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[Accepté]Candidature au grade de paysans - Glieps


Glieps
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Bonjour à tous,

 

voici ma candidature au grade de paysan que je poste à nouveaux car je me suis un peu trop emballé lors de mon inscription ce pour quoi je m'excuse (voici l'ancienne postée quelques petites heures trop tôt : devenir-paysan/candidature-grade-paysans-glieps-t37030.html).

 

À propos de moi :

Alsacien de 17 ans, actuellement en école d'ingénieur, passionné d'informatique et d'aéronautique.

J'ai découvert Minecraft il y a quelques mois déjà par des amis et ai acquis une certaine expérience de jeu notamment des systèmes Redstone complexes.

Mon pseudo IG est le même que sur le forum.

 

Ce que je projette de faire sur le serveur :

J'ai découvert Minefield, un peu part hasard, en même temps que mon frère et depuis mon inscription je n'ai de cesse de m'émerveiller des constructions présentes sur le serveur et j'ai hâte d'y apporter ma modeste contribution en tant que paysan ainsi qu'avec mes connaissances en Redstone.

Je suis également très intéressé par les possibilités qu'offrent les nombreux chantiers du serveur, dont ceux du C.R.A.S.H. et de la nouvelle carte, auxquels j'ai hâte de prendre part.

 

Pour le RP :

 

(NDLA : Les noms des différents protagonistes de cette première partie ont volontairement été caché soit par peur de représailles de la part des autorités de son pays d'origine envers ceux-ci, soit en raison de la mémoire défaillante de l'auteur lors de l'écriture de ce récit)

 

Première Partie : Aventures préstendelliennes

 

Chapitre 1 : Préquelle

 

 

Il y a bien longtemps dans une contrée lointaine, une petite communauté subsistait en harmonie au milieu de la nature. Les gens vivaient comme ça, heureux, presque totalement coupés du monde…

La communauté — ma communauté — avait été fondée, en l'an 327 avant Remelaz du calendrier Expelien — c'est à dire il y a 1689 ans — par de lointains aïeux dont le nom est tombé dans l'oubli. Notre passé nous étant inconnu, nous savons, qu’aussi profond que remonte notre mémoire collective, nous avons toujours vécu ainsi, de l'agriculture, de la pêche et du minage des quelques ressources que nous procurait la terre. Nous n’avions par ailleurs aucun contact avec le reste du monde, la région étant principalement composée de hautes montagnes à perte de vue, dont les pics restaient enneigés même au plus chaud de l'été.

J'avais pour habitude de chasser dans la forêt qui entourait notre village et qui s'étendait jusqu'aux lointains contreforts des rocheux situés à l'autre bout de la vallée. Bien que je fusse encore bien jeune à cette époque, je connaissais mieux que quiconque tous les recoins de notre territoire et de ce fait j'étais passé maître dans l'art de me fondre dans la nature, et je n’avais pas mon pareil pour dénicher les plantes rares demandées par l'herboriste.

J'avoue que je préférais à cette époque vagabonder dans la nature environnante et explorer les alentours plutôt que travailler aux champs, mais, ayant malgré tout une grande utilité au village, l'on me le pardonnait de bon coeur.

 

Ainsi allait la vie dans notre paisible contrée.

Mais cela ne devait pas durer.

 

 

Chapitre 2 : La fuite

 

 

Par une belle matinée de printemps arriva au village le premier voyageur depuis fort longtemps. Je me souviens encore de ce jour comme si c'était hier.

Il apparut marchant sur la route qui serpentait dans les montagnes qui encerclaient la vallée où nous vivions. Il était accompagné de deux mulets qui portaient ses bagages.

Il traversa notre village et se présenta au chef — mon père — sous les regards inquiets des plus vieux d'entre nous. Il nous fit part des dernières nouvelles de ce monde, qui à cette époque me paraissait bien lointain. Tout allait pour le mieux jusqu’au moment où il nous annonça qu'il était l'envoyé d'un roi — qui au passage nous était totalement inconnu — et qu'il avait pour ordre de recenser les habitants du royaume dudit roi dans le but de lever une armée pour contrer les hordes de barbares descendant du Grand Nord.

Mon père lui dit que nous devions réfléchir avant de donner une réponse, et, sur ce, il invita le voyageur à rester quelque temps chez nous.

Après cela, je questionnais l’homme sur le vaste univers d’où il venait ainsi que sur les avancées technologiques qui avaient été faites ces dernières années. Il s'avéra que cette jeune personne était un érudit et il s'efforça de me transmettre ce qu'il savait des sciences, en cachette, bien sûr, car les anciens ne voulaient pas que l'on soit en contact avec cet étranger. C'est ainsi que j'appris l'utilité de ce minerai rougeâtre que l'on nomme communément Redstone, ainsi que de l'existence des cités gigantesques qui parsemaient le monde.

Ce fut un grand changement pour moi qui n'avait jamais rien connu d'autre que cette vallée.

Deux semaines après son arrivée dans la contrée, mon père donna enfin sa réponse : il ne reconnaissait pas le roi et refusait de contribuer à former une armée, notre communauté étant depuis toujours des plus pacifiques.

Le voyageur reprit ainsi la route pour retourner voir son souverain.

Et la vie poursuivit son cours habituel ou presque…

J'avais en effet trouvé une grotte où je m'exerçais quotidiennement à manier la Redstone à l‘abri des regards indiscrets. Mais un jour, l'un des jeunes enfants du village me suivit et découvrit ma cachette.

Je fus arrêté, jugé puis banni par le Conseil des Anciens, car j'allais à l'encontre des traditions, de l'ordre établi et menaçais la vie paisible de la communauté.

C’est ainsi que je quittai donc ma terre natale.

 

 

Chapitre 3 : Dans la Capitale

 

 

La nuit suivant mon départ, je m'étais installé pour bivouaquer sur l'un des monts environnants en attendant de continuer mon périple, j’aperçus une forte lueur montant de mon village. Le roi ayant eu vent de notre « insurrection » avait décidé de le raser. Sachant intérieurement qu'il était déjà trop tard, je restai là, immobile, observant — non sans une immense tristesse — se consumer lentement l’endroit où j’avais passé l’intégralité des premières années de ma vie.

La peur au ventre je repris la route à l'aube en coupant à travers bois et en espérant ne faire aucune mauvaise rencontre.

 

J’errais ainsi des mois durant sans but, découvrant le vaste monde et la corruption qui le gangrénait. Je traversai des cités titanesques, qui semblaient quand même avoir eu leurs heures de gloire, mais qui avaient été à moitié détruites par la guerre qui avait fait rage quelques années auparavant, et dont leurs habitants vivaient dans une misère à peine croyable et supportable pour le commun des mortels. Devant une telle débauche générale, j’entrepris de quitter ce pays, à la recherche d’une terre plus accueillante et chaleureuse.

 

Avant de laisser derrière moi cette contrée détruite, je me décidai à visiter la Capitale du royaume, espérant avoir des nouvelles concernant d’éventuels survivants au massacre de mon village. J’arrivai donc au centre névralgique du pays, résidence du roi et de ses conseillers. En me promenant dans les ruelles de la ville, j’entendis soudain une voix qui me semblait étrangement familière. Une ombre surgit par l’embrasure d’une porte, me saisit par le col, et m’entraîna à l’intérieur de l’habitation. Encore un peu étourdi, je vis celui qui m’avait arrêté...

Il s'agissait de l'érudit voyageur qui avait visité notre village un an auparavant. Il semblait tout aussi stupéfait que moi de cette rencontre. L'effet de surprise passé, il me raconta que le roi, sous l'influence d'un mage noir, avait perdu la raison peu après son retour de campagne contre les barbares, campagne qui d’ailleurs s'était soldée par un cuisant échec. C'en était suivi une obscure période pour le royaume, qui avait rapidement sombré dans le chaos le plus total. Les hauts fonctionnaires avaient soit été arrêtés, soit avaient réussi à fuir le pays. Quant à la population, elle devait depuis se résoudre à vivre dans la pauvreté grandissante dans ce pays autrefois riche et prospère.

L'érudit m'expliqua ensuite qu'il était lui même en fuite, car son frère n’avait plus grâce aux yeux du roi, attirant par la même occasion le malheur sur toute sa famille. Il était donc à présent obligé de vivre dans la clandestinité et avait décidé de rejoindre le mouvement de résistance lancé par les nobles déchus du royaume. Je compris alors qu'il essayait de me faire prendre part à leur mouvement qui visait à renverser le roi, ainsi que le mage qui l'avait influencé, au point de menacer la survie de tout le peuple.

Il continua à me parler du malheur qui s'était abattu sur eux, puis en vint, comme je m'y attendais, à me proposer de le rejoindre dans sa lutte pour son peuple. Je fis semblant de réfléchir quelques instants, mais, n'étant pas d'un tempérament guerrier, je déclinais sa proposition.

Apparemment déçu, il me proposa tout de même de rester chez lui le temps de me ressourcer en vue du long périple qui m'attendait — car j'avais décidé plus tôt dans la journée de fuir ce pays définitivement et le plus vite possible. Il me montra ma chambre aux sous-sols et je m'installai confortablement pour passer la nuit.

 

 

Chapitre 4 : Traqué !

 

 

Vers une heure du matin, un bruit me réveilla subitement. Je me levais, allais voir par le petit soupirail qui donnait sur la ruelle et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis une dizaine de soldats lourdement armés qui encerclaient la maison. Je n'eus pas le temps de monter donner l'alarme lorsque j'entendis les mercenaires enfoncer la lourde porte en chêne de l'habitation. Je pris l'unique solution qui s'offrait alors à moi, et me cacha au milieu d'un tas de foin qui avait été entreposé dans la pièce à côté de ma chambre.

Je demeurai là pendant plus de six heures, le temps que les soudards du roi eussent fini de fouiller le domicile de mon ami. Au bout d'un moment, je sortis prudemment de ma cachette, en espérant que mes hôtes avaient pu s'en tirer. Mais sans surprise, la maison était vide. Je sortis alors sur le perron et trouva un écriteau sur lequel « Ces citoyens ont été déclarés coupables de haute trahison pour avoir comploté contre le Roi et le pouvoir en place. Ils seront pendus dans cinq jours sur la place principale à compter de cette date, immédiatement après leur procès. »

Je restais interloqué.

Quel roi, aussi fou soit-il, pouvait ordonner l’exécution sommaire de ses sujets, uniquement sur des soupçons et sur dénonciations venant de personnes ayant une morale plus que douteuse, et ce, sans l'espoir d'un jugement un tant soit peu équitable ?

Bien que j'eusse bon nombre de qualités et de défauts, ce n'est qu'aujourd'hui que je m'aperçois que j'étais bien candide et naïf dans ma jeunesse, ce qui m'aura valu pléthore de mésaventures.

Entendant au loin un bruit d'armures qui se rapprochait rapidement, je rentrais brusquement dans la maison de l'érudit. Bien m'en prit, puisque je vis une seconde plus tard deux cavaliers en armure, portant l'écusson du roi passer à vive allure devant moi pour s'arrêter trois maisons plus loin pour arrêter une famille qui n'avait probablement rien à se reprocher. J'eus la nette impression de revivre la scène de la veille ; à la seule exception que cette fois la maison fus incendiée devant ses propriétaires, impuissants.

Las de toutes les horreurs que je venais de voir, je décidais de trouver au plus vite un moyen de quitter la ville sans me faire repérer ; car je savais que mon hôte, aussi résistant soit-il, ne pourrait résister longtemps à la torture et allait immanquablement dévoiler ma présence ici. Il faut au passage signaler que ce qu'infligeaient les sbires du monarque avait le pouvoir, disait-on, de faire parler un sourd-muet.

Je passai donc les deux jours suivants à me morfondre, en restant à l'abri des regards dans cette grande maison, à essayer de trouver un moyen de fuir. Je savais en effet, pour les avoir vus, que les hommes du roi effectuaient des contrôles systématiques à l'entrée de la ville.

 

 

Chapitre 5 : L'arrivée à Stendel

 

 

À la fin du deuxième jour, je perçus comme une présence dans la demeure. Je descendis à la cave pour voir d'où elle provenait et quelle ne fut pas ma surprise quand je vis trois hommes qui émergeaient d'un passage secret, creusé à même le sol et dissimulé par le lit sur lequel j'avais dormi la nuit de mon arrivée.

Alors que j'essayais de m'enfuir, un quatrième homme, que je n'avais pas remarqué jusqu'alors, me barra le chemin. Après quelques explications, il s'avéra que ceux-ci étaient membres du mouvement de résistance et, ayant eu vent de l'arrestation de leur comparse, avaient voulu retourner une dernière fois ici pour récupérer quelques documents essentiels, qu'avaient probablement oubliés les soldats du roi lors de leur fouille. Je les laissais donc faire ce pour quoi ils étaient venus puis je leur demandai s'ils connaissaient un moyen de fuir la ville discrètement. Ils m'invitèrent alors à les suivre dans le sombre boyau qui nous conduisit dans le réseau d'assainissement de la ville.

Au bout d'une heure de cheminement dans les égouts, à une énième intersection, ils me dirent que la sortie était au bout de ce tunnel. Je les remerciai donc, et m'en fus en pataugeant dans les souterrains poisseux.

Ils ne m'avaient pas menti et je fus dehors au bout d'un quart d'heure de marche. La nuit était déjà bien avancée lorsque j'émergeai au pied d'une colline, entourée de champs desséchés qui semblaient abandonnés.

Les lumières de la capitale dans mon dos, je repris la route vers l'inconnu, essayant de mettre le plus de distance possible entre moi et ce royaume maudit.

Je traversais des déserts dépourvus de tout semblant de vie, des forêts luxuriantes, des plaines où l'on voyait à perte de vue, ne rencontrant presque aucune trace de présence humaine.

 

Jusqu'au jour où, par le plus grand des hasards, j'arrivai aux portes de New Stendel, un pays qui semblait accueillant et fertile, contrairement à tout ce que j’avais pu rencontrer jusque-là.

 

Après quelques jours d'exploration de ce monde qui s'ouvrait à moi, il me vint à l'idée que je pourrais moi aussi faire partie de cette communauté prometteuse…

 

 

FIN de la première partie

 

J'espère que ma candidature vous plaira. Merci à ceux qui auront le courage de la lire jusqu'au bout en espérant être accepté parmi vous.

Sur ce, bonne soirée.

 

Glieps

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