les dévoiler.

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