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[Accepté]Vocation paysanne


pekopey
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Bonjour,

 

Je me présente : Laure, 35 ans, nantaise d'adoption, élevée à l'autel du PC, 25 ans de jeux vidéo divers et variés derrière moi.

 

Cela fait 3 mois que j'ai découvert Minecraft. Exploration, minage, découvertes... j'ai fait le tour d'un bon paquet de maps en solo sur lesquelles j'ai réalisé quelques constructions et pas mal joué avec la redstone. J'aime bien également jouer des maps aventure et RP.

 

Après avoir fait le tour de divers serveurs RP, PVP... je me suis arrêtée sur Minefield et son mumble. L'ambiance et l'univers m'ont donné envie de poser ma candidature pour pouvoir y rencontrer des gens sympathiques avec qui partager des projets de construction.

 

Rôle-Play:

 

 

 

 

La première partie de ce RP a été écrite il y a un peu plus d'un an et constitue le seul et unique RP que j'ai jamais écrit. Je m'en suis servit comme introduction à la suite créée pour ma candidature sur Minefield qui est présentée hors spoiler.

 

Que faisait-elle là, échouée sur le sable. Elle n’en savait rien. Elle se releva, titubant, fit quelques pas, puis ses genoux plièrent sous elle. Ses forces semblaient s’être perdues dans cet océan qu’elle contemplait. Elle prit appui sur ses avant-bras. Les doux rayons du soleil réchauffaient son corps, dont elle reprenait peu à peu conscience. Elle tentait péniblement de réfléchir, de se souvenir, mais tout cela était vain. De son esprit embrumé n’émanaient que flots et océans. Aussi loin qu’elle puisse chercher en elle, seul l’élément liquide était présent. Que cela signifiait-il ? D où venait-elle ?

 

Péniblement, assurant ses appuis, calant ses pieds dans ce sol mouvant, elle se releva dans l’espoir de découvrir un élément familier. Un rocher, un arbre peut-être, lui rappelleraient un lieu qu’elle reconnaîtrait. Mais, las, rien de ce qu’elle voyait ne semblait pouvoir l’aider.

 

Elle avisa un petit sentier qui semblait remonter derrière une dune. Elle l’emprunta d’un pas douloureux mais décidé.

 

Durant cette courte marche, la terreur lui emplit l’esprit lorsqu’elle s’aperçut que son nom même, elle l’avait oublié. Comment cela était-il possible ? N’était-elle qu’une entité vide, sans souvenir, aucun, sans passé et peut-être… sans avenir ?

 

Elle chassa ces folies de son esprit, releva un peu la tête et fronça les sourcils pour protéger son regard du soleil brûlant de midi. Dès lors, elle pouvait distinguer l’extrémité du chemin. Une arche de pierre l’enjambait, soutenue en ses flancs par de larges murs de pierre. Elle sut immédiatement ce que cela signifiait. Des gens vivaient là. Bientôt, elle en était sûre, elle obtiendrait des réponses à toutes ses interrogations.

 

Pressant le pas, elle anticipait déjà ce qu’elle allait trouver au-delà de cette frontière. Un village, des hommes, des femmes, tous affairés à leurs tâches quotidiennes. Elle les dérangerait certainement. Mais qu’importe, ils comprendraient, ils essaieront sûrement de l’aider.

 

 

Elle continua son chemin d’un pas assuré. Après quelques minutes, qui lui parurent des heures tant sa déception de ne rencontrer personne était grande, une ombre gigantesque commença à se dessiner au loin.

Au fil de ses pas, la silhouette se fit plus précise et elle pu reconnaître une pyramide. Une pyramide faite de sable. Elle en fit le tour pour en trouver l’entrée. Cela semblait étrange, mais elle espérait tout de même y trouver une bonne âme pour l’accueillir. Avec enthousiasme, elle ouvrit la porte du monument et fit un pas. Un bruit sec se fit entendre qui la figea sur place. Sans avoir eu à se retourner, elle savait ce qu’il s’était passé : la porte s’était refermée derrière elle et le couloir dans lequel elle avait pénétré s’était assombri. Avec peu d’espoir, elle fit demi-tour et tenta d’ouvrir la porte qui l’avait bel et bien emprisonnée.

 

Que faire ? Elle se sentait faiblir. Sa respiration se coupait. Le désespoir montait en elle.

Nul autre choix ne se présentait que celui de s’enfoncer dans ce sombre couloir. Ses pas étaient lents et peu assurés. Des embranchements, d’autres couloirs, c’était un labyrinthe. Cela commença à l’intriguer, puis à l’amuser. Elle aimait ça, elle se sentait curieuse.

Au détour d’un couloir, elle finit enfin par tomber sur un espace plus large dans lequel elle découvrit une inscription sibylline. Une énigme ! De la peur, du doute, elle passa à l’excitation. Bientôt elle du faire face à des murs de lave, des tunnels emplis d’eau, des labyrinthes de verre. Tout cela l’amusait. De plus, elle en était sûre, ces épreuves l’amèneraient vers la sortie de cette pyramide.

 

Mais une chose, toujours, l’inquiétait. Ces nombres. Ces nombres qu’il lui fallait retenir alors qu’elle avait perdu la mémoire de sa vie entière. Elle se disait que si elle arrivait à se souvenir de tous ces nombres, alors c’était peut-être un signe que rien n’était perdu, qu’un jour, peut-être, elle saurait d’où elle venait, qui elle était et surtout ce qui l’avait menée là.

 

Une nouvelle inscription ! Celle-ci était différente des autres et lui demandait de composer avec la quantité de nombres qu’elle avait rencontrés. Elle fit ses calculs, arriva à une conclusion, qui l’étonna quelque peu. Mais elle n’avait pas le choix. Elle devait avoir confiance en elle et surtout ne pas se tromper. Quatre portes se trouvaient dans cette salle. Si elle choisissait la mauvaise, qui sait quelle fin sordide elle pourrait connaître. D’un geste rapide, elle ouvrit la porte qu’elle pensait être la bonne et fit un pas de sorte de ne pas avoir à regretter sa décision. Le sol se déroba sous elle si bien qu’elle fut entraînée dans une chute qui lui parut interminable.

 

C’est dans l’eau qu’elle tomba. Elle crut sa fin venue, mais en quelques brasses, elle put remonter à la surface et prendre appui sur un rebord. Elle suivit un petit escalier et retrouva enfin la lumière du jour.

Cette aventure l’avait beaucoup amusée. Mais la solution à l’énigme finale la laissait perplexe. D’instinct, elle se disait que la réponse à tout était quarante-deux et ne comprenait ni d’où venait ce nombre, ni comment il pourrait en être autrement. Elle décida de laisser cette interrogation de côté pour le moment, inspira profondément et reprit sa route.

 

A peine quelques minutes étaient passées qu’elle découvrit de nouveaux bâtiments, bien plus modestes ceux-là : des commerces. Toutes sortes de choses étaient à vendre : matériaux de construction, laines aux couleurs chatoyantes… mais ce qui lui faisait briller les yeux à cet instant, c’étaient de simples soupes de champignons. Depuis qu’elle avait repris connaissance sur ces terres inconnues, elle n’avait rien pu avaler. Et qui sait depuis combien de jours avant cela encore avait-elle jeûné ? Mais elle ne possédait rien, n’avait rien sur elle que ses propres vêtements. Si elle voulait manger, il lui faudrait se résigner à tuer l’un de ces cochons qu’elle avait croisés sur la route et manger leur viande crue.

 

Elle chassa cette pensée de sa tête, détourna le regard de ces aliments qui lui faisaient défaut et son regard tomba sur la muraille d’une cité. Elle reprit sa route dans sa direction et son corps se réchauffa à mesure que les bruits de l’activité des hommes se faisaient plus forts.

Elle franchit les murs de cette citadelle, continua toujours devant elle jusqu’à arriver sur ce qui lui semblait être la place principale du lieu. Là, elle s’arrêta et commença enfin à poser le regard sur la vie qui l’entourait.

 

Tout à sa rêverie, elle fut surprise par la voix d’un homme qui l’interpellait. Lui proposant son aide la voyant quelque peu égarée, il lui demanda son nom. Dans l’instant, elle répondit « Pekopey ». Pourquoi ce nom ? Etait-ce réellement le sien ? Elle n’en savait rien et, après tout, cela n’avait pas d’importance. Il lui plaisait, c’était cela l’essentiel… « Pekopey ».

 

 

J'espère à très bientôt, bon jeu à tous, Pekopey

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