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Histoire du Heimdall


Modroncube
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(RP du projet)

 

Au commencement était... enfin, nul ne sait vraiment s’il y eut un commencement. Du plus loin que remonte la mémoire des nains, même sur les plus anciennes tablettes de Galianör, il n’est jamais question que de creuser la roche, toujours plus profondément, dans la quête éternelle de minerais précieux.

 

On raconte toutefois que dans une ancienne cité, les nains développèrent une culture très avancée, basée sur l’utilisation généralisée de pouvoir de la roche rouge et de l’alchimie, voire de la magie selon certaines traditions. On raconte aussi, mais cela semble plus proche du mythe fondateur que d’un fait historique, qu’à creuser sans cesse jusqu’aux racines de Stendel, les nains mirent au jour un mal très ancien, et que ce mal fut responsable de la chute de l’ancienne culture et peut-être de la première diaspora naine.

 

Des tablettes plus récentes retrouvée dans la Crevasse de Garaz-Duk parlent aussi d’un mal caché aux tréfonds d’une ancienne cité naine, maudite pour l’éternité. Peut-être ne s’agit-il là qu’une sorte de mythe fondateur commun aux nains ou peut-être est-ce la version différente de la même histoire, qui nous parvient déformée par les siècles.

 

Ce mythe étrange et presque oublié fait un peu penser au destin de la fabuleuse cité du Heimdall,

 

Fils de Roi

 

Dans cette ville naine de l’ancienne Stendel, les nains avait également poussé jusqu’au paroxysme leur culture. De vastes salles souterraines, aux dômes couverts de joyaux et aux murs peints de fresques dorées résonnaient des échos de l’activité naines tandis que les usines à vapeur tournaient à plein régime dans le scintillement des circuits de redstone.

 

Volunghir, le roi de l’époque, avait deux fils. Le premier, Erholdir, semblait avoir hérité de toutes les qualités propres aux nains : la rigueur, le courage, la force, une barbe soyeuse, une capacité incroyable à ingurgiter des tonnes de bières et la faculté de tout prendre au premier degré. Volunghir avait fait de son fils l’héritier des richesses du Heimdall et l’avait associé à son pouvoir.

 

En revanche, il n’avait que mépris pour son autre fils, Solnir dit le Noir, rejeton hirsute d’un second mariage, laid même pour les nains, mais pourtant doté d’un talent de forgeron et d’une intelligence hors du commun. Vivant sans cesses dans la honte de n’être pas le fils préféré, Solnir s’était évertué à découvrir les secrets les plus intimes de la création et à perfectionner son art.

 

Les Modules méka

 

L’une de ses réalisations les plus fameuses sont les Modules méka, des automates de fer animés par la redstone. L’exploit de Solnir est d’avoir pu créer des mécanismes si complexes qu’ils semblaient doués de conscience et d’une personnalité.

 

Les nains ont vite compris l’intérêt que les modules pouvaient représenter. Finis les travaux pénibles dans la mine ! finis les travaux de construction ! Ils pourraient désormais se consacrer plus de temps à la création d’oeuvres plus belles encore que les Modules se chargeraient de construire et, chose vraiment nouvelle, ils connaîtraient enfin les loisirs.

 

Malgré les grands changements que cette invention procura à la culture naine, Volunghir n’eut pas plus de considération pour son fils. Amer, ce dernier perdit tout espoir d’obtenir un jour la considération de son père. Il termina un dernier module qu’il avait promis comme cadeau à son abruti de frère et décida de quitter définitivement la cité naine.

 

Le Mal Noir

 

Parti en secret au coeur de la nuit, Solnir emprunta les galeries qui menaient à la surface et disparu corps et bien. Au sein de la cité, on fut un peu surpris de ne plus le trouver, on s’inquiéta un peu, et puis on l’oublia. Seuls restaient parmi les nains les modules comme seuls souvenirs de son existence.

 

Pendant ce temps, Solnir continuait son voyage. Il erra dans les différentes contrées de l’ancienne et de la nouvelle Stendel, louant ses talents de forgeron lorsque l’occasion se présentait. On ne sait ni où ni quant il rencontra celui qui devait se faire connaître sous le nom de Krön le maléfique.

 

Krön était un mage avide de connaissance et de pouvoir. Il vit rapidement en Solnir la blessure profonde d’avoir été rejeté par les siens et ce qu’il pouvait en tirer. Il se renseigna sur lui et compris que Solnir était de la famille royale du Heimdall. Selon certains sages, Krön pensait que la légende qui parlait du Mal noir caché au fonds de la montagne avait bien pour cadre une antique cité sur laquelle Heimdall avait été bâtie, et qu’il pourrait donc par ce biais accéder à cette source de puissance. Mais lui-même avait besoin de temps pour vérifier ses hypothèses et recruter des agents pour en apprendre davantage.

 

Le Mal s’insinue

 

Les manigances de Krön commencèrent à porter leur fruit lorsque l’un de ses sbires, Aelgis le fourbe, put s’introduire à Heimdall. Là, il tenta de s’approcher des mékas. Ceux-ci ne comprirent pas tout de suite ce qu’il voulait leur dire mais il insinua en eux l’idée qu’il n’était pas normal que les modules fassent tous les gros travaux. Bien sûr, les mékas n’y voyaient pas d’inconvénient et, en vérité, ils adoraient leur travail.

 

Mais à force d’insister, Aelgis leur fit croire que les nains leur cachaient les vrais plaisirs de l’existence (la bière par exemple dont les nains raffolaient et que les mékas ne pouvaient goûter sous peine de sérieux problèmes mécaniques), ainsi que la sieste. Bien sûr les mékas ne pouvaient pas dormir mais, par principe, ne pouvait-on pas penser qu’ils pourraient de temps en temps trouver agréable de se reposer et de prendre un bon bain d’huile ?

 

Quand les mékas commencèrent à lui prêter l’oreille, Aelgis alla encore plus loin : en fait, les nains maintenaient les mékas en esclavage, alors qu’ils pourraient tout à fait en faire des nains, comme eux. Il leur promit ainsi que, grâce à son puissant ami et magicien Krön, ils seraient bientôt eux aussi faits de chair et de sang.

 

La Révolte des mékas

 

Alors les mékas se révoltèrent. Ils cessèrent de travailler et refusèrent d’obéir aux nains. Bientôt, les nains qui ne savaient plus comment faire pour assurer les tâches même les plus courantes de la vie quotidienne se trouvèrent désemparés.

 

A vrai dire, ils se trouvèrent vraiment désemparés lorsqu’ils s’aperçurent qu’il n’y avait plus une goutte de bière suite à la grêve des mékas brasseurs. Erholdir fils de Volunghir, qui avait le talent diplomatique légendaire des nains (c’est à dire aucun), piqua une colère noire et décréta que les meneurs mékas devaient être déboulonnés illico.

 

Cette mesure provoqua tout le contraire de ce qu’attendait le Roi des Profondeurs et les mékas, scandalisés s'enferrèrent de plus belle dans la révolte. C’est le moment que choisit Krön pour faire son apparition. Les nains étaient au désarroi et avaient besoin d’aide. Il leur promit de remettre les mékas dans le rang à condition de pouvoir accéder aux salles les plus profondes du Heimdall.

 

Les nains acceptèrent et voilà que Krön se tournant vers les mékas, leur déclara qu’il pouvait leur donner un corps comme celui des nains, fait de chair et d’os, en le laissant lancer sur eux un charme. En échange, ils devaient se soumettre aux nains. Mais Krön se joua d’eux en leur donnant simplement l’illusion d’être devenu des êtres organiques. Ils avaient beau en avoir toutes les fonctions, leur coeur restait de métal.

 

Le Solvaffnir

 

Parvenu à ses fins, ayant à la fois la confiance des nains qui avaient repris le contrôle des mékas et des mékas qui pensaient être désormais les égaux des nains, il se mit en quête du mythique Mal Noir. Et hélas, il trouva bien quelque chose.

 

Personne ne sut jamais quoi exactement, mais toujours est-il qu’un jour où Krön s’était aventuré dans les salles les plus profondes et les plus anciennes, on entendit d’abord un grand fracas. Les ténèbres envahirent Heimdall, accompagnées d’un hurlement surnaturel qui glaça le coeur des nains. Ceux-ci eurent à peine le temps de se ressaisir que la terre commençait à trembler. Dans la panique, les nains tentèrent de regagner la surface. La plupart périrent cependant dans les nombreux éboulements qui se produisirent.

 

Les nains et les mékas qui atteignirent la surface furent peu nombreux. Ils ne purent que contempler l’ampleur du désastre : de larges crevasses s’étaient creusées et les structures de Heimdall avaient pratiquement toutes été détruites.

 

C’est à cette occasion que les nains firent la rencontre des peuplades barbares humaines qui vivaient à la surface et qu’ils avaient superbement ignorés jusqu’à présent. Dans leur langue nordique, ils avaient appelé le tremblement de terre le Solvaffnir. C’est le nom que devait garder le site par la suite.

 

Garek le Fort était à l'époque le Jarl des tribus occupant la contrée située au dessus de la cité naine. Le pays faisait partie de l'ensemble des peuplades qui devaient former plus tard le Nivem. On l'appelait le Pays Vert, ou Grunlande, car contrairement au reste de Nivem, le climat était doux et les chutes de neige rarissimes.

 

Leurs terres fertiles attisaient les convoitises des voisins moins favorisés. Les Grunlandais étaient ainsi régulièrement envahis et pillés. En conséquence, ils avaient bâti leurs demeures sur les collines. C'est la raison pour laquelle le Jarl de Grunlande était surnommé le Roi des Hauteurs.

 

L’Alliance et le renouveau de Heimdall

 

Les nains n’étaient pas au bout de leur peine. Ils découvrirent avec stupeur que non loin de là, d’autres peuplades se revendiquant de Krön s’étaient installés et vivaient en forts mauvais termes avec les grunlandais. Les nains et les mékas comprirent la duplicité du mage qui d’ailleurs semblait avoir péri dans le cataclysme et décidèrent, à vrai dire faute de pouvoir faire autrement, de se mêler aux humains.

 

S’ensuivit une courte guerre entre les peuplades de Krön d’un côté et l’alliance des nains et des hommes. Des sentiments de fraternité profonds naquirent de cette épreuve, entre les nains admirateurs du courage et de l’abnégation des hommes et les hommes du savoir faire des nains.

 

Et de cette nouvelle alliance entre les hommes et les nains qui leur apportèrent la civilisation est né le Double Royaume du Heimdall.

 

Brève Histoire du Nouveau Heimdall

 

Cette partie sera développée au fur et à mesure que le projet se précisera.

 

La cité des nains et des hommes

 

Après avoir repoussé les serviteurs de Krön vers Stonecross, les nains et les hommes décidèrent de sceller une alliance. Ils fondèrent sur les campements des hommes la nouvelle Heimdall, et les mékas se mirent immédiatement au travail. Les nains offraient aux hommes leur technologie et en échange, les hommes leur procurait les ressources qui leur faisaient défaut. Quant aux mékas, ils avaient du travail et ils étaient contents.

 

Afin que nul n’ait préséance sur l’autre, chaque peuple eut son Roi. Toutes les affaires intéressant les deux communautés étaient de plus traitées par le Conseil de deux Rois.

 

Une grande cité dédiée à l’amitié entre les peuples, à la culture et aux loisirs fut ainsi érigés. Au contact des nains, les hommes perdirent peu à peu ce qui dans leurs traditions les apparentait aux autres peuples de Nivem. Ils ressemblèrent de plus en plus aux nains. Mais leur vie plus courte et leur tempérament moins mesuré les conduisaient cependant à être plus audacieux et à tenter des expériences que les nains eux-mêmes n’auraient pas imaginées. Les qualités des deux peuples se mêlèrent ainsi pour produire la culture technologique la plus avancée de Stendel.

 

L’exode méka

 

Quand la nouvelle Heimdall fut achevée, les mékas commencèrent à s’ennuyer. En effet, il ne restait plus qu’à accomplir les travaux d’entretien et de maintenance des bâtiments, ce qui rapidement ne suffit plus à combler leur soif de travail.

 

Aussi, les deux Rois proposèrent aux mékas la liberté d’aller de par le monde afin de trouver du travail et d’en apprendre davantage sur les techniques répandues sur Stendel. Bien sûr, ils n’espèraient pas vraiment que les mékas puissent rapporter de nouvelles technologies, mais au moins pourraient-ils rapporter de nouveaux débouchés pour les produits du Heimdall ou au moins trouver de quoi s’occuper en louant leurs services. Grâce au charme de Krön toujours actif, ils n’auraient aucun mal à se mêler aux autres peuplades de Stendel et passeraient inaperçus.

 

Le déclin

 

Les siècles passèrent ainsi, dans la paix et l’harmonie. Cependant, au fil du temps, le charme de Krön s’avéra avoir des effets dont les conséquences n’avaient pas été totalement comprises. Petit à petit, les mékas perdaient la mémoire de leur ancienne existence d’êtres organiques. Tout ce qui évoquait leur nature artificielle finissait par disparaître. Ainsi, ceux qui étaient partis à l’aventure revenaient de moins en moins fréquemment au Double Royaume. De plus, le savoir faire de la création des mékas s’étant perdu, il devenait de plus en plus difficile de réparer les mékas restés au Heimdall.

 

C’est ainsi que leur nombre diminua, tant et si bien qu’ils ne furent bientôt plus en nombre suffisant pour entretenir la ville, qui tomba peu à peu en ruines. Les humains désertèrent bientôt la cité pour revenir dans leurs villages de bois et de pierre, tandis que les nains s’en retournaient dans leurs salles souterraines.

 

C’est ainsi qu’un jour, le Roi Haldur des Profondeurs convoqua le dernier méka encore actif, appelé le “Module ronchon” en raison de son mauvais caractère, ou plus couramment Modron. Il s’agissait du dernier Méka construit par Solnir le Noir destiné à son frère et qui était resté auprès des descendants de la lignée de Volunghir depuis sa création.

 

Il lui confia la tâche de parcourir le monde à la recherche des mékas perdus. Le Modron s’en alla donc à son tour et, frappé peu après par les suites du maléfices de Krön, ne donna pas non plus de nouvelles.

 

Jusqu’à ce que...

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