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[Accepté]Postuler au rang de voyageur : Splendide


Ashugeo
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Candidature au rang de paysan

 

Candidature à la citoyenneté Névaine

 

 

Chapitre 1 : Introduction

 

 

<< J'ouvre difficilement les yeux. Je gît sous un lampadaire qui grésille, il fait nuit et il y a de l'orage. Ma tête me fait mal, la douleur est insupportable. Les éclairs m'aveuglent et le tonnerre me broie les tympans. J'essaye de me lever mais mes muscles ne répondent pas à mes sollicitations, je m’effondre et ma tête heurte le sol. Je perd connaissance.

 

Je me réveille à nouveau. Il fait bien jour maintenant, le soleil m'éblouit et je reprend conscience de mon mal de tête. Mes poches sont vides, je n'ai pas le moindre cube de dirt sur moi. Je suis à bout de force mais je parviens, non sans effort, à me tenir debout. Autour de moi, des gens marchent, discutent, des marchands vendent des steacks ... Tout à coup des voix résonnent dans ma tête : "Bienvenue sur Minefield !", "Vous approchez de Stendel." ou encore "Splendide vient de se connecter." ... Les passants eux ne semblent pas entendre ces mots. J'ai l'impression qu'ils ne me voient pas, je suis comme transparent à leurs yeux. Splendide. C'est bien mon nom. Je ne sais pas comment je suis arrivé ici. Mon dernier souvenir est celui de mon loup apprivoisé Rex, à qui j'ai donné une côtelette crue avant d'aller me coucher. Je disposais d'outils en diamants, d'une magnifique maison dans la nature, d'une mine personnelle ... Puis plus rien, et voilà que je me retrouve sur une place publique entouré de nombreux passants. Serait-ce un rêve ? Peut-être. N'écoutant que mon courage, je décide néanmoins de prendre la situation en main et d'aller de l'avant. Peut-être que je vais pouvoir me frayer une place et rencontrer des gens parmi cette communauté ... qui sait. >>

 

 

 

 

Chapitre 2 : Un paysan dans l'ombre ...

 

 

<< Je n'en reviens toujours pas. Cette ville est immense. L'horizon est coupée par d'immenses murailles, tours, bâtiments plus imposants les uns que les autres. Le traffic sur ce que, j'imagine, est la place centrale, est immense. Des habitants passent dans tous les sens, et interagissent d'une drôle de manière : ils parlent à priori grâce à leur pensée, et chacun peut être entendu par toute la communauté. Des voix différentes jaillissent, se répondent, rigolent ... Certaines sont différentes, elles semblent venir d'autres mondes. Nubes, Dominion, Navis, Stendel, Nimps, Sylve, Nevah, ... ces mots me sont inconnus. J'écoute, j'écoute pendant des heures. J'en apprend un peu plus sur la vie ici. Toujours immobile sur cette place, je voyage au travers des dires des habitants. Il semble qu'il existe des régions entières au delà de ces murailles. Des villes magnifiques, des monuments érigés par les habitants ...

 

J'ai soudain l'envie de participer à la conversation. Je tente de demander mon chemin à un passant. Je m'approche de lui, il s'arrête et me fixe. J'ouvre la bouche ... aucun son. Aucun sort n'en sort. Je n'arrive pas à parler. Cela me fait l'effet d'une claque. Tous ici peuvent discuter, mais j'ai perdu l'usage de la parole. Le passant tourne les talons et s'enfuit dans un dédale de rues étroites. Je le regarde s'éloigner, sous le choc, immobile. Une larme me monte à l'oeil. J'enrage. Je suis en colère envers moi-même, je fulmine. J'essaie de crier. Toujours aucun son. Une pluie lourde et glaciale se met à tomber. La place se vide rapidement. Je suis seul, les voix se font rares. Je me met à l'abri dans une taverne. Elle est vide, mal éclairée. Exténué, toujours en pleurs, je m'endors sur une table.

 

Je me réveille le lendemain en fin de matinée. Le beau temps est revenu, cependant les flaques qui jonchent les rues sont nombreuses. La vie sur la place reprend lentement son cours. J'ouvre la bouche. Toujours aucun son. Je vais vraiment devoir apprendre à parler si je veux me faire comprendre. Je décide de me changer les idées et de visiter les alentours de la ville. La tête basse, je plonge les mains dans mes poches ... et sens quelque chose de lourd et froid au fond d'une d'entre elles. J'en ressors doucement ma main, l'ouvre et ... trois pièces. Trois pièces d'argent, neuves, brillent dans ma paume. Je les fixe une minute, sans pouvoir esquisser un mouvement. Puis je prend conscience du miracle, saute de joie et rentre dans la première taverne que je trouve. J'achète une côtelette, jugeant l'avoir méritée après deux jours de jeun. Ayant repris des forces, je pars à l'aventure.

 

Une semaine s'écoule durant laquelle je vais de merveilles en merveilles. Je ne cesse de m'éblouir devant la beauté de ces mondes, devant la grandeur des édifices. Le quatrième jour, je prend le métro depuis Stendel, j'ai d'ailleurs appris qu'elle était la capitale du royaume. Je visite une magnifique ville portuaire nommée Azur, un arbre maison dont la beauté est inqualifiable, couramment appelé l'Hypérion, puis, en milieu d’après-midi, j'arrive en gare de Nevah. J'en monte les escaliers ... et une ville gigantesque, fortifiée comme si Thor en avait été l'architecte, s'ouvre devant moi. Des fanions rouges et blancs flottent sur toutes les tours, la place marchande grouille de monde, la paix, la prospérité et la joie semble être le deuxième soleil de la ville. Toujours aphone, je décide de quitter la place marchande et de visiter la ville. Elle n'est, en aucune mesure, commune à Stendel. L’architecture est resplendissante d'unité, les couleurs de la ville sont visibles partout, tout semble baigner dans un océan de pureté.

 

C'est alors que quelqu'un m'interpelle. Je me retourne, et découvre Majorux, un Commandeur. Je m'agenouille précipitamment. Cet homme s'adresse à moi avec une infinie gentillesse, contrastée par rapport au manque d'attention dont j'ai été la victime récemment. Il me dit qu'il a lu en moi une volonté d'agir respectueuse des lois du Royaume, qu'il a toute confiance en mon bon-vouloir et qu'il serait prêt à m'aider dans mes projets. Il me dit "Te voilà Paysan" et disparaît aussitôt. Je murmure alors un "Merci ..." et me rends compte que je viens de parler. C'est encore un choc, qui s'ajoute à la liste des émotions que j'ai eu depuis mon arrivée dans le royaume.

 

Je décide d'être réactif, je marche des heures en direction de la capitale, jusqu'à une forêt où je commence à me créer des outils et à préparer des ressources pour ma maison ... et je réalise que je ne sais pas où la faire. La nuit tombe et je ne sais pas où dormir, cette nuit encore. Je loue une chambre dans une auberge de la capitale. Le soir dans mon lit, je repense à cette cité, Nevah, et décide de trouver les Consuls de ce paradis sur terre afin d'avoir, peut-être, le privilège d'y habiter. >>

 

 

 

 

Chapitre 3 : Nouveaux horizons

 

<< Au petit matin, je prépare mes affaires, lance mon sac sur une épaule et descend les escaliers de l'auberge quatre à quatre. Je paie rapidement le Tavernier et le salue en lui faisant un geste de la main. Dans la rue, toujours la même ambiance : le soleil est radieux, la place marchande est active ... Je décide d'emprunter les lignes du métro, le C.R.A.S.H, afin de me rendre plus rapidement à Nevah.

 

La Gare de la cité fortifiée annonce la couleur : d’immenses piliers et des arches s'élèvent au-dessus de ma tête. L’escalier en colimaçon qui me sépare de la surface semble vouloir me préparer psychologiquement à la beauté de ce que je vais pouvoir visiter. La place marchande sur laquelle débouchent les voies de métro est vide. Il se met à tomber de fins traits de pluie. Je décide de ne pas prendre cela comme un mauvais présage, mais comme une pluie salvatrice venue me purifier, puis je me rends compte de l’absurdité de cette vision et sors de mon sac mon écharpe ainsi qu’une paire de mitaines. Je commence à visiter les lieux.

 

Et n’en reviens pas. Le temple de Phôs semble avoir été bâti par les dieux, les colonnes qui supportent la coupole sont comparables à la distance qui nous sépare du ciel, et l’immensité du bâtiment est inqualifiable.

Le temple de Démétéros est d’une précision et d’une cohérence géométrique incroyable, qui n’est comparable en aucune mesure avec un quelconque autre édifice. Sa pureté semble illuminer Nevah dans un rayon de paisible végétation et d’eau pure.

La cathédrale et le théâtre sont des merveilles des temps anciens remises aux goûts du jour, des parfaits témoins du temps qui passe et transforme la Terre.

Le Bastion et le Cœur qu’il abrite sont des frontières imprenables, clés de la défense et de la vie Névaine.

Entourée des murailles immenses, la citadelle fortifiée semble vouloir se protéger d’un ennemi qui n’oserait, de toute façon, se mesurer à la puissance du territoire.

 

Je rencontre bientôt Xaldrin, près du port, un soir. Son blason m'apprend qu'il est consul de Nevah, je discute de longues minutes avec lui : je lui parle de mes visites, mes émerveillements devant les édifices de la région et de la ville. Je lui présente mes ambitions, mes projets. Je lui pose aussi de nombreuses questions sur la politique de la cité, son fonctionnement ... Il me répond avec amabilité, presque gentillesse. Je l’écoute silencieusement et apprend en quelques minutes beaucoup sur l’histoire de Nevah. Enfin, il me souhaite la bienvenue en ces terres et m'accorde généreusement la citoyenneté Névaine. Je suis aux anges.

 

Quelques jours plus tard, j'achète une maison dans le quartier prolétaire. Les deux tiers de ma bourse y passent. Je commence à m’installer, à aménager l'intérieur de ma nouvelle demeure. Je repense à mes débuts dans le royaume Stendelien. J’étais totalement perdu, incapable de mettre un nom sur les villes, les monuments que je visitais. Aujourd’hui je faisais enfin un choix et m’installais au sein d’une communauté.

 

Communauté que je rencontrai le soir même, retrouvant d'autre Névains à l'entrée de la ville et faisant connaissance. Plusieurs jours s'écoulèrent ainsi. Plusieurs semaines peut-être. Je fis des rencontres, parlai avec les Névains. Je commençais à m'intégrer à la communauté, je m'y sentais bien. Un jour, pendant un temps mort d'une conversation, je proposai à mes voisins un projet que j'avais appelé le MinePoker. Ils semblèrent intéressés, la plupart me firent savoir qu'ils voyaient cela comme une bonne idée. Le grand-duc Durnik’Choup premier du nom, ayant silencieusement écouté la conversation depuis le début, intervint. Chacun se tut et écouta ses paroles sages. "Splendide, ton respect de la communauté et tes ambitions pour notre ville sont honorables. Néanmoins, le MinePoker est un projet qui dépasse mon simple accord. Tu devras t'adresser à un Gouverneur. De plus, tu es toujours paysan. Cela ne te suffira pas pour faire entendre ta voix. Poursuis ta quête, embrasse la liberté. Deviens voyageur. >>

 

 

Chers modérateurs, bonsoir.

 

Si je m'agenouille humblement devant vous aujourd'hui, c'est pour vous faire part de ma volonté intime, de mon envie secrète de partager mes connaissances en redstone pour en faire profiter la communauté Minefieldienne.

 

En effet, j'entends diriger un projet de MinePoker, une adaptation de Texas Hold'Em sur le royaume, et plus en particulier à Nevah. Ce projet me tiens énormément à coeur, mais soulève cependant quelques points délicats. Tout en espérant pouvoir entrer en contact avec vous pour vous expliquez en détail le fonctionnement du jeu, on m'a conseillé de postuler à un rang plus élevé que paysan. En effet le fonctionnement du jeu se basera sur des mises, comme dans les jeux de cartes de cette dimension qu'ils appellent l'IRL. Les règles du royaume m'interdisent cependant de procéder à un quelconque échange sans être commerçant. Bien décidé à faire tous les efforts nécessaires à l'avancement de ce projet, je vous propose avec respect de considérer mon esprit sain et mes ambitions vénérables à travers cette candidature.

 

Les deux derniers mois passés sur le Royaume ont été pour moi magnifiques : je fis des rencontres toutes plus agréables avec moi les unes que les autres. Je participai à des projets de plus en plus nombreux, en ajoutant souvent ma petite touche personnelle, pas forcément la plus utile mais qui, souvent, participait à la bonne humeur des valeureux travailleurs qui œuvraient durement à la tâche. Je me suis fait de véritables "copains" que j'avais plaisir à retrouver le soir après les cours (foutue dimension IRL).

 

En espérant de tout mon cœur une réponse positive de votre part, je vous prie d'agréer, chers modérateurs, l'expression de ma sincère dévotion à la communauté Minefieldienne.

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